romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée]
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Empire State of Mind
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Sujet: romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée] Dim 20 Nov - 22:57
FEAT. Alex Evans
Romain Elliott Maloy
21 ans → Né à Bruxelles le 02/07/1990 → Etudiant en Arts Audiovisuels, cursus allégé en langues étrangères & photographe à ses heures perdues. en pleine phase de reconquête, ne pas déranger → homosexuel → membre des Workaholics .
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → La seule chose qui vous sera réellement utile à savoir c'est que OUI, son premier prénom est Romain, mais NON ça ne vaut même pas la peine de vous fatiguer à l'appeler comme ça. Personne ne l'appelle jamais par son premier prénom. Que ce soit ses profs à l'école ou sa patronne à l'époque où il travaillait dans une petite imprimerie à Bruxelles, il n'entend ce prénom que lorsqu'il doit craindre pour sa vie. Quand il est engluer dans des soucis administratif aussi, parce que officiellement il s'appelle bien Romain, mais au bout du compte il lui faut quand même vingt plombe pour se reconnaitre lorsqu'on l'appelle comme ça. Romain c'est le nom que son père avait choisi et imposé à sa mère le jour de sa naissance. Elliott était donc passé en second prénom à cette époque, mais quand papa s'est barré pour vivre sa vie, maman Maloy n'a plus jamais prononcé ce prénom, au point tel qu'Elliott ne prit connaissance de ce petit détail que le jour où il reçut sa carte d'identité. Le soucis c'est que jamais on avait prit le temps de faire la démarche pour faire changer tout ça. Tout simplement parce qu'au bout du compte c'est pas très important et puis on connait les gens de la commune, tous des glandeurs. Cette démarche prendrait trois plombes et beaucoup d'argent juste pour changer six lettres sur un bout de papier... inutile en somme. Appelez le Elliott et la vie sera belle, tout simplement. → De nos jours qui peut encore se vanter de n'avoir aucun piercing, aucun tatouage, une couleur de cheveux naturelle et des vêtements 100% en canettes recyclées ? Ceux qui le peuvent son devenu une nouvelle bande de marginaux. Car, oui, avoir des piercings, des tatouages et les cheveux colorés, désormais, ça ne vous rend en aucun cas original. Fut un temps où, c'est vrai, on aimait se faire tatouer le mot « fuck » sur les doigts et devenir le nouveau foufou de la classe. Un temps où on vous disait « ne fais jamais de trou dans ton visage, tu ne trouveras jamais de travail ». Un temps où on se retournait sur votre passage, l'air hagard, si vos cheveux avaient le malheur d'avoir la même couleur que le Canard WC des toilettes du Starbucks d'à côté. Ce temps est révolu et si vous entrez dans cette boutique de tatouage, les yeux brillants d'espoir face à ce motif de Jack l'épouvantail qui vous rendra tellement in et branché, sortez. Tout ce que vous avez à y gagner, c'est de ressembler à votre voisin de pallier ou encore, vous chopper un strepto et un strepto pour ressembler à tout le monde, c'est peut-être un peu cher payé non ? Aujourd'hui les tatouages et les piercing n'ont plus rien d'excitant et ce depuis que la petite coincée du club d'ingénierie et la pom-pom girl un peu dodue ont toutes deux la fée clochette sur l'épaule. C'est à se demander où va le monde. En ce qui concerne Elliott, il fait partie de cette masse de gens tatoués et percés et n'en a pas honte. Non, ces petites fantaisies n'avaient pas eu pour but de le rendre original aux yeux des autres et ce n'est toujours pas leur préoccupation première, il n'a donc pas à en rougir. A l'âge de quatorze ans, il se fait percer la lèvre à deux reprises, une petite bille de chaque côté. La seule raison valable était qu'il trouvait ça joli. Ce n'était pas vraiment une raison suffisante pour sa mère, comme pour la mère de n'importe qui d'autre à cette époque, mais non seulement il s'en fichait, mais en plus elle s'y était rapidement faite. Aujourd'hui, vingt et un ans, il ne les porte plus qu'une fois sur deux, mais continue de trouver ces petits bijoux très jolis. Disons qu'il y a des choses dont on finit par se lasser. A son retour à New-York l'année dernière, il s'est également fait tatouer sur l'aine, un motif qu'il avait lui même dessiné et qui lui tenait à cœur. Mis à part lui et l'une ou l'autre gonzesse hommes étant passés par son pieux dernièrement, très peu de gens connaissent l'existence de se tatouage et ce n'est peut-être pas plus mal. Bien loin de lui l'envie de devoir expliquer sa signification à des inconnus trop curieux. Sinon, dernièrement, il s'est fait faire un piercing de surface dans la nuque et un à la hanche (celle opposée à celle où il y a un tatouage, cela va de soi, nous n'avons que deux hanches). Vous savez ce genre de piercing pour lesquels vous douillez au point que vous pourriez vous mettre à chialer et qui, si vous vous la jouez en mode bourrin, s'accrochent au pantalon quand il est porté trop haut et au T-shirt quand vous l'enfilez. Oui, un piercing à la hanche chez un garçon ça fait franchement gay, on est bien d'accord. Mis à part ce petit attirail du parfait masochiste, Elliott n'a pas les cheveux teint, brun foncés tirant vers le noir, c'est sa couleur naturelle. Et le bleu océan de ses yeux aussi c'est du naturel. Il y en a qui ont de la chance et puis c'est tout. Ce qui est naturel également c'est la pâleur laiteuse de sa peau. Les bancs solaires et les crêpes sur la plage ce n'est pas pour lui. De toute façon il ne bronze pas, il brûle, ça règle toute envie de prendre des couleurs qui donnent bonne mine. Il ne se fait pas vomir et il ne prend pas de stéroïdes. L'impression frêle qu'il donne malgré une musculature pourtant apparente, c'est naturel aussi. C'est agréable à regarder, ni trop, ni trop peu et ça s'obtient en étant naturellement pas un gros mangeur et en faisant du sport très régulièrement depuis l'âge de dix ans. Ceux qui s'y sont prit plus tard, vous pouvez abandonner. En passant la barre des vingt ans on réduit de deux tiers sa capacité à perdre du poids. C'est dommage. Le mètre 85 c'est naturel aussi, il n'a subit