Sujet: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 22:54
FEAT. RUPERT GRINT
Thomas James HIGHFIELD-EVANS
21 ans → Né à Washington D.C. le 27/12/1989 → Études de lettres anciennes à NYU célibataire → hétérosexuel → membre des Rebels .
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Jilly et ce depuis maintenant 210 mois et des poussières. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → c'est le forum qui est venu me chercher ! ★Ce personnage est-il un double compte ? → les blondies gouverneront le monde. ★Présence sur le forum → beaucoup trop. ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé.
Mon exemple de RolePlay:
Sourcils froncés, j’observais sans rien dire le contenu de mon assiette, alors que quelques uns de mes amis Serdaigle étaient en train de débattre sur le dernier cours auquel ils avaient bien pu assister. D’ordinaire, j’aurais pris volontiers part à la conversation, mais je n’avais plus la force, ni même l’envie, de me chamailler sur des détails. Je soupirai, guère inspirée par la tarte aux pommes face à moi, et tournai la tête vers mon voisin de table pour trouver une occupation, trouver quelque chose à dire ou à faire pour ne pas dépérir d’ennui, le temps que les autres daignent à enfin se lever. L’observant manger comme s’il avait jeuné pendant près de trois semaines, je ne pus m’empêcher de sourire avant de rouler des yeux. « Sérieusement, comment tu peux avaler tout ça ? Tu as jeté un sortilège d’extension indétectable à ton estomac, ou bien tu es simplement né avec une malformation te permettant de t’enfiler autant de gâteaux que tu veux ? » lui lançai-je tout en portant mon gobelet métallique à ma bouche pour boire de mon jus de citrouille. Cela avait été plus fort que moi. Je n’avais pas réussi – une nouvelle fois – à me taire pour éviter toute catastrophe ou crise de nerfs potentielle. Ce n’était pas méchant, loin de là. Tout du moins, je ne déballais pas toutes ses remarques dans l’unique but de vexer mon entourage, non, mais bien souvent, les personnes à qui je pouvais m’adresser le prenaient mal, chose que je pouvais définitivement comprendre. Seuls mes amis les plus proches avaient fini par s’habituer à mes remarques, ma franchise trop extrême, et certains avaient même fini par vouloir m’aider à m’apprendre à ne pas tout dire de but en blanc. Peine perdue, ils en avaient autant conscience que moi, mais au moins, j’étais touchée de voir qu’ils tentaient de m’aider, et cela me suffisait amplement. Au moins, je n’étais pas toute seule dans ma bêtise… Quant au gars à qui j’avais pu parler, il se contenta d’hausser les épaules et de m’ignorer royalement comme les autres avaient pu prendre l’habitude de faire, et avait tranquillement fini son assiette avant de se resservir, une nouvelle fois. « Ou bien, c’est seulement parce que t’es un homme. » concluai-je, sachant pertinemment qu’il ne m’écoutait pas, tout en faisant la moue. A la fois désespérée et légèrement vexée, je finis mon verre avant de le reposer lourdement sur la table, et me levai, rassemblant mes affaires, pour sortir de la Grande Salle sans un mot. Attendre à la table des Serdaigle ne se révélait pas être une activité très attrayante, j’arriverais donc en avance au point de rendez-vous avec ma meilleure amie, puisque je ne risquerais pas de m’ennuyer encore plus qu’avec mes camarade Aigle. Sourire aux lèvres, je levai la tête vers les escaliers, puis commençai mon ascension, marche après marche.
Juste avant le repas, Juliet était venue me voir à la table des Serdaigle pour me donner rendez-vous juste devant la salle du souvenir après que j’ai mangé. Elle ne m’avait pas laissé le temps de lui poser des questions, de lui demander des explications, et était repartie aussi vite qu’elle était venue, filant dans la tour des Gryffondor sans un mot de plus. J’avais été surprise, oui. En même temps, qui ne l’aurait pas été ? Cependant, cela n’avait pas été ma seule préoccupation : j’avais également peur qu’il se soit passé quelque chose de grave. Après tout, ce n’était pas tout les jours qu’elle venait me demander dans la précipitation de venir la rejoindre à un endroit et une heure donnés, tout en affirmant que cela était d’une importance capitale... C’était donc pour cela que je jouais les meilleures amies parfaites, en montant les escaliers de Poudlard pour me rendre à notre lieu de rendez- vous, et ce en avance. Je ne savais même pas où elle était allée, puisqu’elle n’avait pas déjeuné à la table des Gryffondor – tout du moins, pas en même temps que moi – et je ne l’avais pas recroisé depuis. Ce fait m’enfonçait encore plus dans ma surprise et mon anxiété, et sans le remarquer, j’accélérais le pas. J’avais à la fois hâte et peur d’entendre ce qu’elle souhaitait me dire, et tentai en vain de deviner ce dont il pouvait s’agir. Sans grand succès, autant dire… Dans mon esprit, je ne voyais absolument pas ce qui pouvait susciter une telle… Excitation chez la petite brune pour qu’elle agisse de la sorte. Je fronçai les sourcils, encore perdue dans mes réflexions, attendant patiemment que les escaliers arrêtent leurs caprices pour que je puisse aller dans la bonne direction. « Alors, toute seule Lawrence ? Tu ne trouve plus personne à qui casser les pieds ? » Je tournai la tête vers le Serpentard qui se trouvait juste à côté de moi, attendant lui aussi que les escaliers bougent où il souhaitait. Je soupirai, tout en caressant le manche de ma baguette magique qui se trouvait dans ma poche. « Ah, tiens, tu sais construire des phrases pour qu’elles aient du sens, toi ? » demandai-je avant de continuer mon chemin sans rien ajouter de plus. Bon, d’accord, là c’était de la méchanceté presque gratuite, mais je n’avais jamais réellement porté les Serpentard dans mon cœur… Au départ, j’avais tenté de ne pas partir avec des préjugés, comme la plupart des élèves nés de parents sorciers pouvaient avoir, mais au fil des semaines, certains s’étaient révélés être à la hauteur de la réputation de leur maison. Je leur parlais donc en conséquence… Surtout qu’eux non plus ne semblait pas vraiment m’apprécier, donc le sentiment était partagé.
