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schwarzmann ♦ i write sins not tragedies.

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schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. Empty
MessageSujet: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 19:39






FoX.

Age: Date de naissance: Lieu de naissance: crire ici" value="Munich, Allemagne." class="forme"> Métier/Etude:

J'appartiens au groupe des Workaholics

Personnage: Poste Vacant Scénario Inventé

"l'humanité souffre et je souffre avec elle."
- lolita pille
Signe(s) Particulier(s)
Zippora est tout ce qu'il y a de plus normal, et n'a donc pas réellement de signe particulier pouvant la différencier des autres. Guère attirée par les tatouages, ni même par les piercings, elle possède seulement des boucles d'oreilles. Elle a également quelques cicatrices qui ornent sont corps, mais rien de bien grave à signaler.
Orientation Sexuelle
Zippora n'accorde que très peu d'importance aux sexes. Elle est aussi bien capable de tomber amoureuse d'un homme que d'une femme. Bisexuelle, dit-on. Cependant, elle ne se désigne pas comme telle... Ne pas chercher à comprendre.

Zippora Luba-Alla Schwarzmann





Behind the computer

Prénom: Blablabla.
Âge : j'ai encore des années devant moi.
Avatar choisi : zoeey c. deschanel.
Comment as-tu connu ce forum ? : par les top sites il me semble. I love you
Ton avis (design, contexte, ...) : Parfait ? *o*
Présence sur le forum : 7/7
Autre(s) compte(s) : huuuum.
Exemple de RP :
Spoiler:

Code du règlement :
Spoiler:



Dernière édition par Zippora L. Schwarzmann le Mer 29 Juin - 23:24, édité 7 fois
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schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. Empty
MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 19:39




Physique & Caractère
schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. Sign2fc
Apparence & Style:
Zippora doit certainement être la seule personne sur cette Terre à se considérer chanceuse vis-à-vis de son physique banal ; selon elle, c’est un avantage de réussir à circuler dans la rue sans se faire dévisager et de réussir à passer inaperçue n’importe où qu’elle aille. Elle n’aurait jamais voulu être une beauté fatale, attirer les regards alléchés de la gente masculin qui aurait pu la croiser. L’Allemande aime cette impression d’invisibilité quand elle cherche à se faire oublier, elle apprécie beaucoup, également, réussir à se faufiler un peu partout sans avoir à affronter le regard menaçant de tous ces inconnus autour d’elle. Scharzmann est donc comme les autres. Brune, visage des plus banals, corpulence ni trop mince, ni trop grosse, taille moyenne pour une femme de son âge.
Zippora n’a pas de style particulier non plus, et se contente tout simplement de prendre les premiers vêtements qui viennent à sa portée dans son armoire. Simples, certainement trop, mais ce n’est pas ce qui la préoccupe le plus. Après tout, tous les vêtements qu’elle peut porter proviennent de ces grandes chaines vestimentaires, qui vendent des vêtements pour des personnes à la situation financière moyenne… Classe dont elle fait partie, sans aucun doute. Jamais trop recherchée, sa garde robe est surtout constituée de gilets, pulls et chemises, unicolores, ainsi que de jeans et de jupes que l’on voit partout sur n’importe qui, qui lui donnent un petit côté strict. Elle attache la plupart du temps sa longue crinière de cheveux en un chignon lâche, pour avoir sa vue complètement dégagée, mais également pour ne pas à avoir à les démêler le soir en rentrant chez elle. Les cheveux détachés, c’est source de nœud. Si elle a bien pu apprendre une chose par elle-même et non pas dans les livres, c’est cela. Ses grands yeux bleus, alors visibles et maquillés que très simplement, lui donnent des airs de petite fille sage, mais il est bien rare d’un jour croisé son regard, jeune femme bien trop fuyante pour réellement poser ses prunelles dans celles de quelqu’un d’autre.
Rien de bien particulier, donc. Scharzmann n’est pas comparable à une blonde, grande, élancée, ces parfaits stéréotypes des californiennes. Il est impossible également de déclarer qu’elle a son propre style, puisqu’elle se contente juste de rester simple et de se fondre dans la masse. Rien chez elle ne peut la différencier de la population New Yorkaise. Elle n’est qu’une brune parmi tant d’autres, une jeune femme ni trop grande ni trop petite, légèrement mince mais pas excessivement, qui ne peut pas changer la vie des autres uniquement avec sa beauté… Sauf si la beauté est, alors, désignée par la simplicité et la banalité.

