Apparence & Style: Noelia n’a jamais été la fille qui faisait réellement attention à son apparence et encore maintenant. Lorsqu’elle a vraiment la flemme, elle se lève, brosse ses dents et enfile un training, elle ne prend même pas la peine de passer la brosse dans ses cheveux. Par contre, quand elle ressent l’envie d’être belle, elle aime les jeans slim et les t-shirt collants. Lorsqu’elle sort, elle fait tout pour coller à son image de séductrice. Elle a un corps assez mince, elle a eu de la chance depuis toute petite, malgré les cochonneries qu’elle mange, elle ne prend pas une pète de gras.
Elle est de taille moyenne mais à toujours voulu être petite. Elle a des cheveux long et brun qui tombent en cascade sur ses épaules ainsi que de grand yeux bleu qui embellit son visage pâle.


Caractère: Le caractère de Noelia est bien souvent très difficile à cerner. La jeune femme est de nature très lunatique et peu d’une seconde à l’autre changer d’humeur ce qui peut mettre son interlocuteur mal à l’aise. Il lui faut beaucoup de temps pour qu’elle prenne confiance en une personne et d’ailleurs un seul faux pas et tout doit être recommencé à zéro. Cependant, lorsqu’elle est sure de son amitié elle y met un grand cœur sans perdre le nord. Elle est tombée amoureuse une fois et la crainte de « l’autre » l’a envahie. Sartre n’a-t-il pas dit « l’enfer c’est les autres ». A croire que le meilleur ami de Noelia est la solitude et rien d’autre. Très têtue elle reste sur ses positions à elle-même si on lui prouve par A+B qu’elle a tort. Non, elle a raison. Grâce a certaines chansons, certains airs pendant quelques minutes seulement elle voit la vie autrement et n’a qu’une envie, la vivre. Elle aime séduire et lorsqu’elle veut quelque chose, elle fait exactement tout pour l’avoir, elle n’a presque pas de sentiments pour personne.

A peine avais-je pointé le bout de mon nez que j’étais orpheline, oui orpheline de mère.

« - Félicitation pour cette nouvelle petite fille madame Callahan
Oh ma fille, oui je l’ai nommée Noelia Apolline, Mademoiselle Noelia Apolline Callahan. Quand je l’ai regardée, j’ai très vite remarqué que c’était moi tout craché. J’ai passé une main sur son petit crâne, elle n’avait pas encore de cheveux un simple duvet. Ses yeux étaient des petites fentes qui donnaient à son visage cet air si mignon. Après autant d’heure de travail et après l’avoir portée 8 mois dans mon ventre je pouvais maintenant sentir sa chaleur contre ma poitrine.
Personne ne m’avait dit qu’il y avait eu un problème lors de l’accouchement d’ailleurs personne ne l’avait remarqué. Finalement je ne su jamais ce qui c’était passé.
De retour dans ma chambre, j’ai gardé sans cesse ce petit lit en verre ou se trouvait mon bébé, ma fille. Mon mari était à mes côtés et nous rigolions. Deux jours après, le matin, je ne me suis pas réveillée. »

« - Monsieur Callahan, toutes mes condoléances.
Je crois que, je n’ai jamais été aussi malheureux. Pourquoi n’avait-il donc pas vu cette faille qui a fait que mon épouse est maintenant au ciel ? Une hémorragie dit-il. Ce bébé est Satan. Il m’a pris ma femme, ce bébé vit hors qu’elle n’est plus de ce monde. Je ne peux plus le regarder dans les yeux, quand je le touche, ma peau brûle. »


Maintenant que j’ai 6 ans, pour lui, je suis en âge de tout comprendre. C’est là, que tout commence. Il ne m’a pas apporté grand-chose, juste de m’apprendre à marcher et à parler, rien de plus. Pour lui le mot « papa » était interdit, je devais l’appeler Pierre, par son prénom. Nous vivons dans une petite maison de banlieue à Seattle, ma chambre est composée d’un lit. C’est tout. Lui il est tous les jours dans son fauteuil avec une cannette de bière à regarder le catch ou encore le foot. Quand c’est son équipe favorite qui perd, j’entends ses doigts se refermer sur la canette qui fait un bruit épouvantable. Je sens l’odeur de cigarette froide qui se colle dans mes cheveux.

A 6 ans donc, la première phrase et pas le dernier sort de sa bouche « C’est de ta faute Noelia, LA tienne ». A 6 ans donc, c’est la première fois que son poing vient heurter mon visage. « tu diras que tu es tombée, sur le coin de la table ».

