Sujet: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 7:20
Sulky
Age: Date de naissance: Lieu de naissance: Métier/Etude:
J'appartiens au groupe des Beauty Queens
Personnage:Poste VacantScénarioInventé
"La gaieté qu'on ne partage pas augmente la tristesse qu'on éprouve." de Elisabeth Bagréef-Spéranski
Signe(s) Particulier(s)
Deux fossettes adorables dès qu'elle sourit
Orientation Sexuelle
Hétéro
Alena Satine Hamilton
Physique & Caractère
Apparence & Style: Alena n'a pas la taille d'un top-model, elle est même plutôt petite et on l'a très souvent taquiné à ce propos. Pour se défendre, elle rétorque la phrase bien connue : "oui mais tout ce qui est petit est mignon", argument ô combien discutable mais malgré tout assez pratique pour tenter de faire taire les mauvaises langues. Par bien des côtés, Alena ressemble à une jolie poupée : elle a un visage rond et un teint pâle, alors que ses joues se colorent facilement d'une touche rosée au niveau des pommettes. Ses grands yeux d'un bleu azur permettent de lire en elle comme un livre ouvert : très expressifs, ils brillent tantôt d'une lueur joyeuse, tantôt d'un pétillement malicieux, ou peuvent parfois être voilés par une nappe de tristesse ou de colère. Pour couronner cette apparence de délicate poupée, des cheveux blonds comme les Anges, soyeux et bouclés, encadrent son visage aux traits délicats. Son style vestimentaire est souvent simple mais élégant. Elle n'aime pas en faire des tonnes, et surtout pas se faire remarquer. Cependant, elle estime qu'elle se doit de paraître très présentable devant les clients de l'hôtel, aussi s'arrange-t-elle toujours pour être bien coiffée, et même pour se parer d'une touche de maquillage sophistiquée lorsqu'elle va travailler. Au quotidien, elle aime rester au naturel, mais continue toujours à prendre soin d'elle ; jamais elle ne sortira décoiffée ou habillée n'importe comment.
Caractère: La notion de poupée chez Alena ne s'arrête pas seulement à son physique : tout comme les jolis jouets des petites filles, Alena a très souvent un sourire paisible accroché aux lèvres. Souvent arrangeante, toujours gentille, elle fait preuve d'une bonté et d'une patience avec les gens que peu de ses compatriotes seraient capables d'avoir, ce qui fait d'elle une employée précieuse - et spécialement lorsqu'il s'agit de travailler au contact de clients. Peut-être trop gentille d'ailleurs, virant parfois à la naïveté, l'empêchant de déceler les manipulateurs ou les mauvaises personnes. Heureusement pour la jeune femme, la plupart du temps sa bienveillance et le sourire qu'elle offre à tous ceux qu'elle croise semblent être contagieux, et même les plus renfrognés finissent souvent par tomber sous le charme des fossettes qui ornent ses joues. Alena, c'est aussi une jeune femme pleine de dynamisme, d'entrain, de joie de vivre et qui rit très souvent. Elle a besoin d'activités, et déteste rester devant la télé à ne rien faire ; elle sort donc souvent pour se promener, faire du shopping, aller au cinéma, etc... Paradoxalement, si Alena est assez sociable et qu'elle compte de nombreux amis, elle a toujours tendance à penser qu'elle ne doit pas les déranger et osera peu lancer elle-même des invitations pour les voir, à moins qu'ils ne l'aient eux-mêmes évoqué ou bien qu'elle estime qu'elle se doit d'être présente dans un moment difficile. Plutôt discrète, la facilité que l'on peut avoir à nouer un lien avec la jeune femme n'a d'égal que la difficulté à la connaître vraiment, à percer ses barrières et à la faire parler d'elle. Quant à rentrer dans son intimité, n'en parlons pas. Outre sa grande gentillesse, ce qui caractérise également Alena, c'est son extrême maladresse. Un bord de tapis dépasse ? C'est pour elle. Un poteau qui semble se jeter sur elle alors qu'elle marche dans la rue tout en parlant avec quelqu'un à côté ? C'est encore pour elle. Une porte ouverte