Il était une fois dans une banlieue de Londres, une jolie jeune femme prénommer Sara. Sara était le genre de femme que beaucoup d’homme désirait, elle était magnifique, somptueuse même, ces longs cheveux bruns lui tombaient dans le creux des reins et ces yeux clairs la rendait irrésistible. Elle travaillait dans une boîte en tant libraire, un joli salaire, une jolie maison et une jolie vie. Sara avait tout ce que l’on pouvait désirer dans une vie, elle était aussi brillante que mystérieuse et aussi douce que sauvage, elle avait des amis et même si elle avait perdu ces parents assez tôt elle était d’une profonde générosité et d’un grand optimisme. La jeune anglaise n’avait qu’un défaut au fond, celui d’être profondément amoureuse, pas un petit amour banal mais quelques choses sincère du moins elle en était persuadée. James Williams, il provoquait en elle un désir fou et une passion dévorante, elle ne voyait qu’en lui le positif, et ces bons coté, il était doux, brillant et gentil, elle l’aimait simplement. Depuis plusieurs mois elle partagé sa vie, ils sortaient aux restaurant et passait de longue soirée juste tous les deux, il ne disait pas grand-chose de son passé mais cela suffisait largement. Les jours passaient et elle se voyait déjà à l’autel dans une sublime robe blanche plus que prête à lui dire « oui », tout ce bonheur s’amplifia quand elle tomba enceinte, c’était à ces yeux la concrétisation de son bonheur, elle lui annonça dans l’heure, l’heure d’après il partit sans retour laissant juste un chèque, son rêve était fini.

« Maman, Maman, il est ou papa ? » c’est une petite fille de trois ans qui pris la parole face à sa mère. En réalité ce n’était pas la première fois que la brunette posait une question de ce genre à sa mère, elle ne comprenait pas la situation dans laquelle elle vivait, toutes ces copines lui parlait de leur dimanche en famille, des petits déjeuner le dimanche avec leur parents et Alisha n’avait aucune chose à raconter, elle n’avait pas de père, et sa mère si formidable soit elle ne semblait plus vraiment heureuse. Comme à son habitude, Sara prit sa petite fille sur ces genoux « Ma princesse, on en a déjà parlé toi et moi tu te souviens ? Ton papa il s’appelle James mais ce n’est pas un gentil garçon, je suis désolée ma chérie mais il ne veut pas te voir, il est très vilain et ce n’est pas quelqu’un de bien. Tu ne dois pas le voir, il t’apporterait des problèmes tu comprends ? Maman était vraiment amoureuse de papa comme la princesse dans ton dessin animé tu vois ? Mais papa il est comme la sorcière il a menti et fait beaucoup de mal à maman, maman à pleurer à cause de papa, et c’est vraiment une mauvaise chose, c’est juste toi et moi d’accord mon cœur ? On sera toujours toutes les deux ma chérie » elle n’était encore qu’une petite fille mais sa maman était la chose la plus important au monde « Tu seras plus triste maman ? » – « Ne t’en fais, tu es mon petit ange » la petite se nicha dans ces bras « Je t’aime maman » elle sourit « Je sais. Moi aussi princesse » elles étaient désormais, deux contre le monde et ensemble elles seraient forte, elles en étaient persuadées.

