Apparence & Style: Ruairi est un bel homme. Un très bel homme, même. Grand, bien bâti, avec un sourire charmeur et un charisme fou. Comment ça, ça ne suffit pas ? Bon, d'accord, on détaille... Ruairi mesure un mètre quatre-vingt cinq pour environ soixante-quinze kilos, et que du muscle ! De stature haute et solide, il a les épaules assez larges et on devine sous la chemise une solide musculature due à une pratique assidue de l'escrime. Oui, c'est original, mais je vous assure que c'est efficace. Sans avoir la carrure d'un rugbyman, Ruairi n'est pas non plus une femmelette, donc. Sa silhouette lui confère une allure assurée, solide, dotée d'une certaine force qui est le reflet de son caractère. Son visage est fin, ciselé, comme taillé à la serpe, mais triangulaire et élégant, malgré la barbe de trois jours qui le quitte très rarement et qui ajoute à son charme. Ses cheveux châtains courts ondulés sont en général coiffés en arrière, ce qui lui donne un air un peu old school mais classe qui n'irait pas à tout le monde, mais qui lui va très bien. Son nez est assez long et pointu, d'ailleurs il ne l'aime pas trop. Deux yeux bleus, au regard magnétique et expressif, viennent compléter le portrait de cet homme somme toute plutôt séduisant. Au niveau des vêtements, il n'est pas très difficile, et même s'il a une préférence pour les costumes veste-pantalon, il apprécie aussi de porter jeans et t-shirts quand il ne travaille pas. Les seules choses qu'il n'aime pas porter sont les couleurs trop vives, les noeuds papillons et les tongs.

Caractère: Si on devait décrire Ruairi en un mot, ce serait "brillant". Mais comme dix lignes sont requises ici, on va faire un petit effort pour développer tout ça.
Oui, Ruairi a été, et est toujours, un homme brillant, à qui tout semble réussir. Sans être surdoué, il était toujours premier de sa classe à l'école, et son mérite ne s'est pas démenti au lycée ni à l'université. Il est très intelligent, fin analyste et est doté d'une excellente mémoire. Et tout ça -presque- sans déclencher de jalousie, puisque c'est un bosseur. Un acharné du travail même. Il a travaillé très dur pour arriver où il en est et pour toujours obtenir les meilleures performances, et le pire, c'est qu'il continue. A force, il a acquis un véritable goût du travail et ne se sent jamais aussi bien que lorsqu'il fait travailler ses neurones sur-entraînés. Tant mieux d'ailleurs, parce qu'avec son job, il a plutôt intérêt à savoir utiliser ses petites cellules grises... En effet, Ruairi est médecin, à mi-temps tout du moins... Même si sa spécialité officielle est la neurologie, il maîtrise un bon nombre de domaines de la médecine, mais depuis quelques années, il fait plus figure de philosophe de la médecine que de pratiquant. En effet, le système médical américain n'est pas assez performant ni humain pour lui : c'est pourquoi il s'est lancé dans l'éthique médicale, réfléchissant aux problèmes de la médecine moderne comme la génétique, l'avortement, le clonage... Dans ce domaine là, c'est le champion : Ruairi est un homme de principes, pour qui la vie humaine a une valeur unique, il condamne fermement la négligence, la cruauté, le mépris, le mensonge et la discrimination qui ressortent parfois dans sa profession. Il en a fait son combat, et sa force de caractère et de conviction, ses raisonnements implacables, un sens aigü de la justice et une droiture exemplaire ont fait de lui le défenseur des malades et lui ont valu le surnom de "Kant de la médecine".
Dans la vie quotidienne, Ruairi est un homme charmant. Toujours souriant, aimable, un bon sens de l'humour, sociable... C'est un ami en or, de bon conseil, fidèle et solide, sur qui on peut vraiment compter en cas de problème. Et les conversations sont toujours très agréables avec lui, car il a beau être cultivé, il n'étale jamais son savoir et aime autant écouter que parler.
