Apparence & Style: Eliott, ah, Eliott. As-tu remarqué ? Depuis que tu es petit, beaucoup de gens te remarquent, dans la rue. Lors de ton enfance, il n'était pas rare qu'une mamie s'arrête à ta hauteur pour te pincer les joues tout en s'extasiant sur le petit blond se trouvant en face d'elle. Tu détestais cela, d'ailleurs, pas vrai ? Aujourd'hui heureusement, on ne te fait plus cela, et les femmes qui te remarquent sont beaucoup plus jeunes. Mais tu trouves quand même cela toujours autant agacent. Mais il faudra bien que tu t'y fasses, Eliott : Tu es beau. Tes cheveux fin d'un blond lumineux, très légèrement ondulés que tu aimes porter mi-long éclairent ton teint de pêche parfois légèrement hâlé. Ton regard, lui, est dans les teintes bleues-vertes, et est, avouons-le, plutôt saisissant. Il faut dire que lorsque tu regardes quelqu'un, c'est toujours dans le blanc du blanc des yeux, hein ? C'est quelque chose dont tu ne peux te dépêtrer, mais tant mieux, en un sens, car cette manie te permet de ne jamais détourner le regard lorsque tu rencontres quelqu'un ayant cette même habitude. Ton sourire, lui, est presque tout le temps en coin. Sais-tu que ce genre de sourire le rend parfois comme maladroit, même lorsqu'il ne l'est pas ? En fait, encore une fois, c'est grâce à ton regard que ton sourire réussit à prendre une intensité différente, grâce aux différentes émotions que tu éprouves. Ensuite, vient ton visage aux traits fins. Mais quelque chose te gênes, dans ces dits-traits, n'est-ce pas, mon garçon ? Et oui, tu vois de quoi je veux parler, n\'est-ce pas ? Lorsque tu es malade, tes traits s’affinent d’avantage, et tu as alors l'impression de ressembler à un cadavre. Et on aura beau te répéter que cela n'est que le fruit de ton imagination, tu n'en démordras pas. Alors heureusement que tu n'es pas souvent malade, hein ? Vient ensuite ta morphologie. Là encore, tu es fin, mais cette fois-ci, cela ne te poses pas de problème. Tu es même, en plus d'être grand, un peu musclé, alors qu'avons-le, tu n'as rien fais pour que cela arrive... Tu ne peux pas dire le contraire ! Ton style vestimentaire, lui, est quand même un peu normal. Tu t'habilles un peu avec ce qui te plait, en fait. C'est que tu t'en fiche pas mal, de la mode, pas vrai ? Tu n'es pas un de ces gars superficiels qui ne pensent qu'à leur style. Et tu sais, tu a parfaitement raison. Alors après, même si, question de principe et de logique, tu ne sortirait pas non plus habillé n'importe comment, tu ne regardes pas vraiment non plus ce que tu as sur le dos, contrairement à bien des personnes !

Caractère: Et puis, il y a ton caractère. Ah, Eliott, quel sacré caractère tu possèdes, tu sais. Bien sûr, que tu sais. Tu en es fier, de ton caractère de chieur, pas vrai ? D'ailleurs, si l'ont te demanderait à citer tes principaux traits, tu n'hésiterais pas à répondre que ceux-ci sont très certainement passionné, borné, intelligent, érudit, gentil, désordonné, impulsif, égoïste et arrogant. Il est vrai que ton arrogance est tout de même sans faille et sans limite. Quelque soit la personne qui se trouvera devant toi, tu te montreras toujours cynique et narquois. Heureusement que tu sais le doser en fonction de celui à qui il est adressé. C'est que tu es intelligent, tu sais quoi faire pour ne pas être en mauvaise posture. Mais parfois, malgré ton intelligence, tu te retrouves empêtré dans la mouise, et cela, jusqu'au cou, et ça aussi, tu en es conscient, n'est-ce pas ? Tout cela à cause de ta fichue impulsivité. Tu fais et dis la première chose qui te viens à l'esprit dans bien des cas, et avant même que tu ne t'en rendes compte, tu es déjà là où tu ne voulais pas être ! Dans ces moments-là, ce n'est non pas pour l'éviter, mais bel et bien pour te sortir de la galère, que tu la sors, ton intelligence. Remarque, c'est aussi, une manière, tu me diras ! Et puis, il y a ta gentillesse. Gentillesse contrastant un peu avec un égoïsme ! Tu sais, Eliott, il est difficile d'être gentil et égoïste en même temps. A mon avis, ce deuxième adjectif n'est que pure invention de ta part. Tu devrais avouer que tu es quand même généreux. Car moi, je pense que tu l'es, généreux, quoi que tu voudras en faire paraître. Tu caches ta générosité pour une raison inconnue, et tu la justifies par ta gentillesse. En contre partie, tu fais parfois même