aucun écartèlement dans sa jeunesse, ou alors il en a refoulé le souvenir. Bon c'est vrai qu'il a poussé d'un coup, comme ça, entre ses dix-neuf et ses vingts ans et qu'à cette âge là on appelle ça une poussée de croissance tardive. Les gênes nous jouent parfois bien des tours. Il lui semblait bizarre aussi de s'être arrêter au mètre 68 alors que ça mère fait 1m75 et que son père, au dernière nouvelle atteignait, easy, le mètre 90. Quoi son père n'est pas son père ? Donnez pas de mauvais espoirs, c'est vilain. En ce qui concerne son style vestimentaire, encore une fois il ne sort pas beaucoup plus du lot que les autres 8 millions d'habitants de la grosse pomme. D'un côté dans une ville où se côtoient autant de diversités culturelles, ethniques, religieuses, stylistiques,... il est difficile de trouve un style qui puisse réellement sortir du lot. A moins de se balader nu dans la rue et encore, bientôt vous ne serez qu'une pâle copie de Lady Gaga. Cette gonzesse est sur la bonne pente. Elliott fait partie de ces gens que nous haïssons tous car un peu près tout lui va. Vous ne le verrez jamais sortir de chez lui avec un bas de jogging, des bijoux bling bling et la casquette à l'envers sur la tête, mais il pourrait. Son look oscille en permanence entre le style un peu pop & pop-rock, un peu dandy aussi à certains moments. Il porte un peu tout ce qui pourrait lui plaire sans vraiment faire attention à ce que pourraient en penser les gens. Oui ça change du Elliott stressé par le simple fait qu'il a une mèche qui part de travers n'est ce pas !?! L'air de Bruxelles ne lui a donc pas fait que du mal. En ce moment sa tenue fétiche c'est le slim noir troué un peu n'importe où, le T-shirt vert avec écrit dessus « You Read My T-shirt. That's Enough Social Interaction For On Day », la veste en cuir et les baskets montantes et demain il a prévu de porter son jeans sous les fesses et un Tsirt sans manche trop large pour lui, ainsi qu'un bonnet. Pour le style bien entendu, quelqu'un qui se promène en T-shirt quasiment toute l'année, ne porte pas un bonnet par peur d'attraper froid... Mais ça peut encore changer d'ici là. → Sinon il est allergique à la pénicilline, il est claustrophobe, il joue du piano depuis l'âge de quatre ans, il est végétarien, il a des épisodes "insomniaque", son prénom s'écrit avec deux "l" et deux "t" comme Elliott le dragon et il a une jonquille à aller déposer sur le paillasson de son ex, donc vous l'excuserez...
★Quel est le caractère de ton personnage? « La vie n'a pas toujours été très tendre, ni très facile, mais je suis fière de ce que mon fils est devenu. A vrai dire j'ai toujours été très fière de lui. Depuis tout petit, il a toujours fait de son mieux et il faisait toujours tout pour s'en sortir tout seul. C'était pas très facile d'avoir deux fils à gérer si jeune et toute seule. Je n'étais pas très présente et je travaillais beaucoup pour leur offrir un train de vie convenable et je crois que malheureusement ça l'a surtout poussé à grandir plus vite que les autres enfants de son âge. Il avait toujours un train d'avance sur les autres. Là où les enfants de son âge jouaient avec des petites voitures, lui il apprenait à lire, tout seul dans sa chambre. Là où les enfants de son âge regardaient les dessins animés pour décompresser de l'école, lui faisait ses devoirs, préparait le souper et s'assurait que son frère aîné terminait ce qu'il avait à faire. Aussi loin que je m'en souvienne, il a toujours été très mature pour son âge et débrouillard. Très persévérant et ambitieux également. Je suppose que, comparé à certains enfants, il s'est rendu compte très tôt de quoi était fait le monde, de ce qu'il voulait y faire et de ce dont il était capable s'il s'en donnait moyen. Ce n'a jamais été quelqu'un qui renonçait facilement et laisser tomber quelque chose qui lui tient à cœur, ce n'est définitivement pas son genre. Ce n'est pas toujours une qualité parce que ça en fait quelqu'un d'entêté, de têtu, d'obstiné. Du coup lorsqu'il fait fausse route, il ne le fait pas dans la demi mesure. Il se plante jusqu'au bout, quitte à se faire du mal dans le processus. C'est peut-être une conséquence de son indépendance et de son coté autodidacte, mais il n'aime pas beaucoup qu'on lui dise ce qu'il a à faire, c'est pour ça que lorsqu'il se plante, il le fait en beauté. Ce n'est pas vraiment de la fierté, ce n'est pas du tout quelqu'un d'orgueilleux, mais c'est vrai que lorsqu'on a toujours été obligé de vivre seul, qu'on ne doit ses petits bonheurs et ses succès qu'à soi-même, quand on a vécu certaines choses que certains n'auront jamais à vivre; accepter l'aide ou les conseils de ceux qui nous entourent, ça ne doit pas être franchement facile. Heureusement, c'est quelqu'un de réfléchi et quand il fait erreur, il s'en rend généralement assez vite compte... Généralement. »
« Ça fait longtemps que je n'ai plus croisé Elliott, on s'est brièvement connu quand on était un peu plus jeunes, on était à la petite école ensemble. Ce dont je me souviens c'est d'un petit garçon, pâlichon et souriant. Quand on le regardait, on avait l'impression qu'un rien pouvait le casser, surtout qu'il avait près de deux ans de moins que les autres, du coup il paraissait encore plus chétif. Il était toujours tout seul aussi et les gens le trouvaient bizarre, surtout les garçons qui ne perdaient jamais une occasion de l'ennuyer. C'était une proie facile, il ne disait rien, il encaissait sans broncher, il ne tentait même pas de se défendre. La dernière fois que je l'ai revu, il avait toujours ce sourire gentil et pacifique, mais il me semblait bien qu'il avait vraiment prit en assurance. J'ai même eu du mal à le reconnaître au début. Il revenait d'une année en Europe et je ne sais pas si c'est ça, mais il avait vraiment l'air transformé. Maintenant, je ne sais pas si la transformation n'était que positive. Nous avons quelques amis en commun et dernièrement l'un d'eux m'a dit qu'il était aller chercher Elliott au poste de police parce qu'il s'était retrouvé impliqué dans une bagarre. J'ai eu du mal à y croire avant d'apercevoir Elliott dans les couloirs de l'université avec un énorme hématome sur la pommette. D'ailleurs ça aussi c'est surprenant, qu'il ose sortir avec une tête pareille. A l'époque où on se voyait plus souvent, il se serrait enfermé chez lui le temps que ça disparaisse. C'est pas plus mal qu'il ai laissé tomber ce côté métrosexuel, c'était un peu... too much. »
