Sujet: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Jeu 13 Oct - 21:00
FEAT. MISHA COLLINS
Bambi Colby Kessler
37 ans → Né(e) à Colby le 09/09/1975 → Caissier dans un hypermarché, en réinsertion sociale. célibataire → hétérosexuel → membre des Outsiders.
And who i am ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Ce garçon là n'est vraiment pas comme les autres, c'est le cas de le signaler. Il rentre un jour dans votre vie, vous le retiendrez pour toujours. Il possède un physique plutôt agréable, et il se sert souvent de ce que lui a donné la nature. Il sait très bien jouer la comédie et mentir, mais il ne le fait qu'en cas d'extrême force majeure, préférant ne pas crier au loup en toutes occasions. Ce que vous retiendrez tout d'abord, c'est son petit sourire charmeur, un peu en coin, mi-séducteur mi-réservé, mais parfois aux airs légèrement pervers. Ensuite, si vous avez la chance de le connaître un peu mieux, c'est son prénom qui vous collera à la peau: Bambi. Il faut avouer que ce n'est pas très répandu, mais qu'on s'y attache très facilement. Bambi Colby ne s'habille pas d'une manière remarquable, en vérité, on ne peut en aucun cas dire que c'est sa façon de se vêtir qui le caractérise puisqu'il en change selon ses humeurs et le contenu de son porte-monnaie. Il a déjà de la chance d'avoir un emploi après sa sortie de prison, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, il préfère donc laisser les quelques sous qu'ils gagnent et qu'il parvient à économiser pour de grandes occasions. Dernière chose qui le caractérise, c'est son don pour le piano et son oreille musicale. Le bougre est capable de reproduire note pour note ce qu'il vient d'entendre à l'instant, même si c'est extrêmement compliqué. Bien évidemment, personne n'est vraiment au courant car il n'a jamais désiré jouer devant ses connaissances et qu'il ne le pratique plus vraiment depuis des années. Mais il ne peut parfois résister de céder à la tentation et d'en jouer, surtout que dans la maison d 'arrêt où il se trouvait, il y avait un piano. Un simple petit piano, situé dans la salle de lecture... Salle où il n'avait accès que peu de fois par semaine.
★Quel est le caractère de ton personnage? →Bambi, c'est la nuit et le jour, c'est le calme et la tempête, c'est la fleur et l'épée, la pluie et le Soleil, la terre et le ciel. Lorsqu'on ne le connait pas, il se présente comme quelqu'un de rebel, d'anticonformiste, jemenfoutiste, mais il est bien loin de l'être en vérité. Au fond, c'est quelqu'un de bien, de tendre, d'attentionné, de respectueux. Il vous aidera, mais sans vous le montrer. C'est un peu le loup qui tente de préserver les apparences pour ne pas laisser filtrer sa fragilité intérieure, une tortue dans sa carapace. Il a vraiment besoin de se racheter, pour ne pas finir encore une fois en maison d'arrêt, alors, ces temps-ci, il essaye de ne pas trop traîner partout. C'est un miracle s'il n'a encore jamais touché à la drogue, ou plutôt est-ce dû à la face maligne de son esprit. Il sait se montrer réfléchi, au fond, bien qu'il n'ait pas voulu faire de grandes études, c'est quelqu'un d'intelligent. Mais c'est un fêtard, comme on en fait plus. A 36 ans, il doit bien sortir en moyenne trois fois plus qu'un jeune homme d'une vingtaine d'années. S'il ne touche pas à la drogue, qu'elle soit dure ou douce, il ne lésine pas sur l'alcool et s'enfile les verres comme du petit lait lors des soirées bien arrosées où il lui arrive de mettre les pieds. En temps normal, ce n'est pas vraiment un dragueur, mais il n'hésite pas à flirter dès qu'une occasion "intime" se présente... Bambi n'est pas du genre à vouloir se marier et fonder une famille, il a bien vu ce qu'avait donné la sienne et ne désire aucunement faire vivre la même chose à une plausible progéniture... Alors, il profite juste des petits plaisirs faciles et de toutes les occasions qui lui permettent d'assouvir les pulsions dues à la montée du testostérone. Et pourtant...Si seulement il laissait ne serait-ce qu'un petit peu passer le fond de ses sentiments, s'il se posait réellement la question, il découvrirait qu'il est fleur bleue.
