Sujet: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:16
leam
Age: Date de naissance: Lieu de naissance: MÃtier/Etude:
J'appartiens au groupe des Populars
Personnage:Poste VacantScénarioInventé
"Le coeur a ses raisons que la raison ignore" de
Signe(s) Particulier(s)
Zaïd s'est fait percer les oreilles pendant son adolescence mais il ne porte pas souvent ses piercings.
Orientation Sexuelle
Totalement hétérosexuel bien qu'il n'a rien contre les homosexuels, ne les jugeant pas.
Zaïd Mohamed Tsourabi
Physique & Caractère
"Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles"
Je n'aime pas parler de moi. Ou plutôt, je n'aime pas parler de mon physique. Vous allez peut-être trouver cela étrange mais je trouve que c'est assez subjectif de se décrire. Si je vous dis que je suis beau, certains grimaceront ou me prendront pour un prétencieux. La beauté est assez subjective. Après tout, chacun à ses goûts. Mais comme vous me l'avez demandé si gentiment -non, n'y voyez aucune ironie- je vais me prêter au jeu. D'apparence général, je suis quelqu'un qui passe facilement inaperçu, surtout dans le pays d'où je viens. Il est vrai qu'ici les personnes au teint halé se font un peu plus rares. Mais je m'égare. Pour revenir à mon apparence générale, je ne suis ni trop grand, ni trop petit. On peut donc me classer dans la moyenne. En effet, je dois avoir dans les alentours d'un mètre 80. Mais, je ne saurais vous donner ma taille avec précision, cela ne me préoccupe pas tant que ça. Tout comme mon poids. Ce sujet n'est pas un sujet tabou chez moi et comme je ne me pèse pour ainsi dire jamais, inutile de me demander un chiffre. Et même si je suis contre les régimes, j'aime avoir un beau corps. Alors je fais du sport, au moins deux fois par semaine, plus si j'en ai le temps. Je suis donc légèrement musclé et cela me convient. Trop de muscles tuent les muscles... Sinon, si vous voulez vraiment vous attarder sur mon physique, je pourrais vous parler de ma coupe de cheveux. Généralement, je les coupe assez près du crâne mais il m'arrive de faire ressortir mon petit grain de folie en rasant les côtés et en laisant une crête. J'avoue que depuis que je travaille, je fais moins souvent cette coupe, cela ne fait pas très sérieux. Que dire d'autres? J'ai les yeux noisettes et on peut très vite voir ce que je pense en plongeant son regard dans le mien. En effet, j'ai des yeux très expressifs. Un sourire est très souvent présent sur mes lèvres, reflétant ma bonne humeur.
Mon style? Je ne suis pas quelqu'un de très compliqué. N'entendez pas par là que je suis quelqu'un qui se néglige, ce n'est pas le cas. Mais je ne suis pas du genre à acheter des vêtements de marque, préférant les habits plus simples. J'aime porter les costumes cravates mais je ne le fais que pour les occasions spéciales, sinon cela me donne un air assez sérieux qui pourrait intimider mes patients. Pour une raison un peu différente, je ne porte que rarement des vêtements dits sportifs. Inutile de vous expliquer la cause. Vous avez déjà vu un psychologue habillé en training, baskets et tee-shirt ample vous? Donc généralement, je porte un jean -noir ou bleu- et suivant la saison une chemise ou un tee-shirt moulant. En somme, je suis quelqu'un d'assez simple.
"Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring"
Mon caractère? Je vais commencer par décrire mes défauts comme ça j'ose espérer que vous retiendrez mes points positifs. Je suis quelqu'un d'assez complexe, et il est difficile de me connaître parfaitement. On ne fait pas le tour de ma personnalité en quelques minutes, ce qui peut être un avantage car j'ai le don de surprendre, d'être là où on ne m'attend pas forcément. Je suis quelqu'un d'assez mystérieux en ce qui concerne ma vie privée et il m'arrive de m'amuser à mentir au sujet de mes origines. Il faut tout simplement dire que je ne les connais pas, alors il n'est pas difficile pour moi de m'inventer toute une histoire au sujet de ma naissance. Je suis quelqu'un d'assez têtu, voire même borné et il est très difficile de me faire changer d'avis. Si vous voulez avoir votre chance, il faut que vous me prouviez par A+B que c'est vous qui avez raison et alors je vous accorderais cette faveur de reconnaître mes torts. Mais il faut que j'avoue que c'est très rare quand cela arrive et que j'ai aussi tendance à avoir mauvaise fois. Je possède donc un fort caractère et je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Très franc, je ne vois pas l'utilité de parler dans le dos d'une personne, alors je dis tout haut ce que les autres ont tendance à penser tout bas. Seulement voilà, il m'arrive de ne pas mettre de gants, de manquer de tact. Il m'arrive aussi d'être maladroit mais ce fait est de plus en plus rare. Même si je suis assez mature dans mon travail, dans la vie de tous les jours, je suis quelqu'un qui ne se prend pas au sérieux. J'adore m'amuser, rire, danser et faire le fou. On pourrait donc facilement dire de moi que je suis quelqu'un de sociable. De part mon métier, j'ai appris à écouter les personnes et il m'arrive de donner des conseils mais seulement quand on me le demande. Je n'aime pas mettre mon nez dans les histoires des autres si on ne m'a pas invité à le faire. Je suis très énergique, voire un peu speedé et je ne semble jamais fatigué. Je suis aussi quelqu'un de doux qui aime caliner les personnes importantes à mon coeur. En ce qui concerne les filles, je suis un vrai gentleman. Je n'hésite pas à mettre les petits plats dans les grands pour la fille que j'aime. D'ailleurs, je possède une qualité qui devient rare: je suis fidèle et quand je suis accroché à une fille c'est pour de bon. Cependant, je suis assez jaloux ce qui peut poser problème. Mais après tout, personne n'est parfait.
Behind the computer
Prénom: Lou' Âge : 2* ans Avatar choisi / Mark Salling Comment as-tu connu ce forum ? : Par ma soeur qui y joue Clélia Ton avis (design, contexte, ...) : J'aime le design Présence sur le forum : 5/7 Autre(s) compte(s) : Pas encore Exemple de RP :
Spoiler:
Une chose était sûre: Nina semblait beaucoup plus à l'aise que Celio. Ou alors ce n'était qu'une façade. Mais elle se tenait à ses côtés, une de ses mains dans son jean, comme si de rien n'était. Et Celio trouvait cette attitude très décontractée par rapport à la sienne. On ne pouvait pas dire non plus qu'il était gêné ou stressé, ce n'était pas ça. Le mot juste aurait été soucieux. Rares étaient les fois où il se souciait de ce genre de chose d'ailleurs. Et depuis qu'il était ici, cela ne lui était arrivé qu'une seule fois avec Emily. Il avait tellement été soucieux de la rendre heureuse, il s'était tellement impliqué dans leur histoire que quand celle-ci s'était terminée, il en avait souffert. Nina ne savait pas vraiment cet épisode de sa vie mais c'était en partie à cause de cette souffrance que le jeune homme s'était promis de ne plus s'accrocher. Il croyait d'ailleurs que cela était impossible. Mais avec Nina, rien n'était pareil, tout était si facile. Ils ne se prenaient jamais la tête pour un rien, se voyaient pourtant très souvent, accumulant les soirées et quand ils n'étaient pas ensemble, ils s'envoyaient des tonnes de sms, délirant sur tout et n'importe quoi. Oui, leur relation était faite de complicité. Etait-ce pour cette raison que Celio commençait à se poser des questions sur les sentiments qu'il ressentait pour Nina? Peut-être. En tout cas, c'était une hypothèse fort plausible. De plus, Nina était très jolie, ce qui n'arrangeait en rien les affaires de Celio. Si son amie n'avait pas été à son goût, cela aurait certainement été plus facile et la question ne se serait même pas posée. Mais là, physiquement, Nina avait tout pour plaire au jeune espagnol. Et mentalement, elle était presque parfaite, son plus gros défaut étant en même temps ce qui les avaient rapprochés. Jamais Nina ne l'aimerait. Elle aimait trop sa liberté et ne s'accrochait jamais à un homme, ne restant pas très longtemps avec ceux-ci. Cette relation, qui aurait pourtant pu être possible, ne verrait donc jamais le jour. Le jeune homme