Everleigh Grace Stanford - Because the life is a big battle
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Empire State of Mind
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Sujet: Everleigh Grace Stanford - Because the life is a big battle Lun 23 Mai - 15:54
glorificus
Age: Date de naissance: Lieu de naissance: Métier/Etude:
J'appartiens au groupe des Outsiders
Personnage:Poste VacantScénarioInventé
"Fais de ta vie un rêve, et d\'un rêve, une réalité." Antoine de Saint-Exupéry
Signe(s) Particulier(s)
Everleigh a un tatouage sur la nuque. Elle se l'ai fait faire lorsqu'elle avait les cheveux coupés très courts. Désormais, ces cheveux ont repoussés, et on ne le voit que rarement
Orientation Sexuelle
Everleigh est hétérosexuelle, sans nul doute. Même si elle a bien du mal à garder un homme très longtemps, elle n'est absolument pas attirée par les femme
Everleigh Grace Stanford
tatouage d'Everleigh:
Physique & Caractère
Apparence & Style: Everleigh est une jeune femme ravissante. Si elle est habilleuse en chef, ce n'est pas pour rien. Elle sait jouer avec les vêtements, croiser les styles et les couleurs pour rendre ses tenues originales, mais toujours agréables à regarder. La moitié de son salaire disparaît dans les magasins de fringues. Le reste sert à payer le coiffeur, le maquillage et l'esthéticienne. Et pour le loyer et la nourriture ... elle fouille le fond de ses poches. Everleigh prend soin d'elle, c'est certain. Elle veut ressembler à tous ces mannequins qu'elle habille. Elle veut devenir une d'entre elles. Et pour ça, elle doit être parfaite. Elle surveille tout ce qu'elle mange, faisant tout un tas de régime. Quoi que, depuis peu, elle est passé au stade de régime à celui d'anorexie. Everleigh a décidé qu'elle mangerait un minimum, perdant ainsi plus de poids. Et si ça ne suffit pas, elle n'hésite pas à se faire vomir. Everleigh est malade. Mais elle n'en est pas consciente, et fait bien attention à ce que personne ne soit au courant, sure qu'elle aurait droit à une leçon de morale. Le monde de la mode est impitoyable, et Everleigh n'est au fond qu'une victime de plus de cette recherche éternelle de la perfection. Elle se trouve laide. Elle se trouve grosse et petite. Un vrai boudin l'entendrez vous dire. Lorsqu'elle croise son reflet dans une glace, elle se remémore toutes les critiques qu'on a pût lui faire. Et qu'elle a finit par croire. Pourtant, son poids est en chute libre depuis un moment. Elle mincit à vue d'oeil. Pourtant, ce n'est jamais suffisant. Everleigh voit des rondeurs là où il n'y en a plus et des bourrelets imaginaires. Elle ne se rend pas compte qu'elle est loin d'être moche. Un visage doux encadré par une chevelure brune, aux reflets roux. Un sourire perpétuellement collé aux lèvres. Et des yeux couleur chocolat pétillants de malice. Everleigh respire la joie de vivre et l'insouciance. Mais elle est en train de détruire son corps, sans même en avoir conscience.
