Bon, les choses sérieuses commencèrent une nuit d'été chaude et lourde blablabla... Je vous fait pas de dessin, il s'agit bien de la nuit de sa naissance. Un lundi 13 juillet de l'année 1992. Je vous passerai les détails, allons plutôt au vif du sujet, les choses utiles. Sa mère s'appelle Sjun, d'origine japonaise de mère et de père, née elle-même sur l'île elle avait atterit à Hollywood dans l'espoir de devenir actrice. Là, elle y avait rencontré le père de Yoshiko, Ryan Mena, rédacteur dans un petit journal, un artiste, un rêveur. Si Yoshiko a vu le jour c'est qu'il s'est passé quelque chose entre les deux : Ils se sont connus, ils s'sont reconnus, ils s'sont perdus de vue, ils s'sont r'perdue de vue, ils s'sont retrouvés, ils s'sont réchauffés puis ils se sont séparés (NB : Aucun plagiat d'une quelconque chanson, non non ). Ce que vous devez savoir, c'est que la relation entre Sjun et Ryan, était fougueuse et pas vraiment romantique. Il ne s'agissait pas réellement d'amour entre eux, mais d'une tendresse et d'un désir énorme. Au début, Sjun était là, mettant sa carrière entre parenthèse pendant les premiers mois de vie de Yoshoki, mais malgré tout, sans amour, le couple ne dura pas longtemps. C'est pendant ces premiers mois que Ryan, lui, sentit l'inspiration monter en lui... et aussi un peu de chance. Son premier roman, du genre policier, fut publié et à son grand étonnement, il rencontra le succès. Les choses s'enchainèrent ainsi pendant six ans. Sjun était là deux mois par an, entre deux tournages et Ryan devint rapidement un écrivain plus renommé dans son genre. C'est cette année là, que le paternel décida de s'installer à New York avec sa fille, pour plus de facilité pour ses éditeurs et toute la promo que ses livres engendrent à chaque fois. Sjun venait et continue de venir passer quelques semaines par an dans la grosse pomme voir Yoshiko.

Voilà. Venons en au fait. A la vedette du scénario. Yoshiko, rapidement surnommé Yo' par ses parents mais aussi par... tout le monde était une enfant plutôt calme aux premières apparences, lisse, avec des robes à volants et des noeuds sur ses couettes. L'image de la petite fille parfaite comme aimait dire Sjun. Mais derrière la scène c'était différent, la petite était un vrai petit garçon manqué et ne manquait pas une occasion pour aller se jeter dans les flaques d'eau, pour se bagarrer avec les garçons de la cour de récré et faire pleurer les autres petites filles. Elle tenait de son père, forcément. Et pas que sur ceci. L'enfant avait un penchant pour tout ce qui touchait l'art... de manière plutôt général d'ailleurs. Elle commença par le dessin, la peinture. Yoshiko, a six ans elle ne vous dessinait pas l'arbre au milieu d'une feuille, mais la forêt entière, avec les contrastes. Il ne fut pas difficile de comprendre qu'elle avait ce qu'on pouvait appeler, un don. Elle était précoce sur ce point là. Mais ce n'était pas suffisant, l'enfant avait découvert un merveilleux instrument dans un vieux film à la télé : le violon. A huit ans, elle commença les cours. C'est avec une facilité rageante et déconcertante qu'à 14 ans, elle commençait même à donner des conseils à ses professeurs... Le comble. Puis il y avait ce brin de voix qu'elle n'osait vraiment dévoiler. Il était pourtant fréquent de l'entendre chanter, ipod aux oreilles, le pinceau à la main devant ses toiles dans l'intimité de sa chambre. Yoshiko aimait l'Art, elle en était émerveillée, c'était indiscutable. En ce qui concerne son développement social, nous savons donc que Yoshiko est un garçon manquée, mais elle se débarrassa de l'image de petite fille sage à l'adolescence. Forcément, besoin d'extérioriser son authenticité. Je vous passerai les détails de son look de punkette à la Avril Lavigne qui serait aussi, d'un cliché navrant. Son cercle d'amis se résumait à des garçons, plutôt geek en général, fana de jeux vidéos avec qui elle pouvait être elle-même sans craindre de vexer qui que ce soit. Elle sortit avec deux d'entre eux, mais c'était des amours d'ados coincés, très innocent. Au lycée elle rencontra Maria. Maria c'était la fille avec du style, sur d'elle, qui rendrait jalouse même la plus populaire des Blair. Pourtant en soit, elle n'était pas d'une beauté fulgurante, ni d'une classe légendaire. Non, elle savait simplement faire et n'avait pas froid aux yeux. Allez savoir pourquoi les deux jeunes filles se lièrent d'amitié, mais elles aimaient en jouer. Elles allèrent même jusqu'à se créer une fausse liaison. Ce qui leur valut pas mal d'ennuis dans l'établissement privé où elles étaient. Conseils de parents d'élèves, grosse polémique... Elles, ça les amusait, alors peu importe le reste. Mais c'est à cette période que son amie poussa petit à petit à s'affirmer, elle, mais aussi son physique. Adieu les baggys et autres. Bonjour petite robe, petit talons. Une fille, mais avec son style propre. Elle y ajouta d'ailleurs sa touche personnelle à ses 18 ans en se décolorant les cheveux pour devenir blonde. Et ceci, c'était son initiative. Un geste impulsif, rageur, peut-être même de détresse, peut-être pour attirer l'attention, exprimer son mal-être. Le jour ou Maria fit une overdose, fatale. Pendant les vacances d'été, juste avant d'entrer à la fac ensemble.

Et nous voilà, Yo' se remet, silencieusement. Parfois blonde, parfois brune avec ses éternels talons de 7 cm qui la grandissent un peu au vu de sa petite taille. Une réfugiée artistique... En deuxième année de journalisme. Elle vient de quitter le cocon parental pour prendre son indépendance et quitter un peu tout l'univers pailletés qu'elle avait pu côtoyer jusqu'à là.

(NB : Oui, l'histoire est passablement imprécise, et c'est totalement voulu. Les choses que l'on doit savoir y sont. Le reste sera inventé au fur et à mesure que mes liens se créeront ici ^^ ... D'ailleurs, sur la fiche de liens, il y aura bien plus de détails.)