« C'est une bestiole un peu bizarre le frangin et il a pas mal changer ces derniers temps, du coup je ne sais pas trop par où commencer. Ce n'était déjà pas un naïf de nature, même quand nous étions petits, en fait malgré mes trois ans d'avance, je pense que j'ai toujours été bien plus naïf que lui. Aujourd'hui, il faut avouer qu'il est carrément méfiant. Il a essuyé tellement de coups bas, on lui a fait miroiter tellement de belles choses, on a essayer de lui faire gober tellement de fausses vérités, moi le premier, que je me demande s'il y a encore des gens en qui il a confiance... Malgré tout, je trouve qu'il est bien plus sociable et extraverti qu'à son départ. Bon c'est toujours Elliott bien entendu, il ne faut pas trop lui en demander, mais ça fait plaisir de le voir sortir de chez lui pour aller s'amuser un peu, sans complexe, comme le font tous les jeunes de son âge. Il a, malheureusement, un peu pris goût pour l'excès, j'espère que ça va lui passer, mais je ne m'inquiète pas pour lui. Il a toujours su s'en sortir tout seul, comme un grand. Et avec tous ça, il trouve quand même le temps et l'énergie de relever les gens à qui il tient et si le futur me parait moins sombre, c'est en grande partie grâce à lui. C'est quelqu'un d'extrêmement loyal et serviable, il fera toujours tout ce qu'il peut pour aider les gens qui lui sont chers, quitte à s'épuiser complètement ou devenir aussi pitoyable qu'eux. Vu les gens qui comptent pour lui, je ne suis pas certain que ça soit une bonne chose, il a une fâcheuse tendance à choisir les cas sociaux... mais bon. Pour ne rien arranger, Elliott est un gamin passionné, extrêmement passionné même et quand il se donne dans quelque chose, soit il se donne à fond, soit il ne se donne pas du tout. Il n'y a pas de juste milieu à son engagement et on lui rend souvent bien mal. Pas étonnant qu'il ai finit par craquer et tout larguer du jour au lendemain. Je trouve que c'était même très courageux de se donner du temps pour réfléchir sur soi-même et faire sérieusement le point avant de revenir et assumer les conséquences de ses actes. Si ça avait été moi, je ne serais peut-être jamais revenu. »
Well... It's my story...
« Quand papa est partit, maman est devenue papa »
JULIA ▬ « Tu voudras bien rappeler à ton frère qu'il doit encore vider le lave-vaisselle et faire ses devoirs ? N'oublie pas de... » C'était la même rengaine, toujours. Comme tous les mercredi, jeudi et vendredi, elle donnait ses instructions, toujours les mêmes. Malgré que se soit le cas depuis bien des années, laisser ses fils seuls l'angoissait toujours autant. Elle récitait, toujours les même explications, sans en oublier une seule. R. ELLIOTT ▬ « ... de laisser une lumière allumée quand je vais me coucher, de ne pas ouvrir la porte à qui que se soit, de ne pas toucher aux plaques de cuisson, de fermer correctement le robinet de la baignoire, de ne pas me coucher trop tard et de garder Théo à l'œil... promis. » Comme à chaque fois, il le promettait et jamais il n'avait dérogé à ses promesses. Une moue lassée avait prit place sur le visage du petit garçon qui, au fond, restait amusé d'un tel cirque. Il n'avait plus 4 ans après tout... il venait d'en avoir sept. Les traits tirés par la fatigue et le stress de la jeune maman se détendirent, donnèrent à son visage une expression soudaine d'extrême douceur et surtout de fierté. Dans des gestes moins précipités elle enfila sa veste , prit son sac et se pencha lentement sur son fils. JULIA ▬ « Je t'aime mon cœur. » ponctua t-elle d'un baiser sur le front du petit brun avant d'enfin passer le seuil. Elle allait finir par être en retard. Elliott referma doucement la porte et tourna difficilement la clé dans la serrure. Il n'aimait pas la voir partir, surtout quand elle avait l'air à ce point exténuée, ça lui faisait mal au cœur et il avait cette sensation dérangeante au creux du ventre. Il apprendra rapidement qu'on appelle ça de la culpabilité et que malheureusement il ne pouvait rien y faire. Pas encore. Quand tu seras grand, comme dirait maman.
Le petit bonhomme dans son pyjama trop grand, retourna s'installer dans le sofa bousillé du salon. Il y resta sans rien faire, silencieux pendant près d'une demi heure. Perdu dans ses pensées. Quand il sera grand... Pour y avoir vécu quasiment toute sa jeune existence, il connaissait le petit appartement dans lequel sa mère, son frère et lui habitaient par cœur. Sous la télé, les planches du parquet étaient griffées et se détachaient une à une. Derrière le cadre accroché au mur au dessus du fauteuil en cuir de sa maman, une tâche, énorme. Une tâche d'on ne voulait pas savoir quoi. La peinture de la pièce était fanée, il n'avait jamais vraiment su quelle couleur ça devait être au départ. Aujourd'hui ça ressemblait à un beige foncé, grisâtre. Dans la cuisine, un vieux frigo faisait un bruit abominable, un gargouillis qui lui foutait la trouille quand il était un peu plus jeune. Dans le fond de la pièce il y avait trois portes: la salle de bain, la chambre de sa mère et celle qu'il partageait avec Théo, son frère ainé. Celle de leur chambre était d'ailleurs toute cabossée, le budget serré de la petite famille ne permettait pas de juger utile de la changer. Théo s'était défoulé dessus un jour en rentrant de l'école. Il avait surpris des gamins occupés à bousculer son petit frère, le même petit frère qui l'avait empêcher d'en foutre une à chacun de ses morveux. Le même petit frère qui venait désormais voir ce qu'il voulait manger, qui dans une heure lui rappellera qu'il avait des devoirs et qui dans deux lui dira d'aller se coucher. Comme maman l'avait demandé. Quand il sera grand, il n'existera plus rien de tout ça. Quand il sera grand, il sera scénariste et gagnera de l'argent à profusion. Quand il sera grand, sa maman aura son propre appartement en plein centre de New-York, elle ne travaillera plus le soir. Elle pourra vivre pour elle.
