Sujet: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 0:12
FEAT. NICO TORTORELLA
Nathéo Ezekiah Levy-Summers
22 ans → Né à Lyon le 25/11/1989 → étudiant en pharmacologie célibataire → hétérosexuel → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Nathéo Ezekiah Levy-Summers, enchanté. J'ai un tatouage au poignet (le prénom de ma petite soeur décédée). J'ai 22 ans, je suis célibataire, et en aucun cas malheureux de ma situation. Je ne suis ni riche, ni pauvre. Je suis atteint de la mucoviscidose, mais c'est loin d'être l'une de mes principales préoccupations. Je déteste d'ailleurs qu'on évoque ce sujet ou qu'on me traite différemment. J'adore regarder les dessins animés. Parfois, je parle à ma soeur comme si elle était avec moi. J'ai un cochon d'inde, Ticola. Je déteste les bonbons, mais j'adore les pâtisseries. Je suis américain d'origines, j'ai grandi en France, et je suis bilingue. Mes deux parents sont décédés lorsque j'étais âgé de onze ans. Ma couleur préférée est le bleu. J'adore cuisiner, mais je suis loin d'être doué en la matière. Mon gros trip quand je suis seul dans ma chambre, c'est de m'emparer de ma guitare électrique, mes lunettes Ray Ban, et me la jouer "rock star" sur Highway To Hell. Je vénère littéralement tous les films de Walt Disney. Mon rêve serait de fonder une famille, qu'importe ma maladie. J'étudie la pharmacologie, mais ce domaine d'études est loin de m'intéresser. Bref, je suis un étudiant comme un autre.
★Quel est le caractère de ton personnage? → optimiste • calme • insouciant • immature • solitaire • attentionné • généreux • posé • ouvert d’esprit • doux • têtu • lunatique • romantique • respectueux • indépendant ;; oui, pour résumer, je suis tout ça à la fois. Je suis un grand enfant, mais qui sait néanmoins se montrer sérieux lorsque la situation l'exige. Je ne suis certes pas un grand bavard, mais je sais avoir de la conversation lorsque mon interlocuteur me plait. Je peux me montrer particulièrement attentionné avec une personne que j'apprécie, mais également extrêmement peau de vache avec un ennemi. Si l'on me cherche, on me trouve. Je peux être respectueux, mais comme tout humain, j'ai mes limites et mes points faibles. Je ne dépend de personne. Bien que je m'attache vite aux gens, si la situation se retourne contre moi, je n'aurai aucune difficulté à tourner la page. Des sentiments ? Oh bien sûr que j'en ai déjà éprouvé, mais jamais de "coup de foudre" : je ne suis pas fanatique des relations sérieuses pour le moment. Quand on me connait, on sait m'adopter et m'apprécier. Mais au premier coup d'oeil, il est vrai que je peut-être paraître relativement.. étrange. Plusieurs fois on m'a insulté de gamin stupide, ou encore de schizophrène. Oui, je n'ai pas encore entièrement digérer la perte de ma petite soeur, alors il m'arrive de temps en temps de m'adresser à elle, comme si elle était là. Illusions. Je ne suis pas d'un naturel violent : en vérité, je n'ai jamais cogné sur qui que ce soit, même en primaire. Je suis plutôt le genre d'homme à attaquer verbalement. Il est d'ailleurs particulièrement plaisant de voir la tête de mes camarades lorsque je me mets à les menacer en français. Ah oui, un autre détail également à savoir à mon sujet : je suis particulièrement lunatique, pour les plaisirs de mes proches.
Well... It's my story...