Caractère:
There is a world inside of me. S’il y avait bien une phrase qui pourrait aider à définir Zippora, ce serait bien celle-là. L’allemande n’est qu’un vaste océan de pensées, de ressentis, d’actions en tout genre. Il est à peu près impossible de deviner de quelle manière la brune va réagir à telle ou telle chose, à telle ou telle action. Elle est aussi bien capable de demeurée timide et légèrement repliée sur elle-même, et donc rougir à la moindre parole qu’on peut lui adresser ; que d’être extravertie et parler sans s’arrêter, déballant un flot de mots à un débit très rapide. Cela dépend de ses humeurs, du temps qu’il fait dehors, du contexte où elle se trouve. Imprévisible. Là est sa meilleure qualité comme son pire défaut. Lutter contre ne servirait à rien… Et elle est bien trop enfoncée dans ses idées qu’elle ne remarque même pas qu’elle est un danger psychologique à elle seule.
Généralement, quand elle se sent dans son élément – en l’occurrence, la bibliothèque – elle évolue comme bon lui semble, est même capable de faire de l’humour quand elle se sent de vraiment bonne humeur. Elle prend un petit air malin, n’hésite pas à faire de long discours sur tous les livres qui lui tombent entre les mains. Conteuse, elle pourrait l’être, professeur d’histoire également, bien que ses connaissances soient plus axées sur la culture générale. Cependant, elle reste très terre à terre, n’ayant pas assez d’imagination pour se mettre à divaguer sur des faits réels uniquement dans son esprit. Son savoir est varié, et il est parfois difficile de la suivre dans son cheminement intellectuel, de par la richesse des informations qu’elle peut donner, mais également par son accent allemand encore assez prononcé. En présence d’enfants, elle prend un certain plaisir à leur faire peur en prenant des airs de sorcières, et entretient un culte de terreur pour les adolescents trop bruyants. Elle a un petit côté dérangée, mais c’est ce qui fait qu’on l’aime. Il lui arrive même de rire, quand le bonheur est vraiment exceptionnel.
Et puis il y a l’autre Zippora, une femme beaucoup plus réservée, beaucoup plus effacée. Les personnes connaissant son autre facette seraient incapables de la reconnaître dans un super marché, ou encore dans la rue, en petite souris effrayée. Après tout ; comment réussir à rapprocher une fille extravertie, à l’aise dans son milieu, parlant devant une dizaine de personnes tous les après midi en jouant avec leurs nerfs et le suspens ; d’une jeune femme que l’on remarque à peine ? L’Allemande, dès que la population devient trop grande, dès que les personnes lui deviennent trop étrangères, dès qu’elle commence à se sentir oppressée dans ce monde, se referme sur elle-même, se cache. Généralement, elle se balade avec un livre à la main, et profite de n’importe quel instant pour se cacher derrière, se perdant dans les lignes de traités philosophiques pour tenter d’oublier et de se faire oublier. Pas qu’elle soit mal à l’aise avec son corps, ou bien gênée de sa propre personne ; elle ressent tout simplement une certaine angoisse dès que le monde devient trop vaste à ses yeux. Une phobie, oui, mais qu’elle n’a jamais cherché à surmonter.
Il y a donc deux Zippora, bien que dans sa tête, la jeune demoiselle soit bel et bien toute seule. C’est ce qui la rend imprévisible. Comment savoir, après tout, quand elle va se sentir trop oppressée pour ne plus décrochée un seul mot ? Comment savoir quand est ce qu’elle saurait retrouver cet entrain qui lui est propre de temps à autre ? Ses proches ont toujours été particulièrement gênés par cet aspect de sa personnalité. Cependant, Schwarzmann en reste une femme à l’humour grinçant, à la mine triste et à la culture générale impressionnante. Légèrement décalée avec la réalité, elle est également une grande paranoïaque et une névrosée de service. Elle utilise l’ironie à haute dose, et ce, quelque soit son comportement face à l’extérieur. There is a world inside of me.




Dernière édition par Zippora L. Schwarzmann le Lun 23 Mai - 23:12, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 19:40




L'histoire

2009.

Froissement de papiers, chaise qui frotte contre le parquet ciré d’un petit cabinet indépendant donnant sur une rue de Brooklyn, bruit sourd de mains qui ne tiennent plus en place. Une jeune femme, brune, plutôt mince, racla sa gorge pour témoigner de son impatience, chose qui ne fit même pas sourciller l’homme cinquantenaire qui se trouvait de l’autre côté du bureau, en face d’elle. Il se contenta de continuer sa tâche, de remplir ces formulaires longs et ennuyeux obligatoires. Elle soupira avec agacement, s’acharna contre ses ongles, tirant sur les petites peaux qui avaient eu le malheur de dépasser, droite comme un piquet, le visage dénudé de toute expression. La demoiselle ne se sentait pas à l’aise. Elle était seule avec lui, mais c’était pire que de se retrouver confronter à dix milles personnes étrangères dans la rue. C’était comme un combat perdu d’avance. Elle se sentait bien trop faible.

- Scharzmann… Ce nom a des résonances étrangères. Vous êtes germanique ?
- Oui.
- D'où plus précisément ?
- Munich.
- Bel endroit.
- Certes.
- Et cela fait maintenant longtemps que vous habitez New York ?
- Ca dépend de ce que vous entendez par longtemps.
- Répondez à ma question.
- Oui.

