« Live birth of a child is our most affordable opportunity to grasp the meaning of the word "miracle"... »

LONDON, UK •• 13 Décembre 1989

22 h 56... Après plusieurs heures de travail, Giada Toulson avait accouché d'une belle petite fille : « Tu te nommeras Stella Maria Toulson. Maria, car j'espère que ton cœur restera pure à jamais et Stella, en hommage à la mère de ton père qui est une femme si brillante et j'espère de tout cœur que tu lui ressembleras. » Lui avait-elle murmuré après l'avoir pris pour la première fois dans ses bras.

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« C'est une fille, une fille ! » s'écria Maxwell Toulson, le père.

Dans la salle d'attente de la clinique, ses proches attendaient d'avoir des nouvelles de la mère et de son enfant.
Quand il prit sa fille dans ses bras pour la première fois, une grande émotion l'envahie tout entier. Mais il n'était pas aussi ému que sa chère femme, la belle blonde allongée dans son lit d'hôpital avait l'air épuisé. Quand elle regarda sa chère enfant, elle ne pu s'empêcher de verser des larmes de joie. Elle avait attendu ce moment pendant neuf longs mois et chaque nausée, chaque vomissement, chaque malaise, chaque mal de ventre en avait valu la peine.

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Ainsi, Giada et Maxwell Toulson avait eu une jolie petite fille. La grossesse de Giada avait été une surprise de taille pour le jeune couple, ils ne s'y étaient pas du tout attendus. Mais, maintenant qu'ils avaient pu voir leur chère enfant pour la première fois, ils ne regrettaient rien.

Stella était destinée à mener une vie merveilleuse : Toulson était un grand nom dans le monde de l’automobile. Maxwell avait été élue à la tête de la marque de voitures de luxe britannique "Aston Martin". Le jeune homme avait à peine 22 ans mais, avait déjà une fortune de presque un milliard de Livres sterlings. Giada avait aussi une belle carrière devant-elle, elle était un mannequin mondialement connue et avait même travaillé avec les plus grands. Alors, la famille était loin d'avoir des problèmes d'argents...





« The example of a mother, that virtue shines, is the great lesson that benefit a girl »

LONDON, UK •• 21 Juillet 1995

/!\ Passage qui suit à la première personne /!\

« Où on va ? » Dis-je à ma mère qui conduisait prudemment. Ce matin-là, nous étions sortis tôt ce matin, ma mère m’avait dit qu’elle voulait me montrer quelque chose : « Maintenant que tu as 6 ans, je pense que tu es assez grande pour que je te montre un peu ce que je fais. J’ai une séance-photo aujourd’hui et j’ai pensé que ça serait bien de t’emmener. » Dit-elle de sa voix douce tout en gardant les yeux sur la route. « Tu ne m’en veux pas de ne pas t’avoir prévenue ? ». Je secouai la tête pour lui dire non. Je savais bien que ma mère était mannequin, mais je ne m’étais jamais demandé en quoi consistait vraiment ce métier. Je voyais souvent ma mère dans les magasines ou à la télévision, j’admirais la grâce qu’elle dégageait, sa beauté...

Après quelques minutes d’attente, nous fûmes arrivées à destination. Quand nous fûmes sortis de la voiture, les flashs des paparazzis crépitaient de partout. Je n’avais jamais aimé cette ambiance, je trouvais que c’était vraiment déplacer de venir photographier les gens comme ça et même si ces personnes là sont connus et avaient un peu plus d'argent que les autres...

A l'intérieur, ma mère me présenta à toute l'équipe, que ce soit les maquilleuses, les coiffeuses ou même le photographe... Ils m’avaient tous l’air très gentils, ayant été quelqu’un d’assez, je n’avais pas hésité à leur poser quelques questions sur leur profession et heureusement, ils avaient été adorables et m’avaient tous répondu avec précision.

J’étais assise à côté du photographe et je regardais ma mère poser sur fond blanc dans sa tenue toute simple. Cela avait vraiment l’air intéressant à faire et elle était si belle… Soudain mon voisin cria en me désignant : « S’il vous plait, vous pourriez la préparer ? ». Etonnée, je lui répondis le plus naturellement : « Quoi ? Pour quoi faire ? ». Il se tourna vers moi, me sourit et dit : « Et bien ma jolie, tu vas aussi figurer sur les photos ». Une joie immense brula en moi, j’allais pouvoir être mannequin le temps d’une séance-photo. Je fus bichonnée, on me coiffa et maquilla très légèrement : J’avais l’impression d’être une vraie princesse. J’avais gardé ma robe car elle allait bien avec le thème des photos.