Well... It's my story...
"Vous êtes libre, Monsieur Kessler." s'enthousiasma son avocat. On l'avait laissé sortir et pourtant, Bambi n'y croyait toujours pas, la justice américaine étant si sévère que c'en était presque un miracle. Son défenseur était un brave homme et avait, depuis le bébut, crut en son innocence, même si celle-ci n'était pas totale, en ce qui concernait le vol à main armée ayant eu lieu il y avait de cela près de six ans. C'était un événement que Bambi regrettait à présent, mais un événement qui avait malheureusement eu lieu. Il avait braqué un restaurant, avec l'aide de quelques complices, ou plutôt il avait malheureusement accepté d'apporter son aide à ce vol. Et cela, il ne l'avait jamais nié, mais alors absolument jamais, bien au contraire, il avait accepté d'en porter toutes les responsabilités. Par contre, ce qu'il ne parvenait pas à avaler, ce qui laissait une boule de feu dans le fond de sa gorge crépitante, c'était l'accusation qu'avait osé porter la fille du gérant du bar à cette époque. Elle l'avait accusé tout bonnement d'avoir abusé d'elle, de lui avoir pris sa virginité et son âme. Or, il ne l'avait même pas touchée. Elle avait le corps empli d'hématomes, mais il n'en était nullement l'origine. D'ailleurs, aucun des braqueurs ne l'était. Bambi n'a jamais compris pourquoi elle avait agi ainsi, mais il fut bien soulagé de l'entendre revenir sur ses dires. Un peu tard, certes, mais elle l'avait fait, un an après avoir pleuré devant les jurés en le montrant du doigt. Le jeune homme ayant tout de même été condamné à 65 ans de prison, avait dû attendre un certain temps avant qu'on ne reprenne en main son dossier et qu'on ne revienne sur la décision. Là, il avait eu la chance d'avoir un excellent avocat. Ce dernier avait jadis été son tuteur, après qu'il ne soit sorti de maison de correction. En effet, notre jeune homme au nom de foan n'avait jamais eu la vie facile, il n'était pas vraiment quelqu'un de bien, du moins en apaprence, si on ne le connaissait pas. Il avait toujours porté cette carapace qui le rendait antipathique aux yeux de nombreuses personnes.
Bambi est né il y a de cela à présent 36 ans, lors d'une magnifique journée ensoleillée, dans la ville de Colby, au Kansas. Il ne détestera jamais assez ses parents de lui avoir donné le nom de cette ville en deuxième prénom...Et encore moins de l'avoir prénommé Bambi. Mais quelle idée? Un prénom dérivé de Disney suivi d'un prénom géographique!Toute son enfance, ce nom de baptême original, mais niais, lui a valu moquerie sur moquerie, même si les filles l'adoraient. Son père biologique, notre trentenaire ne l'a pas connu, et grand bien lui en fasse, il paraitrait que ce ne soit qu'une ordure ayant croisé le chemin de sa génitrice. Sa mère a toujours dit qu'il avait quitté le domicile familial lorsque Bambi n'était encore qu'un bébé sachant à peine faire quelques pas et prononcer quelques mots désordonnés, avec un étrange accent. Sa mère avait été tout son monde, et l'avait plongé dans un bonheur mérité par chaque enfant de la terre. A 8 ans, elle lui découvrit un don pour le piano, mais alors un véritable talent. C'était comme si les notes étaient inscrites dans sa tête et qu'elles sortaient de son corps de façon vibrante par ses doigts. Elle courut l'inscrire à des cours de musique, où les professeurs furent totalement bouche-bée devant cet être étrange, qui maniait le clavier comme aucun enfant n'ayant franchi ces lieux auparavant. Mais cette vie qui semblait si paisible, cet amour inconditionnel pour le piano n'eut plus lieu d'être. Bambi était heureux, vraiment un enfant joyeux, du moins jusqu'à ce que sa mère ne prenne la mauvaise décision...
