Sujet: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 14:37
{ Pâris Nathanaël Newton }
« La nature a, peut être, ses raisons de faire des cœurs impitoyables. » William Shakespeare
» Je ne suis pas vraiment ce genre d’homme, gentil, touchant, agréable, gentleman. Ma passion est un vice. Ma vie est un cauchemar. Un rêve troublant duquel je ne me suis jamais éveillé. Ce rêve est devenu mon quotidien. Une succession de jours plus douloureux les uns des autres. Je vous déteste pour ne m’inspirer que mépris et ing- ratitude. Je me déteste pour n’être qu’une ombre face à la réalité. Je suis loin d’être l’image que je montre de moi - même. En effet, un cœur de glace, un caractère impi- toyable ne peuvent avoir aucunes failles. Cette seule et unique faille qui pourrait me détruire et me consumer, je la hais du plus profond de mon cœur. Dans ma solitude et ma froideur instable.
Dernière édition par Pâris N. Newton le Mer 28 Jan - 18:18, édité 10 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 14:38
« C‘est de l‘identité qu‘est née la différence » Heinz Pagels
Nom :
» Mon nom est certainement l’une des choses que je ne supporte pas pour l’héritage qu’il porte avec lui. En effet - dire que mon nom est semblable à celui qui contribua à mon existence me répugne. Mais cette réticence est vaine - j’en suis conscient. L’identité véritable est l’une des seules choses que l’on ne puisse changer. Je porte donc avec dédain le nom de « Newton ». Sans réelle histoire, ni étymologie hors du commun, il reste sobre, répandu, se fondant parfaitement dans la masse. Probablement l’un de ces seuls atouts.
Prénoms :
» Mon premier prénom - je dois admettre qu’il me plaît assez. Surtout son aspect Shakespearien me donnant l’impression d’être semblable à l’élément perturbateur qui jadis, fut l’un des principaux facteur de la fin terrible de l’idylle entre Roméo et Juliette. « Pâris » Nom de la capitale française si l’on enlève l’accent circonflexe - pas de liens directs, je vous l’accorde. Mon second prénom, « Nathanaël », n’est pas spécialement répandu non plus. Il s’agissait paraît -il, du nom de mon grand -père maternel. Je ne saurais validé cette hypothèse, je n’ai jamais eu la chance de le rencontrer. Ou tout du moins - mon souvenir de lui reste très vague, voir inexistant.
Age :
» Je m’approche fièrement et difficilement de mes vingt -ans. Même s’il me semble en avoir vécu plus de cinquante.
Date de naissance & Lieu :
» J’ai - malheureusement - vu pour la première fois le jour un vingt- trois novembre de l’année dix neuf cent quatre vingt neuf dans la très honorable ville de Londres. Vous pouvez donc très facilement en décuire que je ne suis pas de souche américaine, mais londonienne.
Groupe :
» Les Rebels.
Perso prédéfinis ou inventé ? :
» Personnage Inventé.
Mon physique et mon style :
» Mon physique n’est pas une chose que j’aime particulièrement décrire. Je suis si banal après tout. Ma musculature est loin d’être celle d’un athlète, ça, c’est le moins qu’on puisse dire. Je ne suis pas particulièrement grand, disons que mon mètre soixante dix huit me convient parfaitement. Mes cheveux sont bruns, comme ceux de mon géniteur, mon teint est pâle comme celui de ma mère. Dans l’ensemble, je n’ai pas à me plaindre de mon aspect physique. Après tout, je ne suis pas à plaindre de ce point de vue là - mon visage est harmonieux - ma silhouette svelte et élancée - et même si je n’en ai pas l’air, je suis loin d’être aussi frêle et fragile que je le paraît. Mais ce qui me caractérise probablement le plus, c’est sans doutes mon aspect ténébreux, dérangé et froid. Je ne suis pas spécialement méchant, dans le fond, je suis plutôt un cœur tendre. Mais ce cœur est enveloppé d’une couche de glace si épaisse que je doute que l’on puisse le faire fondre. - Mais voilà, il y a elle. - Qui semble me prouver le contraire en perturbant davantage mon esprit. Mes yeux sont de couleur clair et pourtant, on me dis souvent qu’il ne reflète souvent rien hormis la peur, le noir, l’hésitation. Mais ne pas savoir qui je suis est en partie la cause de mon mal être perpétuel. D’apparence distante, lugubre presque, mon style vestimentaire reste sobre, en accord avec le reste de ma personne. Le noir est l’une des seules couleurs que vous me verrez porter. Dans mes meilleurs jours, le marron ou le gris seront d’usage. Quant au reste, cela varie selon mon humeur. Un jour j’aurais envie de paraître rebelle, mes cheveux seront donc ébouriffés, mes jeans troués - un autre jours l’envie me prendre d’avoir l’air plus classe - mes vêtements seront donc soignés, mes cheveux domptés tant bien que mal de façon plus ou moins réussie. Mais passons - Tout cela pour dire que mon aspect physique n’est pas à casser des briques. Je suis banal, voilà tout.