L’Allemande se mordit la langue presque au sang. Son cœur s’agitait dans sa poitrine, elle avait l’horrible sensation que les murs se refermaient sur elle, qu’elle était incroyablement seule. Cela faisait des années qu’elle ressentait cette sensation, des années qu’elle luttait contre cette phobie indescriptible. Quand elle n’était pas à l’aise, elle était au bord de l’évanouissement. Ce n’était pas faute d’être timide… Elle ne changeait pas de comportement selon les personnes, mais selon la situation. Elle était capable de parler devant des dizaines et des dizaines de personnes sans avoir la moindre peur, et rester tétanisée devant un… Psychologue.
Elle soupira une seconde fois, et ce fut au tour de l’homme devant elle d’en faire de même.

- Ecoutez, Zippora –je peux vous appeler Zippora, hum ?– si je suis là c’est pour vous aider. Votre sœur s’inquiète pour vous, c’est pour cela qu’elle a fini par me contacter pour que je vous reçoive. La meilleure solution pour vous est de me parler.
- Ma soeur s’inquiète toujours pour un rien.
- Elle vous aime.
- Cette raison n’est pas valable.
- Vous êtes dure.
- On m’a appris à l’être.

Nouveau soupir, de la part du psychologue. Zippora mit une main devant ses yeux, tentant de contrôler la peur qui montait peu à peu en elle. C’était insupportable. Ses deux facettes de personnalité lui bouffaient sa vie, la rongeait jusqu’à ce qu’elle finisse par pleurer à la remémoration des moments qu’elle avait pu passer, presque recroquevillée sur elle-même devant la foule agressive. Ou qui semblait l’être, tout du moins. Depuis toute petite, elle avait eu ces deux comportements, ces deux elle. Elle n’était pas schizophrène, ne souffrait pas de dédoublement de personnalité. C’était plus de la bipolarité, même si ce n’était pas tout à fait ça non plus. Elle était un mystère, aussi bien pour les autres que pour elle-même.

- Vous êtes sur la défensive ?
- Non, vous croyez ?
- Pourquoi ?

Moment de silence.

- Je ne sais pas. Je n'ai jamais su.

Elle se leva, à l’aide de ses mains crispées sur les accoudoirs du fauteuil où elle avait été assise. L’Allemande tourna le dos au cinquantenaire, puis s’enfuit à moitié vers la porte de son cabinet. Son sac au bout du bras, le sang battant à ses oreilles, elle s’y reprit à plusieurs fois avant de réussir à ouvrir le battant, et Zippora ignora les ordres qu’avait pu lui lancer le psychologue, les larmes coulant sur ses joues à la même allure que ses jambes dévalaient les escaliers.

***

- Luba, ich glaube es nicht! Du bist wie eine Diebin geflohen!
- Linda, anglais. L’allemand est passé de mode, et cette langue est tellement affreuse que je compte bien ne plus l’entendre résonner dans mes oreilles pendant… des décennies. Au moins. En plus, sans vouloir être méchante, quand tu la prononces, elle a des intendances encore plus vomitives qu’elle n’a déjà…
- Change pas de sujet.
- Très bien. Si tu insistes siiii gentiment… Tu croyais sincèrement que je prendrais le thé gentiment avec lui sans rien dire, ou plutôt, lui raconter des malheurs de mon enfance si futiles qu’ils ne mériteraient même plus d’exister en mémoire quelque part dans mon cerveau ? Hum ? C’est mal me connaître.
- Tu viens de mettre le doigt sur le gros problème avec toi, Luba. Personne ne peut connaître, puisque quoi qu’on fasse ce sera toujours l’opposé de ce qu’il aurait fallu faire.
- Je ne t’ai jamais demandé de me changer !

Linda fusilla sa sœur du regard, et porta ses mains à sa tête. Cela ne devenait plus possible. Elle n’en pouvait plus. Depuis quelques années maintenant, elle tentait d’aider Zippora du mieux qu’elle pouvait. Elle avait essayé de la socialiser par tous les moyens, tenter de la rendre plus stable et de l’ouvrir au monde. Cependant, rien n’avait réellement marché ; sa benjamine était restée la même, exactement. Linda n’avait vu aucune évolution dans son comportement : elle restait ironique, bavarde, presque enjouée avec sa famille, et maintenant à la bibliothèque et avec la poignée d’amis qu’elle pouvait avoir, et elle boycottait le reste. La brune, malgré tous les efforts de sa sœur, avait conservé son côté « toute noir ou toute blanche », qui lui collait à la peau depuis des années… Au grand désespoir de son entourage, qui au fur et à mesure, avait fini par avoir pitié d’elle.
La famille Scharzmann avait donné naissance à un garçon et trois filles, Frederick l’aîné, Linda, Luba –devenue Zippora– et Heider la benjamine. Famille germanique, tout ce qu’il y avait de plus modeste, habitant à Munich tout comme grands et arrière-grands-parents. Ce n’était pas l’ambiance familiale qui avait fait ce qu’elle était devenue. Ses parents avaient même fini par croire qu’elle était née perdue.

