Sujet: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Mer 27 Avr - 18:15
(c) starship
Age: Date de naissance: Lieu de naissance: Métier/Etude:
J'appartiens au groupe des artist
Personnage:Poste VacantScénarioInventé
"- J’ai pas envie de faire d’erreurs. - Faut pas appartenir à l’espèce humaine alors, deviens canard." de P.S. I Love You.
Signe(s) Particulier(s)
Juste une cicatrice au genou d'une chute de vélo, enfant.
Orientation Sexuelle
S'assume en tant que Bi depuis l'âge de 16 ans.
Philippine Vénus Constance Léna Loiseau
Physique & Caractère
Apparence & Style: Comme la plupart des jeunes filles du nord, Philippine est blonde. Blonde très clair, mais il lui arrive de se teindre les cheveux en roux, couleur qui lui va à merveille aussi. Elle est très mince, évidemment, elle aurait pus faire mannequin mais elle est tombée amoureuse de la photographie. Sur son petit visage orné de cheveux blond se cache deux yeux bleus si clairs qu’on y plongerait sans hésiter. Très féminine, elle s’habille toujours très à la mode, suivant toujours les nouvelles collections des haut-couturiers de très près, étant donnée qu’elle est photographe de mode, c’est plutôt facile. Déjà grande, autour des 1m71, elle porte d’immenses talons qui lui font des jambes très fines et sans fin. On peut le dire, elle est très jolie et très regardée, ce qu’elle n’apprécie pas forcément. Elle n’aime pas le regard des gens mais quand on s’habille avec des marques, on est toujours vite repéré dans la rue, contradictoire. Elle raffole du maquillage et particulièrement du vernis à ongle dont elle garde toujours un flacon dans son sac à main, « au cas où » et ils sont de toutes les couleurs, sans exception même si elle a de toute manière, ses couleurs fétiches. Sinon, comme beaucoup de filles, son dressing déborde de fringues de grandes marques, de sacs griffés et de chaussures en tout genre « pour accorder avec la tenue ».
Caractère: Timidité. Le pire défaut qui soit et que Philippine combat avec difficulté par moment. Le BAC oral a été abominable pour elle mais elle survit. Dès que la conversation est lancée, on ne l’arrête plus, deuxième défaut. Elle est très souriante et plus que polie, elle déteste d’ailleurs les gens qui ne connaissent pas l’usage d’un « merci » ou d’un « s’il te plait » car elle a été élevée dans le respect des codes, malgré le fait que dans son pays, les enfants sont considérés comme des rois. Elle chante comme un pied, pas forcément faux mais mal par contre, elle adore danser, elle prend des cours, deux fois par semaines. Après, il y a bien évidemment la photographie, héritage de son père et passion de jeunesse, elle en a fait son métier. Qui n’a jamais rêvé de faire le même travail que ses parents, gamin ? Elle aime la photographie et pas que de mode, mais elle aime faire des shooting en extérieurs. Plutôt rancunière, elle a du mal à pardonner, sauf pour quelques exceptions bien particulières. Elle déteste qu’on la reprenne ou qu’on lui donne tord, cependant, elle est pleine d’humanité et très altruiste. Elle vit au jour le jour et n’a pas beaucoup d’ambition pour l’avenir, elle pense que les rêves réalisés sont une histoire d’enfants, que ça ne peut pas être vrai. Elle déteste la solitude parce que celle-ci lui fait peur, tout comme le fait de se retrouver enfermée dans une pièce. Dans son appart, elle ne ferme jamais les portes, mais vu qu’elle vit seule avec son chat ce n’est pas un problème. Elle reste souvent très optimiste et est toujours très déterminée dans ce qu’elle entreprend. Elle est tout bonnement une Norvégienne bien comme il faut.