secoua la tête, ne voulant plus penser à ce genre de choses. Après tout, lui aussi prétendait qu'il ne voulait rien de sérieux, qu'aimer faisait souffrir et que son coeur était maintenant incapable de faire ce genre de chose.Celio l'avait tellement dit qu'il s'était persuadé lui-même qu'il ne pourrait plus jamais s'embarquer dans une telle galère. Résultat: il était là, devant Nina, se posant mille et une questions au sujet de son amitié envers la demoiselle. Ils étaient tellement liés, se comprenaient tellement vite... Mais n'était-ce pas pour cela qu'ils étaient amis? Celio haussa les épaules, sa manière à lui de mettre un terme à ses pensées, beaucoup trop nombreuses et lui permettre de revenir sur terre, aux côtés de Nina. C'est ainsi que la demoiselle lui avoua qu'elle était contente de le voir et que le jeune espagnol lui retourna sincèrement le compliment. Nina ne sembla pas le croire puisqu'elle haussa un sourcil et lui demanda si c'était vrai. Comment pouvait-elle en douter? Mais après tout, comment pouvait-elle savoir qu'il était sincère si il ne lui disait pas? 'Bien entendu. Ne me dis pas que tu penses le contraire...' Ou pire: que Nina pense qu'il n'était pas sincère avec elle. Jamais il n'avait joué et ce dès le début de leur amitié. Et jamais il ne se forçait à dire quelque chose qu'il ne pensait pas. C'était dans son caractère et il ne changerait certainement plus, bien que la franchise lui ait souvent joué des tours. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, paraît-il. Mais trève de bavardage. Celio guida son amie vers le Starbuck tandis que celle-ci lui répondait qu'elle ne pouvait peut-être pas le battre avec ses poings mais qu'elle avait trouvé une autre alternative. Elle fit référence aux aiguilles et à ses études de styliste. Celio eut un nouveau sourire avant de lui répondre. 'Fais attention, il se pourrait bien que je décide de te mener devant les tribunaux si ton aiguille se trompe de chemin...' Bien sûr, il faisait référence à ses études de droit et n'aurait en aucun cas mis ses paroles en pratique. Son petit air taquin était la seule chose qui le prouvait. Nina n'avait pas à s'en faire, lui voulait se spécialiser dans les divorces, rien à voir avec les petits soucis d'aiguilles dans le bras...
Celio passa donc commande, observant du coin de l'oeil Nina. Il était loin de se douter ce à quoi elle pensait. Il se contentait de l'observer, espérant qu'elle ne le voit pas et qu'elle ne se doute pas qu'il ne pensait pas à leur amitié en ce moment. Aparemment non, puisque la demoiselle lui parla de la soirée célibataire qui aurait bientôt lieu. Celio attrapa son milshake et se dirigea d'un pas sûr de lui vers une des tables libres. Tout en marchant, il prit la peine de répondre à Nina, au sujet de la soirée. D'ailleurs, il se demandait bien pourquoi elle lui en parlait. Peut-être avait-elle remarqué ses regards et c'était sa manière de lui faire savoir qu'il n'y aurait jamais rien entre eux. Dans ce cas, le message était parfaitement bien passé. Celio se tourna donc vers Nina, un sourire sur les lèvres. 'Tu sais, tu n'es pas obligée...Mais je serais ravi de passer te chercher pour aller à cette soirée en célibataire' Il semblait convaincu par ses paroles mais au fond de lui, il savait parfaitement qu'il serait jaloux si un autre homme approchait Nina. Chose qui se passerait certainement, Celio le savait. Nina plaisait énormément à la gente masculine. Nina enchaina sur ses conquêtes du moment. Etait-ce encore un message pour lui signaler qu'elle n'en avait rien à faire de lui? Celio haussa un sourcil, s'arrêta face à une table, interrogeant Nina du regard. Préférait-elle cette table près de la fenêtre? Ho après tout, on s'en foutait de l'emplacement. Celio s'installa face à sortie et repensa à la question que Nina venait de lui poser. Avait-il quelqu'un dans sa vie? Elle avait rectifié en parlant de son lit. Celio pouvait répondre sans mentir qu'il n'y avait personne de nouveau. Emily partageait encore des fois son lit mais il aurait été incapable de dire si ce n'était que cela. A chaque fois qu'il la revoyait, il était submergé par un relent d'amour, ses émotions reprenaient le dessus. Emily était encore trop présente dans sa vie mais il décida simplement de ne rien dire. Nina lui avait demandé si il avait quelqu'un dans son lit. Si il répondait non, il ne mentait pas. Depuis la dernière fois qu'il avait parlé à Nina de ce sujet, il n'avait pas revu Emily. 'Personne de nouveau, aucun potin croustillant à raconter. J'en deviens ennuyant pas vrai?' Il lui lança un clin d'oeil avant de poursuivre. 'Et toi? As-tu une vie plus trépidante que la mienne?' Il savait que si elle lui disait qu'elle avait quelqu'un, cela lui retournerait le coeur. Mais autant savoir tout de suite, histoire de ne pas se faire plus d'illusion.
