Le laboratoire privé de M. Sparov, un milliardaire russe perdu dans le nord de la Russie était perturbé par d’étranges cris. Ces cris étaient étranges puisqu’ils étaient le fruit de pleures de bébé. 5 bébés étaient nés en l’espace de quelques mois et le petit dernier était né, il y a peine trois jours. Autour du nourrisson, trois hommes en blouses blanches s’afférés, un peu plus loin un homme en costume blanc regardé le bébé d’un air impassible. Un des trois hommes s’approcha de l’homme

Homme à la blouse - Monsieur, la première injection a été faite il y a trois heures, l’expérience n°5 réagit très mal, nous pensons qu’il ne passera pas la nuit.
Homme au costume – Qu’es-ce qui ne va pas cette fois !!!

A l’écoute, on pouvait facilement comprendre que l’homme élégamment vêtu avait changé d’attitude, sa voix était très sèche, il était énervé.

Homme à la blouse – Le dosage qui n’était pas encore bon, mais nous nous approchons du but, nous allons trouver ce vaccin. Expérience 6, 7 et 8 vont naitre dans très peut de temps, nous pourrons ajuster les doses sur eux.

L’expérience N°7 c’était réveillé en pleure, à peine âgé de 7 jours, le bébé était brulant de fièvre. Un des laborantins en charge des deux bébés restant se réveilla à son tour pour s’occuper de la petite fille. Après lui avoir injecté un produit, le jeune homme prit la petite fille dans ses bras pour lui donner le biberon. Le jeune homme avait conscience que tout ce qu’il se passait ici était totalement inhumain. Lorsqu’il avait signé pour travailler pour m. Sparov, il n’aurait jamais imaginé que quelques choses comme cela pouvait être fait et pourtant ses bébés sans parents étaient nés pour servir de cobaye. Depuis que le vaccin avait été mit en place et qu’il semblait enfin fonctionner, Alex espérant que ces expériences allaient cesser. Lui avait déjà pensé qu’il pourrait dénoncé tout cela, mais on lui avait déjà fait comprendre que s’il parlait on lui ferait amèrement regretté, à lui et sa famille. Alex faisait donc l’autruche, mais lorsqu’il travaillait, il s’assurait que les deux bébés survivants ne manquaient de rien, il les prenait à tour de rôle dans les bras. Lorsque la petite fille, eu fini de tété, il la regarda s’endormir, la fièvre commençait à tomber et elle semblait beaucoup plus paisible.

21H24, L’entrée du labo venait d’exploser, plusieurs hommes armés entrèrent dans la bâtisse, le labo était pratiquement vide. Un homme qui semblait être le chef ordonna aux autres de s’assurer qu’il n’y avait personne dans le bâtiment. Ce soir là Alex était de garde auprès des bébés. Les expériences numéro 7 et 8 avaient maintenant pratiquement 6 mois, ils avaient survécus aux expériences, à l’abandon et tout ce qui pouvait accompagné le malheur d’un bébé expérience. Il fut réveillé en sursaut, mais n’eu pas le temps de faire quoi que ce soit que deux armes étaient braqués sur lui.
Homme armé – Ne bouge plus !!! Où sont les gamins.
Alex – ne…ne tirez pas … dans la salle 3, juste à votre droite

Deux hommes qui étaient restés en arrière se dirigèrent vers la pièce et revinrent peut de temps après avec les deux bébés maintenant bien réveillé et surtout effrayé.
23H08, Alex était maintenant assit dans une salle, il ne savait pas vraiment qui était ces gens et surtout où il était. Un homme qui était présent pendant l’attaque entra dans la pièce, il regarda le jeune homme avec tellement de dégout que Alex en eu le ventre retourné.
Agent Lockheard – Je suis l’agent Lockheard de la CIA. Comment tu t’appelles ?
Alex – La CIA ? mais …. Qu’es-ce que vous me voulez … je … je suis même pas Américain … j’ai rien fait ….
Agent Lockheard – Rien fait …. Tu crois vraiment que tu n’as rien fait … et les gosses, les expériences que vous avez faites c’est rien peut-être ?
Alex - …
Agent Lockheard – Pour qui tu travailles ?
Alex – Je sais pas ….
Agent Lockheard – Ne ment pas … tu le sais très bien …

Plus l’interrogatoire avançait, plus le ton montait, Lockheard essayait de garder son calme, mais il avait beaucoup de difficulté. Cela faisait plus d’un an qu’il enquêtait sur cette affaire. Lockheard avait apprit par hasard se trafique d’enfant … après plusieurs mois d’enquête et sans l’aide du gouvernement russe qui semblait protéger cet organisation, ils aboutirent à cette arrestation. Avec l’autorisation du gouvernement Américain, Lockheard avait pu mettre fin à ces expériences inhumaines. En voyant ces deux enfants, seuls dans ce laboratoire, Lockheard avait été révolté.