Je finis par arriver devant la porte de la salle du souvenir. En huit années d’études à Poudlard, je n’avais pas franchi beaucoup de fois le seuil de cette pièce. Disons qu’elle m’effrayait un peu, d’une certaine manière. J’avais bien trop peur de revivre des étapes de mon enfance que je ne souhaitais pas revoir, ou bien de devenir folle à force de trop ressassé mon passé. Je posai mon sac à côté de moi et m’adossai contre le mur, regardant les autres élèves passer devant moi. Juliet n’était pas encore arrivée, non. Je jetai un petit coup d’œil à ma montre, puis finis par décréter qu’elle serait là dans très peu de temps. Je plongeai ma main dans ma poche et en ressortir un élastique, et je fis une queue de cheval, mes cheveux m’encombrant beaucoup trop la vue. Généralement, je détestais les attacher, et le faisait seulement quand j’étais en cours, bien souvent en cours de potion d’ailleurs. Cependant, à l’instant précis, j’étais bien trop anxieuse pour tolérer qu’une mèche vienne me chatouiller la joue. Quand je relevai la tête, j’aperçus Juliet, et je finis par lui faire un grand sourire avant d’aller à sa rencontre pour la prendre dans mes bras. « Tu as failli me faire attendre ! » dis-je en me détachant d’elle pour l’observer. J’avais toujours envié sa chevelure brune, détestant mon blond. Mon regard s’arrêta sur sa cravate aux couleurs de Gryffondor, puis je regardai la mienne, aux couleurs de Serdaigle. J’avais toujours détesté le fait que nous ne soyons pas dans la même maison, que nous ne puissions pas nous voir autant qu’on aurait pu le vouloir… Mais bon, maintenant c’était trop tard. Et puis, ce n’était pas comme si nous avions eu le choix. « Dis moi, ce n’est pas trop grave, hein ? Parce que bon, tu me fais peur avec tes c’est très important. » dis-je, riant à moitié. « D’ailleurs, il faudrait que tu m’expliques pourquoi la salle du souvenir. Tu sais très bien que cet endroit me fait flipper… » Non, je n’avais toujours pas d’idée sur ce qu’elle voulait me dire. Et pourtant, ce n’était pas faute de ne pas avoir cherché.
Le code règlement:
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Dernière édition par Tom Highfield-Evans le Mer 5 Oct - 17:39, édité 11 fois
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 22:55
And who i am ?
★Quels sont tes caractéristiques? Je suis roux. Toute autre description de mon physique serait presque superflue. Sincèrement, la première chose que les gens remarquent et retiennent de moi sont mes cheveux flamboyants, et ce, depuis que je sais marcher à quatre pattes. Généralement jamais coiffés, je les laisse bien souvent pousser n’importe comment jusqu’à ce que ma meilleure amie me pique une crise pour qu’elle puisse approcher une paire de ciseaux de ma tête sans que je hurle et fasse des bonds dans tous les sens. Non, je ne suis pas coquet, non, je ne prends pas soin d’eux comme s’ils étaient la prunelle de mes yeux… J’aurais pu avoir une tignasse comme les autres ; d’un châtain délavé ou d’un blond trop cendré, mais je suis venu au monde avec une belle couleur carotte, exactement comme celle de mon père. En grandissant, de nombreuses personnes ont fini par me demander si j’utilisais des shampoings colorants pour obtenir une couleur comme telle, et aucun n’a jamais vraiment voulu me croire lorsque j’affirmais que c’était naturel, qu’aucun produit chimique avait avoir là-dedans (hormis peut être les radiations... ? Who knows.). Comme si j'avais vraiment souhaité que l'on m'appelle poil-de-carotte toute ma vie... Je m'en serais bien passé durant mon enfance, croyez-moi, des moqueries et des remarques sur mes cheveux. C’était même devenu un complexe, et les bonnets en tout genre étaient mes accessoires préférés pendant une longue période de ma vie. Avec le temps, j'ai appris à vivre avec. Après tout, les roux vont dominer le monde. C’est une évidence que personne n’a encore voulu croire et accepter (et mes chevilles vont très bien, je vous remercie.) Beaucoup plus sérieusement, hormis ce détail de mon physique qui a très fortement influencé le cours de mon existence, j’ai les yeux bleus, ceux de ma mère, cette fois. Cependant, très peu de personnes le remarquent, car mon regard est bien souvent caché par une mèche de cheveux, ou bien assombri par le manque de sommeil, les cernes venant décorer de manière peu flatteuse son contour, retenant ainsi beaucoup trop l'attention pour que le bleu océan de mes prunelles soient vu. A vrai dire, je ne fais pas attention à cela. J’ai le regard plutôt fuyant, je ne fixe pas quelque chose pendant plus de trente secondes. Personne n’a donc le besoin de connaître leur couleur. Et puis, cela n’a pas de quelconque importance, je suppose ? Les personnes qui me croisent peuvent se moquer d’autre chose, comme de mon sourire par exemple. Une immense étendue de dents, tellement grande que l’on pourrait presque croire que je sors tout droit d’un dessin animé. Oui, mon sourire a un petit comique et irréel, tellement celui-ci est éclatant, même s’il n’est pas forcément sincère. Au moins, avec moi, on peut directement voir ce que c’est de « sourire jusqu’aux oreilles… ». En fait, maintenant que j’y pense bien, mon physique est une grosse blague à lui tout seul : une tête presque caricaturale, un corps absolument pas musclé, plutôt dans le genre petit et robuste, une peau blanche de roux qui fait peur, des défauts par milliers. Même mes mains ne semblent pas tout à fait normales, presque disproportionnées avec le reste. Un personnage de dessin animé… Ca me plait bien. Je n’ai pas forcément une bonne opinion de moi-même, mais je ne fais rien pour m’arranger. Mes vêtements ne sont qu’un prétexte de plus pour les autres pour sourire en me croisant ; j’enfile tout ce qui me passe sous la main, dans des associations parfois étranges et déconseillées par les accros de la mode, je n’accorde qu’une infime importance à ma démarche et mon allure quand je suis dans la rue. Quand on a l’air ridicule de manière naturel, autant jouer le rôle jusqu’au bout.