Caractère: Un boulet de canon, un concentré d'énergie, Everleigh ne se laisse jamais une minute de répit. Toujours pressée, toujours débordée, toujours en train de courir. Et jamais fatiguée. Au travail, elle se donne à fond, tourbillonnant dans tous les sens pour répondre aux besoins des mannequins. C'est son dynamisme qui lui a permis monter ci haut dans l'entreprise. Mais même si elle a l'air désordonnée et brouillon, à ainsi courir dans tous les sens, elle est en fait très assidue, sérieuse, responsable et attentive. Elle à appris à voir les détails pour réagir au plus vite et à toujours se trouver au bon endroit, au bon moment. Mais même ses heures de travail intense n'arrivent pas à venir à bout d'Everleigh. À peine à t-elle quitter l'entreprise qu'elle va faire sa séance de sport quotidienne. Footing, natation, boxe, fitness ... tout y passe. Elle est inscrite à un nombre impressionnant de clubs sportifs où elle évacue avec plaisir le stress accumulé dans la journée.. Et comme si ça ne suffisait pas, il n'est pas rare que la miss termine sa journée par une agréable soirée entre amis, où elle n'hésitera pas à danser toute la nuit. Everleigh est une bonne vivante, au sourire facile et au rire explosif. La demoiselle n'a pas eu de mal à se faire des amis à New York. Parce qu'elle a toujours le mot pour rire, qu'elle n'hésite jamais à lancer la conversation et qu'elle est la première à organiser des soirées sympathique pour « faire connaissance ». Pourtant, son caractère expansif n'est pas apprécié de tous. Elle pose beaucoup de questions. Trop de questions. Et elle manque de tact, à tel point qu'elle passe son temps à faire des bourdes incroyables. De quoi se faire un paquet d'ennemis. Et il faut bien avouer que, lorsque Everleigh se met en colère, c'est assez effrayant. Elle explose. Une vraie furie qui peut se mettre à hurler et à frapper avec fougue. L'une des raisons les plus fréquentes de ses crises de nerfs, c'est sa jalousie démesurée. Elle ne supporte pas de se sentir délaissée, de se sentir mise de côté, et elle sait faire payer ce manque d'attention dans les règles de l'art. Cette jalousie excessive lui pose de sérieux problème avec les hommes qui ont du mal à supporter d'être sans cesse soupçonnés d'infidélité. De la même façon, ses crises de larmes sont plutôt impressionnantes. Elle peut se mettre à pleurer comme une madeleine de façon totalement inattendue sans que personne ne comprenne pourquoi. Authentique. Everleigh est elle même, dans toute les situations. Elle ne fait pas semblant et dit ce qu'elle pense, sans se soucier de faire du mal. Sauf peut-être lorsqu'elle se retrouve face à une célébrité de la mode. Dans ces cas là, elle devient tout sucre tout miel, distribuant sourires et amabilité, même si elle souhaite en secret décapiter la personne qui se trouve face à elle. Everleigh rêve. Et elle rêve en grand. Des désirs de gloire et de paillettes. Des envies de célébrité et d'argent. Elle est ambitieuse et à une âme de compétitive. Ce n'est pas un mal, mais peut-être est-elle trop attachée à ses désirs. Elle est prête à tout pour obtenir ce qu'elle souhaite. Têtue comme une mule. Si Everleigh a une idée en tête, il est impossible de la faire changer d'avis. Elle se campe sur ses positions avec obstination, refusant de se remettre en question. Elle a raison, et c'est tout. Pourtant, elle est un peu naïve la demoiselle. Elle a tendance à gober tout et n'importe quoi, du moment que ça lui plaît. Il y a des gens, comme ça, qui aiment croire certaines choses, juste parce que ça les arrange. Everleigh en fait partie. Cette ambition débordante la pousse aussi à faire des choses qu'elle regrette par la suite. Agissant dans son unique intérêt, elle ne se rend pas toujours compte que ses actions ne sont gouvernées que par un égoïsme pur. Elle est capable de détruire des gens seulement parce que leur présence à ses côtés est un obstacle à ses désirs. Pourtant, elle ne souhaite pas leur faire du mal. Pas vraiment. Mais elle est incapable de résister à l'appât du gain.