Agent Lockheard – Ces enfants, ils viennent d’où !!
Alex - ….
Agent Lockheard – Répond !!!
Alex - De nul part … ils ont été créés en labo, à partir de don. Des femmes étaient payées pour les porter, elles devaient les remettre au laboratoire à la naissance.

Une femme d’environ 35 ans tenait dans ses bras une petite fille, elle regardait le bébé de 10 mois avec émerveillement. Norah était stérile, alors avec Marc son mari, ils avaient prit la décision d’adopter. Marc travaillait à la CIA, il avait travaillé sur l’affaire de ses bébés créaient pour des expériences. Lorsque Marc Lockheard était revenu en Amérique, il avait dit à sa femme qu’une petite fille qui n’avait ni père ni mère pourrait être adopté rapidement. Marc avait su dès qu’il avait croisé les yeux de ses enfants, qu’il ferait tout pour les rendre enfin heureux.
Norah – Tu avais raison, elle est splendide, comment s’appelle t’elle ?
Marc – Elle n’a pas de nom, ils l’avaient appelle Expérience numéro 7. J’attendais d’être avec toi pour décider …
Norah – Oh mon dieu c’est horrible … comment peut-on faire ça à des enfants …
Puis en reposant son regard sur la petite fille, elle lui adressa un nouveau sourire avant de lui donner un petit bisou sur le front
Norah – Que dirais tu de Beth … tu aimes Beth ?
S’approchant de sa femme, Marc sourit lui aussi.
Marc – C’est très jolie et regarde je crois qu’elle l’apprécie aussi.
La petite Beth était pourtant restée impassible, elle ne pleurait pas, la peur avait fait partis de son quotidien mais à ce moment là Beth était curieuse, elle ne connaissait pas ce qu’était des parents, ce qu’était d’avoir de l’attention et de recevoir de l’amour. Ces gens semblaient être gentil, alors Beth ne se sentait pas effrayé mais elle ne comprenait pas ce qu’il se passait.

Norah – Beth vient là ma chérie, papa est rentré !!
La petite fille arriva doucement, depuis qu’elle avait été délivrée Beth avait fait beaucoup de progrès. A maintenant trois ans, la petite fille marchait normalement. Jusqu’à il y a peu la petite protégé des Lockheard avait prit beaucoup de retard pour une enfant de son âge, Beth n’avait apprit qu’à marché à l’âgé de 2 ans. Et elle ne parlait toujours pas. La petite fille avait été suivit par des pédopsychiatre qui avaient expliqués à Norah et Marc qu’elle ne parlait pas à cause d’un blocage psychologique, seul le temps pourrait régler ce problème.
Marc – Ohhh bon anniversaire mon petit cœur. Vient avec moi, ton cadeau t’attend dehors.
Suivit de Norah, Marc prit par la main la petite Beth qui sembla très surprise face à son cadeaux.
Marc – Alors il te plait ? Tu as des petites roues pour le moment mais on pourra les enlever lorsque tu seras un peu plus grande. Tu ne veux pas essayer ?
La petite fille adressa un sourire à son père avant de hocher la tête.
Norah – Qu’es-ce que l’on dit Beth ?
La petite fille fronça les sourcils, elle avait conscience de ce qu’attendait sa mère mais elle avait aussi conscience de ne pas pouvoir lui réaliser ce qu’elle souhaitait. Elle s’approcha alors tour à tour de ses parents, pour les serrer dans ses bras en guise de remerciement.
Voyant l’air déçu de sa femme, Marc s’approcha d’elle et la serra dans ses bras.
Marc – Ne t’inquiète pas, elle parlera lorsqu’elle se sentira prête.
Norah – Je sais, mais elle a maintenant trois ans et je m’inquiète, elle va devoir entrer à l’école …
Marc – Elle y arrivera. Alors on s’y met Beth ? Vient là que je t’aide à grimper dessus.