Mon caractère :
» Mon caractère est d’une complexité rare. Jadis, j’étais le genre pensif et évasif, vivant sur un fil conducteur mince - naviguant entre bohème, romantisme, classicisme et naturalisme. En effet, je ne me pavanerais jamais en tenant de beaux discours que je serais incapable d‘appliquer et d‘assumer. J’ai toujours été - et serait probablement à jamais - un jeune homme hors du temps, décalé de la réalité elle -même. Dans mes meilleures heures, je ne suis pas de mauvaise compagnie. Je peux un jour me montrer jovial, un autre, taciturne. Je ne me suis jamais véritablement pris au sérieux, c’est un fait, depuis que mon existence est passée en partie à la trappe, je m’efforce de vivre au jour le jour, sans être obnubilé par ce qui est désormais dans l’oubli. Mais tout porte à croire que ce passé « inexistant » ne cesse de vouloir me rattraper, me tirant sans cesse en arrière jusqu’à me rendre détestable. Odieux. Cruel parfois. Je ne suis pas quelqu’un de violent, bien au contraire, la tendresse est une chose à laquelle j’accorde beaucoup d’importance. Mais je dois admettre que je suis plus concilient avec les femmes qu’avec les hommes. Je les trouve pour la plupart insensible. C’est probablement pour cette raison que jamais je n’ai réussi à m’entendre avec une personne du même sexe. Quoiqu’il en soit, je ne suis pas particulièrement timide. Je suis plutôt d’une maladresse touchante lorsque je m’exprime. C’est pourquoi mon cotât de paroles est souvent très peu élevé. Je préfère laisser les autres parler pour avoir à en dire le moins possible. Solitaire depuis toujours, j’ai appris suite à mes expériences à ne pas me laisser marcher sur les pieds. C’est un fait, l’étrangeté Est-ce qui me caractérise principalement. Vous ne pouvez pas m’apprécier directement. Détestez moi - c’est surement ce qu’il y aura de plus préférable.
Mes qualités et mes défauts :
» Mes qualités ? Hum Hum Hum. Voilà qui est une bonne question. Le fait est que je pense ne pas en avoir. Je suis loin d’être parfait, c’est le moins que l’on puisse dire. Néanmoins, même le plus mauvais des bougre a une petite qualité cachée. La mienne est sans doutes ma ténacité morale. Si vous saviez tout ce que je suis capable d’encaisser sans broncher … Moi -même je me demande comment je suis arrivé jusqu’ ici sans me noyer dans un gouffre. - Une autre de mes dénombrables qualités : je ne suis pas rancunier. Oui oui x) On dirait pas hein ? 8D
» Des défauts ? Il me semble très clairement et ce depuis toujours que je n’ai que ça. Je suis odieux, éternellement insatisfait, désagréable, perturbé, friand de chocolat 8D et surtout … Jaloux. Oui oui … Je suis J.A.L.O.U.X. Pas au point d’être possessif. Mais je n’aime pas trop que l’on tourne comme un vautour autour de la perosnne que potentiellement, je pourrais aimer. Mais la jalousie est humaine non ? - Et je suis humain que je sache -
Dernière édition par Pâris N. Newton le Jeu 29 Jan - 0:04, édité 15 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 14:47
« Seuls le sang, la famille, l‘histoire, le temps, identifient un être humain. » Jean - Marie Adiaffi
Ma petite histoire :
