Apparence & Style: Physiquement, on peut facilement le définir comme étant plutôt frêle, carrure ni trop musclée, ni surfaite, ni trop mince. Disons juste assez, bien que parfois, il parait un peu trop svelte, voire trop fragile. Il n’est pas un sportif de haut niveau, mais disons qu’il lui arrive de faire un footing, et faire du sport en général, ça ne le dérange pas. Il mesure non loin des 1 mètre 86 pour un poids plutôt indécis. Ses traits fins laissent paraître un visage beau au regard. Nombre de gens aiment le regarder et il sait que cela lui apporte beaucoup de choses. Des joues creuses qui éclairent deux fossettes lorsqu’il sourit et laisse découvrir ses dents blanches parfaitement bien alignées. Des lèvres fines et rosées, parfois trop foncées, une mâchoire carrée, un front lisse, une peau zéro défaut. Outre le fait que cette dernière soit impeccable, elle est blanche, voire translucide. Il lui est conseillé d’éviter le soleil d’ailleurs (mais détestant le jour préférant son opposé, cela ne lui pose aucun problème). Ses yeux, un peu la partie la plus importante, sont le mélange d’un bleu/vert. Un regard profond qui donne l’air de lire en vous tel un livre ouvert.
Il est normalement blond, de la racine. Je dis normalement car en grandissant, il perdit sa couleur naturelle malgré lui, se retrouvant avec des tons blonds nuancés.
Son style vestimentaire est assez basique à vrai dire, enfin, de ce qu’il en laisse paraitre. Il aime être regardé, et la première impression est les vêtements. Même s’il n’en donne pas l’air, il aime prendre soin de lui et de son apparence, tout en restant subtil et quelque peu désordonné. Il aime porter ce qui est chic et cher... Et comme il en a les moyens maintenant, il ne s’en prive pas.


Caractère:

« Ce que Morrison est réellement ? Houa, question piège ? Bon, ok, merde. Ce n’est pas une personne comme on en rencontre tout les jours. Je ne l’ai pas connu très longtemps, mais le jour où je l’ai rencontré, j’ai su que je ne pourrais jamais réellement le comprendre. Il a un comportement totalement décalé, il ne réfléchit pas comme nous ! Enfin, quant on le voit agir, on se demande comment on a fait pour ne pas y avoir pensé avant ! C’pas qu’il a une intelligence surdéveloppée, il place juste les mots là où il faut, comme il faut.
Il est distingué, il parle bien, articule bien. Je ne sais pas comment il fait. Et en plus, il est très cultivé. Où a-t-il passé son enfance au juste ? Comment fait-il ? Surtout quand on sait qu’il est accro à la drogue. Ben ouais, c’est pas un saint non plus ! Personne n’est parfait, même si lorsqu’on le rencontre la première fois, on se pose des questions. »

« Quel enfoiré le Morrison. Franchement, je le revois, je ne sais pas ce que je lui fais. En fait si, je sais ! Je lui broie les os, je le trucide, je le tue, je le pends, je le séquestre ! Pourquoi j’en arrive jusque là ? Parce que c’est un petit con ! Bon voila, on était dans un bar. Séduisant, galant, il est venu vers moi, il m’a fait un grand sourire. Courtois, il a su m’amadouer, c’est qu’il sait parler aux femmes celui-là. Charmeur, intelligent, sourire attirant, verre après verre, nous finîmes par sortir et puis monter chez moi. Je ne sais pas exactement ce qu’il voulait faire... mais j’ai fini par sortir mon attirail. Je pensais que les menottes, le fouet et tout...enfin, vous avez compris. Je pensais donc qu’on allait s’adonner à une nuit torride, de folie, comme il semblait si bien le vouloir... Sauf que ce petit con m’a attachée au radiateur et a pris toute ma coke ! PLUS AUCUN GRAMME. Rien ! Et en plus, il s’est fait une lignée devant moi, me narguant, avec son petit sourire au coin, ce sourire qui voulait tout dire. Mais qui voulait surtout dire que j’étais une naze. Et puis d’après ce que j’ai entendu, c’est un petit volage qui aime les femmes. Je ferais tout pour lui faire subir cette humiliation qu’il m’a faite. »

« Je pense que mon frère est, ou du moins, était, assez normal avant son départ pour cet internat. Il est revenu totalement changé. Plus dur, plus froid, plus calculateur, plus distant et renfermé. Quand je le regarde de plus près, au final, je ne sais rien de lui. Je vois juste ce garçon dont l’apparence fragile est toute détrempée par ce regard froid et imposant, arrogant et hautain. Et quel orgueilleux. Et têtu. Pourtant, il rit, sourit, est présent mais demeure tout de même, pour tous, insaisissable. »

« Il se trouve que depuis son arrivée à New York, je dois bien l’avouer, mon frère a changé. Il est passé du drogué alcolo froid, au mec froid, prétentieux, avec la drogue en moins, mais toujours un peu de vodka pomme. Il est toujours aussi narcissique et imbu de sa personne, mais il a fait un effort considérable quant à son train de vie. Ses relations ont certainement jouées un rôle important. Il est beaucoup plus cool, moins ennuyé. Il semble enfin respirer, tout simplement. La stabilité de sa vie surprend tout le monde, c’est certain. On ne s’attendait pas à un changement aussi radical de son quotidien. Son caractère, on le retrouve, mais pourtant, il y a quand même un petit quelque chose qui fait la différence. »

L’histoire des Morrison pourrait être courte, et tenir en deux lignes. Elle n’est pas importante. Et encore moins celle de Cillian Morrison, âgé à ce jour de vingt trois années de dur labeur dans ce monde de fous, selon lui. Il naquit un jour froid, le quinze décembre exactement, à sept heures du matin, à Newark, dans le New Jersey. Une enfance radieuse tâchée par le départ de sa mère alors qu’il n’était âgé que de six ans. Il apprit plus tard qu’elle avait laissé un mot pour seul preuve de son vivant qui disait qu’elle avait besoin d’autre chose. C’était idiot, inhumain. Laisser six enfants et un père plutôt pauvre vivre seuls ? C’était excessif, égoïste. Ce fut la première personne qu’il détesta. Il n’avait pas compris alors l’étendu du monde, et dû, bon grès malgré, affronter la réalité et grandir un peu plus vite que prévu.