« A défaut de vous parler de lui, parlons de moi. »
R. ELLIOTT ▬ « J'en ai pas » Ou plutôt il ne le connaissait pas, c'était un peu près pareil au bout du compte. Il n'avait jamais été là. Si peu. Maya n'eut même pas l'air surprise, tout au plus elle avait ce petit air compatissant qu'il exécrait tant. Il n'avait pas besoin de la compassion des gens, pas plus qu'il ne cherchait leur pitié. Au contraire. MAYA ▬ « Je m'en doutais un peu... je trouvais ça bizarre de ne jamais l'avoir vu, pourtant je suis souvent chez toi. » Annonça doucement la demoiselle aux cheveux blonds et aux yeux noisette. Maya était sa meilleure amie, elle connaissait le monde dans lequel Elliott vivait depuis qu'il était petit, depuis treize ans. Ils vivaient à trois dans un appartement minuscule où le seul luxe qu'ils se permettaient était la télévision. Sa mère enchainait les boulots, parfois les plus ingrats, pour que ses deux fils, de deux père différents, ne manquent de rien et puissent aller à l'école. Elle avait d'ailleurs dû se battre avec son ainé pour qu'il continue les cours. Du haut de ses dix-sept ans il avait décidé d'arrêter pour travailler et ainsi l'aider à améliorer leur quotidien. D'après Elliott, il trempait déjà dans des histoires louches de drogue ou de trafics d'il ne savait quoi. Maya savait tout ça, mais elle n'avait jamais osé poser de question sur le, ou plutôt les, pères des deux garçons. Elle les avait toujours supposé très occupés. R. ELLIOTT ▬ « Tu passes ta vie chez moi Maya... » remarqua Elliott avec un sourire moqueur. Ça n'était pas pour lui déplaire, elle était un peu sa seule amie et passer du temps avec elle, était ce qu'il connaissait de plus agréable. Les autres gens de son âge le regardait tous bizarrement, comme s'il venait d'une autre planète. C'était aussi déplaisant que la situation actuelle. Il n'avait pas envie de parler de son père, il n'en avait jamais envie. Il ne l'avait jamais fait, pas même avec Maya. Peut être était-ce d'ailleurs injuste pour la demoiselle qui, elle, avait mordu sur sa chic pour lui avouer qu'elle était atteinte de la maladie d'Huntington et que c'est ce qui avait tué sa mère. Face à une telle révélation, il n'avait été que plus admiratif encore de la jeune fille qui était des plus gaies qu'il connaissait. Elle se savait condamnée à finir en hôpital psychiatrique, privée de toute faculté mentale, incapable de se débrouillé seule même pour les gestes les plus simples. Certes, elle avait le temps, mais ça lui pendait au dessus de la tête et l'épée de Damoclès tomberait, tôt ou tard. Et malgré tout, il ne l'avait jamais vu flancher, jamais. MAYA ▬ « Elliott ? Reviens sur terre... » murmura t-elle en le regardant tendrement. Elle aimait le voir dans ses pensées, rêveur, penseur. C'était des airs détachés de tout qui lui allaient tellement bien. Toutefois, il semblait plutôt triste tout d'un coup, elle eut peur d'y être pour quelque chose, mais avant qu'elle n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, Elliott prit la parole. R. ELLIOTT ▬ « Il est partit, j'avais genre quatre mois. C'était un belge que ma mère avait rencontré ici à New-York. Elle en est tombée amoureuse, comme elle l'avait été du père de Théo avant qu'il ne soit renvoyé dans son pays. Elle avait même emménagé avec lui à Bruxelles. J'y suis né et il a dû avoir peur...Apparemment il n'aimait déjà pas beaucoup Théo. Il n'aimait pas les compromis, ne comprenait pas qu'un enfant ça demandait du temps, de l'argent, des sacrifices. T'imagines deux alors... » Plus il racontait, plus son air se renfrognait. Ses yeux avaient viré au bleu orageux et sa voix semblait s'embrumer de colère. Il se sentait con de raconter ça comme si c'était la fin du monde. Encore plus à Maya qui avait des problèmes tellement plus difficiles à gérer. Il se sentait con d'être à ce point tourmenter par la départ d'un débile. Pire que tout il se sentait con devant cette impression que tout semblait aller mieux maintenant qu'il en parlait.