trop vite et qui va cogner brutalement le front de quelques personnes importantes ? C'est elle ! Une remarque malicieuse sur la dégaine d'un client racontée à ses collègues alors que ledit client est derrière elle, revenu chercher quelque chose ? Vous avez tout compris, ça sera Alena. Elle, pense que c'est le roi des Démons qui la poursuit de ses affres et s'amuse à la faire jouer de malchance - oui, elle a lu le manga Nana et oui, elle se reconnaît parfaitement en Hachi par bien des côtés. Roi des Démons ou pas, toujours est-il que dès qu'une maladresse est à commettre, Alena va y fourrer le nez bien malgré elle. A côté de tout ça, et même si Alena a parfois l'air dans son monde de naïveté et d'étourderie, son esprit est tout de même parfaitement clair et elle n'a jamais eu trop de difficultés à l'école. Sans être une élève particulièrement excellente, elle réussissait bien les matières qu'elle aimait, et était assez travailleuse pour tenter de s'améliorer dans les autres - avec des résultats, ou non. Travailleuse, elle l'est encore aujourd'hui, alors qu'elle a gravi les échelons et qu'elle est maintenant chef de service au prestigieux hôtel Carlyle. Cependant, à cause de son passé, voire même encore de ses expériences familiales présentes, elle fait toujours attention à faire passer sa famille ou ses amis avant son travail.
L'histoire
Le 24 mai 1996
Cher Journal,
Salut Journal Intime,
Chère moi-même, je t’écris depuis ton passé…
Bon. Je commence à écrire aujourd’hui un journal intime (oui je sais j’ai 13 ans et Lydie a dit que c’était pour les bébés, mais après tout le principe, c’est que personne ne sache que j’en écrive un…) ; seulement, à vrai dire, je ne sais pas trop comment on fait, ni ce que je dois y dire réellement, ou bien comment il faut que je le fasse. En tout cas, j’ai l’impression d’en avoir besoin. J’ai besoin de me confier à quelqu’un, ou – à défaut – à quelque chose. Je sais, normalement je dis la plupart de mes secrets à maman – sauf la fois où j’ai essayé de fumer à la fête de Mackenzie, et puis le paquet de chips que j’ai volé il y a deux ans à l’épicerie en vacances, elle m’aurait arraché les yeux – mais là maman, elle n’est plus sur orbite. Quand elle rentre de son travail, elle a les traits tirés et des cernes sous les yeux. Mais elle arrive tout de même à me sourire, et même à rire aux idioties de mon imbécile-heureux de frère. Ryan à l’air si insouciant, je me demande parfois s’il se rend compte à quel point maman est triste ces derniers temps. Je me demande s’il se rend compte que son visage se ferme complètement quand papa rentre à la maison. Ou s’il arrive comme moi à voir les grands yeux bleus de notre mère rougis d’avoir pleuré en cachette. L’atmosphère qui règne à la maison est horrible. Étouffante. Il n’y a bien que Ryan pour traverser des pièces lourdes de silence les mains dans les poches, en sifflotant. C’est pour ça que je ne peux pas lui confier mes doutes, mes peurs. Il se moquerait de moi, j’en suis sûre. Pourtant, j’en meure d’envie, parce que si ce n’est pas avec lui, avec qui d’autre ? Avec qui pourrais-je parler du fait que mes parents ne s’adressent plus un mot, s’évitent soigneusement, s’étranglent du regard, ou s’enferment dans leur chambre pour se hurler dessus – comme s’ils pensaient réellement couvrir les éclats de leurs voix en refermant la porte sur eux – ? Alors j’écris là. Sur un bout de papier, dans un livre blanc. Blanc et imprévisible comme l’avenir. J’ai un peu peur.
28 mai 1996
Aujourd’hui, le ton est monté et ils se sont disputés devant nous. Papa – à peine rentré de son travail, qui était déjà le lieu où il passait les trois quart de sa vie – a pris son manteau et a déclaré qu’il retournait à l’hôpital pour bosser. Maman s’est enfuie dans sa chambre. Ryan a enfin cessé de faire semblant que tout allait bien. Je ne suis pas la seule à avoir peur, finalement.