» Je suis né. Ce qui fut sans doute l’erreur de ma vie. Il m’aurait été plus doux et beaucoup plus agréable de ne jamais pousser mon premier souffle en sachant bien ce qui m’attendrait par la suite. J’ai donc vu le jour pour la première fois, une fin du mois de novembre. Le temps était gris, froid, maussade - Le jour venait de se lever dans la patrie de Shakespeare, des Beatles, de Londres. Ma mère : Elisabeth Helena Lawrence ; de son nom de jeune fille ; était une jeune femme douce et aimante. Et aussi loin que je me souvienne, elle me paraissait être la fragilité et le calme incarné. C’est surement pour cela que je l’aimais autant que je l’admirais. Mon père, quant à lui, était un homme détestable. Il ne méritait pas une femme exemplaire telle que ma mère. Il était rude, irresponsable - dépendant. En effet, Jackson Preston Newton était loin d’être un exemple à suivre. Il était fêtard, ne vivait que par plaisir à la chaîne sans se soucier des autres et des conséquences de ses actes. C’est pourquoi, lorsque sa petite amie du moment tomba enceinte, sa vie en fut bouleversée. Il était confronté à des responsabilités qu’il ne pouvait pas fuir. Il devait tirer un trait sur son passé de débauche dont il ne serait jamais capable de se détacher. D’abord, il envisagea qu’il s’agissait d’un piège, s’imaginant les scénarios les plus improbables qui auraient poussé Elisabeth à l’emprisonner dans ses filets. Jamais il n’admit que l’erreur était humaine - et qu’après tout, il était en partie responsable du tournant radical qu’avait prit sa vie. C’est pourquoi, sans doutes, toute mon enfance durant, je n’ai jamais réellement eut l’impression d’être désiré et aimé de mon père. Mais ma mère m’aimait assez pour deux. C’était devenu l’essentiel. La seule chose qui comptait à mes yeux. Et cet homme, celui que je devais appeler « Père ». Il n’était rien d’autre qu’un simple étranger.
» Mon enfance ne fut pas des plus distrayante. J’avais hérité de la fragilité et d’une grande partie du caractère de ma mère. Je n’avais pas d’airs efféminés, mais néanmoins, je restais trop différent et trop rêveur pour être accepté de mes camarades de classe. Me passionnant du haut de mes sept ans par tout les grands compositeurs et écrivains de siècles révolus, dès que j’avais appris à lire, je m’étais enfermé peu à peu dans cette littérature qui deviendrait ma plus grande arme et ma plus grande armure. Ma relation avec mon géniteur ne s’était en aucun cas améliorée. Bien au contraire. Le mépris avait laissé place à la haine. Je le détestais. Simplement parce qu’il faisait subir à l’être qui m’était le plus cher des choses atroces. En effet, Jackson n’avait jamais réellement accepté le fait que sa vie avait changée. Drogue - alcool, il était devenu violent, même avec celle qu’il prétendait aimé. Mais Elisabeth ne disait rien. Ne protestait jamais. Elle faisait partie de ces femmes tendres et douces d’apparence dont le cœur pleure intérieurement. Mais je le voyais, je le savais, Jackson allait la détruire. Même inconsciemment, il allait me retirer ma mère. Mon exemple. Et je ne pouvais le permettre. Mais que faire, lorsque du haut de vos sept ans, vous n’êtes même pas capable de mettre à terre un camarade de classe plus jeune que vous ?