Behind the computer
Prénom:Pauline Âge : écrire ici Avatar choisi : Jessica Stam (merci Jilly ) Comment as-tu connu ce forum ? : top site, l'année dernière Ton avis (design, contexte, ...) : parfaitissime Présence sur le forum : H24 Autre(s) compte(s) : anciennement Rose N. De Ferrini mais je ferme ce compte parce que j'avais besoin de changement (: Exemple de RP :
Spoiler:
Si Dieu existe, alors c’est un salaud, un beau-parleur et par-dessus le marché, un abominable menteur. Tout ces gens qui croient en lui… Ils pensent que la mort n’est qu’un passage obligatoire pour avoir la vie éternelle, que les homos sont des transfuges et que les êtres classés fantaisistes ne sont pas de ce monde mais de celui du rêve. Petite, je priais des jours entiers et bien souvent, des nuits entières d’insomnie aussi… Je priais pour un rien, mais le plus souvent, je priais pour que Dieu, peu importe lequel, Bouddha, Mohammed, Jésus…, puisse me donner la force de guérir et qu’un jour enfin, je puisse courir dans l’herbe fraîche du jardin, d’un rire enfantin, en symbiose avec celui de mes frères, comme dans un rêve parfait. Mais il y a un jour où j’ai cessé de croire en Dieu, ce moment là, j’ai compris que mon sauveur n’était pas le grand Jésus qui lui était venu sauver les pêcheurs, mon sauveur à moi, c’était mon frère. Jésus avait fait son temps et à mes 16 ans, c’était Damon qui m’avait sauvée. Toutes mes prières, mes demandes au père Noël, c’est lui qui me les avait apportées en me laissant toucher l’herbe pour la première fois de mon existence. Ce jour-là, j’ai aussi compris que Dieu se foutait de nous, ce qu’il aimait, c’était ce pouvoir, cette crainte qu’il exerçait sur nous, pauvres humains. Cette crainte d’aller en enfer, de pêcher plus que raison, comment a-t’on put tomber si bas ? Dites le moi ! A présent, l’alcool et la drogue me sont préférables à toutes croyances, au moins, je n’en suis jamais déçue… De plus, ma transformation en vampire finit de tuer toute croyance véritable en un dieu particulier. J’avais l’immortalité, je pouvais vivre sans souffrir d’une maladie inconnue et surtout, je pouvais sourire sans cacher une quelconque souffrance physique.
Jusqu’à aujourd’hui, s’il y a bien une chose qu’il faut retenir de ce monde, c’est que personne n’est à l’abri d’être déçu par quelqu’un, quelque chose… En vivant loin des gens, je ne fais qu’essayer de me protéger de ce sentiment et de tout faire pour ne décevoir personne. J’ai tellement peur de blesser quelqu’un que j’aime, décevoir quelqu’un qui me ferait confiance que c’est pour apaiser cette peur que je vis loin de toute forme humaine ou non. Pourtant, j’aime la compagnie, j’aime beaucoup passer du temps avec des gens mais la plupart du temps, je suis dépassée, tiraillée par quelques sentiments différents et je ne supporte pas de rire avec des gens qui peuvent me faire pleurer ou que je ferais pleurer un jour ou l’autre. « Oh ! Suis-je chiante ! » Diriez-vous en entendant tout cela mais n’y a-t’il pas un jour où vous ayez rêvé de ne vivre qu’avec des sentiments positifs ? Possible que non si vous êtes un vrai maso, mais je pense que chacun d’entre vous y a songé rien qu’une fois au moins.