★Quel est le caractère de ton personnage? Hum. Comment dire. Beaucoup de personnes ne sauraient pas donner d’avis partial sur ce qu’ils sont. Certains vont se sous-estimer, passer sous silence leurs qualités pour mettre en avant leurs défauts et la mauvaise opinion qu’ils ont d’eux-mêmes, d’autres vont faire le contraire avec beaucoup de conviction. Une vision erronée des choses. Mais après tout, ce que l’on pense de soi même, ce n’est pas en quelque sorte ce qui fait de nous ? Une personne qui aura tendance à se venter sera facilement qualifiable d’égocentrique, une personne plutôt modeste beaucoup moins. Après tout, nous ne sommes qu’un vaste océan dans notre crâne, et il est difficile de mettre de réels mots sur ce que nous sommes et sommes pas. Se définir est dans le genre impossible, intouchable. Si je voulais le faire de la manière la plus fidèle possible, je dirais que je suis quelqu’un qui ne se prend pas la tête avec quoi que ce soit. Je ne cherche pas la bagarre, je ne cherche pas à dire du mal, même si parfois, ça part tout seul. J’aurais plutôt tendance à ignorer ceux qui m’attaquent plutôt qu’à me tuer à répliquer. Perte de temps monstre. Je suis incroyablement bavard, je suis capable de sortir des énormités et vanner gentiment mes proches, mais je ne suis pas véritablement méchant. Après, je peux faire des remarques acides et agressives de temps en temps, des mots peuvent sortir tout seul de ma bouche sans que je m’en rende réellement compte, mais là, je ne le fais pas exprès. C’est qu’on m’a poussé à bout, qu’on a réussi à franchir la limite de ma tolérance. Cependant, j’aurais plutôt tendance à tenter de réparer mes erreurs tout de suite après, à faire mon faible, redevenir de sitôt gentil et effacer d’un revers de la main ce qui avait bien pu m’énerver. Après, certains pensent que j’intériorise, que je ne suis qu’un hypocrite avec tout le monde, mais non. C’est juste que j’ai une capacité incroyable et presque inutile à passer au dessus de choses qui exaspèrent la plupart de mes proches. Je supporte presque tout et n’importe quoi, il en faut énormément pour qu’une personne me sorte par les yeux. Après, cela peut également passer pour être de la mollesse. Mais absolument pas puisque… Je suis hyperactif. Je n’arrive pas à tenir en place plus de trente secondes, j’ai toujours ce besoin continu de bouger dans tous les sens, de courir, marcher, aller partout. Je suis également très impulsif, je suis capable de faire dix kilomètres à vélo sur un simple coup de tête. Tout ce qui me passe par la tête, j’applique, et ce n’est qu’une fois fait que je pense aux conséquences. On a qu’une vie après tout… C’est pour cela que je m’attire bien souvent des ennuis, avec mes régulières bêtises monumentales, qui ne sont autres à la base que de simples idées eu dans un moment d’ennui. La vie est un grand jeu. Pour l’instant, je n’ai pas encore réussi à me faire une raison. Mon objectif personnel doit être de vivre la vie comme elle me vient, et surtout, ne pas me poser de questions. C’est tellement plus facile comme ça… Si on pouvait faire un vague résumé, je suis un vrai numéro de cirque. Une personne pas bien méchante, qui a peur de blesser les gens, mais qui n’a aucune confiance en l’avenir, et qui se fiche du lendemain comme de ses premières chaussures. Je suis quelqu’un de casse-cou, aussi, hyperactif, impulsif, sans réelle ambition, avec un sens de l’humour particulier utilisé à très forte dose et dans toutes les circonstances. Peut-être qu’un jour je réussirais à devenir normal. Mais cela sera bien moins drôle.
Dernière édition par Tom Highfield-Evans le Mer 5 Oct - 17:41, édité 16 fois
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 22:55
Well... It's my story...
★ 1989, Washington D.C. « Il neige dehors, à gros flocons. » « Enzo, tes enfants viennent de naître et tout ce que tu trouves à me dire est qu’il neige dehors ? » Un homme, roux, debout devant une fenêtre, détacha son regard des flocons blancs comme neige qui tombaient du ciel pour regarder sa femme, allongée dans un lit blanc d’hôpital. Il lui fit un vague sourire, avant de se retourner complètement pour s’approcher des deux petits lits où deux bébés dormaient paisiblement. Pendant un instant, il se tut, se contentant d’observer les traits de ses nouveaux petits trésors, et c’est après quelques minutes qu’il se décida à ouvrir de nouveau la bouche. « Je disais simplement cela pour qu’on puisse le raconter aux enfants plus tard… Qu’il y avait une part de magie le jour de leur naissance. » « Tu ne changeras donc jamais. » « Pourquoi changerais-je, Berenice ? » Les deux jeunes gens se défièrent du regard pendant un instant. Ils n’étaient pas mariés, non. Encore moins en couple. Ils étaient simplement des amis de fac, qui avaient eu un jour la bêtise de finir dans le même lit, sans protection. Ils auraient très bien pu ne pas garder les enfants, les faire adopter, mais ils avaient saisi cette chance : aucun des deux ne savaient si un jour ils allaient se marier, aucun des deux ne savaient si un jour ils allaient avoir l’opportunité de fonder une famille. Ils avaient donc préféré avoir des enfants hors-mariage, laisser la nature faire, ne pas interrompre la grossesse. Après tout, quoi de plus beau qu’une naissance ? Ils avaient déjà tout prévu ; ils n’habiteraient pas ensemble, non. Cela serait beaucoup trop à leur demander, ils ne réussiraient certainement pas à passer une journée sans se disputer comme des chiens. Non. Mademoiselle Evans et Monsieur Highfield avaient décidé, après avoir appris qu’il n’y avait pas un mais deux enfants, d’en prendre un chacun, et séparer leur chemin comme s’il ne s’était rien passé. Certes, ce n’était pas la meilleure solution qui soit au monde, certes, d’un certain côté cela leur fendait le cœur de ne pas connaître l’autre, mais leur relation était si tendue qu’il valait mieux pour eux, comme pour les enfants, de ne pas rester ensemble. Et puis, pendant les vacances, les jumeaux pourraient se voir. Ils essayaient de se rassurer du mieux qu’ils pouvaient. « Mes parents ne vont pas aimer ça… » « C’est la dixième fois que tu me le dis aujourd’hui. Ne t’en fais pas. Ils vont bien finir par comprendre… Et puis, tu as vingt-quatre ans, tu fais ce que tu veux. Ce n’est pas à eux de te dicter ce que tu dois faire, ce qui est bien et mal. » « Tu parles comme si c’était facile. » « Ca l’est. C’est juste que tu es trop bornée pour l’accepter. » Berenice Evans roula des yeux, soupira. Entre eux deux, cela avait toujours été explosif. Ils avaient été, durant toutes leurs études, comme chien et chat, à toujours s’envoyer des reproches et des pics. Il n’y avait pas une once d’amour dans leur relation. Seulement, Berenice avait raison, sur le fond. Ses parents, de vieux bourges à cheval sur les règles, n’avaient pas apprécié qu’elle tombe enceinte sans être mariée, et qui plus ait, d’un homme issue d’une condition plus que moyenne. Leurs plans ne les avaient pas enchanté non plus, bien que cela soit beaucoup mieux que le mariage des deux familles. « Je pourrais avoir des photos d’Amandine au fur et à mesure qu’elle grandit ? » « Si tu veux. » Le ton de Berenice avait été sec, presque méchant. Elle était rancunière, oui. Et pas qu’un peu. Elle n’avait pas pardonné la remarque qu’Enzo lui avait faite il y a quelques minutes à peine, alors que ce n’était absolument pas la première fois qu’il lui en faisait une de ce genre là. Cependant, tout l’agaçait chez lui. Ses cheveux roux en premier, son regard chocolat aussi. Elle espérait qu’une seule chose ; que ses enfants aient le même charme que leur père. C’était la seule chose qu’elle pouvait demandé venant de lui et de ses gènes. « Mais je veux la même chose pour Thomas. Son suivi médical, des photos, des vidéos même de ses premiers pas. Je veux aussi que tu lui parles de moi, qu’il ne croit pas que je suis qu’une méchante dans tout ça. Et aussi d’Amandine.» « Compte sur moi. » « Parfait. Et n’oublie pas, ils portent également mon nom.» « Oui, oui. » Enzo détacha son regard de ses enfants, puis le posa sur Berenice pendant une fraction de seconde. Il traversa la pièce, pris son manteau usé par le temps suspendu là, et l’enfila sans un mot. Il retourna vers les berceau, déposa un doux baiser sur le front des deux enfants, et adressa un signe de la main à la jeune maman. « Je repasserais plus tard pour les papiers. » Il s’en alla, comme un vagabond, au milieu de la foule qui encombrait l’hôpital et sous la neige du mois de décembre, une fois dehors, loin de tout corps étranger.