Des années sont passées et personne n’a rien remarqué, il faut dire que je me suis tu. Mais tout compte fait, peut-être que personne n’a VOULU remarquer quoi que ce soit, que tout le monde a voulu faire sa vie bien pépère dans sa maison toute rose. Les coups devenaient de plus en plus violent et plusieurs fois, mon corps à dû subir des réparations naturelles, tout comme un nez cassé.

J’ai 10 ans et je me trouve dans le bureau de la psychologue de l’école, enfin un appel au secours entendu. Mais ce n’était rien de plus qu’un bilan annuel.
« - Alors Noelia, comment te sens tu ?
- Pas mal …
- Raconte-moi un peu comment ça se passe en ce moment à la maison ?
- Super bien
- Bien … Et a l’école, tu n’as pas de difficulté ?
- Non, ça va.
- Qu'aimes-tu Noelia ?
- Les glaces, aux spéculoos
- Que détestes-tu ?
- Les hypocrites. »
J’étais convoquée plusieurs fois à son bureau, finalement elle me lâcha un diagnostic que finalement, je connaissais. Dans mon dossier fut écrit.
« Noelia est une enfant renfermée sur elle-même. Elle n’a pas un grand sens de la communication et son attitude, son expression de visage ne laisse rien transparaitre. Je pense que cet enfant est en grande souffrance. Après plusieurs séances avec elle, elle ne m’a jamais accordé sa confiance et s’éloigne des sujets qui paraissent l’atteindre. »

Puis-je me mettre en bikini ? Allons-y.
Je ne pouvais pas me réveiller, j’avais une grosse interro et la veille je n’avais fait qu’étudie tard le soir. Seulement, malgré la sonnerie de mon réveil mes yeux refusaient de s’ouvrir. Jusqu’au moment ou une atroce douleur me tira de mon sommeil, au niveau de mon estomac se trouvait une brulure en forme de lune de taille de 5 cm. Pierre m’a bel et bien vitriolée. Bon sang.

Un jour, son attitude a changé. Surement la rencontre d’une femme. Quoi qu’il en soit il accepta pour que je puisse sortir de la maison, quelques heures. A l’école se trouvait un jeune homme. Lorsque je le voyais, mon cœur faisait un bon dans ma poitrine et des papillons me parcouraient le ventre. Nous nous voyions plusieurs fois et finalement mes lèvres se posent sur les siennes. Quelques mois, les classes furent finies et je ne lui donnai aucun signe de vie. Je ne voulais pas le faire souffrir de ma situation, je ne voulais pas l’embarquer dans ce tourbillon de malheur.

J’ai dû me trouver un job d’étudiant, il ne voulait plus m’acheter de vêtement. J’avais besoin de converse, de jeans slim et autres accessoires et je ne pouvais pas m’en passer.

« - Alllllllez Noeeee' fais pas ta craignos !
- Bon bon, juste une fois. »
Ma bouche se déposa sur le filtre et je pris une grande bouffée. La fumée parcourrait ma bouche et maintenant se dirigeait vers mes poumons. Je la crache directement en toussant. Finalement je recommençai. Et je fumai tout. Ma tête commençait à tourner et je ressentis un réel bonheur je dis me coucher sur le sol et fermer les yeux pour me sentir aussi libre que l’air. Je m’y suis mise, au joint et maintenant je l’accompagne de cigarette et de vodka. Pourquoi pas.

Je me suis achetée une guitare, bon pas une comme Hendricks mais une guitare quand même. J’ai appris à jouer seule et finalement le type du magasin a bien voulu me donner quelques cours. Je crois que je ne pourrais plus vivre sans musique dorénavant et je ne pourrais plus vivre sans cette liberté lorsque mes doigts touchent la première corde.

Je crois que je n’ai jamais eu autant de courage dans ma vie. Il était partit travailler et la seule chose que j’ai faite, je n’y ai même pas réfléchis, j’ai fait ma valise et je suis partie. Lors de mes jobs étudiants j’avais su mettre assez de côté. New York, le nom résonne dans ma tête jusque mon arrivée dans ces lieux.

Ça fait deux mois que je suis ici et je me sens libre. Certes je suis tout de même perdue et je n’ai pas de point de repère pour le moment, je veux juste avancer dans ma propre vie maintenant et ne plus réfléchir si il sera derrière moi ou non.