- T’as fini de te lamenter sur mon sort ?
- Luba, tu vas me faire un plaisir de retourner chez le psychologue, de t’excuser, et de faire une séance avec ce professionnel, parler comme il te demande, répondre aux questions autrement que par de simples oui ou non.
- Tu sais ce que tu es en train de me demander là ?
- Et toi, sais-tu au moins ce que tu as osé me faire en t’enfuyant ?
- Mais j…
- Ca suffit Luba ! Je te demande une séance, okey ? Une séance pour que tu puisses me faire la conclusion à la fin que cela était inutile, me rabâcher pendant des années que ta supériorité intellectuelle a fait que tu connaissais la fin sans avoir même essayé.
- Ah. Ah. Ah. Supériorité intellectuelle. Tu me prends vraiment pour une égocentrique, ou bien c’est moi ?
- Avoue au moins que tu l’es.
- Absolument pas. Et si je ne veux toujours pas ?
- Je t’emmène directement au service psychiatrique de l’hôpital de Staten Island, parce que je n’aurais plus le choix. Ou plutôt, parce que tu ne me laisseras plus le choix.

Les deux sœurs se défièrent du regard, leurs yeux bleus se lâchant pas ceux de l’autre. Cependant, Zippora se sentait comme abandonnée par ce qui lui restait. Sa sœur, celle qui avait toujours été là pour la disputer comme une mère, se prendre pour ce qu’elle n’était pas. Elle avait l’étrange impression de perdre peu à peu ses seules réelles accroches, ses seuls moyens de retourner à la réalité. A sa réalité.
Elle se racla la gorge, hésitant à rendre les armes. Cependant, la peur l’effrayait tellement qu’elle se demandait réellement si elle réussirait à y aller, ou bien à fuir, comme à chaque fois… Puisqu’au fond, c’était la seule chose qu’elle savait faire.

- Je suis folle, c’est ça ?
- Penses-tu l’être ?
- Non.
- Et pourtant, les vrais fous croient dur comme fer qu’ils ne le sont pas.

De simples mots, tellement lourds de sens que s’en était presque écœurant.

***

- Je suis ravie de vous revoir ici, mademoiselle Schwarzmann.
- Hum, hum.
- Cependant, je ne vous cache pas que votre sœur a pris le soin de m’appeler pour s’excuser à l’avance de si jamais il vous revient l’envie de décamper aussi vite qu’il n’en faut pour le dire.
- C’a plutôt l’air de vous amuser.
- Mais ça m’amuse.
- Vous êtes une bien étrange personne.
- J’ai déjà vu des cas bien plus remarquables que le mien.

Zippora fronça les sourcils, presque intriguée. Elle aimait bien la fluidité de la conversation qu’ils venaient d’avoir, ou bien, tentait de se persuader que c’était une bonne chose d’échanger des paroles de manière aussi aisée. Elle n’irait pas à dire qu’ils étaient sur la même longueur d’onde, mais l’homme semblait avoir réussi à la cerner, même si le mot semblait être bien trop large.
Elle s’enfonça dans son siège, son regard balayant le bureau du cinquantenaire. Bureau rangé, peu de bricoles venant l’encombrer, de gros ouvrages peuplant son étagère. Elle esquissa un petit sourire, réprimant l’envie de se diriger vers sa bibliothèque personnelle pour parcourir les livres.

- Vous avez toujours eu un intérêt marqué pour la littérature ?

Il avait du voir son regard intéressé. Elle détacha son regard des volumes pour fixer ses mains, qu’elle tordait anxieusement sur ses genoux.

- Je croyais que j’étais là pour parler de mon… hum. Problème ? A défaut de pouvoir l’appeler autrement.
- Pas nécessairement. On peut parler de tout, de votre enfance, de vos souhaits, vos rêves, vos poissons rouge s’il le faut. Juste des sujets sur lesquels vous êtes à l’aise, sur lesquels vous vous ouvrirez plus facilement.
- Et vous avez fait quatre ans d’études rien que pour entendre les gens… raconter leurs vies ?
- Cessez donc de poser des questions, et parler moi de votre passion pour les livres, Zippora.
- Bon… Très bien. Disons que toute petite j’ai voulu apprendre à lire bien avant les autres enfants. J’ai toujours été attirée par les lettres, aussi bien en maternelle, en primaire, puis au secondaire. Rien que l’objet m’attire. Mon père était un grand lecteur, je pense qu’il m’a contaminé… J’ai plus vécu chez lui que chez mes parents, d’ailleurs, lors de mon enfance. Ils travaillaient de nuit, donc c’était lui qui me gardait, avec mes sœurs et mon frère. J’ai l’impression de garder en mémoire ces souvenirs où, le soir, il me prenait sur ses genoux pour me lire quelques lignes. Puis avec le temps, c’est moi qui finissais par lui faire la lecture. Je lui dois sincèrement beaucoup. Sans lui… J’aurais été perdue, assurément.
- Votre grand père est resté en Allemagne ?
- Non. Il est décédé peu avant que je vienne à New York avec ma famille, il y a huit ans maintenant.