« Quand la terre semble s'arrêter, continue de tourner. »
ANTON ▬ « Alors la tapette, on se promène !?! » éructa monsieur le rebelle ténébreux, fantasme de la moitié des fille de l'école. Un garçon qui aurait pu être particulièrement attirant s'il n'avait pas un pois chiche à la place du cerveau. Ce n'était pas dans la nature d'Elliott de cataloguer les gens, encore moins de donner raison aux stéréotypes. Il était la personne certainement la mieux placée pour savoir que l'habit ne fait pas le moine, qu'il ne faut pas se fier aux apparences, qu'on ne juge pas un livre à sa couverture, que tout ce qui brille n'est pas or ou encore que la barbe ne fait pas le philosophe; toutefois ce type, McArthur de son petit nom, était l'exemple le plus parfait du type populaire sans un gramme de cervelle. C'était déjà bien s'il ne faisait pas de faute à son prénom. Pour le punir d'une telle stupidité et surtout par peur que ça ne se soit contagieux, Elliott ne répondit rien. Se contentant de continuer à avancer, l'air insolent et confiant. Le théâtre lui apprenait à feindre tellement de chose, c'était dommage que ça ne lui apprenne pas à le ressentir. Il n'était pas à l'aise en la compagnie de cette armoire à glace qui avait prit l'habitude de lui taper dessus dans ses mauvais jours. ANTON ▬ « Je te causse Elichou, une tarlouze de ton genre t'as mangé la langue ? » Il n'a déjà rien pour lui mais en plus il était homophobe à crever, un des défauts les plus insupportables aux yeux du jeune Elliott. Il gardait le silence, inlassablement, convaincu que cela ne faisait qu'énerver le pitbull à coté de lui. Vu que le rabaisser ne semblait avoir aucun effet sur le jeune comédien, McArthur changea d'angle d'attaque et prit un air inquiétant. ANTON ▬ « Au fait, tu diras à ton débile de frangin qu'il me doit du fric, beaucoup de fric... » Mauvaise pioche, rien n'énervait plus un petit Elliott que l'on s'en prenne à son frère. Ses muscles se crispèrent, ses yeux s'assombrir d'une colère silencieuse, son visage se durci imperceptiblement. Peut être trop imperceptiblement, car le prix nobel à ses cotés n'avait absolument rien remarquer de la lueur malsaine flottant dans ses yeux et continuait son monologue, d'une voix de plus en plus grave. ANTON ▬ « Dis lui qu'il a un mois pour me ramener mon fric sinon je me chargerais de son cas, je jure qu'il ne s'en sortirait pas vivant... » Il fut couper dans sa tirade, s'il avait su que c'était de son cas qu'on s'occuperait peut être se serait-il tût.
MAYA ▬ « C'est vraiment toi ? » demanda la demoiselle à la limite de l'euphorie. MAYA ▬ « Non ça peut pas être toi, tu ne ferais pas de mal à une mouche... c'est toi ?» Elle semblait si convaincue de ce qu'elle disait qu'Elliott ne put réprimer un sourire. Elle semblait excitée comme une puce et le sourire déjà énorme qui ornait son beau visage s'agrandit encore plus quand au fond du couloir le tombeur de ces dames s'avançait, l'air embarrassé. Il avait un sacré coquard sur l'œil, son nez était cassé et un pauvre petit strips blanc cachait les deux petits points de suture qu'il avait sur le haut de la pommette. Il n'avait plus très fière allure. Encore plus qu'il se retourna promptement en voyant arrivé le frêle Elliott et son air moqueur ainsi qu'une Maya tout sourire. Il semblait vouloir se faire de plus en plus petit au fur et à mesure que les deux amis approchaient. Ce qui, avec sa carrure, était aussi ridicule qu'inutile soit dit en passant. Elliott lui aurait adressé la parole en arrivant à sa hauteur, qu'il n'aurait même pas été étonnant de le voir sursauter. Bon d'accord peut être que là j'exagère... Personne n'avait jamais vraiment su qui avait mis l'athlète dans cet état, les rumeurs couraient et si l'intéressé n'avait jamais démentit et encore moins approuvé ces rumeurs, il se retrouva catapulté au rang des curiosités convoitées et Elliott n'était pas certain d'aimer sa nouvelle notoriété...
« J'aime l'ironie, c'est une façon positive de dire tout ce qu'on connait de négatif »
QUENTIN ▬ « Hey Maloy ! » Il ne savait donc pas parler comme tout le monde, appeler les gens par leurs prénoms ? C'est à croire qu'il ne les connaissait pas. C'était aussi à croire qu'il ne pouvait pas le lâcher plus d'une seconde. Il était partout !!! Derrière lui dans les couloirs de l'université, dans le fond de la salle de théâtre, au coin de la rue de chez lui et pire que tout, il était dans ses pensées. Tout le temps ! Tel un parasite, il squattait la moindre petite place dans ses pensées. C'était presque si Elliott n'avait pas prit la résolution de ne plus penser, s'il ne pensait plus il ne serait plus dans sa tête, cqfd. Pour ce qui était du cœur par contre c'était déjà trop tard. Quentin avait conquis sa place à coup de sourire arrogants, de remarques assassines et de présences indifférentes. Elliott n'avait eu le temps de s'en rendre compte que le français l'aliénait complètement. Enflammait ses sens d'un regard, marquait sa peau eu fer rouge d'un baiser, brisait ses défenses d'une caresse. Il l'avait précipité dans sa chute, dans sa course effrénée à la souffrance. Car un jour, il est partit. Il avait disparu de la circulation, c'était comme s'il n'avait jamais existé. Bouddha seul savait à ce moment là à quel point Elliott s'était sentit trahi et abandonné et ,paradoxalement, à quel point il aurait tout donner pour être avec lui, où qu'il fut. Bouddha seul, car le comédien s'évertuait à paraître totalement indifférent face à se départ inopiné. Lui qui avait fuis les relations amoureuses avait été tenté et maintenant la même scène désagréable se jouait malgré lui, il était une fois de plus tombé dans le panneaux. Aujourd'hui il avait continuer sur sa lancée, allant d'erreur en erreur. Il avait refait une place à Quentin, une énorme place. Une trop grande place. Le temps de quelques mois après le retour du français, il avait comme vécu dans sa bulle, avec lui et personne d'autre. Coupé de tout, il espérait une fois de plus ne pas se tromper. Si l'homme est doté d'une faculté d'apprentissage pourquoi est ce que certains arrivent à commettre toujours les même erreurs. Cette fois c'était lui, Quentin le détesterait certainement, mais cette fois c'était à lui de partir. Il ne pouvait plus, il s'était cru plus fort aux cotés du français, mais il n'était en réalité que plus faible, il s'épuisait à faire en sorte que ça marche. Peut être que ça ne devait pas marcher, ils n'étaient peut être pas faits pour être ensemble. C'était tout ce qui lui tournait dans la tête. Depuis des heures, il ressassait ses peut être et pas même l'avion perdant de l'altitude ne le fit sortir de ses sombres pensées « Nous arriverons bientôt à Zaventem, l'avion amorce son atterrissage nous vous demandons donc de retrouver vos places et de boucler vos ceinture. Nous espérons que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie, il est dix-huit heure et la température au sol est de douze degré. Passez une bonne soirée. » Si on lui avait dit qu'un jour il serrait revenu vivre à Bruxelles, il n'y aurait jamais cru.