» J’avais seize ans lorsque ce jour arriva. D’après ce que l’on m’a dit, il s’agissait d’un mois de décembre. Mais ce souvenir reste vague, néanmoins. Je rentrais comme chaque soir du lycée, en ayant le sentiment d’avoir dormi tout une journée durant. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais accepté de rallonger ma journée pour aller boire un café avec les personnes du club de lecture. C’est pourquoi, lorsque je passai le seuil de la porte, la nuit était déjà tombée. Il me sembla que l’atmosphère de la maison était étouffante - plus qu’à l’ordinaire en tout cas. Et d’instinct, je sus de rien n’était normal et que le drame était omniprésent. En effet, le silence qui régnait dans la maison était trop pesant. On entendait seulement un ronflement et des éclats de voix provenant du poste de télévision. Jackson avait dut trop boire - il devait probablement cuvé son vin devant question pour un Champion ou autre émission de téléréalité sans le moindre intérêt. Posant mon sac dans l’entrée, je m’apprêtais à aller embrasser ma mère qui devait ; comme chaque soir ; être entrain de préparer le repas avec une sérénité trop parfaite. Mais lorsque j’entrais dans la cuisine, la seule chose qui embruma mes narines ne fut pas l’odeur un bon plat entrain de cuire. C’était une odeur âpre, salée, répugnante. Une odeur de sang. Mon regard dévia lentement vers le sol, derrière le comptoir. Elisabeth était là, étendue sur le sol, prise de contusions étranges. Son regard était à demi clos, elle était silencieuse bien que grièvement blessée. Tout le reste se passa si vite - je me souvins m’être précipité vers elle, incapable de pleurer tant rien n’avait de sens. Je l’avais prise dans mes bras, tremblant de tout mes membres, ne me souciant même pas du fait que son sang commençait peu à peu à me couvrir les mains. Je me penchais vers son visage, la suppliant de ne pas me laisser seul, je la pressais comme pour lui insuffler un nouveau souffle de vie. Lorsque je sentis ses doigts frêles, doux et froids se poser sur ma joue, un long frisson me parcourut. Ses dernière parole me glacèrent autant qu’elles me réconfortèrent.
« Ca va aller … Tu verras … Tout ira … Bien. »
Son regard s’éteignit comme la flamme d’une bougie sur laquelle on aurait soufflé doucement. Et dans sa voix, jamais sa douceur et sa sérénité ne s’éteignirent. Je perçu même un fin sourire sur ses lèvres rosées. Elisabeth était morte. La violence avait finit par avoir raison d’elle - et elle pouvait reposer désormais dans ce berceau de sérénité qu’elle avait recherché depuis tant d’année. Son cœur ne pleurerait plus. Il venait tout simplement de cesser de battre.
» Je restais ainsi, le visage défait et inexpressif devant la silhouette de ma mère. Elle était toujours aussi belle, bien qu’emportée par le souffle de la mort. Son visage était d’une pâleur de neige, sa peau était douce comme le pétale d’une rose, et la réalité ne semblait pas encore avoir atteint mon esprit. Néanmoins, mes membres qui s’étaient peu à peu calmés venaient de reprendre leur tremblements - nerveux - saccadés - incontrôlables. Tout ne moi se brisa, comme un verre de Crystal que l’on aurait jeter sur le sol. Je me levais, me précipitais dans le salon ou Jackson ; comateux ; commençait à sortir d’un doux rêve qu’il croyait irréel ou il réduisait à néant celle qui avait gâché sa vie. Mais il ne s’agissait pas là d’un rêve. La réalité était bel et bien présente - cruelle - réaliste. Pris d’un élan de fureur, d’une telle haine et d’une telle souffrance, mes mains s’agrippèrent à son cou jusqu’à le serrer d’une force qui jusqu’alors, ne m’avait jamais appartenu. Sa résistance fut de courte durée. Quelques minutes plus tard, sa tête se renversa sur le dossier du fauteuil. Je venais de tuer mon père, mon sang, ma chaire - et ce, sans m’en rendre compte. Il devait payé pour ce qu’il avait fait subir à Elisabeth. Il m’était inconcevable de le laisser respirer une minute de plus. - Cette pensée m’avait traversé lorsque j’avais compris le décès de ma mère. Néanmoins, je ne pensais pas que ma pensée rejoindrait mes actes aussi vite. Je me levais, les mains lourdes. Soudain, un sorte de voile noir me recouvrit les yeux. Je me souviens d’une vive douleur ressentit à la tête. J’avais dut tomber. Mais le résultat était le même : j’avais sombrer jusqu’au noir le plus intense qui puisse exister.
» Lorsque la lumière traversa mes paupières, il me semblait avoir dormit pendant des siècles. Mon esprit était lourd - vide - et j’avais perdu toute notion du temps et de l’espace. Il me semblait que rien autour de moi n’avait de sens. Moi -même, je n’avais pas d’être. Lorsqu’un visage bouffit d’un homme en blouse blanche se pencha sur mon visage avec un large sourire, je grimaçais en me demandant ce qui pouvait bien se passer. D’ailleurs, quel était cet endroit lumineux d’où provenait une odeur d’eau de Javel et de plastique ?