exprès de te montrer égoïste. Et quelques fois, tu regrettes tes gestes. Mais il est bien rare que tu reviennes sur tes pas. Eh oui, car si tu t'es toi-même ajouté un défaut que tu n'as pas, tu en as tout de même oublié un : Ta fierté. Eh oui, Eliott, quoi que tu en diras, tu es quelqu'un de très fier. Peut-être même trop, qui sait. Ton orgueil mêlé à ton attitude bornée te pousses à ne jamais vouloir avoir tort. Tu cherches toujours le dernier mot. Tu cherches toujours à avoir raison. Et cela, même lorsque tu sais que tu as tort ! Cela te rend parfois agacent, tu sais, Eliott. Mais on te pardonne vite. Car tu es aussi un garçon très social et amical. Malgré ton arrogance, il est très facile pour toi de te faire des amis. Et heureusement d'ailleurs, car reconnais-donc que tu aimes être entouré ! Certes, parfois, la solitude est pour toi appréciable, mais tu préfères tout de même être mêlé aux autres. Mais tu en as tout à fait le droit, tu sais. Tu n'es certainement pas le seul dans ce cas là, rassure-toi, Eliott. Et puis, il y a ton érudisme et ta passion. Tu es quelqu'un d’extrêmement passionné. Lorsque quelque chose te plait, tu fais toujours tout pour être doué en la matière. Tu y mets toujours tes tripes. Et cela fait toujours mouche. Tout comme lorsqu’un sujet t’intéresse. Cette-fois là, tu es capable d'arpenter toutes les bibliothèques qui croiseront ton chemin pour trouver le plus de livres traitant de ce sujet, tout cela pour en savoir le plus possible dessus. Mais fais attention à ne pas trop en faire, Eliott, car tu pourrais bien paraître à cause de cela presque névrosé. Pour l'instant, ce n'est pas encore le cas, mais si cela évolue... Ah, et j'ai faillis oublier un de tes défauts, et pas des moindres : Tu es désordonné. Eh oui, Eliott, ton attitude bordélique ne passe pas inaperçue ! Il suffit pour cela de voir comment tu ranges tes affaires. Si vraiment le terme "ranger" peut s'appliquer pour toi. Pourtant, il est vrai que tu t'y retrouves toujours, dans ton bazar, mais tu es bien le seul, tu sais. Mais voyons le bon côté des choses : Au moins, il est facile pour toi de prendre la peine de cacher quelque chose ! ... Enfin, encore faut-il que tu veuilles effectivement prendre cette peine. Car tu es aussi assez pantouflard, Eliott. Tu aimes être tranquille et te reposer, tu aimes flemmarder bien posément dans ton lit. Mais, étrangement, cela ne t'empêche pas de te montrer presque hyperactif lorsque tu es de bonne humeur...

Et oui, tu es quelqu'un de compliqué, Eliott. Il es bien difficile de comprendre parfaitement toutes les facettes de ta personnalité. Tout comme on se demande bien si toi-même tu les comprends toutes, en fait...

Eliott. Ah, Eliott. Te souviens-tu de cette nuit de mai où tu es né ? Non, bien sûr, tu ne peux pas, personne ne le pourrait. Il faisait chaud, cette nuit-là, lorsque ta mère a eut ses premières contractions. Elle a tout de suite su que le moment était venu pour toi de voir le monde. Pourtant, elle avait déjà eut des fausses alertes, avant ça. Eh oui, tu n'étais même pas encore né que tu t'amusais déjà de ton sens du cynisme et de l'arrogance, pour faire de fausses joies à tes parents. Mais cette fois, tu ne criais plus au loup. Tu étais réellement en train de tout faire pour sortir de ce ventre chaud que celui de ta chère mère, Tatiana. Celle-ci fut d'ailleurs ravie de t'avoir dans les bras, près de dix heures plus tard. Tout comme ton père Hans était ravi de pouvoir admirer son premier enfant. Tu es né dans l'amour, Eliott. Tes parents, deux célèbres avocats anglais expatriés aux États-Unis depuis une dizaine d'années déjà avaient toujours voulu un petit garçon. Tu as été comme un ange venu du ciel, pour eux. Mais leur as-tu rendu ton amour ? Tu as beau avoir vécu dans le bonheur, l'amour et la générosité, toi, tu t'es toujours montré un peu égoïste, Eliott. Mais pourquoi ? Personne ne le sait. Mais tout le monde s'en fichait bien. Car ta gentillesse et ton répondant ont toujours fait de toi quelqu'un d'aimé et d'apprécié. Tout le monde te trouvait mignon, avec ton petit accent anglais. Car oui, le fait que l'anglais soit grâce à tes parents la première langue que tu as apprise t'as donné un accent qu'on juge tout à fait charmant. Mais toi, tu t'en fiche pas mal, pas vrai ? Depuis tout petit tu avais toujours mieux à penser que