Apparence & Style: Il ne vous faut quand même pas un diplôme universitaire pour vous apercevoir que Yancie est assez mignonne. Elle est de ses filles qui font tourner les têtes sur leurs passages et disons qu'elle aime plutôt ça. C'est vrai qu'elle n'aime pas ressembler à tout le monde, qu'elle aime être en marge de la société, mais ça lui fait toujours chaud au cœur quand elle ne passe pas innaperçu. Bref... La demoiselle possède une longue chevelure brune qu'elle peut passer des heures devant le miroir à se coiffer chaque matin. Elle les boucle ou les aplati, parfois elle les laisse au naturel, mais une chose est sur, elle ne sort jamais sans s'être coiffé le matin. En plus de passer beaucoup de temps sur ses cheveux, elle passe aussi du temps à se maquiller. Yankee, surnom qui lui vient de l'équipe de baseball, mets en générale qu'un trait d'eye-liner et du mascara afin de mettre de l'accent sur ses yeux bleus. Elle mets aussi du fond de teint afin de cacher ses cernes bleuâtres qui lui apparaissent lorsqu'elle se réveille le lendemain d'une fête ou d'une soirée dans un Nightclub.

Côté vestimentaire, Yancie est une demoiselle plutôt simple. Une paire de jeans, un t-shirt qui a du style, une paire de ballerine ou une paire de talon haut et la voila prête pour attaquer sa journée. Certes, elle s'habille simplement, mais tout ce qu'elle porte lui va à ravir et elle n'est pas du genre à porter des choses qui ne lui ressemble pas ou encore qui ne lui vont pas. Donc, même simplement, Yankee à du style.

Près d'un an après le drame, Yancie a décider de se faire tatouer. Elle savait très bien qu'elle ne réussirait pas à s'enlever se souvenir et qu'elle devrait vivre avec toute sa vie. Elle s'est donc fait tatouer trois petites étoiles avec chacune une lettre à l'intérieur. Chacune des lettres représentent une personne qui est morte et qui a beaucoup compté pour elle. La première est pour son grand-frère qui est mort alors qu'elle n'avait que 10 ans, les deux autres sont pour sa meilleure amie et son petit ami qui sont morts lors de la fusillade. Donc en plus d'une cicatrice sur la hanche qui lui a été laissé par la balle, elle possède ses trois étoiles pour se rappeler le drame et que les gens partent souvent trop vite.


Caractère: Yancie est une demoiselle assez hors du commun, tout à fait unique. Elle aime être en marge de la société, c'est-à-dire qu'elle aime être différente des gens qui l'entourent. On peut aussi dire qu'elle se fout pas mal de ce que les gens peuvent bien penser d'elle, mais ne se fout pas de ce qu'ils peuvent penser et dire des gens qu'elle aime. Donc, si quelqu'un se met à insulter une amie à elle, vous pouvez être sur que cette personne va se faire casser le nez. Bref …

Sinon, Yancie est une personne qui est plutôt impulsive. Elle ne pense pas vraiment avant d'agir et accepte très bien les conséquences de ses actes. Lorsqu'elle sort quelque part, il est clair que tout peut arriver avec elle dans les parages puisqu'en trente secondes elle peut passer de «tranquillement assise au bar en train de boire une bière» à «danser sur les cubes, sur la piste de danse». Comme elle possède énormément d'énergie, il n'est pas rare de la voir danser sur les fameux cubes dans les Nightclub. Elle doit toujours bouger, danser, sauter un peu partout pour se sentir bien. Ce n'est pas pour rien qu'elle a fini par ajouter un jogging quotidien à sa routine du matin, sinon à la fin de sa journée, elle n'aurait pas envie de dormir à cause de son trop plein d'énergie.

Yankee possède beaucoup de détermination. Elle ne s'arrête jamais avant d'avoir atteins son but. Donc, lorsqu'elle décide de faire quelque chose, elle le termine. Elle ne fait pas partie de ses gens qui abandonnent au premier petit obstacle. En plus, elle ne serait jamais ici si elle ne possédait pas un minimum de détermination en elle. C'est aussi cette facette de sa personnalité qui lui a permis d'aller à l'université, de pirater le service des prêts et bourses pour avoir justement une bourse qui lui permettrait de payer ses études, mais bon ça c'est une autre histoire. On peut aussi croire que la demoiselle est têtue puisqu'elle n'abandonne jamais et c'est le cas, Yancie est plutôt têtue.

