Apparence & Style:

Je n’ai jamais perdue mon apparence d’enfant angélique. Malgré mes frasques, mon corps est resté profondément puéril et sage. Mes grands yeux bleus envoutent ; mon teint pâle (presque trop) me donnent une apparence fragile ; ma bouche en cœur est celle d’une petite fille, mon sourire profond, sincère et sans artificiel rappel le rire pur d’un bambin, mes longs cheveux tombent en cascade blonde ou châtain, au grès de mes envies : tout cela contribue à donner un visage de petite fille virginal. Corporellement, j’ai les formes d’une femme mais ma maigreur finit par les contrebalancer. Vous l’aurez compris, je parais faible. Je suis belle, mais d’une beauté faite de fragilité. Or, j’ai horreur de me sentir faible, ou bien qu’on me prenne pour une personne faible. Alors je me cache derrière un style fort et pointu : je veux imposer le respect. Je porte les vêtements des plus grands créateurs européens. J’aime m’habiller en rockeuse l’hiver, j’aime me vêtir de couleur l’été, j’aime passer des heures dans mon dressing pour choisir mes tenues, pour être la plus class possible. J’exècre la vulgarité : je ne montre pas mon corps, je le laisse deviner. Je trouve ça terriblement plus sexy. J’adore me sentir belle, ça m’aide à me sentir bien. J’aime porte des vêtements qui tranche avec mon naturel enfantin. J’aime me faire des smokeys sur les yeux, porté du rouge mat sur mes lèvres. J’ai souvent des cernes dues aux substances que je fume régulièrement, ou à la fatigue que j’accumule. J’ai parfois des marques de piqures sur le bras gauche. En résumé, j’ai l’allure d’une enfant qui cherche à tout prix à rompre avec cette nature puérile et à se détruire. Je fascine autant que j’effraie.

Caractère: Veuillez écrire à la place de ce texte 10 lignes à propos du caractère de votre personnage, parlez également de ses défauts et de ses qualités.

On dit que certains enfants sont mieux nés que d’autres : les petits africains qui mourront de faim sont considérés comme des malchanceux, les enfants nés dans une des plus riches familles de l’Ohio sont considérés comme chanceux. A l’origine, j’étais chanceuse.
Papa possède une très grande part des actions de l’entreprise familiale des Hoover depuis sa majorité. Il a donc toujours eu un grand nombre de liquidités : pour faire simple, depuis ses 23 ans, il fait parti des 15 hommes les mieux payés de Cleveland. De ce fait, les envieux, les vautours et autres profiteurs commencèrent très trop à tourner autour de Papa. C’est ainsi qu’il rencontra Maman. Il avait 26 ans, elle en avait 19. Il était richissime, elle n’était qu’un simple mannequin. Il était beau, elle était belle. Ils se rencontrèrent lors du défilé d’une maison de haute couture dans laquelle Papa avait quelques actions. Maman défilait. Pour Papa, ce fut le coup de foudre. Maman aussi tomba instantanément amoureuse –de son porte-monnaie -. Un an et demi plus tard, ils se marièrent. Papa était ravi d’épouser la femme qu’il jugeait être celle de sa vie ; Maman d’avoir eu ce mariage gigantesque et extraordinairement couteux que toutes les femmes de la région devait lui envier. Papa n’a jamais ouvert les yeux sur la véritable nature de Maman. Tout le monde sait qu’elle n’est avec lui que pour son fric. Tout le monde sauf Papa. Toujours est-il que deux ans après leur mariage, Maman tomba enceinte de jumeaux. Neuf mois plus tard, elle accoucha de deux bambins : Adonis et moi, Perséphone. Adonis été bien mieux bâti que moi. Il avait du détourner bien plus de nutriment du cordon ombilicale, me laissant chétive et frêle. Adonis et moi avons gardés la même physiologie que le jour de notre naissance. Cependant, il ne fit plus jamais rien qui puisse me nuire. Au contraire, il devint mon protecteur, mon tout, ma moitié, ma famille à lui seul. Ce jour-là, naquit la plus belle des fraternités.