L'histoire
Eleanor était une femme au charisme incroyable. Elle n'était pas née de parents richissimes, n'était pas millionnaire. En vérité, elle avait bien du mal à joindre les deux bouts, enchaînant petits boulots sur petits boulots. Pourtant, Eleanor participait à un tas de soirées mondaines. Elle aimait se faire passer pour une femme de la haute société. Elle aimait parader au milieu de tous ces grands entrepreneurs. C'est durant l'une de ces soirées qu'elle rencontra Samuel Stanford. Avocat très réputé. Héritier d'une famille riche à souhait. Ils n'avaient pas grand chose en commun. Et pourtant. Eleanor n'hésita pas une seule seconde à aborder cet homme si impressionnant mais si séduisant. Elle savait quoi dire, quoi faire pour attirer l'attention de tous ces BCBG. Et elle y parvint à merveille. Samuel fût ébloui par ce petit bout de femme et s'empressa de l'inviter à dîner. Il se fichait qu'elle n'ai pas fait d'étude, qu'elle n'ai pas d'argent ni de travail fixe. Il l'aimait. Une passion foudroyante que personne ne compris. À peine quelques mois après leur rencontre, ils se marièrent. Eleanor découvrit avec délice la vie d'une femme fortunée. Elle cessa définitivement de travailler, passant ses journées à faire du shopping. Elle vivait au crochet de son époux, si bien que beaucoup se mirent à raconter qu'elle n'en voulait qu'à son argent. Peut-être était-ce vrai. Mais leur histoire perdura encore et encore. Et ils donnèrent même naissance à une adorable petite fille. Everleigh. L'enfance d'Everleigh fût merveilleuse. Du moins vu de l'extérieur. Elle avait tout ce qu'elle voulait. Sa mère cédait chacun de ses caprices. Elle participait à tout un tas de soirées et rencontrait les personnalités les plus influentes de l'Australie. Mais qu'est ce que tout ceci lorsqu'on a huit ans ? Everleigh se fichait pas mal de tous ces privilèges. Elle n'aspirait qu'à jouer, comme les autres enfants de son âge. Mais elle n'en avait pas le droit. Sa mère avait pour elle des rêves de gloire et de réussite. Eleanor imaginait sa fille médecin, ou avocat comme son père. Alors, elle lui mettait une énorme pression. Il fallait qu'Everleigh excelle dans ses études. Même si elle devait passer à côté de son enfance pour cela. Everleigh avait peu d'amis. Il est difficile de s'intégrer dans une classe quand, la première fois que le professeur tombe sur votre nom il demande : « Stanford ? Tu ne serais pas de la famille de Samuel Stanford par hasard ? ». Et lorsque le curieux apprenait qu'elle était la fille de cet avocat de renommée internationale, il se mettait à sourire de toutes ses dents. Dés lors la petite gagnait la réputation désagréable de chouchoute du professeur, s'attirant les quolibets de ses camardes. Et être première de la classe n'aidait pas à s'intégrer. Ce n'était pas non plus en rentrant chez elle qu'Everleigh pouvait se poser et se livrer à des activités de son âge. Pourtant, elle aurait bien aimé jouer à la poupée, comme les autres fillettes. Mais Eleanor ne l'entendait pas de cette oreille. Quand elle ne faisait pas travailler sa fille à l'aide de livres tous plus épais les uns que les autres, elle l'emmenait parader à droite à gauche. Eleanor aimait montrer à quel point sa fille était belle, à quel point elle était intelligente, à quel point elle était mieux que les autres. Elle disait à tout le monde que sa fille ferait de grandes études. Le comportement d'Eleanor finit pas agacer son mari. Samuel ne comprenait pas pourquoi elle s'acharnait autant sur Everleigh. Lui qui était né avec une cuiller en argent dans la bouche ne réalisait pas qu'Eleanor voulait simplement que sa fille réussisse sa vie. Les disputes éclatèrent dans la demeure familiale. Everleigh se tenait toujours à l'écart, quand l'orage grondait. Mais suffisamment près pour entendre les mots durs de ses parents. Elle comprenait que ces disputes étaient sa faute. Alors, elle se donna encore plus à fond dans ses études, pensant réussir à sauver le mariage de ses parents de cette façon. Mais rien n'aurait pût les sauver. L'année où Everleigh commença ses études de médecine, ses parents divorcèrent. Ce fût un vrai scandale, la presse voulait des ragots croustillants et le divorce du célèbre avocat était une information en or. Ce fût la fin de tout en vérité. Samuel refusait de voir Everleigh et Eleanor tenait sa fille pour responsable de son divorce, sans compter les journalistes qui l'interrogeaient sans relâches sur ses sentiments. La mère et la fille ne se parlaient plus, ne