En face de moi, il y avait un garçon, un garçon avec une gueule d’ange, un sourire qui faisait sursauter mon cœur et que pour cela, j’aurais presque envie de le détruire. Seulement, pour la première fois depuis longtemps, j’avais simplement envie de lui rendre son sourire, de croire que jamais il ne me décevra et qu’il sera un grand ami pour moi. Pas comme un frère car mes frères m’ont tous déçu, un jour ou l’autre, et ils me manquent terriblement. Oh mon dieu, qu’ais-je fais ? Je reniée ma famille et je n’ais jamais eu le courage de revenir vers eux, quel honte ! J’étais une vraie poltronne, ni plus ni moins. Assumer un échec, c’était dur, dur lorsqu’on avait un niveau de fierté plus haut que la normale. Je devais expressivement faire partit de ses gens-là. Ces gens-là étaient souvent aussi ceux qui s’écartent du reste du monde de leur plein gré. Le simple fait de regarder un couple dans le parc, de les voir heureux, je sais que derrière, il y a de la jalousie, des disputes, des prises de tête. Au moins, on peut dire que je ne risque pas d’avoir ce genre de problèmes en ne vivant qu’avec l’adorable boule de poil qui me sert de chien. Il fallait… Il fallait que je parte, que j’abandonne ce sentiment d’amitié que j’avais pour Hyde. Arriverait forcément ce jour où l’un décevra l’autre et ce sera le drame. Je n’ais pas envie que l’on se dispute et qu’un jour, je puisse penser du mal de lui, ou l’inverse. Alors autant en rester là.
« … pour ça, j'aime les gens qui parle avec sincérité. Ça évite les questions sans réponses et donc les problèmes et puis ta question ne me gêne pas du tout. Pour répondre à ta question ; oui et non. Comme je te l'ai dit, j'attend un ami et puis j'essaye de reprendre mes repères. Il y a longtemps que je n'étais plus venu ici... Et toi ? Ta présence ait due à une raison particulière ? »
Hum ?... J’avais dût rater la première partie de ses mots. Heureusement que la lumière n’était pas vive car mes joues s’empourprèrent de honte. J’étais pourtant absorbée par ses mots, ce qu’il disait m’intéressait personnellement. J’étais curieuse de voir à quoi ressemblait son ami, si sa vue aurait sur moi le même effet que ma rencontre à Hyde ou bien si cet effet n’était que pour lui. Comme pour faire une sorte de test, voir s’il se passait la même chose avec tout le monde ou si effectivement, il était spécial pour moi. Après un certain temps de réflexion, je me retournais vers sa tête innocente pour répondre à sa question, refoulant une petite grimace de douleur en repensant à cela.
« … C’est beaucoup moins glorieux que toi comme raison mais sûrement aussi banal. Pour la 6e fois, je n’ais pas été retenue dans une agence de mannequinat. Il va falloir que je pense à changer de voie… Espérons que mon bouquin aura plus de succès que je n’en ais avec mes shooting…»
Code du règlement :
Spoiler:
ok by Dylan
Dernière édition par Philippine V. Loiseau le Dim 1 Mai - 20:51, édité 14 fois
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Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Mer 27 Avr - 18:42
L'histoire
Naissance attendue.
La jeune femme, le regard un peu horrifié et joyeux se posa sur le jeune homme qui venait l’accueillir de sa sortie de travail. Il fronça les sourcils, la voyant lâcher son sac à main, celui qu’elle couvait comme son bien le plus précieux d’habitude. Elle semblait paniquée et excitée par ce qu’elle allait lui dire. Les deux jeunes gens s’étaient mariés il y avait peine 7 mois et voilà une magnifique nouvelle pour eux deux et toutes leur famille ainsi que leurs amis, c’était certain.
-Constant ! Je… Oh mon dieu… Je suis enceinte ! Enceinte de toi mon amour ! Nous allons avoir un enfant !
Tout d’abord paralysé par la nouvelle, l’homme ne dit rien, surpris. Lentement, il assimila la chose et sourit, puis rit, il rit de bon cœur, heureux, heureux de cette si belle nouvelle. Il en était sûr, cet enfant que portait sa femme aimerait la photographie, tout comme lui, mais il serait aussi beau que sa mère, avec les mêmes cheveux blond qu’elle. La jeune femme se laissa aller contre lui, fière de porter la vie en elle, refoulant ses peurs pour un autre moment.
-Je t’aime mon cœur, je ne serais peut-être pas le meilleur des pères mais je ferais tout pour l’être et pour que cet enfant ne manque de rien.