★ 1993, New York City « Thomas, déjeuner ! » Dans la pièce à côté de la cuisine, un petit garçon âgé de quatre ans se redressa pour voir s’il avait bien entendu. Il fronça le nez, sceptique, puis quand le second appel vint, il n’eut plus de doute. Lentement, il se mit debout, délaissant ses petites voitures avec lesquelles il jouait avec beaucoup d’application, et alla rejoindre son père avec une démarche vive et sautillante, traversa l’unique porte qui les séparait. Aussi rouquin que son géniteur, avec les yeux de sa mère cependant, il adressa un sourire rayonnant à Enzo, et monta sur sa chaise, n’ayant absolument pas besoin d’aide. Il était habitué à se débrouiller seul. Son père avait tout fait pour qu’il grandisse un peu trop vite. L’enfant regarda son assiette pleine de petits pois, puis fit la moue. Il détestait les petits pois. Enfin, depuis le jour où un enfant de la maternelle avait jugé bon de lui renverser son assiette sur lui, pour qu’il se retrouve avec plein de petites boules vertes dans les cheveux parce que le vert et le orange ça faisait pas beau ensemble et c’est drôle. Voyant la grimace de son fils, Enzo le regarda avec insistance jusqu’à ce qu’il finisse par prendre une première bouchée. « Ca ne va pas, Tom ? » « C’est pas bon. » Enzo fronça les sourcils à son tour, tout en ne décrochant pas son regard de son fils. « Tu adores les petits pois d’habitude. » « J’aime pu. » «Et bien, tu laisses et tu manges ta purée en entier. » Enzo fit un sourire encourageant à son fils, qui finit par mettre sa fourchette dans la purée de pomme de terre pour manger, tant bien que mal. Son rôle de père lui plaisait bien, à vrai dire. Cela faisait maintenant presque quatre ans qu’il avait entièrement la charge de Thomas, et il se débrouillait plutôt bien, d’après lui. Si les premières nuits avaient été dures, si la première année n’avait pas été très facile à passer, il reconnaissait que la venue de son fils dans sa vie avait perturbé le cours de son existence de manières remarquables. C’était une bonne chose. Dorénavant, il était beaucoup plus posé. Il s’était installé dans un appartement de New York avec le nourrisson que Thomas était alors il y a maintenant trois ans et demi, entretenait des relations cordiales avec la mère, en profitant pour recueillir des nouvelles de sa fille, Amandine, et en donner de Thomas. Enzo ne s’était pas imaginé que cela serait aussi facile, d’être père. Il n’avait jamais pensé qu’il aurait eu le courage de donner le biberon, se réveiller à pas d’heures, passer des heures entières à lire des histoires à son fils. Il l’avait fait. Une naissance vous change un homme. Il était la preuve. « Papa ? » « Oui mon poussin ? » « Pourquoi maman n’habite pas avec nous comme toutes les autres mamans ? » « Les autres ont recommencé à se moquer de toi ? » « Non. » Cependant, les joues de son fils s’empourprèrent. Enzo soupira doucement, puis bu son verre d’eau pour se donner du temps pour réfléchir. Thomas, lui, avait laché sa fourchette pour l’observer avec ses grands yeux bleus, et il attendait patiemment une réponse. Enzo avait eu de la chance. Son fils était un véritable ange, bien que sujet aux moqueries à l’école. Cependant, il ne s’en faisait pas plus que cela. Il était persuadé que cela lui forgerait son caractère. D’un certain côté, il avait raison, mais cela n’empêchait pas Tom de se sentir différent des autres. Il était roux, il n’avait pas de maman, n’en avait jamais eu, alors que celle-ci était encore vivante. « Je te l’ai déjà dit, Tomy, ta maman habite loin pour son travail avec ta sœur. » « Mais vous êtes amoureux, hein ? » « Comme tous les autres parents. » S’il y avait bien une chose qu’Enzo n’osait pas encore avouer à son fils, c’était qu’ils n’avaient jamais vécu de contes de fées. Dans son esprit, il voulait que Thomas croit encore longtemps à toutes ses belles choses, il souhaitait plus que tout le protéger du monde hostile qui l’entourait. Il se disait que plus grand, il comprendrait. Pour l’instant, il l’entourait d’une bulle, tentait de lui donner une vie à peu près normale. La seule chose qui n’allait pas était la maternelle. Thomas était turbulent, les autres élèves pas très gentils avec lui. Souvent, les maîtresses convoquaient monsieur Highfield pour lui dire leurs craintes, lui donner des conseils, mais il ne les écoutait pas ; c’était son fils, non ? « Tu n’as pas très faim, hein, mon chéri ? » « Non. « « Et de la mousse au chocolat ça te dirait ? » Thomas fit un immense sourire à son père. Il prenait ça pour un oui. Fallait-il préciser qu’il ne souhaitait pas se remarier, ni même avoir d’autres enfants ? Tom était tout pour lui. Et il voulait qu’il soit l’enfant le plus heureux dans toute cette misère.