Il y eut un silence. Zippora souriait à moitié à l’évocation de ces choses provenant directement de son enfance. Quelque chose qui lui semblait être heureux, quelque chose qui lui semblait familier. Elle s’attachait à ses souvenirs, les ressassaient comme s’ils étaient la seule chose qui lui restait d’immatériel. Elle s’était peu à peu détendue, oubliant presque la présence du psychologue en face d’elle, car elle avait été bien trop absorbée par ses souvenirs que par ce qui l’entourait.

- Vous dites les choses de manière assez crue, tout de même.
- Atténuez la réalité ne la rend que pire encore.
- Vous semblez savoir de quoi vous parlez.
- Les livres ne servent pas qu’à prendre la poussière sur des étagères.

L’homme sourit pensivement, posant ses coudes sur son bureau, la tête venant s’insérer entre ses mains.

- Vous a-t-il donné la passion d’écrire également ?
- Non. Je crois bien que c’est la seule chose qu’il n’a pas réussi à me faire aimer.
- C’est dans le domaine du don, également.
- C’est vrai. Et puis, je pense que c’est parce que je suis allemande qui m’a également découragé à manier la langue.
- En quoi vos origines ont quelque chose avoir avec cela ?
- J’ai horreur de ma langue maternelle, de l’Allemand. Je considère que ses mots, leurs prononciations, ne donnent pas envie de tenter de rendre un écrit de beau avec.
- Vous auriez pu écrire dans une autre langue.
- Je n’étais pas assez bonne élève.

Un sourire sincère vint s’étendre sur ses lèvres, et elle remua légèrement sur sa chaise pour changer de position. Jambes croisées, elle eut un petit sourire ironique, à la fois doux et moqueur envers elle-même. Cela était faux. Elle avait été une élève brillante durant son enfance, avait réussi tout ce qu’elle avait entreprit. Cependant, si elle ne s’était pas donnée la peine d’écrire, de rédiger elle-même ses propres livres dans une langue étrangère, c’est parce qu’elle avait considéré que cet art avait été réservé à son grand père. Son adorable et adoré grand père… Elle eut un petit soupir, puis leva son regard sur le psychologue.
Celui-ci avait commencé à écrire sur son calepin, comme dans les films. Elle se redressa, tenta de voir ce qu’il était en train de rédiger, et celui-ci s’en aperçu.

- Grande curieuse ?
- Depuis toujours.
- Vous êtes comme ma fille.
- Cela m’étonnerait qu’elle soit aussi enfoncée dans la bêtise que moi. Petite, mon grand père me trouvait souvent en train d’explorer sa maison, en train de tenter d’ouvrir des portes, d’aller dans les pièces interdites. Il riait, mais je voyais dans ses yeux qu’il savait que… Qu’il savait que je n’étais pas comme les autres. Il n’y avait que moi qui aimait passer du temps dans la pièce au bout du couloir, que moi qui n’était pas dérangée.
- La pièce au bout du couloir ?
- La pièce où ma grand-mère passait ses journées à coudre. Mon grand père l’avait condamnée peu avant ma naissance.
- Vous avez une approche particulière avec la mort.
- C’est le cas de le dire.

Ils se turent un instant. Que pouvait-elle lui dire à propos de son enfance ? Qu’elle avait passé sa vie chez son grand père ? Il avait dû le comprendre. Qu’elle avait été une élève brillantissime ? Elle ne voyait pas en quoi il avait besoin de savoir. Il venait également de comprendre qu’elle avait cet intérêt particulier pour les livres depuis qu’elle avait été toute jeune. Elle ne voyait pas ce qu’il y avait de plus à dire sur son passé… De petite fille, au moins. Cependant, elle voyait qu’il avait encore une bonne centaine de questions à lui poser, et même si son rythme cardiaque s’était calmé… Elle n’était pas tout à fait à l’aise. Zippora avait peur de dire quelque chose de travers.

- Vous m’avez dit il y a quelques minutes que j’étais une bien étrange personne… Mais il me semble que vous l’êtes également.
- On me l’a souvent dit.
- Vous ne voulez pas me parler de votre vie sociale en Allemagne ?
- Il n’y a pas grand-chose à dire.
- Ca m’intéresse.
- J’étais la fille au bout de la classe, celle que personne ne remarquait, celle qui ne voulait pas se faire voir non plus. Les professeurs ne me prêtaient pas d’attention, personne ne s’inquiétaient pour moi. J’aurais très bien pu disparaître, je crois que personne ne s’en serait rendu compte… Ou juste mon professeur de musique. Je crois qu’il avait développé une forme d’affection pour moi, il avait dû avoir pitié de ma personne, effarée à l’idée de passer devant tout le monde pour jouer de la flute, ou autre.
- Votre peur de l’extérieur n’est donc pas recente ?
- Absolument pas. Je suis née comme ça.
- Toute blanche ou toute noir.
- Ma sœur emploie le même terme pour me désigner.
- C’est qu’il vous va à ravir.