de ce que les autres pensaient de ce petit blondinet que tu es. Comme la musique, par exemple. Ah, oui, cette musique. Tu l'aimes, elle, n'est-ce pas ? Un jour, au collège, tu as même dit à une fille qui te déclarait sa flamme que ton seul amour resterait la musique. Tu t'en rappelles ? Tu avais en fait dit ça pour ne pas lui faire de la peine. C'était raté. Mais au fond, cela aussi, t'était un tout petit peu égal. Tu savais qu'elle allais passer à autre chose. Toi, par contre, tu n'es pas passé à autre chose, n'est-ce pas ? Cette passion qui t'as prise un jour où tu n'avais que neuf ans, lorsque tu as écouté un morceau de piano à la télé. Te souviens-tu de ce morceau ? Bien sûr, comment pourrais-tu l'oublier. Nocturne n°7 de Chopin. C'est grâce à lui que tu as demandé à tes parents de t'inscrire à des leçons de piano. Et en te voyant si énergique, si impatient, si passionné, tes parents n'ont pas pu te refuser cela. Et tu sais, tu es très vite devenu très doué. Eh oui. Et puis, un an plus tard, te rappelles-tu ce qu'il s'est passé, cet hiver-là ? Tu as vu l'un de tes amis en possession d'une guitare. Et cela t'as de suite fais envie. Au départ, tu ne faisais que la lui emprunter. Parfois même sans sa permission, n'est-ce pas, Eliott ? Et puis, lorsque tu en as eu marre de ne pas pouvoir en jouer à ta guise, tu en as commandé une pour ton anniversaire. Et tu l'as eu, avec les cours allant avec. Cet anniversaire restera gravé à tout jamais dans ta mémoire, d'ailleurs. Tu n’oublieras jamais cette joie que tu as éprouvé en tenant ta chère guitare entre les mains, tu sais. C'est une certitude, car cet instant est probablement l'un des plus beau de ta petite vie. Si ce n'est pas le plus beau avec un grand B, en fait. Là aussi, tu as vite su maitriser l'instrument. Il faut dire que dès que quelque chose te passionne, tu n'y vas pas à reculons, n'est-ce pas ? Ensuite, c'est le chant, qui est venu. Tu savais déjà que tu chantais bien, mais tu t'es mis à apprécier cette pratique seulement après avoir chanté la première chanson que tu as toi-même composé, à l'âge de treize ans. Et ce jour là fut comme le commencement. Les compositions s’enchainèrent, très vite, tu en as eu plus que tu ne l'aurais pensé. Et puis, les années passèrent. A l'âge de quinze ans, tu as eu une petite soeur. Lena. Qu'est-ce que tu l'aimes, Lena, n'est-ce pas ? Tu as même fait une chanson pour elle, le jour de sa naissance. Et ce ne fut pas la dernière. Lorsqu’on y pense, Lena a beaucoup de chance, tu sais. Tu es un formidable grand frère. Aujourd'hui, la demoiselle n'a que quatre ans, mais vous êtes déjà comme les deux doigts de la main, si l'on pourrait dire. Tes parents, eux, sont toujours autant ravis, et leur amour n'a fait que se multiplier. Eh oui, tu as vraiment de la chance d'être dans une telle famille, et aujourd'hui, tu le sais, n'est-ce pas ? J'espère que tu le sais. Car tout le monde n'a pas ta chance. Enfin. Vint très vite le temps du lycée. Tu fus un garçon très populaire, dans ton lycée, pas vrai, Eliott ? Évidemment, tu es quand même quelqu'un de très gentil, malgré tes défauts. En plus, tout le monde appréciait ton talent pour le chant et la musique, là-bas. Et tu étais tout le temps ravi de leur en faire profiter, tout comme tu en profitais toi-même. Tes chansons, qu'elles soient en anglais d'Angleterre ou non, tu les écrivais et tu les jouais toujours avec le coeur. Tout comme aujourd'hui. Et à mon avis, Eliott, c'est ça qui fait la différence. Car qui sait, si cette passion ne te dévorait pas autant, peut-être n'aurais-tu pas été accepté à cette grande école privée de spectacle de New-York, de réputé international ! Tu as d'ailleurs été très fier, le jour où tu as apprit avoir été accepté là, n'est-ce pas ? Et cela se comprend, tellement de stars d'aujourd'hui ont elle aussi étudiés dans cette grande école ? Ça, tu ne le sais pas, à vrai dire. Mais avoues--donc que tu rêve et espère que bientôt, ton nom s'ajoutera à cette belle liste d'or, hein ? Ce n'est pas besoin de le cacher, tu sais. Je suis sûre que tout le monde est au courant. Mais bon. En tout cas, tes professeurs te le diront, tu es quand même un bon élève. Certes, tu n'es pas le meilleur et tu te montres quelques fois un peu récalcitrant, tu fais quand même partie des étudiants sérieux... Espérons que cela ne change pas !