★ 1995, Washington D.C. « Nous sommes réuni aujourd’hui pour la lecture du testament de Berenice Victory Evans, qui, dans les circonstances actuelles, ne… » Mars 1995. Triste journée. Cela faisait maintenant une semaine que Berenice Evans avait quitté ce monde. Elle avait traversé une route, une voiture l’avait fauché. Morte sur le coup. A l’annonce de cette nouvelle, Enzo n’avait pas cru un traitre mot de ce qu’on lui avait dit. Il avait affirmé que Berenice allait très bien, qu’il lui avait parlé un peu plus tôt dans la soirée, et qu’elle ne pouvait pas être morte. Mais il dû bien se faire une raison, une fois que la mère de la défunte finit par l’appeler, en pleurs, pour lui annoncer que sa fille était décédée et que la pauvre Amandine n’avait plus de mère. Que les jumeaux n’avaient plus de mère. Et maintenant, ils étaient tous réuni chez le notaire, à Washington, la ville que Berenice n’avait jamais quitté, les adultes dans le bureau, les enfants sagement dans la salle d’attente. Amandine et Thomas se connaissaient que très peu. Ils savaient qu’ils étaient frère et sœur, mais ils auraient très bien pu être cousins ou de parfaits étrangers, cela n’aurait pas changé grand-chose dans leur relation. Ils se parlaient, avaient passé des vacances ensemble, mais ils n’avaient cette relation que seuls les jumeaux pouvaient avoir. En plus, Amandine n’était même pas rousse. Cela voulait tout dire. « Tu crois que maman va revenir ? » Après un long silence, elle avait fini par parler. Thomas ne décrocha pas son regard de ses mains, partagé entre l’envie de pleurer et l’ennui. « Elle est morte non ? » « … Oui. » « Mon père m’a dit que les personnes sont pas vraiment mortes tant qu’on parle encore d’elles. » Il haussa les épaules. Son père avait tenté de le réconforter du mieux qu’il pouvait la veille, alors que son fils avait fait une crise de larmes à l’école. Il n’avait jamais réellement connu sa mère, mais dans son cœur, elle avait eu une symbolique, avait eu une place bien à elle. Maintenant, il avait l’impression qu’il n’avait plus aucun point commun avec le reste du monde. Il se sentait différent, bien trop différent. « Si tu veux on pourra parler d’elle souvent, comme ça elle mourra jamais. » Amandine eut alors un petit sourire, alors qu’une larme solitaire coulait sur sa joue, et qu’elle balançait ses pieds devant elle d’un air distrait. Elle était touchée, oui, mais elle était tellement distante avec son frère qu’elle ne souhaitait pas lui montrer. Dans son esprit, elle était la seule à souffrir, avec ses grands-parents, de la perte de sa mère. Après tout, elle n’avait eu qu’elle, pendant les six ans de sa vie. Elle avait été la seule âme qui comptait réellement à ses yeux. Maintenant… Elle n’avait plus rien. Thomas se sentait mal, dans cette salle. Il aurait bien aimé prendre une feuille d’un des journaux posés dans cette salle d’attente, en faire un avion en papier et jouer avec, mais il ne voulait pas paraître idiot. Il savait que la situation n’était pas favorable à l’amusement, qu’il risquait de blesser Amandine en faisant des pitreries qui lui étaient propres. Mais ce qui le blessait, au fond de lui-même, était qu’il ne savait pas si sa mère l’avait aimé ou non. Il l’avait déjà vu, oui, mais elle n’en avait jamais profité pour lui glisser des mots doux à l’oreille, ou bien lui faire des câlins sincères comme elle avait bien pu en faire à sa sœur jumelle. Il avait l’impression d’être le mal aimé. Au fond, il se disait également que c’était peut être pour cela qu’il avait été avec son père et non pas sa mère. Peut être qu’elle l’aimait moins. Peut être qu’elle n’avait pas voulu de lui. « Tu aimes jouer aux voitures ? » « Non. Moi je joue aux poupées parce que je suis une fille. » Thomas fit la moue. Les poupées, elles étaient bonnes à décapiter, et pas jouer à la dinette avec… Il ne comprendra donc jamais les filles. La porte en face d’eux s’ouvrit sur Enzo, les parents de Berenice, ainsi que la sœur de la défunte, Ellen. Le notaire serra la main de chacun d’entre eux, leur adressant une nouvelle fois ses plus sincères condoléances, pendant que les deux femmes s’essuyaient les yeux avec un mouchoir. Enzo s’approcha lentement des deux enfants assit sur leurs chaises dans la salle d’attente, s’accroupit pour être à leur hauteur et leur fit un petit sourire triste, tentant d’amener un peu de joie, inutilement. « On va habiter tous les trois maintenant, vous en faites pas, tout va bien aller. On va être une famille. » « On a jamais été une famille. » « Et bien, on peut toujours essayer. » « Moi je veux pas de famille, je veux ma maman ! » Sur ces paroles, Amandine se leva, et se précipita dans les bras de sa grand-mère pour pleurer à chaudes larmes. « J’veux pas d’elle dans ma chambre, papa. Elle va m’envahir avec ses Barbie. » Cela commençait déjà fort.
★ 1999, Boston « J’aime vraiment pas Boston. » « Regarde papa ya un monsieur qui vend des glaces ! » « Sincèrement Tom t’as encore faim ? » « Les enfants ça vous arrive de ne pas parler en même temps ? J’essaye de réfléchir. » Les deux jumeaux se turent en un instant, laissant retomber lourdement leurs mains sur eux. Cela faisait maintenant deux heures qu’ils étaient dans la voiture, et ils m’en pouvaient déjà plus. Ils n’avaient jamais été très patients, et c’était à la moindre phrase de l’autre qu’ils s’amusaient à répliquer maintenant. Enfin, surtout pour Amandine, en réalité. Thomas, lui tentait juste de trouver une occupation en regardant Boston avec ses yeux bleus. Cela faisait maintenant quatre ans que Berenice était décédée, quatre ans qu’Enzo avait pris sous son aile ses deux enfants. Avant que cela se produise, il n’avait jamais imaginé qu’il aurait à s’occuper des deux en même temps. Surtout, il n’avait jamais voulu se faire réellement le scénario dans son esprit, de peur d’être paniqué à l’idée… Après tout, il ne connaissait Amandine que par photos, que par moments, n’avait jamais vécu avec elle ou quoi que ce soit. Comment cette demoiselle qui était sa fille aurait pu le considérer véritablement comme son père ? Seulement, c’était lui qui avait sa garde maintenant. Il n’avait pas pu – ni même voulu – la donner à quelqu’un d’autre. Il avait un cœur. Cependant, il avait du faire comprendre à Tom qu’elle avait autant de droit que lui d’aller aux toilettes dans leur appartement de New York, qu’elle allait aller dans la même école que lui. Ils avaient dû apprendre à être frère et sœur. Même aujourd’hui, ils avaient encore un peu de mal. « Combien de temps on va rester ici déjà ? » « Autant de temps qu’il le faudraaaaa. » « Amandine, tu sais que... » « Un an, Tomy. Après on retourne à New York. » Il avait coupé court à la conversation. Thomas se renfrogna et s’enfonça dans son siège. Il n’aimait pas vraiment cette réponse. A vrai dire, il n’aimait plus aucune réponse de son père. Il avait toujours l’impression qu’il faisait passer Amandine avant lui, comme pour essayer de la consoler de la mort de leur mère alors que cela allait bientôt faire quatre ans que cela s’était produit. Et lui dans tout ça ? Il avait conscience que c’était que de la jalousie, aussi pure et simple, mais il se sentait blessé, trahi, par son père qu’il avait aimé plus que tout puisqu’il n’avait pas eu de maman à proprement parler. Sa vie n’avait pas vraiment changé, cependant. Il y avait une fille à la maison, mais l’école était restée cet endroit où il passait pour l’imbécile de service, le clown, tout ce qui peut y avoir. Il n’était pas très aimé, mais il ne comprenait pas spécialement pourquoi. Après tout, il n’était pas comme les autres non ? Il était persuadé que cela ne changerait jamais. Et ça le déprimait. « Pourquoi on est là déjà ? » « J’ai été muté ici. » « Ca veut dire quoi muté ? » « Je viens travailler ici. Je change de ville pour mon travail. Mais c’est bien, Tom. Tu vas pouvoir te faire de nouveaux copains. Ca sera sans doute plus facile ici. » Il y eu un silence. Thomas était reconnaissant envers Amandine qui n’avait pas ouvert la bouche, sachant pertinemment que c’était un sujet sensible pour son frère. « Mais s’ils m’aiment pas quand même ? » « En fait, Tom-Tom, j’en ai parlé avec mes amies. » Le rouquin tourna la tête vers elle, le regard à la fois sceptique et apeuré. « En fait, elle ne te déteste pas. Tu leur fais juste peur. » « Pourquoi Tom leur ferait-il peur ? » « Je jure que je suis gentil ! » « C’est absolument pas ça. En fait… Elle croit que tes cheveux roux sont une maladie très rare et contagieuse qui fait qu’on est hyperactif. Elles veulent juste pas l’attraper. » Pendant un instant, Thomas resta figer, alors que son père était pris d’un fou rire tel qu’il dû se garer sur le bord de la route. Et après on lui demandait pourquoi il n’aimait pas être roux ? Cela semblait être évident maintenant. Pendant le restant du chemin, Tom ne décrocha pas un seul mot, trop blessé pour réussir à articuler quoi que ce soit. Il espérait que dans sa nouvelle école, il y ait une autre personne avec une chevelure aussi flamboyante que la sienne. Il espérait, aussi, ne pas avoir affaire avec d’autres gamins du même genre. Après tout, tout ce qu’il voulait, c’était avoir des amis. Mais dans son ancienne école, tout ce qu’il avait réussi à être, était le roux de service, celui qui faisait rire tout le monde en classe avec ses blagues et ses répliques en plein cours, et la petite victime que l’on critique tout le temps. Il avait fini par s’y faire. Mais il se sentait tellement mal qu’il ne pensait pas que cela puisse changer un jour.