Confiante, elle se dit que l’avenir allait leur être clément et qu’il pourrait enfin vivre sans problèmes.
7 mois plus tard ~
Une chambre d’hôpital. Blanche et dépourvue de la moindre couleur. C’était triste et morne comme cadre mais les fleurs embellissaient la pièce, tout comme les sourires rayonnant des deux adultes présents. Une belle scène d’amour se déroulait dans la pièce, une scène qui se passait bien souvent dans cette clinique, même s’il arrivait que certains enfants n’aient pas le privilège d’avoir leurs deux parents à leur naissance…
-Erica ? Tu veux l’appeler comment maintenant qu’elle est née ? C’est une fille, on ne pourra pas l’appeler Magnus…
Le souffle calme, la jeune maman sourit à sa fille et leva les yeux, ses mots tout trouvés.
-Philippine. Et si tu le veux bien, elle s’appellera même Philippine Vénus Constance Léna. Quand dis-tu ?
Le père de l’enfant sourit, heureux. Sans un mot, il hocha la tête, trouvant que les prénoms étaient parfaits. Elle s’appelait même Constance… comme son père. Si ce moment n’était pas le meilleur de sa vie, alors c’est que ceux qui allaient suivre devront être magiques pour tenir le niveau… A ce moment, rien ne brillait plus que les étoiles que le couple avait dans les yeux, en regardant la petite fille de 48 cm et de 2,6 kg qu’Erica tenait entre ses mains fébriles. Leurs pensées étaient communes, formant une espèce de symbiose. Tout deux pensait « Qu’elle est belle », regardant leur bambin, pas forcément objectifs envers ce petit bout de vie, blonde jusqu’à déraison, les yeux si clairs qu’on les cofonderait presque avec le reste de ceux-ci… Ici, le quatorze juin mille neuf cent quatre-vingt-onze, à Oslo, la capitale de la Norvège, était née une princesse blonde au yeux bleu nommée Philippine, il y a 5 heures de cela…
Première rencontre.
J’avais 7 ans lorsqu’il est arrivé. Il puait, il était sale, et il était plus maigre que moi. Je me tenais éloignée, dans un coin de la salle de bain, je regardais maman le déshabiller avec des doigts tremblants. Depuis quelques temps, elle rentrait de l’hôpital en pleurant et les yeux creusés, je m’étais mise à détester son métier d’infirmière qui la mangeait de l’intérieur. Papa fit irruption dans la salle de bain, l’air fâché mais se radoucit en voyant le regard de maman qui lui laissa l’enfant à charge pour partir en me prenant la main, les larmes aux yeux. Je me sentais exclus et soudainement, plus au centre de l’attention à la maison, comme d’habitude. J’avais peur. Qui était ce garçon ? Ce que je savais, c’est qu’il venait de la rue, qu’il chamboulait toute ma maison mais bizarrement, je ne lui en avais jamais voulut pour cela. Plus tard, il est ressortit de la salle de bain, mon peignoir de bain sur lui, grelottant. Papa était trempé aussi mais paraissait rassuré et tenait un sac poubelle dans les mains, sans un mot d’explication pour moi, il s’adressa à maman :
-Erica ? Il est encore tôt, va lui acheter quelques fringues en centre-ville, il en a besoin. Moi il faut que je retourne travailler, si tu as des problèmes, appelle moi !
Puis il se baissa à mon niveau en m’offrant un tendre sourire.
-Mon ange, je veux que tu t’occupe de ce garçon, tu me promets ?
J’acquiesçais d’un signe de tête, sans toute fois m’approcher de celui-ci. Je me rappelle bien de cette première rencontre, nous étions tous seuls, tout les deux. Il me regardait fixement, je me souviendrais toujours de ce regard…
- Philippine et toi, c’est quoi ton nom ?
- Baptiste. J’ai 11 ans et toi tu en as 7, c’est ça ?