FLASHBACK: **Le jour où j'ai tué ma mère, c'était un mercredi**
« Tu vas m'écouter, sale pute, oui ?! » L'homme se tenait devant la jeuen femme, la main levé, la ferme intention de lui faire du mal en tête, se straits tirés par l'agressivité. Ce n'était pas le premier coup qu'il lui portait et encore moins le dernier. Bambi s'était caché dans la chambre voisine et entendait la dispute de sa génitrice avec son nouveau petit-ami. C'était un homme très antipathique, doué d'une violence inimaginable, mais il avait de l'argent. C'était sans doute la raison pour laquelle sa mère avait accepté de se fiancer avec lui, souhaitant la sécurité financière pour son fils, souhaitant reprendre sa vie en main. Elle ne voulait pas que son enfant se prive de tout, et son emploi de serveuse ne lui suffisait pas à combler les fins de mois, elle voulait qu'il ait droit à tous les jeux et autres babioles que les autres enfants pouvaient se permettre. Mais c'était là sa plus grande erreur. Elle pensait donner à son fils une meilleure chance dans la vie, mais elle avait, en vérité, signé sans le savoir la fin du bonheur, la fin de l'équilibre si durement gagné. Des hématomes parfois aussi larges que des pamplemousses recouvraient certaines parties du corps de la demoiselle et elle tentait tant bien que mal de se défendre face à son agresseur. Entendant des verres se fracasser et des voix cinglantes envahir les lieux, le pauvre Bambi ne put qu'imaginer la violence de la scène ayant lieu dans la cuisine. Il ne pouvait plus le supporter. Le pire, c'était les cris de celle qui l'avait élevé jusqu'à présent. Il était l'homme de la famille, du haut de ses douze ans, il devait défendre sa mère. C'était son plus grand et noble devoir, son seul devoir et son seul droit. Ce fut donc sans hésitation qu'il sortit de sa cachette et se faufila vers les deux personnes en train de véritablement se battre près de la table. « Lâchez-là ! » s'exclama-t-il en direction de cet homme qu'il n'avait jamais apprécié. Il s'était saisi d'un couteau , dans le porte ustensiles, et tremblait comme une feuille, observant avec frayeur le corps de sa mère que l'homme tenait fermement contre lui. « Oh que c'est mignon... »lui rétorqua-t-on simplement. « T'as vu ça, ton fils se prend pour un preux chevalier... Écoute gamin, dégage, c'est des histoires entre adultes ici ! » Bambi ne savait pas quoi faire, alors il restait immobile, pointant le couteau en avant, lisant la peur dans les yeux de sa génitrice. Elle semblait tellement effondrée, telle qu'il ne l'avait jamais vue... Les mains tremblantes, le pouls battant, il s'exclama encore une fois en direction de l'agresseur de la lâcher, sans conviction... « Ah, tu veux ta mère, c'est ça ?Et bah attrape donc ! »répondit alors son interlocuteur avec force, poussant sa mère contre lui avec violence. Le pauvre n'eut le temps de rien faire que sa mère venait de s'embrocher sur la lame qu'il pointait depuis quelques minutes vers son fiancé... A ce moment, un tas d'images envahit l'esprit du jeune garçon qui ne bougea pas d'un poil, voyant ses vêtements et ses mains rougir sous le sang de sa mère, alors que l'ex-fiancé riait à s'en rompre la gorge. Lorsque la police entra dans l'appartement, ce fut plus de deux jours plus tard. Ils trouvèrent un enfant de douze ans recroquevillé dans la cuisine, les habits emplis du sang de sa génitrice. Il était immobile et ne parlait pas, restant muet comme une tombe. D'ailleurs, après cette mésaventure, ce drame à cause duquel sa vie entière bascula, Bambi ne dit pas un mot pendant presque une année entière. On le fit suivre par un pédopsychiatre, mais l'affaire semblait peine perdue.