« L’alcoolique est celui qui pense qu'un verre de vodka à le pouvoir d'effacer la culpabilité. Un type sobre c'est juste un alcoolique qui n'a pas l'âge de boire. »
Rien ne s'arrangeait, pas même par des milliers de kilomètres. Dans son petit appartement en banlieue bruxelloise, Elliott, qu'on n'hésitait jamais à qualifier de garçon mesuré, intelligent, responsable et mûre pour son âge, avait la gueule de bois. Depuis son arrivée c'était comme s'il vivait enfin sa crise d'adolescence. Peut être était-ce même pire que les habituelles crises d'adolescent. Il avait déjà dix-neuf ans et il n'avait plus personne pour lui dire ce qu'il avait à faire. Évidemment que c'était partit en vrille. Le rat de bibliothèque s'était transformé en ces pathétiques jeunes gens que vous voyez déambuler difficilement à quatre ou cinq heure du matin, sortants d'une quelconque discothèque. L'argent qu'il se faisait en travaillant chez l'imprimeur au bout de sa rue lui servait en partie à payer son petit loyer, le reste passait dans les sorties, les cigarettes, l'alcool et la salle de sport. En à peine quatre mois, il était méconnaissable. Il avait arrêté ses études, il fumait démesurément, il sortait quasiment tout le soirs, cherchait constamment la merde, envoyait se faire foutre tout et tout le monde. Il ne restait plus qu'à espérer que la mutation ne fut pas définitive et qu'il finirait par reprendre pied dans le monde qui était sien, mais qu'il essayait désespérément de fuir. En attendant que le miracle arrive, quelqu'un sonnait à sa porte. THOMAS ▬ « Elliott, ouvre nom de dieu, j'ai du scotch! » Un rire rauque résonna dans la pièce, si en plus on le prenait par les sentiments... L'incriminé tituba jusqu'à sa porte, pas totalement désaoulé de la veille. R. ELLIOTT ▬ « Il à quel âge ton scotch Thomas ? » cria le jeune brun à son homologue derrière la porte, comme si la réponse était le mot de passe pour entrer. Il avait mal à la tête et plutôt que qu'aller chercher une, voir deux, aspirines, se remettre à boire était un remède qui lui plaisait pas mal. THOMAS ▬ « Ce qu'il faut... au moins » Mot de passe correct. Il n'avait suffit que d'un coup d'œil à son invité pour qu'Elliott remarque que ce dernier était dans le même état que lui. Cette constatation le fit sourire. Il rejoignit son ami sur le canapé d'une démarche peu vigoureuse, se frictionnant le visage comme si ça aurait suffit à lui rendre un air plus ou moins réveillé. C'était pas ce qu'il lui fallait, ce qu'il lui fallait, Thomas le lui tendit avec un grand sourire. THOMAS ▬ « Bon ok, j'ai menti pour le scotch, mais un joint c'est bien aussi non ? » R. ELLIOTT ▬ « On est deux et t'as qu'un seul duje à me proposer !?! Pffff, heureusement que je suis là » Quelques mois auparavant, il aurait certainement souligné la stupidité de cette remarque. Il était chez lui, sa présence était donc quelque chose de parfaitement normal et non pas d'heureux. Aujourd'hui il avait bêtement rigolé, comme l'aurait fait n'importe quel mec bourré, et était parti chercher une ou deux bouteilles. Elles étaient toutes entamées, certaines étaient même déjà vides, il choisit les trois plus remplies. R. ELLIOTT ▬ « J&B, Absolut Vodka Poire et Martini. » Énuméra t-il joyeusement en se laissant tomber avec ses trouvailles aux cotés de Thomas, lui subtilisant au passage son précieux joint. THOMAS ▬ « Je ne tenterai même pas les mélange des trois si j'étais toi... tu ne le tiendrais pas. » Annonça t-il en riant, une lueur de défi dans ses grands yeux chocolats. Des yeux qui avaient ensorcelé Elliott au premier regard, il n'osait même pas s'avouer pourquoi. Expirant lentement une fumé blanchâtre, l'intello en crise ne pu s'empêcher un sourire arrogant. Il tira une nouvelle fois sur la "cigarette améliorée", la rendit à son propriétaire premier et se leva une nouvelle fois. Aucun doute sur ce qu'il allait faire. A force, il tenait l'alcool de mieux en mieux et il comptait bien le prouver. Dans le silence presque religieux de la pièce, il revint avec deux verres et entama de mélanger un peu des trois boissons dans chacun d'eux. R. ELLIOTT ▬ « Tu seras mort avant moi... » ria-t-il en tendant son verre à Thomas qui le saisit sans hésitations aucune. A la une, à la deux, d'un regard entendu, ils levèrent leurs verres. Encore une fois.