★ 2002, Los Angeles « Tom, tu peux me passer la crème solaire s’il te plait ? » Le rouquin regarda le tube de crème solaire qui était juste devant lui, le prit et l’envoya sur sa sœur, tentant du mieux qu’il pouvait de viser sa tête, alors qu’elle était tranquillement allongée au bord de la piscine sur son transat. Il n’eut pas besoin de vérifier s’il avait bien atteint sa cible, puisque Amandine poussa littéralement un cri de fureur, avant de se relever en pointant du doigt son jumeau comme s’il venait de commettre un crime. « Et tu te trouves drôle Thomas Highfield-Evans ? » « Thomas James Highfield-Evans, s’il te plait. » « Toi, tu ne pers rien pour attendre. » « Baaah, viens ne chercher blondasse ! » Celle ci se mit à courir dans sa direction, il plongea dans l’eau sans même prendre le temps de vérifier si elle était chaude ou non. Sa colonne vertébrale fut parcourue d’un frisson quand il rentra en contact avec l’eau, et il ouvrit les yeux une fois en dessous pour voir ce que sa jumelle avait décidé de faire. Ils étaient âgés de treize ans, maintenant. Ils avaient fini par retourner à New York après une année mouvementée à Boston, avaient fini par entrer au collège. Thomas avait même fini par se donner une autre image de lui-même, maintenant que son environnement et les mentalités avaient changés. Il avait des amis, beaucoup trop même, était plutôt aimé, mais se faisait encore et toujours passé pour le clown de la classe. Ce n’était pas de sa faute. Il ne réussissait jamais à se taire, et bien souvent, il faisait des remarques comiques qui faisaient rire tout le monde. Mais il s’en fichait. Maintenant, il n’était plus l’élève atteint d’une maladie donnant les cheveux roux et rendant hyperactif. Maintenant, il était Thomas Highfiled-Evans. Et dorénavant, aller à l’école se révélait être un plaisir et non pas l’abattoir. « Les enfants ? Venez manger de la tarte ! » Comme tous les étés, ils étaient en vacances dans la maison de Los Angeles des parents de leur mère, leurs grands-parents. Si Thomas ne les connaissaient pas tant que ça, il avait été heureux de constater que bien qu’ils n’aimaient pas son père, ils le considèrent comme étant leur petit-fils. C’était toujours ça de gagner. Lentement, les deux sortirent de l’eau. Amandine s’essuya rapidement la peau avec une moue furibonde, revêtant un t-shirt par-dessus son maillot de bain, tandis que Tom restait sur le bord, les jambes dans l’eau, en l’attendant. Voyant qu’elle avait bientôt fini, il enfila un short par-dessus son short de bain mouillé, un t-shirt, et la regarda avec ses yeux bleus, d’un air triomphant. « J’aurais ma revanche. » « Et quand ça, blondie ? » « Maintenant. » Et au moment où il s’y attendait le moins, elle se précipita sur lui, le poussant dans la piscine, tout habillé. « J’arrive mamie ! » Thomas remonta à la surface, un petit sourire aux lèvres, avant de sortir de la piscine, trempé. Il n’enleva pas ses vêtements, et se contenta juste d’essorer ce qu’il pouvait avant de prendre le chemin du salon, où sa grand-mère était occupée à mettre une parte de tarte aux pommes dans l’assiette d’Amandine. Celle-ci afficha un sourire rayonnant quand elle le vit débarquer mouillé de la tête aux pieds, et la vieille femme eut un petit sourire. Elle avait l’habitude, après tout. « Amandine, laisse donc ce pauvre garçon tranquille. » « Je crois que c’est le genre de détail qu’elle oublie tout le temps. » Tom s’assit sur la chaise, toujours trempé, sans vraiment faire attention. Sa grand-mère ne dit rien, et elle mit une part de tarte dans son assiette avant d’en mettre une dans la sienne. Elle s’assit. « Ah, vous deux, franchement, vous êtes bien originaux. » « Depuis toujours, mamie. Toujours ! » Tom eut un sourire, alors qu’il était occupé à avaler le plus vite possible sa part de tarte. Ce qu’il aimait avec ici, c’est qu’il se sentait dans un autre monde. Il avait l’impression de se rapprocher avec sa mère, avec les murs qu’elle avait pu fréquenter dans sa jeunesse. Et puis… Les grands-parents Evans étaient riches, et cela se voyait. Ils avaient tout ce qu’ils voulaient quand ils voulaient. C’était… Un autre monde. Vraiment.