Malgré l'image de dure à cuir qu'elle peut donner aux autres, Yancie est une fille super sociable. Elle ne se gêne jamais pour aller parler au gens et généralement, elle n'en a rien à faire des étiquettes que les gens s'apposent. Elle, elle préfère connaître les gens avant de les juger, mais parfois les jugements s'invitent d'eux même, comme quand on me joue dans le dos ou encore quand on décide de me cacher des choses.

NAISSANCE ; L’automne était déjà bien avancé car on pouvait voir les arbres du Central Park qui commençaient à se dénuder. Les feuilles tombaient une a une dans un spectacle de rouge et d’orangés. Le tout égaillait un peu cette journée d’Halloween qui avait un peu mal commencé avec un tas de nuage gris-noir dans le ciel ce matin-la. Une jeune femme se baladait dans les chemins de terre afin de respirer l’air frais de cette journée. Elle marchait depuis plusieurs heures dans le parc le plus célèbre de la grosse pomme. Malgré son ventre de 9 mois qui l’encombrait quelque peu, elle avançait quand même avec un bon rythme tout en admirant le paysage.

Il devait être pratiquement 10 heures du matin quand une première crampe la pris par surprise. Elle ne savait pas du tout à quoi elle avait à faire quand elle réalisa soudain ce que ça voulait dire ... Elle marcha tant bien que de mal dans le chemin de terre qu’elle arpentait depuis un bout. Elle devait absolument se trouver un taxi au plus vite. Elle n’était quand même pas pour accoucher dans Central Park. Ce n’est seulement après 10 bonnes minutes qu’elle trouva l’un des fameux taxis jaunes de New York. A peine entrée à l’intérieur, une autre contraction la prit par surprise. Elle demanda d’un ton très sec et nerveux au chauffeur de la conduire jusqu’à l’hôpital le plus proche.

Rendue la bas, la jeune femme débarqua en vitesse du taxi et c’est à ce moment précis que le véritable travail commença. Un infirmer la pris en charge en quatrième vitesse et l’amena en salle d’accouchement. À 11h11 le 31 octobre, une jeune demoiselle du nom de Yancie vue le jour. C’est à ce moment que ma véritable histoire commence !

SES 5 ANS ; J’avais a peu près 5 ans quand je me suis découvert une passion et aussi un talent. Je regardais les olympiques avec ma maman, quand je vis des filles qui faisaient de la gymnastique à la télé. Je trouvais cela hallucinant les voire faire tout plein de pirouettes et de culbutes diverses. S’en était même très beau à voir, sauf quand il y en avait une qui se blessait. J’ai donc demandé à ma maman si je pouvais en faire moi aussi, je voulais vraiment leur ressembler. Je n’eus pas besoin de la convaincre pour qu'elle m'inscrive puisqu'elle se disait que j'y dépenserais mon trop plein d'énergie.

À ma première pratique, j’ai été jumelée avec d’autres filles de mon âge. Nous étions les plus jeunes dans le gymnase. Tous les autres étaient plus vieux et faisaient plus de trucs que nous puisqu'ils étaient bien meilleur que nous. Notre entraîneur nous a montré cette journée comment nous étirer comme il le fallait pour ne pas que l’on se blesse et nous a demandé de faire la split. Je l’ai réussi en un seul coup. J’étais fière de moi ! J’étais même parmi les meilleures de mon groupe. Je savais à ce moment là que je ne pourrais pas vivre sans la gymnastique. J’aimais tellement cela ... même après une seule pratique... J'étais devenue accroc!