Cela devait faire deux bonnes heures que les deux bienheureux cuvaient, aucun des deux ne tenaient vraiment debout. En fait ils étaient carrément affalés au sol, riant sans raison apparente. Le mélange en effet était mal passé pour tout les deux, ils avaient alors décidé de boire chaque boisson séparément ce qui n'arrangerait rien à leur état au moment de la décuve. S'ils décuvaient en fait. Parmi leurs rires d'abrutis, la sonnerie d'un téléphone se fit entendre. Personne n'était en état d'y répondre et personne ne voulait y répondre. En fait cela faisait près d'une semaine qu'Elliott ne répondait plus au téléphone. Il envoyait de temps en temps un message à son frère et sa mère pour leur dire qu'ils ne devaient pas s'inquiéter. C'était le seul contact qu'il avait encore avec ceux qui avaient longtemps étés ses modèles. Le répondeur se mit en marche et un bip retendit comme la ponctuation à une nouvelle blague salace de Thomas. Une voix sanglotante suivi, difficilement, comme si elle avait hésité. JULIA ▬ « Elliott, c'est maman. Rappelle moi dès que possible, c'est à propos de Maya. Elle ne va pas bien. » La voix s'était tu et Elliott n'avait jamais rappeler. Il avait toujours eu une règle: ne rien regretter... Un mois était passé depuis ce jour là, lorsqu'il daigna enfin décrocher aux appels incessant de sa mère. Il apprit que Maya, sa Maya, sa meilleure amie, à qui il avait promis d'être présent à jamais, s'était suicidée. Elle n'avait que vingt-deux ans, mais les premiers symptômes de sa maladie étaient apparus avec une rare violence. Elle avait sauté du haut de son immeuble, n'ayant plus la force de se battre. Et lui ce jour là, il était déchiré, tellement déchiré qu'il se contenta de raccrocher. On lui aurait dit qu'il y aurait une brocante dans sa rue que ça lui aurait fait le même effet. Totalement dans son monde, il avait plaqué Thomas contre un mur et l'avait déshabiller sans plus de ménagement, un sourire pervers aux lèvres. MAYA ▬ « Tu sais Elliott, si je pouvais choisir ma façon de mourir, j'aimerais me jeter dans le vide. Savoir ce que ça fait de se sentir totalement libre. » avait-elle un jour dit, à ce moment là ça n'avait inquiété personne. Pas même lui.
« Pour éviter le mur, faudrait-il encore ouvrir les yeux et le voir arriver...»
JULIA ▬ « Bienvenu à la maison mon cœur ! » Elle lui ouvrait les bras et lui souriait comme si sa vie en dépendait. C'était comme si cette dernière longue année n'avait pas existé. Elle avait grand cœur, peut être était-il même trop grand. Et puis c'était son fils, quelles que soient les erreurs qu'il avait pu commettre, c'était toujours son petit garçon. Elle avait retrouvé l'endroit où il vivait et avait fait le voyage de New-York pour le revoir. Lorsqu'il lui avait ouvert la porte, l'œil vitreux, le visage pâle et parsemé d'une barbe de trois jours, elle avait un instant douté que ce grand gaillard soit réellement Elliott. Elle était resté cinq jours. Trois jours pendant lesquels elle s'était occupé de lui comme s'il était revenus à ses quatre ans. Elle lui avait réapprit à vivre plus ou moins correctement et avait silencieusement espéré qu'il continuerait sur sa lancé une fois qu'elle serait partie. Elle aurait aimé rester, mais de l'autre coté de l'atlantique son deuxième fils avait lui aussi besoin d'elle. Il était entré en cure de désintoxication. Ça semblait marcher, malgré les difficultés du sevrage, Théo semblait aller mieux de jour en jour. Elle croisait les doigts pour que son petit frère suive son exemple. Elle n'avait pas espéré en vain. A son départ tout n'avait pas repris sa place, mais avec le temps Elliott était redevenu lui même. Ou presque. Sa chute avait laissé des traces, forcément, mais pas qu'en négatif. Il avait fait le point sur un tas de choses. Tout d'abord il avait arrêté de douté de sa capacité à mener à bien ses projets. Ensuite, il n'avait aucunement besoin d'être au top tout le temps, il avait lui aussi ses failles et il était temps qu'il fasse avec. Troisièmement, il est homosexuel c'est un fait et il n'était plus question de se dire bisexuel pour avoir encore la possibilité d'en douter. Quatrièmement, il avait essayer, mais c'était peine perdue. Oublier Quentin lui était impossible, il l'avait dans la peau et l'avait perdu. Quitte à n'avoir aucune vie sentimentale, il ne se sentait de toute façon incapable d'aimer quelqu'un d'autre. Pour finir, jamais plus il n’oublierait d'où il venait... THÉO ▬ « Tu te rappelles ce que je t'avais dit quand on était petit ? Quand tu seras grand petit frère, si t'es plus grand que moi je te démolis. Il va falloir que je te casse la gueule maintenant... » Même pas peur d'abord ! Il avait fini de s'enfuir. Il était de retour chez lui et ça lui allait bien.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Manon ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → en vélo ? ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop ★Présence sur le forum → de 3/7 à 4/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé de toute pièce.
Mon exemple de RolePlay:
→ Vous connaissez le concept du Karma ? De façon plus populaire qu'exacte, c'est la pensée que tous vos actes passés, présents et futurs ont une répercussion sur vos vies futures. Quand on ne croit pas à la réincarnation, ça revient à dire "Fait quelques chose de bien et il t'arrivera de bonnes choses ou sort du droit chemin et ta vie deviendra un enfer". Le Karma est donc considéré comme une énergie soit positive soit négative. Donner de façon désintéressée créer du bon karma, tandis que donner en espérant un retour créer du mauvais Karma. L'un comme l'autre aurait une répercussion sur notre futur proche ou moins proche. Comme tomber le pied dans une flaque après avoir penser trop fort que cette grosse que vous avez croisé est vraiment laide et doit être aussi futée qu'un papillon. C'est MAL de juger jeunes gens ! Vous aller vous retrouver réincarné en épine de pin parasol ! Bon bien sur il existe d'autre façon de concevoir le Karma. La version Kabbale par exem... non je déconne, je vous épargnerais la définition qu'on donne au Karma dans les différentes religions qui l'utilise je vous rassure. Quoi que vous seriez aller dormir moins bête si je l'avais fait. Elliott, bien que laïc, avait une légère passion pour le Bouddhisme qui représentait plus une manière de concevoir ce qui nous entoure qu'une religion. C'est donc la définition, en gros, faite par les bouddhistes que je vous ai exposé jusqu'ici. Et si je vous parle de Karma c'est parce que celui d'Elliott devait être relativement mauvais en ce moment. Enfin non, vu le poing qui se dirigea directement vers sa mâchoire sans aucune véritable raison, il ne devait pas, il ÉTAIT réellement mauvais ! Le second, frappant de plein fouet dans son ventre, concrétisa un peu plus cette hypothèse. Le petit brun ne bougeait pas, n'essayait même pas de répliquer. Tout ce petit cirque lui rappelait son enfance. Des images défilaient devant ses yeux alors qu'il encaissait les coups sans broncher. Dans les cours de récrée, il passait ses temps libres quasiment seul, mais les éducateurs n'étaient pas fort loin, ça lui laissait un peu de répit. En dehors par contre, quand il rentrait gentiment chez lui les yeux rivés aux bouts blancs de ses baskets, on n'en ratait jamais une pour lui chercher un peu les poux. Sous des prétexte plus cons les uns que les autres, les enfants n'ont pas besoin de longs discours ni d'excuse en béton pour avoir une bonne raison de frapper sur un de leur camarade. Le corps endoloris du jeune comédien encaissa un coup de poing de plus, il n'avait pas une idée du nombre de coup qu'il avait subit avant que ses jambes ne finissent par lâcher et qu'il se retrouve à genoux, le souffle coupé. Il était de nature pacifique, l'idée d'en foutre une à ce couillon ne lui effleurait même pas l'esprit. Il n'allait pas se rabaisser au niveau de ce type qui avait invoqué comme excuse pour lui taper dessus le plus gros cliché du monde "t'as une gueule de tapette". Si au moins ses assaillants trouvaient des raisons une peu originales, le nombre de fois qu'il ne l'avait pas entendue celle-là ! Une autre qu'il affectionnait particulièrement : "C'est un test psycho morphologique qui tente à prouver que ton corps, comme le mien peu encaissé un certain nombre de coup limité avant de plus répondre au appels du cerveaux. Tu piges l'intello ?" Oui pour ta gouverne, même les phrases qui ne veulent rien dire, il les comprend. Dommage que ça n'avait réellement eu aucun sens comme phrase, c'était si joliment formulé. Elliott avait eut le pressentiment que, pour une fois, un de ses assaillants avait réfléchi des heures à son excuse et ça lui mettait un certain baume au cœur.