se comprenaient plus. Everleigh devint une jeune femme rebelle, désireuses de rendre sa mère complètement folle. Elle découvrit alors la vie telle qu'on la lui avait caché. Et laissa la pression accumulée depuis son enfance de déverser. Fêtes étudiantes, alcool, drogue aussi. Everleigh vivait comme jamais elle n'avait vécu. Elle collectionnait les histoires d'un soir, couchant avec des hommes dont elle ne connaissait même pas le nom. Cheveux coupés n'importe comment, tatouages sur la nuque, vêtements provoquants, propos choquants. Everleigh se rebellait avec fougue. Et un jour, coup de tête, coup de grâce, elle sauta dans un avion pour New York. Depuis qu'elle avait l'âge de parler, Everleigh répétait : « Quand je serais grande, je serais une princesse. ». La voilà donc partie pour réaliser son rêve. Devenir mannequin : la princesse de la mode, parader dans de beaux atours, être aduler de tous. Rêve dérisoire. Gloire éphémère. Elle avait reprit une apparence décente, consciente qu'avec son air de rebelle, elle n'arriverait à rien. La voilà débarquant à New York. Débarquant en pleine galère. Elle enchaîna casting sur casting. Mais tous lui livraient la même litanie : « trop grosse ! » ; « trop petite ! » ; « trop moche ! ». Coup dur pour cette jeune femme de 21 ans. Coup dur quand tous ses rêves furent balayés par le regards critiques de vieilles harpies dénuées de coeur. Coup dur quand elle n'eut plus le moindre sous. Alors, elle prit la première occasion qui se présenta à elle. Elle entra dans une entreprise de mode en temps qu'assistante. Mais son rêve n'était pas mort. Au fond d'elle, elle avait toujours ce désirs de briller dans ce monde. Alors, elle se donna à fond pour gravir les échelons. Pourtant, elle savait que ça ne suffirait pas. Que ça ne suffirait jamais. Elle était trop grosse ? Soit ! Elle allait donc maigrir. La demoiselle se mit au régime, enchaîna les séances de sport. Mais ça ne suffisait pas. Il fallait être plus mince encore. Alors, elle cessa petit à petit de s'alimenter. Le danger de la mode. Le danger de l'ambition. Aujourd'hui, elle ne mange ni le matin, ni le soir, et n'accepte qu'un fruit, un yaourt et éventuellement quelques légumes à midi, ainsi qu'une barre énergétique après une séance de sport. Et si elle culpabilise trop, elle se fait vomir, rejetant ainsi toutes les calories qu'elle a ingurgité. Mais combien de temps pourra t-elle ainsi tenir, à malmener son corps pour être la plus belle ?
Behind the computer
Prénom:Emilie Âge : 17 ans Avatar choisi : Mary Elisabeth Winstead Comment as-tu connu ce forum ? : Grace à un Top Site Ton avis (design, contexte, ...) : Présence sur le forum : 5 jours sur 7 Autre(s) compte(s) : Non Exemple de RP :
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La clé était sur la serrure. Trop facile. Capucine ouvrit donc la porte sans soucis et se rua à l’intérieur de la pièce. Elle resta bouche bée ... La faible lueur que projetait sa baguette lui révéla un nombre incalculable d’étagères sur lesquelles trônaient fièrement les coupes et les trophées attribués aux élèves depuis des générations et des générations. La curiosité de la jeune gryffondor bouillonnait à l’idée de tous ces trésors à portée de main, relatant l’histoire de l’école depuis la nuit des temps. Mais l’heure n’était pas à la contemplation de coupes en or ou de médailles magiques, mais plutôt à la discrétion. Le concierge arrivait. Elle le savait. Elle l’avait entendu. La jeune fille s’enfonça dans l’obscurité. À contre coeur, elle éteignit sa baguette. Elle sut immédiatement que quelque chose n’allait pas. Là-bas, à l’autre bout de la pièce, brillait une petite lumière. Capucine comprit rapidement ... La lueur venait de la porte par laquelle elle était entrée. La lueur venait des bougies magiques qui illuminaient le couloir qu’elle venait de quitter. Tout à sa stupeu, lorsqu’elle avait pénétré dans la pièce, elle en avait oublié de fermer la porte. Elle l’avait laissé entrouverte. Capucine recula encore, tout au fond de la pièce, en prenant garde à ne rien faire tomber, se confondant un peu plus dans l’obscurité. Heureusement qu’elle avait eu le bon sens de mettre sa cape noire à capuche. Elle était ainsi presque invisible, mais surtout méconnaissable, sans ses cheveux roses pour encadrer son visage enfantin. Effectivement, le concierge arriva. Et forcément, il ne loupa pas la porte ouverte. Comment aurait-il pu en être autrement ? Une porte censé être verrouillée était ouverte, au beau milieu de la