FIN DU FLASHBACK
Bambi avait passé le reste de son enfance en famille d’accueil, une famille aimante, bien qu'il ne soit pas l'enfant dont tout le monde rêverait. Il bougeait beaucoup, beaucoup trop. Fort heureusement, il recommença à parler normalement quelques mois après l'événement le plus tragique ayant brisé sa famille. Il n'était pas vraiment un bon élève, si bien qu'arrivé à l'adolescence, il décida de sécher les cours, sans même en souffler un mot à ses parents. Le piano?! Il n'y pensait même plus, laissant son don aux oubliettes, bien que celui-ci ne continue de l'habiter, de lui voler l'âme. Il est certain que s'il recommençait à jouer, tout l'auditoire aurait encore cette impression que le son est enregistré quelque part dans son esprit et qu'il ne fait que l'évacuer par l'intermédiaire de son corps. A quinze ans, il rencontra les mauvaises personnes, au mauvais moment, car son casier judiciaire se remplit bien vite. Son "père adoptif" ne peut même plus compter le nombre de fois où il avait dû quitter le travail pour aller chercher son fils au commissariat. Ce n'était que de petites outrages, aucun crime véritable, mais on décida de le placer en centre de redressement pour jeunes délinquants avant qu'il ne dérape totalement. Les lois qu'il dût y suivre et la façon militaire dont on fit preuve pour le ramener sur le droit chemin sembla porter ses fruits car à l'âge de 17 ans, on le laissa reprendre le cours de sa vie, mais sous le tutorat de Maître Rainsley, un avocat, à l'époque spécialisé en ce qui concernait les mineurs. Ce même avocat qui venait de le faire sortir de prison à présent.
Bambi s'inscrivit à une formation de plomberie, afin de reprendre la route qu'il n'aurait jamais dû quitter, mais le destin se mêla encore de ce qui ne le regardait pas. A cette époque, il se trouva de nouvelles fréquentations désastreuses et il reprit quelques trafic en douce, surtout celui de vol de voitures. Le jeune homme devînt rapidement le meilleur à ce jeu-là. Jusqu'à ce qu'on finisse par le retrouver meurtri au coin d'une ruelle, ayant été abandonné par son propre gang. La plomberie, il l'avait délaissée et n'obtînt pas son diplôme de formation... Aucune étude, rien. Arrivée à 25 ans, la situation empira. Bambi s'installa dans le Bronx, à New York, après que son ancien tuteur, à présent ami, Me Rainsley, avait réussi à lui dénicher un petit boulot en tant que serveur. Les années s'écoulèrent sans qu'aucun incident ne se présentât sur son chemin... Mais, alors qu'il avait atteint la maturité de la trentaine, il ne sut quelle folie le poussa à dévier de nouveau dans la délinquance. Et le voilà, là, à présent, sortant après cinq longues années enfermé en maison d'arrêt. Il y avait appris des choses, et ces choses-là il ne les avait pas appréciées. La faiblesse est un défaut que l'on paye cher, il faut savoir se défendre et attaquer lorsque le besoin s'en présente. Ce jour-là, son protecteur, bientôt à la retraite, venait de lui donner sa dernière chance. "Tu as la chance de sortir du trou à présent, alors que tu devais y passer encore de très nombreuses années. Je t'en prie, ne gâche pas cette chance, Bambi. Nous n'avons tous qu'une vie. Présente-toi au travail que je t'ai encore déniché, dans cet hypermarché, et participe donc à ce programme de réinsertion. N'oublie pas que tu dois rendre des comptes chaque mois." fit Maître Rainsley en lui serrant la main. C'était la première fois qu'il le tutoyait... Et bambi se demanda s'il méritait tant de confiance, lui qui avait déçu tant de monde.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Julia, Mamouth, 19ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Jadis il y a bien longtemps. J'y suis, j'y reste xD ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop nop, un changement (a) ★Présence sur le forum → Fréquente. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ Sylvain avait la nette impression que tout ce qu'il dirait ne servirait à rien, alors il se cramponnait à la main d'Amandine, comme si celle-ci pouvait lui donner la force de ne pas exploser. Il avait dit des mots sincères, des mots qui signifiaient beaucoup. Bref, il avait dit la vérité à sa fille, et cela valait mieux. Après tout, elle venait de le trouver au lit avec sa mère, alors elle n'allait pas être dupe. A présent, il ne pouvait pas lui dire que ce n'était qu'une histoire de cul, qu'il avait eu envie de céder à la tentation. Il n'en avait pas le droit car il devait la vérité aux deux jeunes femmes ici présente, sa fille et la femme qu'il aimait. Oui, il aimait Amandine et il ne