Ce soir, il était juste sorti faire un tour avec l'envie de se fondre une fois de plus dans la foule de jeune qui vont faire la fête, sans même avoir dans l'idée d'aller se saouler ou autres techniques d'évasion foireuses comme les dits jeunes lui avaient appris. Il n'emmerdait personne, il se promenait juste. Avec un petit air morose peut-être, mais il ne faisait que passer. Il avait peut être juste mal choisi sa rue. Une fois que plus un bruit ne l'avait entouré, il avait de nouveau fait attention à l'endroit où il avait échoué et en moins d'une minute trois types lui tombaient dessus sans prévenir. Il n'avait pas peur, il avait l'habitude. Il connaissait la suite des événements. Mais cette fois-ci décidément le Karma s'acharnait un peu plus sur lui à chaque seconde. Il ne s'en rendrait compte que bien plus tard bien entendu car pour l'instant... Plus aucun coup ne venait lui bousiller un peu plus le corps. C'était étrange, les petits cons en avaient-ils eut marre ? Sous le choc, Elliott n'arrivait plus a distinguer le moindre son. Comme si sont corps se concentrait sur les fonctions fondamentales comme le cœur qui bat et les poumons qui respire (bien que cette action soit devenue difficile suite au coups donnés au ventre) et qu'il avait coupé le courant pour toutes autres fonctions. Des tâche noires venait lui gâché la vue, ses tympans ne laissaient plus passé aucun son, le moindre mot restait coincé dans sa gorge et aucun muscle ne voulait répondre à son appel. Il restait donc là, à quatre pattes, à fixé le sol haletant, tandis qu'une goutte de sang, coulant de sa lèvre fendue, venait s'écraser de temps à autre sur le pavé. Mais les coups avaient réellement finit de pleuvoir et ce n'était vraiment pas normal. Généralement quand on en avait finit avec lui, il se sentait relativement mieux, mais là, un affreux malaise lui tenaillait les tripes. Il y avait du mouvement autour de lui, beaucoup trop de mouvement que pour des emmerdeurs prenant la fuite. Par on ne sait quelle magie Elliott réussit à relever la tête suffisamment pour voir que les 3 emmerdeurs étaient en train de se faire massacrer. Par un type seul en plus ! Ce fut sur cette constatation que tout devint noir et qu'Elliott finit par perdre connaissance. Laissant son sauveur se démerder avec la vermine, de toute façon même conscient Elliott ne lui aurait pas été d'une grande aide. Au pire ils seraient réunis dans la même chambre d'hôpital demain quand on les aura trouver.
Bien que les yeux clos, Elliott avait reconnu son environnement dès que son cerveau s'était remis en marche. Il n'était pas à l'hôpital. Il était tout simplement dans son lit. Il n'osait néanmoins ni ouvrir les yeux ni même bouger. L'absence de mouvement lui faisait déjà assez mal partout que pour se risquer à souffrir d'une main mal coordonnée allant s'écraser sur la table de nuit non loin. Comment avait il atterrit chez lui ? Il espérait trouver la réponse dans ses souvenirs, mais tous les événements survenus après qu'il soit tomber les genoux au sol avaient été, comme par magie, supprimés de sa mémoire. Et réfléchir lui donnait mal à la tête. C'était pire qu'une cuite ! Lui qui avait prit la sage décision d'arrêter son petit manège idiot qui consistait a finir mort plein dans le lit de quelqu'un d'autre était remercié d'une bien cruelle façon ! Le KARMA non d'un chien quelle saloperie !!!
Le code règlement:
→ Yankees Rock
Dernière édition par Elliott Maloy le Lun 21 Nov - 22:47, édité 2 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée] Dim 20 Nov - 23:07
Bienvenue sur NYCL Il faudra changer de prénom si possible ou les inverser car nous avons déjà un Elyott et nous évitons les doublons (a)
Sujet: Re: romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée] Lun 21 Nov - 14:38
Bienvenue !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée] Lun 21 Nov - 22:07
bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée] Lun 21 Nov - 22:52
QUENTIN !!!!! MON AMOUREUX ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥
Spoiler:
:savy: :jeff:
Ravie de te retrouver aussi Owen ♥
Merci à tous
Les changements demandés sont faits =) J'espère que ça conviendra =)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée] Mar 22 Nov - 0:06
Validé !
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Sujet: Re: romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée]
romain elliott maloy ▬ j'ai la flemme de chercher un titre [fiche terminée]
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