Dans l’un des quartiers les plus « normaux » de Londres la jeune demoiselle grandissait avec sa mère sans se poser trop de question sur l’homme qui l’avait abandonné. Sa mère lui avait raconté tout ce qu’il y avait à savoir, c’était à ces yeux un homme sans cœur et sans intérêt, elle le détestait sans même le connaitre et au fond c’était peut-être mieux, elle avait développé une réel haine envers lui. Au fond de toute cette histoire, jamais elle ne c’était dit que tout ça pouvait être un mensonge, et qu’il n’était pas le monstre que sa mère disait mais c’était sa maman, celle qui représentait à la fois sa joie et sa peine mais pour rien au monde elle ne douterait d’elle. Sa vie se déroulait dans la plus grande des normalités, c’était une enfant sans problème, elle avait des notes plutôt bonne même des très bonne, elle pratiquait depuis plusieurs années la danse classique qui était devenue pour elle une réel passion, elle adorait flotté dans les airs, se sentir plus que libre que jamais quand elle dansait, un footing de temps en temps et elle vivait sa petite vie tranquillement. Au lycée c’était peut être l’une des meilleures époques du monde du moins elle le pensait vraiment, elle était une bosseuse, c’était une jeune femme vraiment brillante, elle parlait plusieurs langue « Anglais, Espagnol, Français et Italien », en réalité l’école c’était l’endroit où elle se sentait le plus à l’aise. Un soir alors qu’elle rentré de classe, elle s’installa comme toujours sur la table de salon afin de raconter à sa mère sa journée, mais ce soir-là, elle était différente, elle sembler un peu fatigué et triste.
« Hey Maman ca va ? »
« Ne t’en fais pas ma chérie ... »
« M’man tu as pas l’air bien tu sais »
« J’ai quelques choses à te dire mon ange, assied toi »
« M’man je dois m’inquiéter ? »
« Tu ne dois pas avoir peur chérie tu me le promets ? Je te promets que tout ira bien mon ange, voilà je … j’ai un cancer ma chérie, les médecins l’ont découvert il y a quelques temps et je ne t’ai rien dit pour ne pas t’inquiétée, ça aller, mais j’ai fait une rechute mon cœur et je ne peux pas te certifier que ça ira mais je ferais tout pour que ça aille bien. Je te le promets »
« Maman … »
Tout s’embrouilla dans sa tête, elle cherchait la signification des mots qui lui venait, sa mère avait un cancer, elle allait mourir un jour ou l’autre et en quelques secondes Alisha se senti profondément impuissante, son monde s’effondra, Sara était au fond l’une des personnes les plus importantes pour elle, et une larme perla sur sa joue. Immédiatement, Sara prit sa petite fille dans ces bras et la serre de toutes ces forces dans ces bras.
« Ne pleure pas ma chérie ca va aller, je suis toujours là »
« Ne me laisse pas m’man »

C’est à ce moment de sa vie que tout se compliqua, Alisha qui avait une joie de vivre à tout épreuve tentait juste de survivre dans ce monde, elle ne s’intéresser plus aux choses de son âge, les garçons elle n’en voyait que très peu la raison étant un manque de temps considérable, sa vie était devenue aussi complexe et pleine que celle du président de la république, elle se levée très tôt pour aller en cours et dès qu’elle rentrait, elle prenait cinq minutes pour boire un verre et enfiler sa tenue pour travailler. Elle enchainé les petits boulot en tout genre, elle avait fait le ménage chez des personnes âgés, elle avait été serveuse dans quelques bars miteux, et elle s’occupait de restaurant de temps à autre. En réalité elle prenait tout ce qui se passait sur la main, sa vie n’était pas formidable, mais elle devait payer les factures depuis que sa mère avait dut arrêter son travail à cause de son cancer, c’était depuis la chose la plus difficile à gérer, les frais médicaux était beaucoup plus cher que ce que pensait Alisha et être seule dans une maison a payé les factures était affreusement dur, Alisha se montrait fatiguée mais jamais elle n’abandonnerait ses études et son ambition de réussir sa vie. Tout s’enchaina rapidement, la fin de l’année parti plus vite que ce qu’elle pensait à 18 ans elle avait réussi à passer une classe et à obtenir son diplôme.
« Mesdames, Monsieur, Etudiant, veuillez applaudir notre majeur de promo … Mademoiselle Alisha Baxter »
Dans sa robe bleue elle grimpa sur l’estrade le rouge aux lèvres un peu timide et stressée par toute cette histoire de discours mais surtout par sa mère à qui elle pensait à chaque seconde.
« Bonjour à tous, un jour on m’a dit que la vie dans laquelle nous vivons n’est pas toujours simple mais que à force de conviction et de travail tout est possible. Beaucoup d’entre vous connaisse mon histoire et je suis la aujourd’hui devant vous, j’ignore de quoi demain sera fait mais je sais qu’avec l’envie et le courage et la force tout est possible. Nous avons terminé notre cycle au lycée, chacun d’entre nous a fait des choix et rencontrer des gens, je sais qu’une personne peut tout changer et nous avons tous changé quelques choses dans les autres. Nous allons faire notre avenir, avec nos rêves et nos envies … n’oublier pas de croire en vous, car avec cette conviction, nous allons réussir »
En réalité elle avait trouvé ça plus que mauvais mais elle ne savait pas réellement quoi dire ou quoi faire pour être assez bien. Tout était si compliqué.