Quand arriva le moment pour moi de passer devant l’objectif, je ne fus pas du tout stressée. J’avais toujours aimé être le centre de l’attention et pour moi, faire une séance photo avec des professionnels et en compagnie de ma mère qui-plus-est, c’était un honneur. Le photographe nous donnait des indications précises et nous les suivions, c’était vraiment plaisant. La séance dura environ deux heures et quand elle fut terminée, je pus me reposer tout en regardant les clichés qui avaient été pris. Il fallait l’avouer, j’en étais assez fière. C’est ainsi que je trouvai ma vocation, le mannequinat.





« Success is a little know, a little know-how and a lot of outreach »

NEW YORK, NY •• 15 Juin 2008

/!\ Passage qui suit à la première personne /!\

« My gosh ! Jamais je ne porterais cette horreur franchement ! » Criai-je à la jeune styliste en charge de mon shooting photo pour Vogue magazine. « C’est une blague ? Même pas fichue de pondre une tenue à peu prêt correcte ! Tu veux ficher ma carrière en l’air, c’est ça ? » Suis-je dure ? Peut être, mais je m'en contre-fiche ! J'allais tout de même poser pour la couverture et pour la plupart des photos alors, il ne fallait pas que j'ai l'air d'un sac-poubelle. Si jamais quelqu'un me voyait avec cette horreur sur le dos, il était clair que ma réputation aurait été détruite et que tous les efforts que j'avais fournis pour pouvoir arriver au sommet auraient été vains ! Mes parents et moi étions venus vivre à New York à mes 15 ans car, mon père avait décroché un contrat juteux là-bas. J'en avais été assez contente car, mon rêve de devenir mannequin allait pouvoir se réaliser plus simplement à New York. À mes 16 ans, j'ai obtenue un entretien et ai pus signer un contrat avec l'agence "Elite Models". 5 ans après, j'étais devenue un grand mannequin, ma carrière avait vraiment bien décollé ! Alors, il était hors-de-questions qu'une styliste de bas-étage vienne me gâcher tout ça !

Bref, après m'être plainte, on se débrouilla pour me donner une tenue qui me corresponde. Je l'enfilai et m'assis pour que je puisse me faire coiffer et maquiller. Bien-sure, autoritaire comme je l'étais, je n'hésitais pas à dire à celles qui s'occupaient de me rendre plus belle que je l'étais - si c'était bien possible - ce que j'aimais et ce qu'au contraire, je détestais. D'ailleurs, elles n'avaient pas l'air très contentent de cela mais bon, ce n'était pas mon problème...

Quand je fus parfaitement prête, je me mis face au photographe, c'était le moment de faire l'une des nombreuses choses que je réussissais le mieux : être belle. Je suivais bien les indications qu'il me donnait, j'étais belle, je le savais et je n'avais aucun complexe. Bref, je me sentais bien, je faisais la chose que j'aimais le plus au monde et j'en étais assez contente. Après quelques temps, on m'accorda une petite pose car, on allait changer de décor et d'autres mannequins allaient prendre le relais... Je me dirigeai donc vers l'endroit où l'on pouvait retoucher nos coiffures. Une des autres filles me fixait avec arrogance. Cela n'allait pas se passer comme ça ! Et puis quoi encore ?! Je me plaçai face à elle, la fixai aussi dans les yeux et lui dit d'un ton méprisant : « Un problème peut-être ? Ou tu me regardes parce que tu sais que tu n’arriveras jamais à m’égaler ? Bien je vais te donner quelques conseils. Commences par perdre quelques kilos, fais-toi corriger le visage et colle-toi un livre sur la tête pour apprendre à marcher correctement ! Je t’ai vu à l’œuvre, t’as l’air d’un hippopotame en talons aiguilles ! » Je détournai le regard et continuai à marcher vers la coiffeuse. J'entendis quelqu'un qui sanglotait dans mon dos ce qui me fit rouler des yeux aussitôt ! Il ne fallait pas me chercher ainsi, même s'il fallait l'avouer, qu'elle ait commencé ou pas, je l'aurais sans doute rabaissé à un moment ou à un autre... J'étais sûre que tout le monde avait bien entendu ce que j'avais dit, mais, personne n'aurait osé dire quoi que ce-soit. Ils savaient tous que je ne mâchais pas mes mots et que je n'aurais pas hésité à remettre à sa place la personne qui aurait eu le culot de venir m'importuner...

Quelques temps après, je pus enfin aller poser de nouveau pour le photographe. J'avais changé de coiffure et de maquillage et avait revêtues une robe très glamour et quelques diamants. Ces photos-là étaient pour la couverture du magasine et cela me rendait toujours très heureuse de me voir en couverture de grands magasine de mode ! Là-encore, je fis un boulot magnifique et j'étais assez contente des clichés à la fin de la séance. Vogue était un très bon magasine, mais, avec ma tête dessus il aurait été parfait !