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Dernière édition par Zaïd M. Tsourabi le Mer 4 Mai - 18:16, édité 11 fois
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:16
L'histoire
Chapitre I: Un bébé est le fruit de l'amour entre deux personnes. Ou pas.
J'aurais voulu vous raconter la rencontre de mes parents. J'aurais voulu vous dire qu'ils s'aimaient à en mourir et qu'ils me désiraient énormément. J'aurais voulu vous raconter des choses, toutes inventées, mais qui font craquer les filles et sourire les hommes. Bien sûr je pourrais vous raconter tout cela mais ce ne serait qu'un tissu de mensonges et je ne vois pas où cela nous menerait. A vrai dire, je ne sais rien de tout ça. Je n'ai pas eu la chance d'avoir une mère aimante qui me racontait chaque soir avant de m'endormir comment elle avait rencontré mon père, un homme extraordinaire et comment j'avais été conçu. Non, moi pour m'endormir, j'avais toujours eu Zeineb, cette femme formidable que j'appelle maman. Elle me racontait des histoires et je faisais semblant de croire à ses contes de fées. Mais déja tout petit, j'avais cette intuition que cela n'existait pas. Sinon, il aurait fallu m'expliquer pourquoi mes parents biologiques m'avaient abandonnés. D'ailleurs, qu'on parle d'eux, je n'avais pas énormément d'informations les concernant. Le début de ma vie était des plus mystérieuse, tout comme je l'étais devenu, à force de me poser des questions sans trouver des réponses. Je finissais par ne plus parler de mon histoire. Mais revenons un instant à mes parents biologiques. Grâce à Zeineb, j'ai pu réussir à retracer les premiers jours de ma vie. Je suis né un 14 juillet mais cela aurait très bien pu être le 07 ou même le 10; rien n'était bien sûr. Mes parents, ou tout du moins ma mère, était une jeune demoiselle. Elle était ici pour des vacances et avait, par la même occasion, accouché de moi. Je ne sais pas si elle était toujours avec mon père à l'époque, ni même si ils sont toujours ensemble maintenant. Dès fois, je me demande si il leur arrive de penser à moi. C'est Zeineb qui m'a retrouvé, pleurant dans mon petit lit, dans la chambre de la clinique de La Marsa. Elle rentrait de congé et elle remarqua bien vite que ma mère était partie, m'oubliant comme un vieil objet encombrant. En se renseignant auprès de sa collègue, elle avait appris que je n'avais que quelques jours et que la jeune maman semblait assez déprimée. J'avoue encore aujourd'hui que je ne vois pas ce qu'il y a de déprimant à avoir un enfant. Pour moi, c'est un très beau cadeau. Apparement, j'étais de trop pour cette femme. Ou alors, j'étais peut-être cet élément perturbateur qui avait cassé son couple. Mais une chose était sûre: que je sois n'importe quoi pour elle, elle semblait me détester. Au point de m'abandonner. J'étais donc seul dans cet hopital, pleurant de toutes mes forces. Zeineb eut pitié de moi et décida de me prendre chez elle pendant quelques jours. C'était une décision provisoire, le temps de me trouver une bonne famille car elle ne voulait en aucun cas m'abandonner dans un orphelinat. En rentrant chez elle ce soir là, elle parla longuement avec Nacer, son mari & le père de ses -jusqu'alors- quatre enfants. Nacer était juge au tribunal de Tunis et il voulait à tout prix prendre toutes les décisions. Zeineb le savait parfaitement et c'est ainsi qu'elle lui demanda son avis au sujet du bébé abandonné. Nacer tomba sous mon charme et c'est lui qui décida de m'adopter. Ou pour être plus précis, de me donner son nom. Je n'avais été déclarer dans aucune commune. C'est donc Nacer qui se rendit à la commune de Tunis pour déclarer ma naissance. Il fit comme si j'étais son fils. Ne connaissant pas mon prénom d'origine, il me rebaptisa. Je m'appelais maintenant Zaïd Mohamed et je faisais partie de la grande famille Tsourabi. Car Zeineb avait déjà mis au monde quatre enfants, et elle en mettrait encore trois plus tard. En Tunisie, il est courant de voir des familles nombreuses. Alia, Mohamed, Sara & Zyad étaient nés avec chacun deux ans d'intervalle. Et pour ne pas échapper à la règle, je naissais deux ans après Zyad. Etait-ce une coïncidence? Un signe du destin? Je ne le sais pas. Tout ce que je sais c'est que je fus accueilli dans cette famille et qu'on m'éleva comme si j'étais réellement un Tsourabi.