★ 2007, New York City, partie 1. « Thomas ? » « Ouais ? » « J’peux te couper les cheveux ? » Tom regarda par-dessus son livre sa meilleure amie, le regard surpris. Bien vite, cependant, il reprit sa lecture, sans pour autant bouger d’un millimètre. « Non. » Cela l’amusait, quand même. Ce n’était pas la première fois qu’elle lui demandait, et elle savait très bien qu’il avait horreur qu’on lui coupe les cheveux. Ou plutôt, il avait horreur qu’on lui tripote la tête. Il aurait très bien pu le faire lui-même, mais il se connaissait que trop bien : il était assez doué pour se couper une oreille, pas pour réussir une coupe de cheveux. Si un jour il décidait à prendre sa coiffure en main, la première des surprises serait de le retrouver vivant. Cela faisait maintenant trois ans qu’il connaissait sa meilleure amie, Lucy. Ils s’étaient rencontrés en cours de chimie, avaient fait les imbéciles pendant une bonne heure, s’étaient pris une heure de colle et avaient fini par sympathiser et devenir inséparables. Elle était véritablement la seule fille qui avait réussi à comprendre comment il fonctionnait. Lentement, Lucy ne dit plus rien, et au bout d’un moment, Tom finit par regarder dans sa direction. « Ton silence est sincèrement bizarre. » « J’ai décidé de ne plus te parler tant que tu n’auras pas de coupe de cheveux décente. » Elle fit mime de se fermer la bouche et prit un magazine qui trainait dans la chambre de son meilleur ami, avant de l’ouvrir pour le lire. Notons bien qu’ils étaient âgés de dix-huit ans. Cependant, dans leur esprit, ils dépassaient difficilement les quatre. « Très bien. » C’était que du bluff, de toutes manières. Il le savait très bien. « Non mais sincèrement, Toooooom ! Ya la remise des diplômes dans trois jours. Ca serait pas mal si tu étais présentable pour une fois. » « Quand tu parles comme ça, je croirais entendre Amandine. » « Fais moi confiance. » Elle le regarda d’une manière si adorable qu’il finit par poser son livre, se redresser et rendre les armes. Ne soufflant pas un mot, il se dirigea vers la salle de bain d’un pas lourd, manifestant son mécontentement de cette manière plutôt qu’autrement. Il étendit une serviette par terre pour recueillir les pauvres mèches qui se feraient couper, mit dessus le tabouret où il s’installa, puis attendit que Lucy fasse son apparition, toute guillerette. Il lui mit la paire de ciseaux dans les mains. « Allez, vas-y, éclate toi. Mais je risque de plus te parler jusqu’à la fin de ma vie si tu me rates. » « Aucun risque, Tomy ! » Sur ces mots, elle commença sa tâche. Thomas n’était pas amoureux d’elle, non. Il la considérait plus comme une sœur qu’autre chose. Des petites-amies, il en avait eu, mais elle avait été la seule à rester toujours à ses côtés, quoi qu’il arrive. Cependant, il n’arrivait pas à déterminer si oui ou non, elle, de son côté, l’aimait. Parfois, il avait des doutes, parfois, il faisait tout pour ne pas y penser et pas trop se poser de questions. Après tout, ils s’entendaient bien, ensemble. Elle avait un esprit garçon manqué, d’un certain côté. Elle était toujours la première partante pour courir, pour jouer au basket, partir en randonnée dans des endroits improbables, sac à dos sur le dos. Ils faisaient tous les deux la paire. Mais ça n’allait pas durer, non. La rentrée s’annoncer bien différente de toutes les autres ; la fac, l’université. Thomas avait été accepté à la NYU, tandis que Lucy s’envolait pour Berkeley. Il y avait une fin à tout, même aux grandes amitiés. « Arrête de bouger. » « Désolée, c’est plus fort que moi. Je sens venir la catastrophe. » « T’arrêteras jamais de te plaindre ? » « C’est toi qui est trop exigeante ! » « T’aimerais bien. » Thomas eut un petit sourire, puis fixa la porte devant lui. Son père n’était pas encore rentré, non. A vrai dire, il le voyait de moins en moins. C’était sûrement parce qu’il grandissait, mais cela lui faisait toujours étrange. Bien souvent, Tom repensait à avant, quand il était plus jeune, plus petit. S’il ne conservait aucun souvenir, ou presque, de sa vie avant la mort de sa mère et l’arrivée d’Amandine, il lui arrivait de reconstituer. Il avait dû être heureux. Certes pas très aimé à l’école, mais heureux, même s’il n’avait pas deux parents. Après, sa vie a pris un tournant avec sa jumelle, d’abord hostiles, puis finalement complices. Il avait également changé en allant à Boston, réussissant enfin à s’ouvrir au monde. Puis il avait passé son collège et son lycée, avait passé les classes, gravit les échelons, tout ça en passant plus de temps à s’amuser qu’à s’inquiéter pour son avenir. Après tout, est ce qu’il en avait un d’avenir ? Il ne croyait pas au destin, non. Pour lui, ce n’était qu’une excuse pour le commun des mortels. « C’est bizarre, tu trouves pas, de… Grandir ? » Thomas s’arrêta quelques instants, alors que sa meilleure amie reposait les ciseaux. « Je pensais exactement à la même chose. » « Oh mon dieu, tu vas tellement me manquer. » Tom se releva et se tourna vers Lucy, des larmes solitaires sur ses joues pleines de fond de teint. Il eut un petit sourire en coin, puis ouvrit les bras pour qu’elle puisse venir se serrer contre lui. « A moi aussi. »
★ 2011, New York City, partie 2. « Tom, t’as prévu de faire quoi, toi ? » Thomas resta un moment silencieux, alors qu’il se bornait à observer le ciel sans un mot. Il n’adressa pas un seul regard à sa sœur, allongée à côté de lui, dans l’herbe de Central Park. Cela faisait longtemps maintenant que les jumeaux n’avaient pas eu de moments à deux comme celui-ci, tous les deux biens trop occupés avec leurs études respectives. Amandine, elle, était en médecine, à Columbia. Elle ne trouvait plus de temps pour personne, bien trop concentrée dans ses études. Thomas, lui, avait opté pour quelque chose de moins dur : les Lettres Anciennes. Il avait toujours aimé lire, et avait dû faire un choix, s’était donc orienté là dedans. Cependant, il ne se tuait pas à la tache, non. Il passait le plus clair de son temps dehors, sur son vélo, à pédaler aux quatre coins de la ville. Il n’avait pas voulu sacrifier sa vie sociale pour des études. Et puis quoi encore ? Peut être qu’il mourrait avant même de commencer à chercher du travail, il n’allait donc pas perdre de temps à étudier. Cependant, les deux jumeaux avaient fini par se donner du temps. Il y a quelques semaines, leur père, Enzo, leur avait annoncé qu’il comptait bien se marier avec sa petite amie actuelle. C’était le cours des choses normales, après tout. Il avait tout juste passé la quarantaine, avait fini de s’occuper de ses enfants. Thomas et Amandine avaient parfaitement compris, étaient même contents pour lui. Cependant, il y avait un problème là dedans ; ils avaient prévu de déménager, une fois le mariage fait, en Floride, laisser leurs anciennes vies derrière eux pour vieillir tranquillement de leur côté. La page Berenice était belle et bien tournée… Et cela faisait peur, d’un certain côté. « Moi ? Je pense que je vais chercher un appartement à New York, et rester là. » « Tu ne les suis pas ? » « Mandy, on a presque vingt ans. Maman nous a laissé suffisamment d’argent pour que l’on puisse vivre par nous même pendant des années. Il est temps de grandir, non ? » « Oui. Mais bon… » Thomas soupira, observant toujours les nuages. Il ne comprenait pas sa sœur. Elle était capable de lâcher Columbia, et partir avec eux, alors que dans quelques années elle rencontrerait l’homme de sa vie, finirait par partir du cocon familial pour fonder une famille ? Ce n’était pas logique. Cependant, Tom se tut, ne cherchant pas à se disputer avec la seule personne qui pouvait le comprendre sur cette planète. « Une nouvelle page se tourne… » « C’était obligé que ça arrive. » « J’y croyais encore. Je croyais encore qu’on allait finir notre vie à trois, et tout… » « Tu vis dans quel monde Amandine ? » Thomas leva la tête, un sourire amusé au bout des lèvres. « Pas dans le même que le tien ! » Thomas roula des yeux, puis finit par se lever. « Allez, viens, on va faire un tour. » Cependant, pour lui, ce n’était pas grand-chose ; il n’allait qu’aménager seul, après tout. Il était habitué au changement, maintenant. Il se contenterait de faire des cartons, puis continuer à aller à l’université, comme s’il ne s’était rien passé. Il continuerait à trainer dans des bars le soir, attendre que de brillantes idées lui passent par la tête pour s’attirer encore des ennuis, et pourquoi pas, lire un peu. Il ne quitterait pas New York. C'était la seule ville où il se sentait chez soi. La vie n’était qu’un chemin sinueux, de toutes manières.