Zippora croisa les bras sur sa poitrine. Parler de son isolement ; check. Le psychologue devait très certainement penser qu’elle était une fille refermée sur elle-même, ce qui était le cas… De temps à autre. Seulement, elle savait que c’était un fait si compliqué à assimiler qu’elle ne chercha pas à lui faire comprendre qu’elle pouvait être une jeune femme vive, drôle même, avec les autres, quand les occasions se présentaient. Très rarement, certes.

- Cependant je me suis empirée avec le temps. Avec mes frères et sœurs, j’étais une jeune fille vive, j’étais une grande bavarde… La casse pied qui énerve tout le monde parce qu’elle n’a pas sa langue dans sa bouche, donc. Je pense même qu’ils ne savaient pas que j’étais renfermée à ce point en cours, que j’étais effacée. Ils n’allaient pas dans la même école. Ils ne se sont jamais posés de question quand je refusais avec vigueur que je ne voulais pas fêter mon anniversaire avec des amis. Puis j’ai fini par aller au collège avec eux… Puis Frederick et Linda ont remarqué que je n’étais pas normale.
- Mais vous êtes normale, Zippora. Vous avez juste des petits problèmes. Rien de bien grave.
- Vous ne savez pas ce que je vis. Vous ne savez pas à quel point ça me rend malade de devoir tracer dans un magasin tout simplement parce que je suis au bord de l’évanouissement.
- Non je ne sais pas. Mais croyez moi, vous êtes normale.
- La normalité est une chose bien plus extrême que les autres.

Ils soupirèrent en même temps.

- Votre vie est normale, Zippora. De nombreux enfants n’ont pas eu une vie sociale de rêve… Regardez. Vous êtes née dans une famille allemande, vous avez été chéri par vos parents, votre grand père qui vous a hébergé et transmis son savoir, sa culture générale. Vous avez eu des frères et sœurs gentils avec vous, vous êtes allée à l’école. Comme tout le monde.
- Vous ne trouvez pas que cette vie a des échos écœurants ?
- Pas particulièrement. Vous avez surement dû vivre des moments pas très agréables à vivre.
- J’ai failli me noyer à l’âge de dix ans.
- Vraiment ?
- Hum, hum. J’étais sur un bateau au milieu d’un lac, avec mon frère, quand il m’a poussé. Il a toujours été très taquin… Je suis passée par-dessus bord, sauf que je ne savais pas nager.
- Il vous a sauvé, ensuite ?
- Quand il a réalisé que je ne remonterais pas à la surface.
- Vous en gardez des souvenirs ?
- J’en rêve toutes les nuits.

***

2010.

- Bonjour Zippora.

La brune leva la tête de son bureau, à l’entrée de la bibliothèque où elle travaillait à longueur de journée sans se lasser. Elle esquissa un sourire, puis retira ses lunettes de vue.

- Bonjour, Andrew.

Le psychologue posa les livres qu’il avait empruntés voilà quelques semaines, alors qu’il était venu discuter avec Zippora. Elle les prit soigneusement entre ses mains, puis fit lentement passer leurs codes barres pour les enregistrer, sans un mot, consciente du regard qui était posé sur elle, étudiant ses moindres gestes. Cela faisait maintenant un an qu’ils se connaissaient, un an que l’homme avait réussi à apprivoiser la Schwarzmann. Elle avait réussi à peu à peu s’ouvrir à lui, et il était persuadé qu’avec le temps, elle saurait en faire de même avec tout le monde, et surtout beaucoup plus rapidement. Il croyait réellement en elle.

- Je suis venu vous dire que je m’en allais.
- Vous partez ?
- Le temps est venu pour moi de changer d’atmosphère. La Californie fera largement l’affaire… Et puis, il faut que je pense à prendre mon temps.
- Vous êtes encore jeune pour partir à la retraite.
- J’en ai bien besoin, croyez moi !

Zippora esquissa un petit sourire, puis posa délicatement le dernier livre qu’il avait emprunté sur la pile de ceux qui restaient à ranger dans les grandes allées. Elle soupira, puis lui lança un sourire sincère, avec une touche de tristesse.

- Vous allez me manquer.
- Vous aussi, Zippora. Vous êtes une bien étrange personne irremplaçable.
- Vous l’êtes également.