nuit. Il entra donc dans la salle des trophées, baguette en main. Son regard suspicieux glissa le long des murs et des étagères qu’il illuminait à l’aide de sa baguette. Capucine retint sa respiration et se recroquevilla dans une zone d’ombre, priant pour qu’il ne lui vienne pas à l’esprit de trop avancer. Un sourire s’était néanmoins dessiné sur les lèvres de la jeune fille, comme à chaque fois qu’elle se livrait à une partie de cache cache contre le concierge. C’était tellement excitant. L’homme, après avoir fait un rapide tour de la salle, passant à quelques centimètres de Capucine sans la voir, sembla penser que, si quelqu’un était entré dans cette salle, il n’y était plus à présent. Il tourna donc les talons et referma la porte derrière lui. Capucine entendit la clé tourner dans la serrure. Elle se redressa en silence. Elle avait gagné. Encore. Tant qu’elle était là, la jeune fille décida d’en profiter pour assouvir sa curiosité. Elle se mit donc à lire les inscriptions qui ornaient les trophées. Elle aurait mieux fait de partir. Elle aurait mieux fait de retourner dans son dortoir. Voilà se qui se passa : Concentrée sur les trophées, la demoiselle ne remarqua même pas le tapis qui s’étendait par terre. Et, bien entendu, elle se prit les pieds dedans. Poussant un faible cri, elle s’étala de tout son long. Heureusement, le tapis amortit quelque peu sa chute, étouffant le bruit qu’elle aurait dut faire. Elle n’était donc pas blessée. Elle n’avait pas ameuté tout le château. En fait tout allait bien. Tout ... sauf que Capucine avait, dans sa chute, lâché sa baguette. Elle se retrouvait donc plongée dans l’obscurité la plus totale cette fois, dans le noir le plus sombre. Les ténèbres s’abattirent sur elle comme un sceau d’eau glacé, lui arrachant un frisson. Vite, elle se dépêcha de chercher sa baguette, à tâtons. Elle ne pouvait pas être loin. Pourtant, Capucine ne la trouvait pas. Elle avait beau cherché encore et encore, elle n’arrivait pas à mettre la main dessus. Capucine était seule, dans le noir total. Et elle était morte de peur. Et oui, notre courageuse et téméraire gryffondor avait les mains qui tremblaient, la gorge nouée et la respiration de plus en plus saccadée. Elle avait peur du noir, c’était la seule chose dont elle avait vraiment peur d’ailleurs. En fait, elle avait peur du noir, lorsqu’elle était seule. Il suffisait que quelqu’un soit à ses coté, et sa peur s’envolait comme un mauvais rêve. Il suffisait qu’elle tienne sa baguette dans la main, et elle savait qu’elle pourrait chasser les ténèbres dés qu’elle le souhaiterait. Mais là ... Elle n’avait pas d’autre choix que de rester seule dans le noir, des frissons parcourant son corps et ses yeux s’écarquillant dans l’espoir d’apercevoir un tout petit peu de lumière. Elle n’arrivait pas à retrouver ce fichu morceau de bois. Sa baguette avait dut rouler sous l’étagère. Impossible de la récupérer donc. Elle se leva, les jambes flageolantes. Le poids de l’obscurité sur ses épaules lui donnait envie de se recroqueviller par terre en attendant que quelqu’un vienne la chercher. Elle réussit malgré tout à atteindre la porte. Agrippant la poignée à pleine mains elle tenta de l’ouvrir. Rien n’y fit. Elle avait beau secouer la porte, maltraiter la poignée, elle était prise au piège. Ça y était, la panique s’était emparée d’elle. D’un geste rageur, Capucine essuya une larme qui avait commencé à rouler sur sa joue. Elle se sentait honteuse et stupide. Mais que pouvait elle faire contre ce sentiment de terreur immense qui s’était emparé d’elle. Et puis, elle entendit un bruit, au milieu de l’obscurité, au milieu de ce néant. Un trophée devait être tombé d’une étagère, s’écrasant sur le sol. Capucine se retourna, face à la pièce, scrutant l’obscurité dans l’espoir de discerner quelque chose. Le dos collé à la porte, la respiration de plus en plus saccadée et difficile et le corps parcouru de tremblements, elle n’en menait pas large, la petit rouge et or d’ordinaire courageuse comme une lionne. Il y avait quelqu’un ... ou quelque chose dans cette pièce. Et elle ne pouvait pas voir ce que c’était, elle n’avait aucun moyen de défense. Si cette chose décidait de l’attaquer ... Nouveau bruit. Plus proche. Cette fois, la peur était à son comble et, sans plus réfléchir, Capucine se mit à tambouriner à la porte avec toute le force de ses petits poings. Elle hurlait et sanglotait en même temps, entièrement sous l’emprise de cette peur panique qu’elle tentait de repousser depuis le début.