« Pâris … Tu m’entends ? Comment te sens -tu ? »
Cette phrase résonna dans ma tête pendant plusieurs minutes, devenant presque douloureuse. Je me redressai tant bien que mal, ayant l’impression que mes bras et mes jambes étaient d’une lourdeur atroce. Je regardais fixement mon interlocuteur, le visage sombre, l’incompréhension régnant dans mon esprit aussi vide que troublé.
« Pâris ? … Qui es Pâris ? Qui suis -je ? … Et ou sommes nous ? »
L’inconnu se trouvait devant mes yeux. Je ne me souvenait de rien. Comme si deux chocs successif m’avaient anéantis jusqu’à effacer toute trace de ma mémoire. Je n’avais plus d’identité, Je n’était qu’une ombre. Une silhouette sans formes. Je n’avais ni passé, ni avenir. Ni famille, ni savoir. Ni passions, ni sentiments. Les dix - sept années qui avaient précédées étaient à refaire. Il me fallait réapprendre à vivre. Réapprendre à être.
» Six mois passèrent sans qu’un quelconque changement ne se profil à l’horizon. Ayant été placé dans une famille d’accueil puisque je n’avais nulle part ou aller. Je réappris peu à peu à vivre, en ayant parfois des flashs de mémoires me revenant dans mon sommeil. Je me souvenais de l’avant, de l’ensuite. Mais je refusais de me souvenir du « pendant ». Je me souvenais de ma mère comme étant une jeune femme douce et fragile que j’avais admiré, mon père comme un homme brutal et stupide. D’après moi, ils étaient tout deux morts dans un accident de voiture. Tout du moins, c’est-ce que les médecins m’annoncèrent après quelques semaines d’observation. Mais, dans mon fort intérieur, je n’étais pas persuadé que cela soit la réalité. Je savais que cette partie de ma vie qui restait pour l’instant noire, était la réponse à toutes les questions que je me posais. C’est donc en connaissance et cause - et pour m’éloigner de cette ville ou plus rien ne m’y rattachait, que j’emménageais à New York, à l’aube de vingt ans. Pour repartir. Me souvenir. Tenter de récupérer ces dix -sept années de ma vie qui avaient été rayées de ma mémoire.
Dernière édition par Pâris N. Newton le Mer 28 Jan - 22:35, édité 12 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 15:05
« Ce qui compte, c'est ce qui est inscrit non sur les papiers d'identité d'un homme mais dans son cœur. » Henri Troyat
Prénom : Marie 8D Age : 15 Ans, toutes mes dents ! * Enfin Presque 8P * Comment ai-je connu ce forum ? Je suis déjà inscrite depuis un petit bout de temps à présent. Mon avis ? : Membres Géniaux - Design Magnifique, Bref 8P Parfait quoi ^^ Présence sur le Forum : 7/7 quand je serais en super forme 8P Plus ou moins selon le travail et le temps libre. Exemple de RP :
Spoiler:
Les inéquations en plusieurs systèmes. Pourquoi diable avait -on inventé quelque chose d’aussi incompréhensible pour un esprit primitif comme celui de la jeune Jewel ? Voilà qui était une assez bonne question. En effet, Lily n’avait jamais été - et ne serait probablement jamais - une élève dotée de ce que son professeur appelait « L’intuition mathématique ». Elle avait beau essayer de retourner le problème en tout sens, tenter de « sentir » les choses, au final, la rengaine était toujours la même. Le résultat demeurait toujours faux, complètement à l’est de celui qu’elle aurait dut obtenir, et la note ne dépassait jamais les plafonds. Mais bon - au fil du temps, elle avait l’impression de s’habituer. Elle passerait peut être pour une dégonflée après tout, une personne qui ne persévère pas assez et qui baisse les bras avant même d’avoir atteint le but fixé. Mais quelle importance ? Elle n’avait jamais vraiment porté attention à ce que l’on pouvait penser de son comportement - de toute façon, il était surement préférable que cela se passe ainsi. Mais là n’était pas la question - revenons plutôt à nos moutons. L’horloge au dessus de la porte de la salle de son cours de mathématiques affichait dix heures vingt -huit. Dans deux minutes, le calvaire serait terminé. Elle aurait droit au petit discours rituel plein de reproches donné par le petit monsieur trapu et chauve qui lui servait de professeur. Mais là aussi - elle allait finir par s’en accommoder, même si ce n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable.