En revanche, en amour... Ruairi a quelques difficultés notables. Il est célibataire et n'a pas d'enfants. Et pour cause : en général, c'est son "addiction" au travail qui faire fuir les femmes dont il a pu tomber amoureux, ou au moins qui ont pu lui plaire. Son travail, c'est sa passion, et il n'a encore trouvé personne pour la partager avec lui, et une telle passion s'est toujours montré rapidement lassante. De plus, Ruairi n'est pas très doué pour exprimer ses sentiments les plus profonds, même s'il essaye. Manque de communication, consacre sa vie au travail : voici les éléments qui ont jusqu'ici bousillé la vie amoureuse de Ruairi, au point que le jeune homme n'a plus guère d'autre espoir que les histoires d'un soir ou les relations courtes... Il ne désespère pas de trouver un jour une femme qui sera vraiment faite pour lui, mais il a renoncé à chercher pour l'instant. Mais comme l'amour tombe toujours quand on ne s'y attend pas...

[Extrait de l'article Wikipédia dédié à Ruairi R. Ashton] Ruairi Robert Ashton est né le 8 Juin 1976 à Londres. C'est un médecin neurologue qui a en partie abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à son étude sous un angle éthique et philosophique. Il a publié quatre livres à ce jour, dont deux portant sur la manipulation ADN. Issu d'une famille aisée londonienne, Ruairi Ashton a vite révélé certaines facilités d'apprentissage. Excellent dans toutes les matières, il fait le bonheur de ses parents et de ses professeurs, d'autant plus que c'est un élève agréable et motivé qui ne pose aucun problème à son entourage. Il est toujours apprécié de ses camarades également, qui voient en lui le premier de la classe, mais aussi un bon copain à qui on peut demander de l'aide pour les devoirs et jouer au foot dans la cour. Il est fils unique, mais aurait aimé avoir une petite soeur. Il passe ses examens de fin de collège et de lycée avec aisance, et intègre la prestigieuse université de King's College London pour des études de médecine. Le mécanisme complexe du cerveau humain le passionne, lui qui adore utiliser le sien, et il décide de s'orienter plus tard vers la neurologie. En troisième année de licence, il part aux Etats-Unis pour la première fois faire un stage dans un célèbre hôpital de New York. A sa grande surprise, il découvre un système dur où seuls les plus favorisés peuvent se payer des soins médicaux. Il se sent également mal à l'aise avec la façon dont sont traités les patients -plus comme des numéros que des être humains. Une deuxième expérience à Paris la même année le confortera dans cette impression de déshumanisation de la médecine, impression qui ne le quittera plus. Quelque peu refroidi, il ne renonce pas pour autant tut à fait à la médecine et s'inscrit en Master d'humanités médicales et de bioéthique, c'est à dire la médecine sous un angle philosophique, littéraire, cinématographique, et surtout éthique. Repenser la médecine afin qu'elle devienne plus humaine, voilà le nouvel objectif de Ruairi, même s'il sait que le chemin va être très long... A son propre étonnement, ils se révèle être un très bon penseur, avec des opinions justes accompagnées d'arguments frappants, un talent pour le débat ou la joute oratoire et des valeurs auxquelles il tient vraiment. Très vite, il est remarqué par ses professeurs, qui publient ses articles dans des revues scientifiques. Bientôt, son nom se fait entendre dans le monde de la médecine. Après avoir obtenu son diplôme, il part aux Etats-Unis passer un doctorat et publie son premier livre sur la génétique et le clonage, un problème qui venait juste d'apparaître. Le livre déclenche la polémique et lance le débat, le propulsant sur le devant de la scène, seul face à d'autres chercheurs. Son écriture simple et claire rend le livre compréhensible et accessible à tous, même ceux qui n'y connaissent rien en termes techniques. Il gagne la sympathie du grand public et s'investit dans de nombreuses associations. Aujourd'hui, Ruairi est une autorité reconnue en terme d'éthique et de philosophie en médecine. Il a également un travail de neurologue à l'hôpital, où il donne son avis sur les cas les plus épineux et quelques consultations quand il n'y a pas assez de médecins disponibles. Il est parfaitement épanoui dans son travail, mais ses échecs en relations amoureuses rendent sa vie affective assez triste, même si le vide est en partie comblé par la présence d'amis proches et de son travail.