Lentement, il se pencha vers elle, déposant un baiser sur son front. Puis il se retourna, sans un signe, s’en alla, laissant d’incroyables souvenirs derrière lui.
Zippora porta une main à ses joues pour y essuyer les larmes qui y coulaient lentement. Elle n’avait jamais réussi à avouer à sa sœur qu’elle avait eu raison, que ce psychologue lui avait fait du bien, qu’il avait été en quelque chose l’équilibre qu’elle aurait dû atteindre. Il avait été la personne avec qui elle avait parlé des heures durant, la personne qui lui avait serré le bras quand il l’avait senti crispée lors d’une sortie dans un lieu public. Il avait réussi à la cernée, avait réussi à comprendre comment elle fonctionnait, avait réussi à naviguer dans le vaste océan qu’elle était. Le voyant partir, elle avait eu l’impression de voir une part d’elle-même s’envoler. L’Allemande savait que ce n’était plus qu’une question de minute avant qu’il s’en aille, mais elle n’avait jamais pensé que cela serait maintenant.
Elle se racla la gorge, puis se leva, prenant les livres qu’il avait rendus quelques minutes plus tôt pour les ranger à leurs places. Elle marcha dans les allées, faisant des sourires à ceux qu’elle croisait, passant sa main dans les cheveux des enfants. Elle se sentait toujours aussi à l’aise ici. C’était son monde.
Elle croisa une bande de jeunes, canettes et chips à la main, puis elle s’arrêta en les pointant du doigt, la mine exaspérée sous le masque de tristesse. Elle se racla la gorge.

- Vous, vous me rangez ça dans les cinq secondes, sinon je vous fais manger des livres. Compris ?

Ils exécutèrent. Si, malgré tous les efforts d’Andrew, elle avait encore peur du monde extérieur, elle réussissait à évoluer dans son terrain de jeu sans aucun problème. Mieux que ça, les gens la respectaient.

***

Très chère Linda,

J’ai annoncé ce matin à votre sœur que je quittais la ville. Cela peut paraître étrange, mais je n’aurais jamais imaginé, quelques mois plus tôt, que j’aurais pu apercevoir dans ses yeux de la tristesse sincère. Finalement, vous aviez raison, nous avons finalement réussi à nous entendre, j’ai finalement réussi à abattre ce mur derrière lequel elle se cache. Zippora n’est pas méchante, bien au contraire. Elle est juste perdue dans ce monde bien trop grand pour elle. C’est une jeune femme adorable, prenez soin d’elle.
Je vais être franche avec vous ; au départ, je ne l’appréciais guère. Il m’a fallu quelques semaines pour enfin admettre qu’elle n’était pas folle à lier, qu’elle avait juste cette petite chose qui faisait ce qu’elle donnait à voir. J’ai finalement découvert une jeune femme allemande, passionnée par la littérature et la culture en générale, adorant son grand père décédé, bloquée à New York à cause de sa timidité maladive partielle. Zippora est une jeune femme brillante, bien qu’asociale. Si durant son enfance, elle n’a pas eu d’amis, je suis certain qu’elle pourra trouver sa voie, qu’elle a une chance dans ce vaste monde qu’est New York.
Je sais à peu près tout d’elle : je sais qu’enfant, elle aimait explorer des endroits déserts, découvrir des choses, qu’elle avait failli se noyer et que ces souvenirs là la hantent encore. Je sais qu’adolescence, les autres se moquaient d’elle, et qu’elle a pleuré pendant des soirées entières quand on lui a dit qu’elle devait quitter l’Allemagne parce que vos parents avaient été mutés, alors qu’elle avait répété encore et encore qu’elle détestait son pays. Je sais aussi qu’elle chantait énormément, mais que son problème l’empêchait de dévoiler son don aux yeux du monde. Je sais que vos géniteurs s’inquiètent réellement pour elle, je sais qu’elle est allée à Colombia en décrochant une bourse à l’âge de seize ans tellement elle était douée. Je sais aussi qu’elle vous aime, ainsi que son frère et son autre sœur, et elle compte sur vous pour l’aider. Je sais également que sa vie est la bibliothèque, et qu’elle avait eu beaucoup de mal à rester calme lors de l’entretient. Je sais que sa pire phobie est d’aller dans un starbucks, qu’elle déteste les chiens et qu’elle ne se couche jamais sans boire un verre de lait.
J’ai l’impression d’avoir eu affaire à ma propre fille.
Je vous écris cette lettre, Linda, pour vous dire que ce fut un réel plaisir de faire ce chemin avec votre sœur, et qu’elle est certainement la personne qui va plus me manquer dans cette ville. Je vous joins également le dossier que j’avais pu faire sur elle, pour que vous puissiez vous-même juger sur l’état de votre sœur. Cependant, croyez moi, il faut simplement croire en elle.

Avec mes salutations les plus sincères,

Andrew Ziegar.



Dernière édition par Zippora L. Schwarzmann le Sam 28 Mai - 19:27, édité 29 fois
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 19:43

Zooey est parfaite pour le rôle schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
Et j'ai pas d'autres idées :S Yaurais bien eu Kaya Scodelario, mais elle est déjà prise :S
Je vais pas pouvooir t'aider plus dsl..

Bienvenue btw schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 682346
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 19:46

ZooeyZooeyZooey schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717 Surtout vu le trailer de sa prochaine série, le genre névrosée lui va à merveille.
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 19:57

    Johnathan S. Norton a écrit:
    Zooey est parfaite pour le rôle schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
    Et j'ai pas d'autres idées :S Yaurais bien eu Kaya Scodelario, mais elle est déjà prise :S
    Je vais pas pouvooir t'aider plus dsl..