Beth - Mamannnnnnn, vient voir c’est bon j’ai réussi, aller !!! Viens vite….
Norah – Oui, oui j’arrive ma chérie, montre moi.
Beth - regarde !
La petite fille avait changé du tout au tout en très peu de temps. Norah avait inscrit sa fille dans un cour de danse pour petit enfant. Les premiers mois d’école de Beth c’était tellement mal passé, que Norah avait pensé que faire une activité en dehors de l’école pour aider la petite fille à se faire des amis. Les premiers cours avaient été assez catastrophiques, jusqu’à ce que Beth prononce son premier mot. A 5 ans, Beth avait enfin réussi à passer outre ses démons.
Le psychiatre avait mit en avant l’effet bénéfique de la danse sur la petite fille. Depuis ce moment, Norah s’investissait beaucoup dans la passion de sa fille, une passion qui lui avait rendu service. Norah était heureuse, sa fille ne faisait plus de cauchemar, elle ne se mettait plus à l’écart. Norah avait enfin la vie qu’elle souhaitait.
C’est la larme à l’œil qu’elle regarda sa magnifique petite fille évoluer sur la piste de danse.

Beth allait fêter ses 16 ans aujourd’hui. Ce qu’elle espérait c’était que ses parents lui offre une voiture. Beth en avait parlé plus d’une fois avec sa mère. Celle-ci ne semblait pas contre, ce qui avait encouragé Beth à supplier sa mère de convaincre son père. Son père de son côté n‘était pas très rassurer de laisser Beth conduire, étant un père très protecteur, Beth savait qu’il mettrait certainement un frein à ses envies.
Julia - Prête pour faire la fête ce soir ?
Beth - Bien sur, j’ai bien l’intention de fêter mes 16 ans dignement, et puis c’est vraiment génial, que tes parents me laissent faire ma fête chez eux.
Julia - oh tu sais il s’en fiche un peu, tant que je ne leur pose pas de problème, je peux faire ce que je veux et comme ils ne seront pas là ce soir …
Beth - tu as bien de la chance, si j’aurais organisé la fête chez moi, mon père aurait tenu à être là et nous aurez fait l’imitation du robot pendant toute la soirée.
Julia - oh oui là ça aurait vraiment craint. Theodore sera là ce soir …
Beth - oh ne m’en parle pas je suis vraiment trop contente qu’il est accepté de venir … tu crois que j’ai ma chance ?
Julia - bien sur … je suis sur que tu lui plais, autrement pourquoi il aurait accepté l’invitation, il ne connaît personne.
Beth - j’espère, j’ai tellement hâte d’y être. Oh mais tu as vu l’heure je vais être en retard, mon père a accepté que j’ailles chez toi ce soir que s’il pouvait me fêter mon anniversaire avant. Je file …

Enfin arrivé devant chez elle, Beth fut surprise de voir la porte entre ouverte, surement un oubli se dit elle. Se dépêchant de rentrer et alors qu’elle allait signaler sa présence, elle fut coupé dans son hélant par les cris de sa mère. Prêt d’elle un homme d’une quarantaine d’année, celui–ci avec le visage fermé et semblaient vraiment peiné de la réaction de la femme.
Norah – Allez vous en, elle n’a pas à savoir … je ne vous laisserais pas l’approcher.
Alex - Je voulais simplement lui dire ce que je sais, pour qu’elle en sache plus sur ses origines …
Norah – non elle ne sera pas, elle ne sera jamais, on ne lui a pas dit qu’elle avait été adopté, elle n’a pas à se souvenir des horreurs que vous lui avez subit. Je ne vous laisserais pas l’approcher, uniquement pour soulager votre conscience. Maintenant allez vous en où j’appelle la police …
Alex - d’accord je m’en vais mais vous devriez lui dire la vérité.

Beth ouvrit les yeux en grand, ce qu’elle avait entendu ne pouvait pas être vrai. Tout le monde disait qu’elle avait les yeux de sa mère et le caractère de son père … comment ne pouvait elle pas être leur fille. Beth ne comprenait pas, elle ne comprenait rien