Chapitre II: Qu'il est beau de voir la vie des yeux d'un enfant
Le début de ma vie se déroula donc comme si tout allait pour le mieux. Jamais Zeineb et Nacer ne me firent ressentir que j'étais de trop. Je faisais partie d'eux, comme si j'étais réellement leur fils. Pourtant, il était déjà flagrant à cette époque que j'avais été adopté. En effet, je ne ressemblais nullement à mes parents. Mais à cette époque, pour moi, cela n'avait aucune espèce d'importance. Un an après ma naissance, Zeineb mit au monde Wafa et deux ans plus tard les jumeaux Yassin&Wissam. Et moi je continuais de grandir, apprenant une langue maternelle qui n'aurait certainement pas été la mienne si je n'avais pas été abandonné. Mais encore une fois, rien de tout cela n'était important à l'âge que j'avais. Je ne me posais aucune question et j'étais heureux. Je prononçais mon premier mot à dix-huit mois et apparement je ne fis pas comme tous les enfants. Mon premier mot était maman et c'était pour Zeineb, bien naturellement. A 3 ans, je rentrais à l'école et c'est là que je me fis mon premier vrai ami. C'était un de mes voisins et pourtant je ne l'avais jamais rencontré auparavant. A nous deux, on était inséparable. Et déjà à ce moment-là, nous aimions faire des bêtises. L'année d'après, je m'éloignais un peu de lui, préférant jouer avec une petite fille qui devint fort vite ma petite amoureuse. On s'aimait comme des enfants, essayant de faire comme les grandes personnes. C'est ainsi que je me baladais dans la cour de récréation main dans la main avec elle, que je lui faisais des bisous sur la joue. Je l'aimais, comme un enfant pouvait aimer un autre. C'était si simple. Tout comme ce fut très simple de l'oublier quand elle déménagea et que je ne la revis plus. Un enfant, cela oublie vite. Pour une fois, je ne faisais pas partie des exceptions. J'avais retrouvé mon voisin, nous étions de nouveau dans la même classe et je ne vis pas l'année passer. Pourtant le temps des choses sérieuses, des devoirs et des leçons arriva très vite. Très vite, j'appris à écrire mon prénom puis à lire mon tout premier livre. J'étais un peu plus faible en mathématique mais j'arrivais tout de même à m'en sortir. On pouvait dire que j'étais un bon élève, ne causant aucun souci à ses parents. Je devais avoir 8 ans quand Zeineb et Nacer m'avouèrent qu'ils n'étaient pas mes vrais parents. Etrangement, je le pris assez bien. Je n'allais pas en vouloir à deux personnes si gentilles de m'avoir recueilli et élevé dans l'amour et la tendresse. Par contre, j'en voulais énormément à mes parents biologiques de m'avoir abandonné. Qu'est-ce que j'avais pu leur faire pour mériter un tel sort? Je n'avais aucune envie de les retrouver. De toute façon, qu'est-ce que j'aurai pu leur dire? Je continuais donc mes études, simplement. Je n'avais pas changé depuis cette nouvelle et je n'en avais parlé à personne. Pour dire quoi? Pour moi, mes parents étaient Zeineb et Nacer Tsourabi et ce n'était pas une révélation qui allait y changer quelque chose. C'étaient eux qui me connaissait, eux qui savaient quoi faire quand j'allais bien et quand je n'allais pas bien. Je ne savais pas qu'à l'adolescence, cela poserait plus de problèmes.