    Bienvenue btw schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 682346
    Merci quand même. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 682346

    Teagan M. Searle a écrit:
    ZooeyZooeyZooey schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717 Surtout vu le trailer de sa prochaine série, le genre névrosée lui va à merveille.
    Bon, je pense que je vais rester sur Zoeey. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 958229 même si elle me paraît vieille. x_x - oui oui je fais une fixation - Merci, donc. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717

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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 19:59

Grosse nulle schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 4027145007
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 20:11

Bienvenue parmi nous I love you
N'hésites pas si tu as des questions schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717 Après je n'ai pas trop d'idée pour l'avatar... Troian mais quelqu'un tente déjà je pense. Mais Zooey est bien schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 716439
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 20:18

    William B. McArthur a écrit:
    Grosse nulle schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 4027145007
    GROS NUL TOI MÊME. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 4027145007 schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 1411687594 schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 716439

    Savannah L. Walsh a écrit:
    Bienvenue parmi nous I love you
    N'hésites pas si tu as des questions schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717 Après je n'ai pas trop d'idée pour l'avatar... Troian mais quelqu'un tente déjà je pense. Mais Zooey est bien schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 716439
    Merci. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717 finalement tout le monde est pour Zoeey. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 958229 Arrow donc je la prends définitivement. *-* Et pour les question j'hésiterai pas. I love you
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 20:37

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 20:49

Bienvenue parmi nous. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 682346
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 20:53

P!ATD schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 4027145007 Bienvenuuue schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 716439
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 20:58

Bienvenue ici schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 21:05

Je ne l'ai pas revu sur un RPG depuis un baille elle schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
Bienvenue sinon. I love you
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 21:18

    Cheyenne L. Pearson a écrit:
    Bienvenue !
    Merci. I love you

    Burberry V. Da Vindicci a écrit:
    Bienvenue parmi nous. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 682346
    Thanks blondie. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 682346

    Carter A. Heavenwood a écrit:
    P!ATD schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 4027145007 Bienvenuuue schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 716439
    ouais p!@td dans mon titre schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 4027145007 c'est bien t'as reconnu. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 294494 Arrow
    Merci. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 716439

    Serena L. Douglas a écrit:
    Bienvenue ici schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
    Gracias. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717

    Hope A. Kylinson a écrit:
    Je ne l'ai pas revu sur un RPG depuis un baille elle schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
    Bienvenue sinon. I love you
    Non, on voit pas souvent Zoeey, c'est dommage d'ailleurs. *-*
    Thanks. I love you
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Mackenzie J. Howard
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 21:19

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 22:12

Zooey schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
Très bon choix d'avatar. Bienvenue & bonne chance pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 22:29

Bienvenue bounce
Merci de mettre dans la case sous ton titre la célébrité choisit, sinon j'edit ton code qui est bon (:
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 22:47

    bienvenue schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 933881
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 23:06

    Mackenzie J. Howard a écrit:
    Bienvenue !
    Merci. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717

    Alaska J. Hoober a écrit:
    Zooey schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
    Très bon choix d'avatar. Bienvenue & bonne chance pour ta fiche I love you
    Thanks schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 682346 je vais en avoir besoin, de courage. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 958229

    Dylan L. Cooper a écrit:
    Bienvenue bounce
    Merci de mettre dans la case sous ton titre la célébrité choisit, sinon j'edit ton code qui est bon (:
    Voilà qui est fait. (: Merci beaucoup. bounce

    Chelsea S. Bevin a écrit:
      bienvenue schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 933881
    Gracias Blondie. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 933881
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyDim 22 Mai - 23:11

I'd chime in with a Haven't you people ever heard of closing a goddamn door ? schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 2299772730

Bienvenue schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 3014 et bon courage pour la suite de ta fiche schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717 schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 716439

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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptySam 28 Mai - 19:29

Connaisseur ? schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 294494

Merci beaucoup. I love you

fiche terminée, d'ailleurs. bounce
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptySam 28 Mai - 19:38

Tout me semble en ordre, un admin devrait venir te valider d'ici peu (:
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptySam 28 Mai - 19:47

Merci beaucoup. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. 57717
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MessageSujet: Re: schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. EmptyLun 30 Mai - 10:24


Validée !
Damn ta signature est TROP belle :bave:
Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour trouver ta place sur le forum, le système d'intégration pourra t'y aider. N'hésite bien entendu pas à créer tes fiches de liens et de sujets ainsi qu'à faire toutes les demandes relatives à ton personnage. Si tu as la moindre question, tu peux t'adresser par message privé à l'un des membres du staff. N'hésite pas à venir faire un tour dans le flood, dans les jeux ou sur la chatbox pour te familiariser avec les autres membres. Et, finalement, n'oublie pas de voter de temps en temps sur le topsite d'Obsession, en commençant par cliquer sur Pikachu !
schwarzmann ♦ i write sins not tragedies. PinRS025
Bon jeu parmi nous ! I love you
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