- Au secours ! Sortez moi de là, je suis coincée. Au secours ! Aidez moi !
Hurler de la sorte n’était peut être pas une très bonne idée. Il n’y avait sûrement personne de l’autre coté de la porte qui puisse l’entendre. Par contre, il y avait, dans la pièce, quelque chose qui l’avait entendu ... quelque chose qui était peut être dangereux. Dans l’imagination de la jeune fille, les films les plus dramatiques étaient en train de se dérouler, mettant en scène monstres et créatures maléfiques par dizaines. Et puis, alors qu’elle s’arrêtait un peu de crier, reprenant son souffle, elle entendit du bruit, dans le couloir. Il y avait quelqu’un. Quelqu’un qui pourrait la tirer de là. Elle se remit à hurler de nouveau, et à frapper la porte avec encore plus de force :
- OUVREZ LA PORTE, S’IL VOUS PLAIT, JE SUIS COINCEE, AU SECOURS !!
Ses sanglots s’étaient interrompus, parce qu’elle savait que, enfin, quelqu’un allait la sortir de là. Quelqu’un allait la libérer de ce cauchemar. Elle n’arrêtait pas de frapper la porte. Elle en avait mal aux mains à force. Elle avait reconnu le pas lent et lourd du concierge. Comment aurait elle pu ne pas le reconnaître, alors qu’elle passait ses nuits à les guetter et à les fuir ? Elle allait passer un sale quart d’heure, sans doute. Mais qu’importait ? Qu’il ouvre. Vite. Qu’il se dépêche. Ce qu’il pouvait être lent. Ce qu’il pouvait prendre son temps. Capucine, n’en pouvait plus. Elle se sentait oppressée. La peur brûlait dans ses veines, dans son coeur. Elle savait que, pas loin, quelque chose ... où quelqu’un était tapi dans l’ombre. Quelque chose qui l’observait peut être. Qui allait l’attaquer. Quelque chose ...
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Dernière édition par Everleigh G. Stanford le Mar 24 Mai - 17:51, édité 8 fois
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: Everleigh Grace Stanford - Because the life is a big battle Mer 25 Mai - 0:21
T'en fais pas, une fois la pré-validation faite tout s'enchaine vite
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Everleigh Grace Stanford - Because the life is a big battle Mer 25 Mai - 0:25
J'espère j'espère Mais je peux attendre un peu tout de même ! Les admins ne sont pas des machines ( et heureusement d'ailleurs, sinan, ce serait pas drôle ! )
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Everleigh Grace Stanford - Because the life is a big battle Mer 25 Mai - 13:14
Validée !
Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour trouver ta place sur le forum, le système d'intégration pourra t'y aider. N'hésite bien entendu pas à créer tes fiches de liens et de sujets ainsi qu'à faire toutes les demandes relatives à ton personnage. Si tu as la moindre question, tu peux t'adresser par message privé à l'un des membres du staff. N'hésite pas à venir faire un tour dans le flood, dans les jeux ou sur la chatbox pour te familiariser avec les autres membres. Et, finalement, n'oublie pas de voter de temps en temps sur le topsite d'Obsession, en commençant par cliquer sur Pikachu !
Bon jeu parmi nous !
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Sujet: Re: Everleigh Grace Stanford - Because the life is a big battle
Everleigh Grace Stanford - Because the life is a big battle
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