Apparence & Style: Sassy, Classy, Expensive. Voilà les mots d'ordres. Même en pyjama je me dois d'être tirée à quatre épingles. On pourrait dire que mon look à une influence européenne, française à la limite puisque j'y ai plus ou moins vécu. J'adore tout particulièrement les robes. C'est un peu une obsession, longues, courtes, automnales, hivernales, colorées, sobres, classiques; peu importe! Je les adore. Le prix? On s'en fou du prix, si une robe me tape à l'oeil, il me la faut!

J'ai de long cheveux bruns, ma phobie serait, qu'un jour, que ma coiffeuse coupe un centimètre de trop en faisant les pointes!
Comme je l'ai mentionné plus tôt, mes traits sont fascinants puisque je suis le fruit de l'amour d'une taïwanaise et d'un américain. Il faut croire que la nature a bien son travail!
On m'a toujours dit que j'étais belle, différente, rafraîchissante; j'imagine que c'est ce qui m'a fait rêvé depuis toute petite et pourquoi je veux de devenir une mannequin aujourd'hui. Malheureusement, avec mon mètre soixante-huit, beaucoup de portes m'ont été claquées au nez. Mes yeux sont bruns, et plutôt clairs lorsque la lumière s'y reflète. Lorsque je ne suis pas maquillée, on peut voir mes tâches de rousseurs, n'empêche que personnellement, elles me complexent!
Je suis généralement souriante, disons plutôt naturellement souriante. Par contre, ce qui se trame dans ma tête ne se reflète pas toujours sur ce visage d'ange!
Si une chose me déplaît de mon physique, c'est que je suis d'une maigreur extrême (47 kilos) et je ne peux rien faire pour prendre du poids. N'empêche que je suis pas mal proportionnée malgré tout!

Caractère: Si ma mère avait eut toute la lattitude pour choisir mon nom, elle m'aurait appelée « Désirée Princess Good », malheureusement pour elle, mon père s'est interposé et le « Princess » a été remplacé par « Harper ». Mais, il semblerait que bien avant ma naissance, j'avais absorbé l'essence même du prénom « Princess ». Capricieuse, matérialiste, égocentrique, drama queen, oui voilà, c'est totalement ça. Étant enfant unique, mes parents m'ont donné la liberté d'avoir un sale caractère. Dès mon plus jeune âge, je pleurais pour un oui ou un non, et généralement, ces pleurs me donnaient ce que je voulais. Vive d'esprit et ambitieuse, je suis très déterminée, si je rêve de quelque chose, je dois l'avoir par tous les moyens, si j'ai un idéal en tête, je me dois de l'atteindre aussi. Je suis très butée lorsque je m'y met et trop orgueilleuse pour ne pas être rancunière.
Quant aux aux études... Ah! Les études et moi ne faisons pas bon ménage. Non pas que je ne sois pas très intelligente, juste que... Qu'on se l'avoue c'est franchement emmerdant quand on peut faire la fête, boire du champagne et fumer une cigarette dans une boite branchée! Néanmoins, dans mes temps libres, j'aime lire et écrire. Écrire sur tout et rien, des poèmes, des pensées, des histoires. Mais chut, c'est un secret.
Il faut croire que j'ai d'autres côtés plus doux à ma personnalité. Si je pleure, ce n'est pas toujours par caprice. Je suis au fond une personne très sensible, qui s'émeut devant la beauté de la vie. J'adore tous les trucs de "filles", ma chambre est rose, mon lit est à baldaquin et j'ai une tonne de peluches. Un peu trop sure de moi-même et de ma beauté, je deviens parfois naïve, surtout en amour. Je crois tellement en ma perfection, que je me fais avoir par le premier venu.
Et c'est idiot à dire, mais malgré mes nombreux caprices et mes défauts, je suis une bonne amie, peut-être pas assez à l'écoute, mais très loyale. Toujours prête pour faire la fête et rire (je ris beaucoup avec les gens que j'aime). Je me confie très peu et lorsque je ne vais pas bien, j'ai tendance à me refermer sur moi-même plutôt que de parler de mes problèmes à droite et à gauche. La plupart de mes amis me considèrent comme une fille joyeuse, à part lorsque je me fâche ou perd patience! Une vraie furie à ce moment. Quant aux gens que je ne peux pas supporter... Et bien disons qu'ils ont droit à mon venin.
Délicate et épineuse comme une rose, gracieuse et difficile comme une princesse, voilà qui est Désirée Harper Good