SES 10 ANS ; Mon grand-frère était vraiment plus vieux que moi. Il y avait presque 15 ans de différence entre lui et moi, notre mère ne l’avait pas vraiment voulu mais bon, elle avait pris ses responsabilités et l'avait élevé. M’enfin, j’étais quand même très proche de mon grand-frère malgré notre différence d'âge, seulement il était dans l’armée américaine. Je le voyais donc très peu, mais chaque fois qu’il venait me voir pendant ses permissions, il m’apportait un petit cadeau et m’amenait manger au restaurant avec notre mère. Ces moment là étaient tout à fait super, j'avais l'impression de me trouver ailleurs quand mon frère nous racontait ses histoires.

Puis un soir, il nous amena au restaurant, mais il n'avait pas le même sourire que d'habitude lorsqu'il partait de la base militaire pour venir nous voir. Quand nous étions tous assis autour de la table, une atmosphère plutôt étrange s’installa entre nous. Je n’osais pas vraiment parlé à cause du fait que je ne comprenais pas totalement ce qui se passait autour de moi. C’est quand mon grand-frère prit un air très solennel que je compris qu’il voulait nous annoncer quelque chose... Il fit un long discours au quel je ne compris qu’une seule chose ; il partait faire la guerre en Afghanistan. Je me mis alors à pleurer tout doucement parce que j’avais peur de ne plus revoir mon frère. Je savais qu’il pouvait lui arriver quelque chose de grave parce que son métier était très dangereux. Mais en bon grand-frère qu'il était, il me pris dans ses bras et me dit que rien ne lui arriverait et qu'il reviendrait nous voir le plus vite possible.

Trois mois plus tard ...

Il était quelque chose comme 3 heures du matin quand j’entendis cogner à la porte. Je me suis donc levée et je suis sortie de ma chambre pour aller voir qui c’était, mais ma mère vint me dire d’aller me recoucher, qu'elle irait voir qui c'était. Je retournai donc dans ma chambre, seulement malgré mes efforts, je ne réussissais pas à entendre ce qui se disait dans le salon. Après quelques minutes, j’entendis ma mère crier que ce n’était pas possible et par la suite éclater en sanglot ... Je me levai d'un bon de mon lit et je couru vers ma mère. Quand je vis les grands hommes en habit militaire comme mon frère, je compris qu'il lui était arrivé quelque chose. Je repartie dans ma chambre et je m'enroulai dans mes draps. C'est à ce moment-là que les larmes se mirent à couler tranquillement. Je restai plusieurs jours dans ma chambre, je ne voulais pas en sortir à moins que mon frère soit de l'autre côté de la porte. Malheureusement c'était impossible.

SES 15 ANS ; Comme pratiquement tous les soirs de la semaine et de la fin de semaine, je me trouvais à notre terrain de basketball, pas encore démoli, du Bronx. Ma gang d’ami et moi, on pouvait y passer des heures à niaiser, à jouer et surtout à regarder les garçons jouer, surtout quand il y avait l’équipe des torses nus ! Bah oui, que voulez-vous, je suis voyeuse à mes heures...

Enfin bref... On était à peu près tous réunis pour regarder un match de basket improvisé quand une voiture noire ralentis aux abords du terrain. Au début, on pensait que quelqu’un d’autre allait se joindre aux joueurs puisqu'il n'était pas rare de voir d'autre personnes arriver en plein milieu de la partie, mais à la place, on ne vit qu’une arme semi-automatique sortir de la vitre passager et commencer à tirer en direction du terrain. J’entendais des cris tout autour de moi et au bout de quelques secondes, je sentis quelqu’un me projeter au sol. C’était mon petit ami qui m’avait plaqué parce que j’étais restée debout comme une idiote.

Je finis par sortir de ma torpeur lorsque je vis que mon petit ami avait été atteins par une des balles. Je pris mon téléphone cellulaire qui se trouvait dans la poche de mon jeans. Le sang sortait rapidement de sa plaie et j’avais beau peser sur la plaie pour essayer d'empêcher le sang de couler mais ça ne servait à rien. En même temps, j'appelai la police. Ma voix était saccadée, un peu nerveuse et limite hystérique vue tout ce qui se passait autour de moi. Quand les secours arrivèrent enfin, je réalisai que j’avais aussi été touchée à la hanche, mais je ne ressentais pas la douleur, j'avais plus peur pour mon amoureux que pour moi. Malheureusement, le pire restait encore à venir ... Avec tout ce qui ce passait en même temps, je n'avais même par remarqué que ma meilleure amie, qui se trouvait à côté de moi lors de la fusillade, avait été touchée en pleine poitrine. Elle était morte sur le coup. Je n’en revenais pas, ce ne pouvait pas être possible… C'était tout simplement l'horreur autour de moi, plusieurs de mes amis avaient été touchés et même que certains étaient morts. Les larmes commencèrent à couler sur mes joues et je montai dans l'ambulance pour être aux près de mon petit ami. Tout ce que j'espérais maintenant, c'est que je n'allais pas non plus perdre mon amoureux.