pouvait même plus s'en protéger. Sa conscience et son esprit refusait de se mentir, refusait de dire le contraire. La formulation du mot « haïr » en parlant de la demoiselle à qui il tenait la main lui écorcherait trop la langue, il risquerait même d'en perdre toutes ses dents. Le regard que Marie lança dans leur direction en disait beaucoup, il n'était pas la peine qu'elle ouvre la bouche pour que le jeune chauffeur de bus comprenne qu'elle lui en voulait à mort... Mais alors d'une façon si brutale, si violente qu'il en eut un haut le cœur. Elle faisait son sac, ce qui n'était pas de très bonne augure. Même si elle venait de sortir d'une période rebelle, elle n'avait jamais osé quitter la maison, le laisser et faire un semblant de fugue. Pourtant, c'était ce qui semblait se produire devant les yeux de ce pauvre père alerte à chacun des mouvements de sa fille. Il faiblissait à vue d'oeil et c'était peu de le dire. « Marie, je t'en prie...Ne dis pas ça... Marie, faut que tu comprennes... » fit-il fébrilement face aux remarques de sa fille. Elle voulait partir, elle voulait l'abandonner, elle voulait le sortir de sa vie. Mais elle n'en avait pas le droit ! Elle n'avait pas le droit de le détruire ainsi, c'était bien trop cruel ! Pour une fois...Pour une bonne fois qu'il lui arrivait quelque chose de bien dans cette putain de vie...Il fallait qu'une nouvelle pierre lui bouche l'entrée du couloir vers le bonheur. Et cette pierre, c'était Marie qui venait de la poser soigneusement tel un obstacle certain. « Je t'aime Marie, je ne veux pas que tu partes ! Il n'en est pas question ! Tu es ma fille, tu as seize ans, et tu n'as pas d'autre choix que de rester ici...Ou alors, dis-moi au moins où est-ce que tu comptes aller.... » s'exclama-t-il désespérément alors qu'elle venait de les bousculer, forçant Sylvain à lâcher la main d'Amandine. Peut-être était-il trop doux avec cette enfant pourrie gâtée qui ne faisait qu'à sa tête... Mais elle était la seule chose qui l'avait retenu à la vie lors de ses jeunes années, alors il lui pardonnait tout. Peut-être était-il trop fragile pour pardonner ainsi toutes leurs fautes à tout le monde ?
« Petit jouet », voilà bien des mots qui laissèrent Sylvain sans voix. Il avait si mal soudainement que ses jambes faillirent le laisser tomber. Comment Marie pouvait-elle parler ainsi de lui ? Comment avait-elle pu avoir l'audace de le comparer à un objet ? C'était ce qu'elle pensait de lui ? Elle pensait qu'Amandine n'en faisait que son jouet ? Il se refusait à croire de nouveau une chose pareille, il avait simplement envie d'être heureux, de se jurer qu'elle l'aimait vraiment, que si elle était revenue, c'était pour lui et leur fille, pour rattraper le temps perdu... Il espérait simplement qu'elle regrette son geste passé et qu'à présent, elle ne le quitte plus jamais. Il poussa un soupir afin de calmer les battements de son cœur, et se redressa. Il se devait d'avoir l'air d'un homme sûr de lui et non d'un homme défait !
« Marie, reviens ici tout de suite, tu vas arrêter de gigoter et tu vas me demander pardon... Je suis ton père, je mérite du respect de ta part et je me dis parfois que tu oublies à qui tu parles ! » finit-il par dire, haussant le ton, saisissant sa fille par le bras. Ce fut alors qu'il entendit la voix d'Amandine retentir derrière son dos... Elle était prête à s'en aller...Elle était prête à rendre les armes face à Marie. Alors quoi ? Sa fille avait raison ? Amande ne voulait que le baiser et se barrer, comme elle l'avait si bien fait jadis ? Ce n'était qu'une pulsion sexuelle qui l'avait conduite jusqu'à cet appartement du quinzième arrondissement de Paris ? Il resta bouché-bée un instant, avant de ne se tourner de nouveau face à son enfant. Une magnifique adolescente de seize ans qui deviendrait bientôt une femme...Il avait tellement peur pour elle, tellement peur qu'elle tombe sur les mauvaises personnes. Marie venait encore d'aller plus loin dans son discours sarcastique, leur disant même d'éviter d'avoir des enfants au risque de les rendre malheureux. Alors là, Sylvain était au bord de la crise d'hystérie. Il attendit toutefois qu'elle repose son téléphone, auquel elle venait de répondre, avant de ne se lancer dans des palabres qu'il savait inutiles mais qu'il ne pouvait garder au profond de son être. C'était des pensées qui le brûlaient, le dévoraient. « Alors....je t'ai rendue malheureuse, Marie ? Toutes ces années, je t'ai rendue malheureuse, c'est ça ? » Il ne pouvait en croire ses oreilles, son visage affichait des traits tirés et sa pâleur en était accentuée.