Cette histoire commence il y a maintenant 25 ans. Mes parents étaient tous les deux des âmes libres. Je dirais qu'avec le temps, mon père s'est rangé dans le moule de la société, mais ma mère est restée la personne excentrique et imprévisible qu'elle a toujours été. Ma mère, Vivian de son prénom était une française. Sa famille et elle étaient arrivées alors qu'elle n'avait que trois ans. Passons sur les détails, toujours est-il que ma mère finit par devenir traductrice pour l'ONU. Elle voyagea dans plusieurs pays à la recherche de Dieu ne sait quoi et c'est lors d'un séjour à Paris pour rendre visite à ses parents qu'elle rencontra Peter Good, un bon américain. Récemment diplômé en chirurgie, Peter sentit le besoin de se ressourcer. Alors, quoi de mieux pour se ressourcer que de visiter le vieux continent? Mère patrie des colons des Amériques! Rien de mieux s'était dit Peter. Alors, c'est avec un simple sac sur le dos qu'il partit à la découverte de l'Europe. Le troisième arrêt sur itinéraire fut Paris.
"Paris is for lovers" que les Américains disent. Et bien mes parents peuvent témoigner, car leurs chemins se croisèrent. Il cherchait un hôtel, et surtout quelqu'un qui comprendrait son anglais, et elle errait tranquillement repoussant le moment où elle devrait retourner chez ses parents. Ce ne fut pas le coup de foudre tant espéré, mais ils s'entendirent si bien. Comme des meilleurs amis séparés depuis longtemps. Ma mère a tenu à lui faire visiter Paris et ses environs. Ce n'est qu'une semaine plus tard qu'ils comprirent que l'attachement qu'ils avaient développé l'un pour l'autre était bien plus qu'une simple amitié.
"Paris is for lovers", ils décidèrent donc de s'y installer, d'y vivre pendant un moment puisque cette ville semblait opérer une certaine magie sur eux. Il y vécurent ensemble pendant plus de deux ans. Ensemble comme des amis, ensemble comme des amants, ensemble comme des amoureux. Ma mère se souvient de ces années comme les meilleurs de sa vie. Ils étaient insouciants, jeunes, amoureux.
L'idée de se marier, ou de réellement s'attacher ne les a pris que lorsque ma mère se fit offrir une promotion au sein de l'ONU à New-York. New-York, ville natale de mon père. La suivre? Étais-ce vraiment une question. En fait, il l'aurait suivit jusqu'à Tombouctou si elle le lui avait demandé! S'il y avait un hopital dans le coin, il y avait du travail pour lui.
Avant de quitter la ville qui avait vu leur amour naître, mes parents se sont mariés. C'était un 12 mai, deux ans avant ma naissance.

Vous pouvez donc vous imaginer les circonstances de ma naissance; mes parents fêtaient leur deuxième anniversaire de mariage, ma mère était enceinte de 8 mois, ils ne pouvaient pas se douter que ses eaux se briseraient ce soir là. Ils finirent la nuit à l'hopital, et au petit matin, ils étaient fiers parents d'un joli poupon: moi.
Dès la première minute, je suis devenue la petite fille à mon papa. Un peu trop couvée et gâtée, je ne parlais pas encore que je savais déjà manipuler mon monde. Et en réalité, mes parents n'en ont jamais plus, ou même moins, demander de ma part. Je n'avais pas encore deux ans que mes grands-parents paternels disaient déjà : « Il ne faut pas s'attendre à grand chose de sa part, elle est beaucoup trop jolie pour ça. Sa plus grande fortune sera sa beauté! Laissez la donc être capricieuse, elle peut se le permettre ». Je crois que l'idée a finie par germer dans l'esprit de mes parents... Ils n'ont jamais crier si je ne ramenais pas juste des A, on me demandait le minimum requis et de toute façon, j'étais plutôt laissée aux bons soins d'une gardienne jusqu'à mes douze ans.

Je grandis dans un monde choyée, presque dans un château de verre; durant l'été je filais à Paris, parfois mes parents venaient, nous partions dans le sud de la France et louions un bateau, et voyagions. Ah voyager... J'ai beaucoup voyagé, en Europe, en Amérique, même en Asie. Et, toujours, je me trouvais des amis, des amis de la haute société, nous sortions, nous buvions, nous nous amusions.

À 18 ans, lorsque je finis le High School, je partis vivre avec ma tante à Paris pour faire une année à l’université en journalisme là-bas. La soeur de ma mère travaillait pour un magazine de mode, et grâce à elle je fis plusieurs photoshoot. C'était la belle vie.
Si j'avais su, j'en aurais plus profiter, car à mon retour à New-York, un an plus tard, un intrus avait débarqué chez moi. Hae Jin Song, un coréen. Coréen, Chinois, Japonais, Écossais, je m'en foutais royalement; il squattait ma maison, mes parents, mon territoire. Toujours là a faire son garçon parfait... Par chance il y avait l'université pour chacun de nous. Je le croisais très peu. Mais peu importe ce que j'accomplissais, ce n'était jamais assez pour égaler le nouveau chouchou de mes parents. Je ne sais pas trop si c'est ce qui m'a découragé complètement des études ou totalement motivé à poursuivre mon rêve, mais voilà, après deux ans d'université, je lâchais les études pour me lancer à fond dans ma carrière de mannequin.

Et voilà où j'en suis aujourd'hui...