À l’hôpital, les médecins me retirèrent la balle qui s’était logé dans ma hanche droite et me firent des points de sutures pour refermer la plaie. Quand je pus enfin sortir de ma chambre au bout d'une demi-heure environ, tout ce que je voulais c’était voir mon amoureux. Je le cherchais partout dans l’hôpital, les infirmières essayaient de me calmer mais ça ne fonctionnait pas. Tout ce que je voulais c'était le voir et savoir s'il allait bien. Quand je le trouvais enfin, un médecin vint à ma rencontre et m'annonça ça mort. C’est à partir de ce moment que le reste de ma vie se mit en suspends. Comment pouvais-je continué à vivre alors que le garçon que j’aimais venais de mourir alors qu'il voulait me sauver la vie et que ma meilleure amie avait elle aussi perdue la vie à côté de moi ?? Comment pouvais-je continuer ma vie comme si de rien était ?? C’était tout simplement impossible …

SES 21 ANS ; Alors que ma vie était sur pause, je passai plus de temps à l'intérieur de ma chambre qu'ailleurs. Je finis par arrêter de sortir et j'arrêtai aussi la gymnastique. Je passais aussi beaucoup de temps sur mon ordinateur. Ma vie sur internet était beaucoup plus simple, je n'avais pas à avoir peur que les gens que j'aime me quitte prématurément. Mon trop plein d'énergie qui m'habitait habituellement m'avait quitter et je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Au fur et à mesure que le temps avançait, ma mère avait de plus en plus peur que je décide de me suicider ou un truc du genre, alors elle m'envoya voir un psychologue.

Au fil des séances, je redevenais un peu plus moi-même, enfin celle que j'étais avant... Seulement quelque chose en moi était encore différent, je redevenais de plus en plus la fille énergique et sociable que j'étais, mais il manquait quelque chose. Je compris par la suite que c'était la perte de mon chum et de ma meilleure amie qui me faisait sentir différente, mais j'apprendrais par vivre avec ça.

Il y a un peu plus d'un an, j'ai décidé que je devais absolument reprendre ma vie en main et c'est grâce à ma psychologue que j'ai réussi à me convaincre. Je ne pouvais pas rester ainsi, en mode pause, pour le reste de ma vie. Ça faisait quand même presque 6 ans que le drame était arrivé. Ils me manquaient toujours autant, mais je ne pouvais pas rester l'ombre de moi-même toute ma vie. Alors, j'ai décidé de faire des demandes de prêts et bourses pour aller à l'université en informatique, car pendant la pause que je me suis accordée, j'ai appris plein de truc sur les ordinateurs.

Bref. Au fil des mois, j'ai reçu une très grande quantité de lettres de refus pour les prêts et bourses. Tellement, que ça m'a démoralisé, mais j'étais déterminée à aller à l'université. Parce que si je ne faisais rien pendant encore un an, j'allais sûrement péter un câble. Je commençais de plus en plus à désespérer vis-à-vis mon admission à l'université vue le nombre de lettre de refus que l'on m'accordait. Je commençais même à avoir des idées pas super réglo pour réussir à être admise, dans le genre kidnapper le directeur des admissions ou peut-être pirater leur serveur afin d'être admise.

Contre toutes attentes après une semaine ou deux d'attente, je finis par recevoir une lettre d'admission de l'université Fordham. Je ne compris pas tellement pourquoi est-ce qu'eux m'avaient accepté parmi leurs futurs élèves et pas les autres. Mais bon, maintenant que je suis admise, je vais sûrement réussir à décoller ma vie de sur pause...