« Tu ne peux pas me demander ce que tu me demandes Marie. Tu n'en as pas le droit ! Je ne peux pas choisir entre les gens que j'aime, ce n'est pas possible ! Tu veux m'arracher le cœur ou quoi ? Tu veux me tuer ? Et bah vas-y ! je t'en prie, tues-moi ! Après tout pour ce que ça change ! C'est toi qui fait une erreur en partant Marie ! D'ailleurs, tu n'iras nulle part parce que je te l'interdis ! Je te l'INTERDIS ! Tu vas t'asseoir là maintenant ! » Il se saisit violemment de son sac de voyage et le posa au coin du salon, dans un son de fracas. Il baissa ensuite les yeux et tenta de se calmer. Il fallait absolument qu'il garde son calme au lieu d'entrer dans une crise quelconque. Il devait garder sa santé mentale...Garder sa santé mentale à tout prix car c'était la seule santé qui lui restait.
« Mandy, je ne veux pas que tu partes non plus...On va peut-être pas emménager directement ensemble, c'est certain, mais je ne veux pas que tu quittes ma vie maintenant que tu es revenue... »dit-il doucement à l'attention de la jeune femme blonde se tenant à l'autre bout de la pièce, certainement abasourdi face à la réaction de Sylvain. Autrefois, il était plutôt quelqu'un de calme et gardant son sang-froid en toutes circonstances...
Le code règlement:
→ OK by moi (a).
Dernière édition par Bambi C. Kessler le Sam 26 Jan - 1:42, édité 13 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Jeu 13 Oct - 21:04
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Jeu 13 Oct - 21:07
bon courage pour ta nouvelle fiche, petit Bambi & franchement avatar bien choisit
Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Jeu 13 Oct - 21:10
rebienvenue Ici & surtout bon courage pour faire cette nouvelle fiche Bambi c'est cute, je me serais pas du tout attendu a un homme (ce qui est débile puisque justement bambi est un mâle a la base)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Jeu 13 Oct - 21:16
Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Ven 14 Oct - 13:22
Je t'aime mon pacifique
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Ven 14 Oct - 15:54
Bambi C. Kessler a écrit:
Merci tout le monde
Eliah Heaven a écrit:
Dément l'histoire de ton perso ! :O Bienvenue ! (:
T'as vu ça? D'un côté, vaut peut-être mieux garder ses distances avec le petit Bambi (aaa)
Ou pas ! Tu vas créer des supers liens avec ce perso ! Réserve moi en hein ^^
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Ven 14 Oct - 16:54
Owen Stewart a écrit:
rebienvenue Ici & surtout bon courage pour faire cette nouvelle fiche Bambi c'est cute, je me serais pas du tout attendu a un homme (ce qui est débile puisque justement bambi est un mâle a la base)
Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Ven 14 Oct - 17:11
Mackenzie J. Howard a écrit:
Je t'aime mon pacifique
Je t'aime mon Atlantique
et merci à tout le monde Oki pour le lien Eliah
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Ven 14 Oct - 17:20
Yeah, je t'ai reconnu à ton rang.
Welcome back, bon courage pour la fin de ta fiche & amuse-toi bien avec nouveau perso.
Et bon choix d'avatar. *_*
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler Ven 14 Oct - 18:24
Juste pour le kiffe
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Sujet: Re: Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler
Bambi le petit faon perdu... ~Bambi C. Kessler
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