Apparence & Style: Il est assez difficile de se décrire précisément, d’insister sur chaque détail que vous aimez sur vous ou bien d’indiquer quelle partie de votre corps vous détestez. Cependant, je dois dire que je suis bien loin des complexes. Comme toutes femmes, j’en ai forcément, mais j’aime bien mon corps, je me sens assez bien dans celui-ci. Je dois dire que j’ai une silhouette plutôt fine et élancée, je fais beaucoup de sport, ce qui m’aide à l’entretenir, passant mon temps à faire mon sport favori, qui est la danse. Je danse beaucoup, oui. Deux à trois fois par semaine suivant le temps dont je dispose. J’ai des cheveux de couleur plutôt foncée, châtains tirés sur le brun, mes yeux sont également foncés, marrons précisément. Je suis souvent habillée simplement, lorsque je suis chez moi en optant pour des vêtements souples et larges, dans lesquels je me sens bien. Je ne me maquille que très peu et ai généralement les cheveux détachés. En revanche, lorsque je dois me rendre à l’université, ou bien sortir, je m’habille avec des vêtements qui sont généralement des robes. Beaucoup de personnes apprécient la façon dont je m’habille. Je suis assez indépendante donc j’essaie d’avoir mon propre style vestimentaire, ce qui m’a déjà valu quelques reproches de la part de certaines filles. Mais je n’y prête pas attention !

Caractère: Je n’aime pas vraiment me décrire psychologiquement non plus. Je suis compliquée, oui. Mais il faut bien quelques défauts, non ? Mes professeurs avaient l’habitude de dire à mes parents que j’étais une élève studieuse avec une très bonne mémoire visuelle. Ils disaient aussi que j’étais très intelligente et toujours volontaire pour aider qui que ce soit. Ma mère me dit souvent que j’ai un bon caractère même si je suis franche, un peu trop franche parfois même. Mes amis disent m’adorer pour mon optimisme habituel et ma jovialité, je suis une personne qui aime rire et ne rate jamais une occasion pour raconter une bonne blague. Cependant, lorsque les gens m’abordent pour la première fois, je peux leur paraître assez froide et distante, dû à ma timidité que je n’arrive décidément pas à vaincre. Je fais des progrès, ou du moins je tente d’en faire et j’espère que j’y arriverai.

Je suis née le vingt juin mille neuf cent quatre-vingt dix à Aspen dans le Colorado. Je suis donc bien une américaine, pure et dure. Mon nom complet est Amaya Christina Queency. Pourquoi Amaya ? Mon père disait que cela faisait exotique et que c’était particulièrement joli, ensuite Christina ? Eh bien, Christina est le prénom de mon arrière-grand-mère maternelle, qui est toujours de ce monde, et oui, elle a maintenant quatre-vingt-onze ans, mais est toujours souriante et pleine de vie, incroyable non ?
Je suis née d’un père ambulancier et d’une mère vétérinaire. J’ai donc très rapidement été exposée à l’univers médical. Mon père, James est né à Phoenix dans l’Arizona, tandis que ma mère elle, est née à Aspen là où nous vivons encore à ce jour.

J’ai toujours grandi entre l’Arizona et le Colorado. Non, mes parents sont mariés mais j’allais souvent en vacances chez mes grands-parents de l’Arizona, avec ma grande sœur Emilie. Emilie était mon aîné de trois ans, aujourd’hui elle aurait eu vingt-quatre ans en ce mois de décembre prochain. Ma vie est bien noire sans elle désormais, mais je fais face, j’essaie. Je l’ai perdue il y a cinq ans, dans un accident de voiture. Elle s’est faite renversée par une voiture grise alors qu’elle passait la rue. La voiture est arrivée rapidement, personne ne l’avait vue venir, même pas moi, même pas Emilie. Et là, elle se fit percuter, en un bruit sourd. Je me souviens de presque chaque détail de cette journée-là, me hantant en un souvenir douloureux et répétitif dans ma tête. A partir de ce jour-là, je m’étais jurée que j’allais sauver des vies, car j’avais assisté à la scène impuissante, alors que les pompiers arrivaient. Ils n’ont pas pu la sauver et elle est décédée une heure après l’accident. J’avais seize ans et Emilie allait sur ses dix-neuf ans. Ma famille et moi avons beaucoup souffert de cette perte, mais c’était moi qui avais souffert le plus, cela peut paraître égoïstement dit de ma part, mais Emilie était plus qu’une simple sœur, nous nous confions presque tout et nous passions beaucoup de temps ensemble. Certes parfois des disputes venaient tout gâcher mais nous finissions toujours pas nous retrouver en bons termes. Mes parents ont été détruits, pleurant ma sœur chaque soir et partant la voir toujours les jours. La vie à la maison devint intenable pendant plus de deux ans.

J’eus mes dix-huit ans et j’obtins mon diplôme enfin. Ce fut assez difficile de tout concilier, les études et ce qui se passait à la maison. Nous n’avons jamais oublié Emilie, et même si la douleur est toujours aussi présente, nous arrivons à reprendre goût à la vie et à faire face aux affronts de cette dernière.

Entre temps, je connus mon « premier » amour. Mais j’en fus brisée, il ne me considéra que comme une de ses conquêtes, et après être parti du Colorado, ne m’a plus donné aucun signe de vie. Notre aventure a duré un mois entier, après cela je n’ai plus eu aucune nouvelles du jour au lendemain. J’étais dans l’incompréhension la plus totale, qu’avais-je pu bien faire de mal ? Cette question ne fut pas répondue, et n’a toujours pas eu de réponses d’ailleurs.

Je décidai ensuite de poursuivre mes études en Arizona, chez mes grands-parents paternels mais finalement après un an, je partis étudier à New York. Je continus mes études de médecine, et actuellement je n’ai personne dans ma vie. Une toute nouvelle vie commence pour moi, je vais devoir tenter de trouver de nouveaux amis et pourquoi pas, essayer de le trouver, de trouver ce lui que j’attends depuis si longtemps. Mais suis-je prête ? Emilie, tu m’aurais aidé à y voir plus clair si tu aurais été là…