« Miss Jewel … Au lieu de rêvasser, répondez donc à la question que je viens de poser à l’ensemble de la classe. »
Hum. Comment pouvait -elle répondre ? Elle ne pouvait pas priez pour que le temps s’accélère et résoudre une inéquation incompréhensiblement incompréhensible x) en même temps. Elle n’était pas Wonder Woman Matheuse mince ! Pourquoi ne trouvait il pas un autre pigeon à rendre ridicule ? Elle avait eu son cotât non ? - En effet, Lily était ce genre de fille qui n’aime pas particulièrement se faire remarquer. Sa solitude, son aspect froid et associable étaient une arme, une sorte de masque sans failles ou presque derrière lesquels elle se cachait pour ne pas avoir à affronter la réalité et tout ce qui en implique. Elle savait bien qu’elle attisait tantôt la curiosité, tantôt le mépris, simplement parce qu’elle ne pensait et ne réagissait pas comme tout le monde. Mais quelle importance ? De toute façon - elle ne prêtait aucune attention à ce qui se tramait dans son dos. Et elle ne commencerait jamais - ce serait à s’en taper la tête contre les murs, et il s’agissait bien du cadet de ses soucis. Consciente que son professeur ne la laisserait pas tranquille tant qu’elle n’aurait pas sortit une ânerie, elle se répéta plusieurs fois en clignant distinctement les yeux que le ridicule ne tuait pas. Ce ne serait qu’une petit humiliation parmi d’autres. Se redressant sur ses coudes, elle observa le tableau, elle finit par lancer simplement, sans regarder directement son interlocuteur en face au début - que voulait elle dire exactement ?
« Je ne sais pas. Je ne vous ai pas écouté. »
Elle fronça un instant les sourcils. Hum hum. Ce n’était pas tout à fait ce à quoi elle s’attendait. Comme quoi, parler sans réfléchir est un énorme défaut, qui vous met parfois dans de beaux draps. Coup de chance - la sonnerie retentit au moment ou la couleur des joues de son professeur commencèrent à virer au violet suite au rouge. ( Il n’était pas très content dis donc xD ). Elle ramassa ses affaires aussi vite qu’elle le put, sentant ses joues et ses oreilles s’enflammer. Malencontreusement, en se levant, elle se prit les pieds dans les lanières d’un sac et elle trébucha sur une table en renversant une trousse au passage. Inutile de préciser qu’elle eu droit aux petits éclats de rire de ses charmants camarades. Au moins, elle avait le mérite de Mettre de l’ambiance, même si intérieurement, il lui était très dur de rester de marbre. Ayant l’impression d’étouffer, elle se précipita à l’extérieur de la salle, ne prêtant pas attention au potentielles autres victimes renversées sur son passage. De l’air - elle avait besoin d’air pour ne pas craquer. Son quotidien commençait à l’étouffer - pour elle ne savait trop quelles raisons.
Pour la première fois depuis bien longtemps, Lily ne fut pas présente aux cours de l’après midi. Elle se contenta de se rendre au parc. Le seul endroit qu’elle trouvait paisible à une heure pareille. Le temps était comme son humeur, maussade, menaçant à l’orage. Pas une once d’éclaircie ne se profilait à l’horizon. Les nuages se chargeaient, le vent se faisait plus présent et plus glacial, et d’ici quelques heures, la pluie se mettrait sans doutes à tomber drue. Humant l’air froid qui lui fouettait le visage en espérant que le nœud qui lui serait a gorge et l’estomac disparaisse, elle prit une longue inspiration, allant s’assoir sous un arbre qui était isolé et éloigné de tout les autres. Se laissant tomber en tailleur, dos collé contre le tronc dont l’écorce partait en lambeaux, elle posa ses mains sur ses chevilles, observant les alentours d’un regard vide au début, puis intéressé. En effet, son attention venait d’être capté par un groupe d’enfant. Ils étaient tous assis en tailleur, regroupés les uns à côtés des autres, riant aux éclats - cela relevait d’ailleurs un peu du cliché - mais ce n’était pas ces enfants joyeux et solidaires qui la captivait le plus. Non, il s’agissait de la petite fille. Celle qui avait les cheveux un peu en broussaille, l’air renfrogné, et qui se tenait à l’écart, jouant avec des brindilles d’herbe. Pourquoi elle l’intéressait autant ? Elle ne savait pas. Mais elle avait néanmoins sa petite idée sur la question. Elle avait l’impression de se revoir elle -même, étant enfant.