29 mai 1996
Papa est revenu du travail ce soir, mais il n’a fait que prendre quelques affaires et il est reparti. Est-ce qu’il n’a pas l’impression d’avoir déjà été assez absent comme ça toutes ces années, absorbé comme il l’était par son travail ? Il faut en plus qu’il nous abandonne maintenant ? Je le déteste.
14 juin 1996
Ça y est, c’est officiel, mes parents vont divorcer. Papa a quitté la maison et il est en train d’emballer les dernières affaires qu’il lui reste ici. Maman est toujours aussi triste, mais parfois j’ai l’impression qu’elle est soulagée. Mackenzie m’a dit hier que c’était peut-être mieux comme ça. Mieux comme quoi ? Moi j’aurais trouvé mieux qu’ils restent tous les deux. Qu’on soit heureux, simplement, tous ensemble.
***
C’est drôle de relire tout ça. Drôle, et un peu gênant à la fois. La gamine que j’étais alors n’avait pas assez de recul, ni bien sûr encore assez de maturité pour comprendre ou pour relativiser les choses. Encore aujourd’hui, alors que j’ai 28 ans, j’ai toujours du mal à comprendre certains faits. Mais ça me touche moins qu’avant.
Je crois que comme beaucoup d’ados, j’avais tendance à exagérer un peu les choses, à tout voir en noir. Je n’ai jamais été malheureuse, dans le sens où j’ai toujours été bien nourrie, blanchie, logée… Je n’ai jamais eu à souffrir de problèmes d’argent, même si nous ne vivions pas non plus dans l’opulence. Mais mon père, médecin-urgentiste et ma mère qui travaillait dans le département des Affaires Étrangères au Gouvernement s’en sortaient plutôt bien ; assez pour nous placer, mon frère et moi, dans des écoles privées, parmi des enfants beaucoup plus riches que nous. Je n’ai pas eu non plus à souffrir de mauvais traitements, d’abus ni quoique ce soit de ce genre. Nos parents nous aimaient, Ryan et moi. Le plus gros souci de notre enfance, ça a été l’absence régulière de notre père : son travail lui prenait beaucoup de temps, et il rentrait le soir lorsque nous étions déjà couchés. Ça a été dur de ce côté-là, peut-être plus pour mon frère d’ailleurs. Mais j’aurais été encore plus heureuse que je ne l’ai été si j’avais pu avoir un père plus présent. Encore une fois, il est hors de question de me plaindre de mon enfance : comparée à celle de milliers d’autres enfants, j’ai presque vécu dans un conte de fées. Mais il y avait seulement quelques ombres au tableau, c’est tout.
La plus grosse ombre de mon adolescence a bien sûr été le divorce de mes parents. Tombé en plus en pleine période acné-rébellion-règles, cet évènement a traversé ma vie en me laissant quelques écorchures. Longtemps après que mon père ait quitté la maison pour aller vivre ailleurs, je croyais encore que mes parents se remettraient ensemble au bout d’un moment. Ça ne pouvait pas être autrement. Ils s’aimaient ; les choses n’allaient plus trop entre eux pour l’instant, mais les films nous le montrent bien, l’amour finit toujours par triompher. La première fois que je redescendis un peu sur terre – ou que je me pris une gifle, une douche froide, appelez ça comme vous voulez – je crois que c’est lorsque mes parents nous apprirent qu’ils avaient la garde partagée et que j’allai passer la semaine dans le nouvel appartement de mon père, pour la toute première fois. Le voir réellement installé dans un nouveau lieu me paralysa ; j’avais imaginé quelque chose comme un hôtel, ou une petite chambre miteuse et mal rangée dans laquelle il avait entassé ses valises. Mais non : il avait un petit appartement meublé avec goût et dans lequel toutes ses affaires étaient disposées, bien rangées. Ce fut le premier déclic. Mais là où je dus me rendre à l’évidence, ce ne fut pas moins de deux ans après le divorce de mes parents – qui a dit que j’étais particulièrement naïve pour pouvoir encore espérer après tout ce temps ? Un jour, mon père nous présenta à une femme, jeune. Trop jeune pour que mon esprit rêveur ne se mette à avoir des soupçons. Mon frère, lui, avait déjà tout compris, et il me fit bien vite redescendre sur terre. C’en était fini de mes illusions de retrouvailles miraculeuses entre mes deux parents. La « copine » de mon père s’installa très vite chez lui – chez nous – et encore plus vite me sembla-t-il, ils nous annoncèrent tous les deux qu’elle était enceinte et qu’ils allaient se marier. Ça fait beaucoup d’un coup, hein ?