J’hochais la tête et il ouvrait ses bras pour m’y inviter. Sans réfléchir, je m’y jetais, me calmant petit à petit, dans les bras d’un parfait inconnu dont j’avais confiance, toute confiance. Je n’ai jamais su d’où il venait, pourquoi il vivait à présent chez moi, mais ce que je savais ce jour là et que je sais encore maintenant, c’est qu’il est devenu mon grand frère. Quelques semaines après, il était devenu Baptiste Loiseau et faisait à présent part entière de notre petite famille. Dans ce grand appart norvégien, en plein centre d’Oslo, je vivais mon enfance avec Baptiste, un parfait inconnu devenu mon frère tant aimé, tant regretté…
Dernière édition par Philippine V. Loiseau le Ven 29 Avr - 23:18, édité 4 fois
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Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Mer 27 Avr - 18:42
Bad night.
Dans mes seize ans bien remplis, toutes ensommeillée, je relevais la tête vers le lit de Baptiste. Il y avait une valise dessus. Affolée, je m’apprêtais à pousser un cri lorsqu’il me fit taire d’un geste. Silencieuse, je me levais de mon lit pour aller jusqu’à lui, les yeux à peine ouvert, s’habituant à la faible lumière de la table de chevet de Baptiste. Mon regard allait de sa valise à lui et je fronçais les sourcils, ne voulant pas comprendre.
-C’est quoi ce bordel ? Tu fais quoi là ?
Baptiste poussa un long soupir, baissant les épaules et s’arrêta un instant de fourrer ses affaires dans sa valise. Il avait l’air tiraillé, fatigué et surtout, surtout triste. Il me regardait en secouant la tête négativement.
-Tu aurais mieux fait de ne pas te réveiller. Mais bon, comme ça tu le sais. Tes parents veulent que je parte. Ils disent que j’ai une mauvaise influence sur toi et que je leur dois la vie et que pour payer ma dette, il faut que je m’en aille. Tu vas me manquer petite sœur.
Je fronçais les sourcils, je savais que Baptiste s’engueulait souvent avec Maman et Papa mais pas à ce sujet là. Une haine soudaine contre mes biologique s’était installée, il me prenait l’être qui m’était le plus cher, celui que j’aimais comme mon frère, celui qui était mon frère. Pendant que j’encaissais, il se remit à ranger, avant de me donner quelque chose, sa veste en cuir bien trop grande pour moi que je lui piquais de temps en temps.
-Je… Je leur parlerais, ils vont changer d’avis. J’ai besoin de toi, besoin d’un grand frère. Dis moi que tu restes, dis moi que tu m’aimes. Oh… dis-moi que c’est faux…
-Eh, Phily ! Ta mère est enceinte, c’est aussi pour ça je pense. Et puis, tu connais mon numéro ! Ne t’inquiètes pas, pour le moment, je logerais chez un ami et après, avec mes économies, je partirais pour New-York. Et un jour je l’espère, tu viendras me voir, je serais toujours ton grand frère. Sois prudente. Je t’aime.
Les larmes aux yeux, je contournais le lit et me jetais dans ses bras. Oui, un jour, je te rejoindrais là-bas. Je ressentais à présent une telle haine pour mes parents que je n’arrivais pas à y croire. Ils étaient devenus des anges gardiens en adoptant Baptiste et voilà qu’ils le mettaient à la porte, faute d’argent et de place. Reniflant, je sentais les larmes couler le long de mes joues, allant se nicher sur la chemise propre de mon frère.
- Tu viendras me voir la veille de ton départ hein ? Même tout les soirs, tant que tu vis encore en Norvège, s’il te plait. Et quand j’aurais 18 ans, je prendrais un aller-simple pour NYC moi aussi, et je viendrais vivre ave toi.
Il sourit et me serra contre lui. Mais ne dit rien, ce qui me troubla. Peu importe, dans 2 ans, nous nous retrouverions. C’était la seule chose importante de cette soirée. De son départ ne me restait que sa veste et son portable, m'interdisant alors le droit de lui téléphoner. J'en eu pleurer pendant des mois. L'avait-il fait exprès ? Il serait revenu le chercher s'il le voulait...