Chapitre III: L'adolescence, pire période de la vie?
Les années passaient et je rentrais tout doucement dans la zone de l'adolescence. A 12 ans, je rentrais au collège et je choisis l'option latin. Déjà à cette époque, je me voyais bien médecin et pour moi c'était l'option la plus adéquate. Je le révélais toujours bon élève mais je causais quelques petits problèmes de discipline. Rien de bien méchant. Mais mettre; par exemple, de la craie sur la chaise du professeur, faisaient rire mes camarades mais personne d'autre. J'accumulais donc les heures de retenue pour des bêtises que je m'amusais énormément à faire, en compagnie de mon meilleur ami. C'est vers mes 12 ans et demi que l'adolescence commença à apparaître. Ma voix commença à muer et de l'acné recouvrait certaine partie de mon corps. Je me trouvais détestable à souhait et en même temps, je me posais mille questions. Comment aurais-je pu grandir sans savoir d'où je venais, sans connaître mes racines. A cette période, j'en voulu à Zeineb de m'avoir rapporté chez elle. Qui sait peut-être que ma mère aurait fini par venir me rechercher. Au fond de moi, je savais que cela n'était pas possible et que Zeineb avait eu parfaitement raison. Mais j'étais trop têtu pour l'avouer et j'en voulais à la terre entière de ne pas savoir qui j'étais vraiment. Un jour, Zyad, qui avait assisté à une de mes scènes de colère, me prit à part et m'expliqua que ce que j'étais, ce n'était pas en trouvant mes véritables origines que je le saurais. J'avais été élevé parmi eux et j'étais devenu quelqu'un grace à eux. J'étais Zaïd Mohamed Tsourabi, j'étais tunisien et musulman. Avec l'âge, l'envie me passa et je redevins un peu plus posé. Cela ne servait à rien de s'énerver contre la terre entière alors que les seuls coupables étaient mes parents d'origine et comme ils n'avaient pas voulu de moi, cela ne servait à rien que je veuille les retrouver. A 15 ans, je tombis sous le charme d'une fille du village qui, malheureusement, ne semblait que me considérer comme un ami. J'en eu la confirmation le jour où je me lançais à l'eau. La demoiselle eut un sourire et me dit simplement qu'elle me voyait comme un frère et qu'elle ne voulait pas gâcher cela. C'était la première fois que je draguais une fille et mon orgueil en prit un coup. Je passais donc mon temps entre mes études et ma bande d'amis, ne m'interessant plus aux filles. A cette époque, je préférais parler voiture et basket. En plus des études, je m'étais engagé dans l'équipe de basket de mon lycée. Je faisais aussi un peu de volley. J'étais devenu quelqu'un d'assez sportif, n'ayant plus énormément de temps pour les sorties. A 18 ans, j'eu mon bac avec mention. L'université de Tunis me répondit positivement à ma demande de candidature. Ne me restait plus qu'à trouver l'argent. Car même si je n'avais manqué de rien, je savais que mes parents ne sauraient pas débourser une fortune pour que je fasse de grandes études. Pour eux, il aurait été préférable que j'arrête. Je rapporterais ainsi plus d'argent à la famille en travaillant qu'en étudiant. Mais je refusais de rentrer dans le monde du travail. Je voulais être chirurgien et même si j'étais le premier à faire de grandes études, je voulais les faire jusqu'au bout. Il fallait donc que je trouve un petit boulot pendant les vacances afin de pouvoir payer mon inscription. C'est Zyad qui me donna l'idée, un jour que l'on discutait tous les deux au bord de la plage. Zyad était de loin le frère dont je me sentais le plus proche et d'aussi loin que je me souvienne, cela avait été ainsi. Zyad me conseilla donc d'entrer dans l'animation. Je serai loger, nourrir et blanchit et je pourrais ainsi mettre mon argent de côté. Il faudrait en contre partie, que je travaille énormément, ne dormant que quelques heures par nuit. Mais le travail en valait la peine, je pourrais m'ouvrir à d'autres cultures et parler plus souvent le français et l'anglais, langues que j'avais apprises à l'école. C'est un deux juillet que Zyad me fit entrer dans un hôtel de Port el Kantaoui. Il y travaillait depuis quelques mois et avait parlé de moi au patron. Mon contrat se finissait mi-septembre; j'aurai