Peu à peu, j’ai appris à vivre avec tout ça. J’ai fini par me faire une raison. J’en ai discuté avec ma mère, puis avec mon père, une fois plus vieille. Ils m’ont expliqué qu’ils avaient cessé de s’aimer, et que c’était mieux ainsi. Que ça arrivait parfois. Je compris que toutes les histoires d’amour n’étaient pas des Walt Disney. Enfin évidemment, moi ça ne serait pas pareil. J’étais persuadée que le premier homme dont je tomberais amoureuse serait celui avec qui je partagerai ma vie entière. Mon mari, le père de mes enfants, le compagnon de mes vieux jours, tout ça. Seulement, quand on est une fille assez jolie, d’une grande gentillesse mais surtout d’une naïveté et d’une confiance aveugle en l’espèce humaine (et par là je veux dire l’espèce humaine mâle), ça ne se passe forcément pas comme dans les dessins animés. Pourtant, je proteste : dans les Walt Disney, les princesses ne sont pas forcément plus rationnelle ni plus terre à terre que moi. J’arrive même à en trouver certaines gnangnans, c’est dire ! Mais elles ont simplement la chance de ne pas être dans la vraie vie. Moi si. Et je me suis fait avoir par des hommes, qui ont joué de moi et de mes sentiments aussi facilement qu’ils joueraient avec une boîte d’allumettes. Certains sans vraiment le vouloir, presque inconsciemment ; d’autres voulaient juste s’amuser et rire. Moi je n’ai pas vraiment ris.
Mais encore une fois, je ne me considère vraiment pas comme quelqu’un de malheureux : n’ai-je pas la chance d’avoir un poste formidable dans l’un des plus prestigieux hôtel de la ville ? J’ai des responsabilités, j’aime mon travail et je suis passionnée par ce que je fais. Il ne m’est rien arrivé qui ait déchiré ma vie et mon âme en deux, après tout. Juste quelques chagrins qui m’ont – peut-être – un peu renforcée, mais pas tellement changée. Je suis toujours cette fille du lycée qui sourit tout le temps, celle de l’université qui rêve et qui est aimable avec tout le monde, connus et inconnus. Je suis toujours la petite sœur « chérie » de mon grand frère Ryan, et la grande sœur protectrice de ma demie-sœur Emily, même si les débuts ont été un peu dur avec elle. J’ai mis quelques temps à accepter son arrivée, mais je me suis très vite reconnue en elle lorsque je constatais – encore – l’absence de mon père pendant son enfance. On a essayé comme on l’a pu avec Ryan d’être là aussi souvent qu’on le pouvait pour la petite fille qu’elle était, mais ce n’était pas toujours évident.
Quoique… Si j’avais su.
***
Aujourd’hui, mon père et ma belle-mère sont passés me dire au revoir. Mon père a décroché une promotion à Paris, dans un gros hôpital. Il est tout heureux. Moi, je le suis nettement moins. Pas parce qu’ils s’en vont. Mais parce qu’ils viennent de m’annoncer que j’hérite de la garde d’Emily, qu’ils n’emmènent pas avec eux. Comment je vais faire, moi ? Qu’est-ce que je suis censée faire d’une adolescente qui, certes, est ma sœur, mais qui a un caractère aussi différent du mien que la Reine d’Angleterre ressemble à Lady Di’ ?