Néanmoins, malgré le manque de ce pilier pourtant indispensable à une famille, il vécut heureux, du moins, de ce qu’il se souvient. Attaché à sa famille, ses quatre frères, sa petite sœur et son père. Il s’entendait plutôt bien avec eux, partageait ses joies et ses peines. Sauf que dans une famille nombreuse, tout n’est pas toujours rose. Et il avait ses propres complications, ses ressenties. Quelque peu effacé, laissant ses frères au devant, oppressé, il ne se sentait pas à sa place. Perdu et las de tout ces jeux idiots qu’il y avait entre eux, il décida de se reprendre en main et demanda à son père de l’envoyer dans un internat. Ce fut dans le Minnesota qu’il se retrouva. Au départ, il pensait passer inaperçu, juste avoir un groupe d’amis histoire de se lier, sans trop y croire réellement, et puis il n’était pas vraiment venu pour se faire des amis mais juste se libérer, changer d’air. Mais il découvrit et comprit qu’il allait devoir se plonger dans ce nouveau monde, et grâce à son physique plutôt avantageux, attirant et charismatique, il ne passa pas du tout inaperçu. Et bien sûr, qui dit popularité dit également amour, histoire d’un soir et j’en passe. Jusqu’à sa rencontre avec la belle Zimmerman, sa vie dans l’internat se passait en général plutôt bien. Disons qu’elle fut très exactement sa descente en enfer. Il avait sans nul doute ressenti de l’amour à son égard, durant une année entière, il n’eut d’yeux que pour elle malgré leurs différences, malgré leurs disputes répétées. C’était peut-être ça justement qui a engendré ce qu’il n’aurait pas voulu. De peur de la perdre d’un côté, et puis de souffrir de l’autre, qu’il commença à s’évader avec elle dans la drogue. Etait-ce de son âge ? L’avait-il réellement voulu ? La chute ne fut pas difficile, mais l’atterrissage bien plus compliqué que prévu. Sa passion à l’égard de la jeune femme le tuait à petit feu, et c’est à peine s’il s’en était rendu compte. Mais peu à peu, à travers ce qu’il vivait et voyait, il changeait, son comportement devenait de plus en plus distant avec les autres, il se renfermait, son visage devint glacé, se figea avec le temps. Il s’endurcit, devenant machiavélique et manipulateur pour en arriver à ses fins, pour ne plus souffrir comme il le faisait avec la jeune femme.

Et puis du jour au lendemain, après un an de vie commune, elle le quitta. Il ne sut que ressentir. Et bizarrement, lorsqu’il apprit son départ, il resta impassible à la nouvelle. Peut-être qu’au fond, c’était ce qu’il voulait ? Oui, c’est ce qu’il avait espérait sans réellement le dire, ni même se l’avouer à lui-même. Il avait retrouvé quelque part, sa liberté. Mais ce départ ne lui apporta pas qu'un bien fou de liberté, un manque aussi. Et malheureusement, elle n’emporta pas avec elle l’addiction dans laquelle il s’était plongé à cause d’elle. Il resta accro à cette drogue qui le rendait plus irritable qu’il ne l’était. La première fois qu’il tenta d’arrêter, il s’était plongé dans les livres, lisant tout ce qui lui passait par les mains, d’où sa culture générale assez importante. Il réduisit considérablement sa consommation, mais les doses étaient plus importantes. Il quitta le Minnesota pour retrouver son père, espérant secrètement qu’il pourrait l’aider. Sauf que son père n’en fit rien, et c’est à peine s’il ne le mit pas dehors. Il savait qu’il était revenu changé, et à la moindre remarque, il s’emportait. Il finit par quitter le foyer familial pour venir à New York, rejoindre sa sœur.
Il avait alors besoin de changement, l’espérance d’un renouveau. Il ne resta pas longtemps avec sa sœur, préférant se gérer lui-même. Il se découvrit très vite une passion pour le mannequinat. Défiler, porter des vêtements chers, se faire chouchouter par des maquilleuses. Quoi de plus agréable ? Rapidement, il se fit une petite place dans cet univers très huppé. On n’hésita pas à l’envoyer dans les quatre coins du pays et même du monde pour défiler pour les plus grands couturiers. C’était un bon moyen pour se changer les idées, décompresser, et découvrir autre chose. Mais ça ne l’empêchait malheureusement pas de replonger.
Tant d’évènements se sont déroulés depuis son arrivée à New York, tous les retracer serait beaucoup trop long. Il faudra simplement retenir qu’il a arrêté le mannequinat pour s’intéresser à ses études de Sociologie, il entre en doctorat. Il paraît qu’il file le parfait amour avec quelqu’un… enfin parfait, il reste à définir ce qu’on peut trouver de parfait en amour, surtout avec Cillian. Il serait aussi très fidèle, chose qui est extraordinaire pour un tel libertin.