donc le temps de réviser un peu avant de reprendre les cours. Pendant ces deux mois et demi, je m'occupais des activités 'tir à l'arc' et 'fléchette'. On m'avait donné les activités les plus faciles puisque j'étais un parfait débutant. C'est là-bas que j'appris les danses de salon ainsi que la danse contemporaine et le break-dance. Etant un bon vivant, j'adorais danser, rire et m'amuser. Ces deux mois furent du pur bonheur. C'est également à cette époque que je tombais amoureux pour la première fois. Elle avait mon âge et elle avait eu l'audace de venir me draguer. On avait passé quinze jours magnifiques et le jour du départ, elle me promit de ne pas m'oublier. Je ne sus que plus tard qu'elle m'avait elle aussi abandonné. En effet, elle ne répondit pas à mes appels ni aux sms que je lui envoyais. Je fus prit de tristesse et je me jugerai de ne plus jamais m'accrocher à une fille. La fin de cet été, je les accumulais, juste pour m'amuser. Je dû briser plusieurs coeurs mais cela n'avait plus aucune importance pour moi puisque j'avais moi-même souffert. L'été toucha à sa fin et j'entamais ma première année à l'Université, section psychologie.
Chapitre IV: Laisse-moi être celui qui partage ta vie
'A la fin de cette année, il n'y aura plus qu'un quart d'entre vous. Certains recommenceront, tandis que d'autres choisiront une voie beaucoup plus facile' C'était dit. Le stress se fit sentir vers le courant du mois de mars. Plus on approchait la date fatidique, plus j'avais cette impression que j'allais râter mes examens en beauté. Le jour J, je ne me sentais pas prêt. Et pourtant, je passais mes examens avec brio. Les vacances arrivèrent et je repris pour la deuxième année consécutive mon boulot d'animateur. Cette année, je m'occupais des enfants. Un poste à responsabilités. Très vite j'adorais ce boulot. Et j'aimais inventé des activités pour les enfants. C'est au mini-club que je la rencontrai. Elle venait déposer son petit cousin et de suite, elle me plut. Je fis alors quelque chose que je n'avais plus fait depuis très longtemps. Je fis le premier pas. Contre toute attente, elle ne me rejetta pas mais elle prit un malin plaisir à me faire courir quelques jours. Cette attitude me plut et je m'accrochai encore plus à elle. Après mon travail, nous allions nous promener et nous passions notre temps à faire connaissance. Très vite, je ne m'imaginais plus ma vie sans elle. Elle était tout pour moi: mon rayon de soleil, ma joie de vivre et mon avenir. Si bien que je lui parlais très vite de vivre ensemble. Elle, qui n'était qu'en vacances, prit peur. Nous avions 19 ans et nous étions trop jeunes. Je le savais aussi tout comme je savais que je n'avais jamais rien ressenti d'aussi fort pour une fille. Cela me faisait d'ailleurs peur. J'avais peur qu'elle m'abandonne elle aussi. Et c'est donc moi qui lui suggera de rester ami. Une belle erreur que je regrettais quand elle accepta à contre coeur. Cette fin de vacances là, je ne sortis avec plus aucune fille. Mais le mois d'octobre arriva très vite et je me replongeais dans mes études. Elle avait dit vrai, elle ne m'avait pas oublié et continuait de m'appeler de temps en temps. Et dès fois, il m'arrivait de lui faire un message pour prendre de ses nouvelles. Mais je ne devais pas trop m'accrocher à elle. Je le savais, la distance finirait par nous tuer. Et si ce n'était pas le cas, ce serait mes parents qui me forcerait à l'abandonner, tout comme ils l'avaient fait avec Zyad quand il s'était fiancé avec une belge. Mes parents voulaient le meilleur pour moi et pour eux le meilleur était une fille de mon pays, et de ma religion. Je ne voyais pas les choses ainsi mais je savais qu'ils me méneraient la vie dure jusqu'à ce que je mette un terme à cette relation. Elle m'avait dit qu'elle partait étudier à New-York et je décidais à mon tour d'envoyer ma candidature dans les meilleures universités de la grande pomme. L'une d'elle me répondit positivement et m'assura que je pourrais rentrer dans l'année suivante en septembre. Il fallait juste que je passe un examen pour leur prouver que j'avais le niveau. J'obtins par la même occasion une bourse d'étude et mon