J’ai l’impression que je me suis fait avoir. Encore.
Behind the computer
Prénom:Mélusine Âge : 24 ans Avatar choisi : Kirsten Dunst Comment as-tu connu ce forum ? : PRD, je crois. Ou Bazzart. L'un des deux ^^ Ton avis (design, contexte, ...) : Très chouette à première vue ! Juste une petite chose, je crois que vous avez oublié de signaler que le personnage d'Emily Harris était pris, dans les postes vacants Présence sur le forum :; Plusieurs fois par semaine normalement, mais plutôt la nuit pour l'instant, je suis au Québec pendant un moment Autre(s) compte(s) : / Exemple de RP :
Spoiler:
\"Nyyyyyyyyyyyhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !\" La bouche grande ouverte à s'en décoller la mâchoire, cet étrange hurlement qui ne ressemblait pas à un appel à l'aide ni à un cri de détresse s'échappait de la gorge d'une jeune Serdaigle assise à sa table dans la Grande Salle qui se vidait petit à petit. Certains élèves encore présents s'inquiétèrent tout de même ; que lui faisait-on, à cette fille ? D'autant plus que personne n'était dans son entourage immédiat : usait-on de la magie sur elle pour la torturer ? Quelques uns courageux s'approchèrent, d'autres peureux s'enfuirent sans demander leurs restes. Mais le cri retomba rapidement, tout comme les bras que la jeune fille avait levé au ciel. En fait, elle s'étirait. Mélusine venait tout juste d'arriver à émerger, et ce bâillement digne de la plus féroce des bêtes sauvages en était le point de départ. Se réveiller complètement était toujours pour elle un calvaire. Pire, un portement de croix. En général, la seule chose qui parvenait à la faire quitter son espèce de sommeil en transe méditative était le petit-déjeuner - dont elle ne pouvait se passer en aucun manière sous peine de ressembler à un zombie pharaonique toute la journée. Elle venait justement de finir la dernière de sa douzaine de tartines, qui n\'avaient été que la fin de sa gargantuesque collation matinale. Et elle se sentait mieux, définitivement. Il n\'en fallait pas beaucoup plus à Mélusine pour la rendre heureuse : avoir dormi ce qu\'il lui fallait d\'heures et avoir le ventre plein. Ne s\'apercevant même pas que quelques élèves inquiets s\'étaient rapprochés d\'elle et la regardaient avec des yeux mi-stupéfaits mi-anxieux, la Serdaigle se leva de table, un sourire flottant sur ses lèvres, et quitta la Grande Salle. Elle avait un peu de temps avant son premier cours de la matinée : le professeur d\'Arithmancie s\'était absenté de l\'école pendant quelques temps afin d\'assister à une conférence lointaine, réunissant les plus éminents professeurs en la matière. Du coup, les élèves profitaient d\'une matinée un peu plus réduite, mais Mélusine ne comptait pas la passer à ne rien faire. Un appel de baguette magique pour que son sac vienne à elle - elle n\'allait quand même pas remonter jusqu\'aux dortoirs pour aller le chercher à pied, ç\'aurait été beaucoup trop épuisant ! - et elle prit la direction de son endroit fétiche (comme l\'étaient aussi la Grande salle et son lit, en fait) : la bibliothèque. On pouvait y trouver Mélusine absolument tous les jours. C\'était son antre, son temple, sa religion même. En passant la lourde porte gravée qui émettait quelques grincements chantants, la jeune sorcière se sentait immédiatement envahie d\'un bien-être doublé d\'une excitation qu\'elle connaissait bien : la plupart des enfants ressentaient ça en arrivant dans un magasin de jouets, sachant qu\'ils allaient repartir avec un cadeau chez eux. Pour Mélusine, elle était toute guillerette en sachant qu\'elle allait repartir avec un livre. Sa vision particulière des choses et du monde l\'avaient même fait devenir \"amie\", si tant est que ce terme puisse convenir à la plus grincheuse des bibliothécaires, avec Mme Pince. En réalité celle-ci tolérait simplement mieux Mélusine que la plupart des autres élèves, et elle avait pris l\'habitude de la voir quotidiennement dans les parages, s\'en étant accommodé. La Serdaigle elle, trouvait que Mme Pince était un joyaux de générosité et de bonté, et que personne ne