Dernière édition par Tom Highfield-Evans le Mer 5 Oct - 17:30, édité 43 fois
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 22:57
GRINT
Bienvenue
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 23:00
:burb: :grosnul:
Dernière édition par Burberry V. Da Vindicci le Jeu 11 Aoû - 23:01, édité 1 fois
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 23:01
J'te réserve Rupert pour une semaine, soit jusqu'au 18.08. & re-bienvenue très bon choix toussa, toussa
& tu me garde un lien qui déchire sa mémé !
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 23:07
Quelle rapidité Re bienvenue
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 23:31
Johnathan S. Norton a écrit:
GRINT
Bienvenue
Thanks sweetie. (et oui, GRINT. )
Burberry V. Da Vindicci a écrit:
:burb: :grosnul:
(toi même t'as reconnu que j'étais beau.)
Dylan L. Cooper a écrit:
J'te réserve Rupert pour une semaine, soit jusqu'au 18.08. & re-bienvenue très bon choix toussa, toussa
& tu me garde un lien qui déchire sa mémé !
Merci ma Dydy. Bien sûr, un lien de la mort qui tue et ça ne sera pas discutable.
Maya L. Fabregas a écrit:
Quelle rapidité Re bienvenue
Toujours, toujours. Merci beaucoup.
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 23:38
J'ai pas trouvé qui tu es mais re-bienvenue
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 23:43
Bonjour, je t'aime.
Je valide le code du règlement
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Jeu 11 Aoû - 23:50
Bienvenue
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 0:01
Clélia M. Brookens a écrit:
J'ai pas trouvé qui tu es mais re-bienvenue
Alleeeez, c'pas super compliqué. Mon premier compte est sur la PA, et j'ai même mis mon vraie prénom dans ma fiche, tu devrais trouver. (a) Mais merci.
Mackenzie J. Howard a écrit:
Bonjour, je t'aime.
Je valide le code du règlement
bonsoir, tu es adorable. Merci
Davide I. Alves a écrit:
Bienvenue
Merci beaucoup.
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 1:59
Rupert est tellement sexy qu'il mérite un accueil digne de ce nom!!!
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 5:54
Ahhhhh! Un roux!
On aime les roux!!!
Très bon choix d'avatar et bon courage pour cette nouvelle fiche ^^
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 11:45
Tom Highfield-Evans a écrit:
(toi même t'as reconnu que j'étais beau.)
Oui oui, ça va, on va pas le crier sur tous les toits que t'es mignon non plus. Passe donc me voir si tu t'ennuies...*sors son club de golf*
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 12:10
rupeeeeeeeeeert rebienvenue!
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 12:17
Claire A. Miller a écrit:
Rupert est tellement sexy qu'il mérite un accueil digne de ce nom!!!
Own c'est qu'elle est adorable la petite Claire. Merci.
Noel L. Mills-Rochefort a écrit:
Ahhhhh! Un roux!
On aime les roux!!!
Très bon choix d'avatar et bon courage pour cette nouvelle fiche ^^
Les roux domineront le monde, un jour. Merci.
Burberry V. Da Vindicci a écrit:
Oui oui, ça va, on va pas le crier sur tous les toits que t'es mignon non plus. Passe donc me voir si tu t'ennuies...*sors son club de golf*
Tu as dit club de golf ?
(fais gaffe je risque d'être plus dangeureux que toi avec sans même le faire exprès.)
Aleksandra I. Petrova a écrit:
rupeeeeeeeeeert rebienvenue!
Rupert est aimé, dites donc. Merci mademoiselle.
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 12:20
Alors cocote, tu es gentille, mais faudra mettre le nom de ton avatar choisi en dessus du titre de ta présentation
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 12:22
Je l'avais mis hier mais il est parti tout seuuuuuul. J'ai même pas le droit à un câlin de mon papounetmaman ?
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 12:24
Quand tu auras terminé ta fiche éventuellement
Ne prend pas mon amour pour acquis. Travaille le
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 14:10
AH mais c'est Jillyyyyy ça mérite bien un ça
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 14:54
Rupeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeert J'veux un lien qui roxxe du poney Et puis re-bienvenue !
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 15:13
Merci pour le adorable.
Have fun
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 16:12
XDDDDDDDDDDDD bah tu l'as eu ton Rupert !
Pas besoin de te souhaiter la bienvenue, tu te sens suffisamment chez toi ici
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste. Ven 12 Aoû - 18:29
Jeff A. Steevens a écrit:
Quand tu auras terminé ta fiche éventuellement
Ne prend pas mon amour pour acquis. Travaille le
Maaaaais euh. Tu viens de faire mal à mon petit coeur.
Johnathan S. Norton a écrit:
AH mais c'est Jillyyyyy ça mérite bien un ça
OUIIIII c'est Jilly. C'est gentil ça, Agathe.
Thaïs N. Solomonidis a écrit:
Rupeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeert J'veux un lien qui roxxe du poney Et puis re-bienvenue !
Et Heather alooooooooooors ? Et oui, il nous faut absolument un lien. Thanks honey.
Claire A. Miller a écrit:
Merci pour le adorable.
Have fun
Compte sur moi.
Sariah K. Carlin a écrit:
XDDDDDDDDDDDD bah tu l'as eu ton Rupert !
Pas besoin de te souhaiter la bienvenue, tu te sens suffisamment chez toi ici
Ouiiiiii je l'ai euuuuu. Comment ça, même pas de bienvenue ? C'est vilain ça.
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Sujet: Re: TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste.
TOM ; Dawn seemed to follow midnight with indecent haste.