Goodbye my friends.
-Les passagers du vol 3084003 à destination New-York son attendus en porte 5.
Le son de mes talons contre le carrelage sale de l’aéroport faisait un bruit exagérément fort. Peu importe. J’allais enfin rencontrer mon destin. J’avais décroché un poste de photographe dans un petit journal New-Yorkais de mode, rien de bien géant mais pour le moment, ça me suffisait. Je haïssais mes parents d’avoir viré Baptiste de la maison, je haïssais Baptiste de n’avoir jamais appelé, je haïssais ce pays de merde. Peut-être aussi qu’au fond de moi, j’espérais retrouver Baptiste et qu’il me trouve une excuse bidon que je croirais à tous les coups. Je voulais pouvoir effacer cette haine de moi. Mon instinct me disait que je devais partir pour réfléchir à tout ça et qu’un jour peut-être, je reviendrais… Qui sait ? Une chose est sûre, dans deux heures trente-sept minutes, je serais installée dans l’avion qui m’emmène à New-York. J’avais repéré un magnifique appart à Brooklyn, je pense bien me l’acheter, les nuits d’hôtel, je ne veux pas les compter par centaines, juste quatre ou cinq… Je sais que ma vie ne sera pas toute rose mais j’ai confiance en l’art de la photographie que mon père m’a transmit et avec ça, je pourrais faire une belle carrière. Je le sais. Peut-être que les gens là-bas seront moins hypocrites qu’ici ? J’aimerais beaucoup en tout cas. La seule personne qui a faillit réussir à me faire rester, c’est ma petite sœur, Fantine, qui a maintenant 2 ans et qui est une adorable princesse blonde aux yeux verts, un peu comme Raiponce…
Toute tremblante, je tendais à présent mon ticket d’embarquement à l’une des hôtesses de l’air qui s’occupait de ce vol. Elle me sourit et comme à tout les autres passagers, elle s’exclama « Bonnes vacances mademoiselle ! » A mon tour, je lui rendis son sourire et ne pus m’empêcher de rectifier :
-Je vais y vivre.
Sans un mot de plus, je m’engouffrais dans le tunnel qui amenait à l’avion. Il était froid et moche. Vitré mais pas trop, sans aucune décoration, ce qui semblait normal à vrai dire. D’un haussement d’épaule, je poursuivais mon chemin et montais dans l’avion par l’escalier, prenant une dernière photo de mon pays, quoique l’aéroport ne fût pas très représentatif de la Norvège. Peu importe. L’avion était immense, les sièges étaient magnifiques, avec un écran sur chacun d’eux. Heureuse d’un tel confort, je pris place au 24A, près d’un hublot. Tout était parfait, parfait pour mon arrivée à NYC.
Dernière édition par Philippine V. Loiseau le Dim 1 Mai - 12:37, édité 2 fois
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Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Mer 27 Avr - 18:43
+3 :moumou:
a vous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Mer 27 Avr - 18:48
Mon dieu, +3... XD reBienvenue. (et Stam c'est la plus beeelle.)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Mer 27 Avr - 18:53
Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Dim 1 Mai - 22:42
Je te pré-valide ma belle
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT. Lun 2 Mai - 15:52
Validée !
Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour trouver ta place sur le forum, le système d'intégration pourra t'y aider. N'hésite bien entendu pas à créer tes fiches de liens et de sujets ainsi qu'à faire toutes les demandes relatives à ton personnage. Si tu as la moindre question, tu peux t'adresser par message privé à l'un des membres du staff. N'hésite pas à venir faire un tour dans le flood, dans les jeux ou sur la chatbox pour te familiariser avec les autres membres. Et, finalement, n'oublie pas de voter de temps en temps sur le topsite d'Obsession, en commençant par cliquer sur Pikachu !
Bon jeu parmi nous !
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Sujet: Re: PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT.
PHILIPPINE_SAME, SAME BUT DIFFERENT.
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