La lumière du jour venait de se lever sur la ville, il était cinq heures du matin elle Alisha était déjà débout, elle avait nettoyé la maison de fond en comble et elle s’installa devant son ordinateur dans l’espoir de trouver des informations sur la maladie de sa mère par le plus grand des hasard elle tomba sur une page qui parlait des divorces, un nom attira son attention « James Williams » son père, sa mère lui avait parlé de lui et elle connaissait son nom même si elle aurait aimé ne pas s’en souvenir, prise de panique et d’un besoin urgent elle chercha par tous les moyens le numéro de cet homme qu’elle finis par trouvé plusieurs heures plus tard.
« Bureau de James Williams que puis-je faire pour vous ? »
« Bonjour je voudrais parlé à Monsieur Williams je suis sa fille »
« Oh bonjour Maisy je vous le passe »
Elle fut mise en attente quelques secondes, elle avait donc une demi sœur, elle s’appelle Maisy, reprenant son souffle elle entendit pour la première fois la voix de son père, elle en fut bouleversée mais garda son calme.
« Maisy chérie que puis-je faire pour toi ? »
« Ce n’est pas Maicy »
« Mais … Qui est ce ? »
« Je suis Alisha Baxter, la fille que vous avez abandonné il y a 18 ans … Je sais que vous êtes surpris de m’entendre, je ne vais pas trainé, j’ai besoin d’argent, ma mère est gravement malade et je ne peux plus assurer toute seule, je dois payer les frais médicaux et payer mes études donc si vous ne voulez pas entendre parler de moi, j’ai besoin d’argent »
« Vous êtes sérieuse ? »
« Oui très sérieuse, je sais que c’est brusque et loin d’être agréable mais je n’ai pas d’autre choix alors aider moi ou j’appelle votre femme et je ne suis pas sure qu’elle soit ravie d’apprendre mon existence n’est-ce pas ? »
« Personne ne vous croira »
« Parfait, donc je l’appelle et nous verrons bien … Au revoir … Papa !!!
« Attends … Il y a la fac de Fordham je peux payer ton inscription et je t’envoie un chèque mais juste un chèque, juste un et fin du chantage »
Ce n’était pas ce qu’elle voulait mais jamais il ne donnerait plus pour elle, elle le savait, et au fond c’était déjà mieux que rien. Elle raccrocha, reçu le chèque et elle ne lui adressa pas la parole de nouveau, pour le moment.

Ce soir-là elle rentra chez elle se couchait directement, le lendemain sa mère parti dans une maison de soin ou se serait mieux pour elle, elle avait des infirmières à sa disposition, et un confort, elle semblait assez ravie et cela semblait être le mieux. Les jours passèrent mais l’Etat de Sara n’avançait pas, elle fut contacté par la fac, ou son père l’avait inscrite, à New York, elle devait partir mais partir c’était laissé sa mère, mais elle savait qu’elle le voulait autant et qu’on fit cela ne changerait rien à leur sentiment mutuelle. Elle fit ces bagages le soir même et laissa une lettre à l’hôpital sur sa mère. Elle se rendit à l’hôpital ou sa mère dormait sans doute épuisée par sa journée, la laissait la rendait malheureuse mais elle ne supporterait pas de la voir mourir elle le savait profondément. Elle déposa l’enveloppe sur le table de chevet avec un bouquet de ses fleurs préférer.
Maman,
Je veux que tu sache que je t’aime plus que tout au monde et que tu as été pour moi la meilleure des mères, je regrette de te laisser, sache que je ne t’abandonne pas même si cela y ressemble fortement. Je n’oublie pas, je n’oublierais jamais, je reviendrais le week end te voir et je jure de t’appeler chaque week end. Tu es une personne formidable et je ne sais pas quoi faire pour te remercier de tout ce que tu a fait pour moi mais je dois prendre mon envole, je me suis assuré que tu ne manqueras de rien, et que tu es tout ce que tu désires. Maman e t’aime, et je t’aimerais toujours.
Pardonne-moi.
Alisha
Ce fut vraiment dur mais c’était la chose à faire. Le soir même elle était dans l’avion en direction de New York.