pouvait être plus serviable qu\'elle. Bien que cette vision semblait particulièrement exagérée, surtout lorsqu\'on avait en face de soi le visage exécrable et reniflant du joyaux en question, c\'était réellement ce que Mélusine pensait, naïvement. Et rien ne pourrait l\'en faire démordre. C\'est ainsi qu\'elle adressa à la gardienne des lieux un sourire étincelant en passant devant elle, avant d\'aller s\'engouffrer dans les dédales des rayonnages, qu\'elle espérait bien tous avoir parcouru de fond en comble avant de quitter l\'école. Une ambition qui était en bonne voie de se réaliser si elle continuait à lire les livres de la bibliothèque à ce rythme. Comme à son habitude, Mélusine, sachant très bien ce qu\'elle voulait et connaissant par coeur le rangement des rayons et de ses thèmes, alla directement à ce qui l\'intéressait. Aujourd\'hui, c\'était les loups-garous qui avaient toute son attention, en ayant entendu parler la veille par le professeur de métamorphose. Fidèle à elle-même, elle s\'empara d\'un livre, puis d\'un autre, puis encore d\'un autre... Finissant par avoir une pile impressionnante qui tenait un équilibre précaire dans ses bras. C\'était plus fort qu\'elle, elle ne pouvait jamais se contenter d\'un seul livre qu\'elle aurait fini d\'ici le début de son premier cours, ayant une faculté assez étonnante à dévorer littéralement les mots qui passaient sous ses yeux à une vitesse hallucinante, peut-être une conséquence de vivre dans une bulle bien à part, permettant une concentration extrême lorsqu\'elle le décidait. Du coup, elle repartait presque toujours de la bibliothèque les bras chargés à craquer. On aurait pu croire que Mélusine avait tout ce qu\'il lui fallait, au vu de la montagne qu\'elle tenait à bout de bras, mais elle fronçait les sourcils et frémissait de son petit nez en trompette. Il lui en manquait un. Un essentiel. Il lui manquait celui qui lui aurait servi d\'introduction, un fameux bestiaire récapitulant toutes les créatures étranges et \"magiques\" du monde des sorciers. Ecrit parfaitement bien, n\'omettant aucun détails, restant succinct tout en donnant des précisions de valeurs, il était LA Bible qu\'il fallait à Mélusine en matière de races spécifiques. Et il n\'était pas à sa place. Grrr. Pestant déjà contre les élèves inconscients qui ne prenaient même pas le temps de ranger correctement leurs livres et faisaient perdre un temps précieux à cette si charmante Mme Pince qui n\'avait quand même pas que ça à faire, Mélusine et sa tour branlante se risquèrent quand même à faire le tour des tables pour voir si ladite Bible ne s\'y trouverait pas. La jeune fille pestait d\'autant plus que les livres qu\'elle portait toujours étaient diablement lourds, et qu\'elle soufflait comme un boeuf de les porter. Elle aurait bien usé de sa magie si ses deux mains n\'étaient pas prises et si sa baguette ne se trouvait pas au fin fond de sa poche ; comme quoi même un esprit génial pouvait omettre les choses les plus basiques. Et puis, elle le vit. Là, à quelques mètres d\'elle, beau, ténébreux, entouré de ce voile de charme qui la faisait immanquablement craquer à chaque fois qu\'elle posait les yeux sur lui : son bestiaire chéri était là. Mais ô rage, ô désespoir, il se trouvait dans les bras d\'une autre ! Comment avait-il pu lui faire ça, à elle, alors qu\'ils avaient passé tant de bons moments ensemble ? Mélusine s\'approcha, tête penchée sur le côté pour y voir quelque chose derrière sa pile de livres, bien décidée à aller faire un scandale. Elle arriva à la hauteur de la jeune fille qui était plongée dans le livre tant convoitée ; Mélusine la reconnut presque tout de suite. C\'était une fille de Serdaigle également, et de sa classe qui plus est. Sa prétendue colère qui n\'en était pas vraiment une disparut instantanément devant cette fille à qui elle n\'avait parlé qu\'une fois, si elle se souvenait bien, pour lui demander si elle pensait qu\'ils étaient vraiment obligés d\'aller en cours de Vol. Certes, les deux jeunes filles ne se connaissaient pas, mais Mélusine avait déjà décidé qu\'elle l\'aimait bien. Il ne lui en fallait pas plus pour lui adresser un grand sourire, toujours penchée sur le côté pour ne pas disparaître derrière les livres qu\'elle tenait toujours. \"Salut ! Je suis contente de te trouver ici. Dis, quand tu auras fini, tu voudras bien me laisser ton livre ? J\'en ai un besoin ca-pi-tal, tu vois.