Après quelques minutes d’observation, Lily finit par se décider et par sortir son petit calepin et son crayon à papier. Elle commença par tracer les contours de la silhouette de la petite, espérant qu’elle ne bougerait pas trop - au moins pendant une dizaine de minutes. Il s’agissait d’une façon assez spéciale de faire l’école buissonnière. En effet, elle aurait très bien pu faire comme tout lycéen qui se respecte : aller s’amuser. Mais elle n’en avait ni l’envie, ni la motivation.
Mot de Passe :
Spoiler:
Have Fun
Dernière édition par Pâris N. Newton le Jeu 29 Jan - 0:37, édité 4 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 16:53
Re bienvenue, j'vois qui t'es^^, ca change pas du tout mon avis sur les présentation . J'espère t'arrivera a tenir tes deux perso, contrairement à moi et d'autre =)
Bonne chance pour la suite !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 16:56
Tin' - J'suis déjà grillée - En même temps c'était facile à deviner 8P Merci Merci 8P
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:01
Assez Rien que de barré ta phrase renforce les choses =D
Derien derien =)
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:02
Welcome ! =)
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:04
- Ti m'énerveuh 8P Comment ti veux passer incognito après ça ? :ptdr: Merci beaucoup Eyrie ^.^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:06
héhé j'ai l'oeil Si tu veux je garde le secret x)
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:13
Mouarf - Bah t'façon ... Ca se verra à un moment ou un autre >< Mais Merci * MO .. MO ... MOTUUS XD *
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:19
Welcome Tu serais pas Jewel ? Sinon je sors très loiiiiiiiiiiiiiiiiin --'
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:20
MDR June qui sort un pseudo Cash
EDIT : en même temps, vu ton exemple de RP
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:22
Tin' - Merci pour la discrétion T_T Ca se voit tant que ça ? xD Sors donc ... La sortie c'est la deuxième porte à gauche T_T Sinon ... Mercii
EDIT : Oui bah >< Sur l'exemple de Rp - Mon perso' s'appelle Lily xD * Vive le Copier/ Coller Huhu *
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:24
MDR, ba, en même temps tu t'aide pas pour la discrétion Ahah Allez on sait rien on à rien vu
=DDDD *smile XXXXXL*
*sors*
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:37
Jm'en foou qu'on sache que c'est moi * Fière * Bon Bon Bon - J'essaierai de finir ma fiche Today :huh:
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 17:41
Ahah mais l'anonymat c'est bon aussi =D
Breef, ok. bon courage donc !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 21:02
Merci <3 * Je toouche le but >< *
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 21:07
Rebienvenue mamzelle! Je réserve direct un lien avec le beau jeune homme... Oui, votre admin préférée est sous le charme de Mister Jasper...
Bon courag epour la suite, je te validerais avec plaisir! ^^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Mer 28 Jan - 21:29
Merci Merci :danse: Je me dépêche de terminer 8D
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Jeu 29 Jan - 0:31
Fiche Terminée 8D
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Jeu 29 Jan - 0:34
Bienvenue !! Merci de ton inscription^^ :clin:
Ton code est mauvais; faut relire 8D
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Jeu 29 Jan - 0:39
Ah Ah :ptdr: C'est plus le même qu'avant ? xD Voilà - Normalement c'est bon ^^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Jeu 29 Jan - 0:53
Fiche Validée.
Bon Jeu & Amuses toi bien.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton Jeu 29 Jan - 0:59
Merci 8P Par contre _ J'ai pas été mis dans le bon groupe xD
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: « La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton
« La nature a, peut être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables _ Pâris Nathanaël Newton