passeport. Je fis un mois d'animation, pour l'argent de poche. Je n'avais plus vraiment de nouvelles d'elle et j'accumulais les filles. Pour l'oublier, pour m'amuser... Je décollais pour New-York au mois d'Août. Comme prévu, je réussi l'examen d'entrée et je commençai ma troisième année. Cette année-là passa à toute vitesse. Je me fis très vite de nouveaux amis et je m'envolais pour la Tunisie pendant les vacances. Là-bas, je profitais de ma famille tout en continuant mon travail dans l'animation. A 21 ans, j'entrepris une spécialisation en pédiatrie car pour moi, il était assez interessant de comprendre les enfants. De plus, je projettais de travailler dans ce domaine plutôt qu'avec les adultes. Je terminais donc mes études à 22 ans et je décidais de postuler dans les hopitaux de New-York. Ce fut la galère pendant quelques mois et je fus obligé de prendre un petit job de serveur afin de pouvoir subvenir à mes besoins. Maintenant, je suis âgé de 25 ans et je suis bien installé à New-York. Mes projets d'avenir? Peut-être un jour ouvrir mon propre cabinet. Mais je suis encore loin de ce but...
Dernière édition par Zaïd M. Tsourabi le Mer 4 Mai - 18:14, édité 3 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:25
Maaaaark. *-* Bienvenue.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:32
Merci
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:34
Ton avatar Salling the best
Welcome ! (:
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:37
Cristiano
Thanks
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:55
Bon choix d'avatar. ^^
Bienvenue & bon courage pour ta fiche!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 18:59
Moi je dis qu'en ce moment, ce sont des défilés de Mark Salling qu'on voit *out* Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 19:31
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 19:43
Bienvenue
J'edit ton code qui est bon (:
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 19:50
Bienvenue
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 20:13
Bienvenue !
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 20:58
bienvenue :gaby:
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 21:14
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mar 3 Mai - 23:58
bienvenue
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 0:06
MARK MARK MARK Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 4:22
Bienvenuee
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 10:09
Bienvenue
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 14:41
Merci à vous tous
& puis, je serai celle qui fera arrêter le défilé des Mark
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 18:43
Tout me semble en ordre, un admin devrait donc venir te valider d'ici peu (:
EDIT : je suis un boulet
Dernière édition par Dylan L. Cooper le Mer 4 Mai - 18:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 18:45
Merci Dylan
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 18:57
J'viens de me rendre compte qu'il y avait une autre personne pour Mark, ce qui fait que j'ai fais une boulette, vraiment désolée. Donc la personne à trois jours pour finir sa fiche ou l'avatar te reviendra automatiquement. vraiment désolée de cette fausse joie
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 19:03
Ha, je viens de comprendre en quoi c'était une boulette Ben écoute, j'vais attendre alors. A moins que quelqu'un ai une proposition d'avatar car là moi j'ai pas d'autre idée
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 19:04
Tu sais l'autre personne est dans les présentations en danger... Ça ne veut pas dire forcément qu'elle ne va pas finir sa fiche mais bon... Encore désolée :/
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée] Mer 4 Mai - 19:09
Oui, j'ai vu que l'autre personne a sa fiche vide mais il est toujours possible qu'il vienne la remplir d'ici trois jours... Mais en fait, si je pensais changer d'avatar c'est parce que je suis pressée de jouer Zaïd...
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Sujet: Re: Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée]
Zaïd ♠ Le coeur a ses raisons que la raison ignore [Fiche terminée]