\" C\'est-à-dire que dit comme ça, alors qu\'elle possédait déjà manifestement une lecture plus que suffisante dans les bras, ce besoin urgentissime devenait tout de suite un peu étrange. \"Mais ne te presse pas hein, je survivrai bien sans quelques temps !\" Mélusine commença à s\'éloigner, ayant repéré une table non loin qui était libre. Seulement, poser une telle pile de bouquins qui se trouvaient déjà dans un équilibre douteux auparavant relevait de l\'impossible, et immanquablement, Mélusine les vit s\'écrouler sur elle. Dans sa surprise, elle se retrouva à tomber elle-même en arrière, finissant sur le sol, et enterrée sous ses livres. Une mort parfaite, pensait-elle, bien qu\'étourdie.
Code du règlement :
Spoiler:
ok by Dylan
Dernière édition par Alena S. Hamilton le Mar 10 Mai - 17:50, édité 5 fois
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 9:38
Bienvenue ici Si tu as des questions n'hésite surtout pas .
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 10:02
Dunst
Bienvenue parmi nous!
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 12:59
Bienvenue à toi
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 15:10
Merci tout le monde !
Et pas de souci pour les questions !
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 15:27
Bienvenue.
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 16:45
Bienvenue
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 16:51
Bienvenue J'edit ton code qui est bon (:
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 17:38
Merci beaucoup tout le monde !
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 19:10
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 19:17
Bienvenue,
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 19:20
c'est Kirsten Dunst et non pas Kristen. (oui oui je chipote mais cette faute me fait pleurer du sang. XD ) Bienvenue.
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 20:38
Oh oh, exact. Et désolée de t'avoir fait pleurer du sang, ça doit pas être drôle...
Merci pour ça et les bienvenues en tout cas !
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 20:48
Aaah Kirsten
Bienvenue
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 21:07
Ben j'ai envie de dire "aaaah, Ashton " !
Merci ! ^^
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 22:35
KIRSTEEEN Bienvenue !
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 22:40
Merci Shelley ^^
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 22:41
Ta célébrité Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Lun 9 Mai - 22:46
Sara Paxton n'est pas mal non plus !
Merci beaucoup !
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Mer 11 Mai - 14:49
Tout me semble en ordre, un admin devrait donc venir te valider d'ici peu (:
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Mer 11 Mai - 14:52
Merci Dylan ! =)
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton Mer 11 Mai - 16:55
Validée !
Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour trouver ta place sur le forum, le système d'intégration pourra t'y aider. N'hésite bien entendu pas à créer tes fiches de liens et de sujets ainsi qu'à faire toutes les demandes relatives à ton personnage. Si tu as la moindre question, tu peux t'adresser par message privé à l'un des membres du staff. N'hésite pas à venir faire un tour dans le flood, dans les jeux ou sur la chatbox pour te familiariser avec les autres membres. Et, finalement, n'oublie pas de voter de temps en temps sur le topsite d'Obsession, en commençant par cliquer sur Pikachu !
Bon jeu parmi nous !
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Sujet: Re: Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton
Derrière les fossettes : Alena S. Hamilton
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