• Maèlys « Théo ! T’étais passé où vieux schtroumf ?! » • Le regard bleu de ma jeune sœur s’immisça en moi en l’espace de quelques secondes. Ses fossettes un peu trop marquées et son sourire d’ange avaient toujours eu le don de m’apaiser aussitôt que je venais à poser les yeux sur elle. Une gamine dont la joie de vivre était loin d’être à démontrer. De ses 1m53, elle galopait dans ma direction en rebondissant sur chaque pierre qui croisait sa route. Le coucher du soleil étant seul spectateur de notre petite scène de retrouvailles, il imposait une certaine quiétude que je savourais sans scrupule. Voilà huit longs mois que je n’avais plus eu le plaisir de contempler mon démon de sœur venir me sauter dessus. Accrochée à mon cou, ses petits bras entourant fermement ma nuque, je la soulevais sans le moindre effort. Poids de plume pour une ‘’grande fillette’’ âgée de tout juste sept ans. Dans notre étreinte, nous comblions l’absence des mois passés. Je lui adressais un furtif bisou sur la joue, elle m’accordait une belle grimace suivi d’une flopée de paroles • Maèlys « Tu m’as manqué grosse potate» • Nathéo « Tu m’as manqué aussi vieille bonane… D’ailleurs dis-moi, t’aurais pas rapetissé ? Houuu ma belle, t’es condamnée à rester éternellement naine ! » • Il en avait toujours été ainsi entre nous. Taquinerie, surnoms loufoques, voire même parfois délires complètement insensés. Et ce n’étaient pas les onze années de différences qui nous séparaient qui créaient un quelconque fossé dans notre relation. Bien au contraire… Elle me faisait conserver l’esprit de l’enfant innocent, et je lui apprenais la sagesse acquise au cours de mes années vécues. Dans le fond, nous formions un paisible et agréable équilibre qui me convenait parfaitement… Bien que cela n’excluait pas quelques chamailles passagères. Et ces derniers temps malheureusement, les dites chamailles semblaient toutes avoir une origine commune, à savoir mes longues absences de ces trois dernières années… L’inconvénient dans les études à l’étranger, c’est que l’on privilégie son avenir à tel point qu’on en délaisse presque son passé. Ou tout du moins, telle était la vision que ce faisait Maèlys. Si nos retrouvailles étaient toujours magiques et d’une tendresse inégalable, nos séparations en revanche posaient un peu plus de problèmes… Cris, insultes grotesques voir même parfois lancer de doudous. Les explications n’étaient pas nécessaires… J’aurais beau évoquer les meilleurs arguments au monde, employer un avocat pour me défendre, jamais ces raisons ne seront suffisantes aux yeux de ma sœur. Et je pouvais aisément la comprendre… Mais malheureusement pour nous, nos parents n’ont pas eu le privilège de nous laisser de grandes sommes d’argent en décédant, il y a de cela plusieurs années. Si notre tante a pu nous élever, et élève encore aujourd’hui Maèl’, ce n’est pas sans peine financière. Puisque vivre et grandir.. tout cela a un coût, et celui-ci est loin d’être négligeable. Etudiant, j’ai l’espoir de vite terminer mes études afin de pouvoir enfin être indépendant, prendre ma sœur sous mon aile, et veiller à remercier comme il se doit notre tante qui a si bien su répondre à nos besoins.
5 janvier 2007. Tschiiiiiiiiiiiiiik. Boum. Et puis, plus rien. Les pneus griffant le goudron de la route m’assourdirent l’espace de quelques secondes. Ma chute contre le gravier quand à elle me fit vaguement tourner, mais très vite je parvins à reprendre mes esprits. Et la vision d’horreur qui trônait face à moi me fit perdre presque aussitôt l’équilibre… Adosser maladroitement à un panneau, je contemplais l’Apocalypse. Son minuscule corps, rouge… si rouge… sa bicyclette, en mille morceaux, et projetée si loin d’elle. Ses yeux me fixaient, mais l’éclat habituel qu’ils contenaient semblait s’être éteint. Non pitié… Par pitié, pas elle. Tout sauf elle.. Mes jambes mirent une éternité à répondre à mes appels de détresse. Je ne m’entendis même pas hurler tandis que je me précipitais vers elle… La distance qui nous séparait me semblait être des kilomètres. Agenouillé enfin à ses côtés, son visage entre mes mains.. Un souffle, Seigneur qu’elle respire, qu’elle parle ou bouge.. Qu’elle m’insulte ou me frappe, peu importe… Un pouls ! En voilà un ! Mais pourquoi ne réagissait-elle pas ? Pourquoi n’ouvrait-elle pas les yeux ? Ou alors… peut-être était-ce tout simplement mon propre cœur qui frappait si fort que je le ressentais jusqu’au bout de mes doigts.. ? Non… Non mon Dieu, pas elle.. ne me l’arrache pas, pas mon ange, mon unique trésor… Je t’en supplie, je vous en supplie, ne me la prenez pas, pas aujourd’hui… Nous devions nous retrouver.. Pour de bon, enfin ! Nous devions nous prendre dans nos bras, nous enlacer, nous taquiner, nous aimer… Pas nous quitter..
Le vacarme de l’ambulance me parvint au loin alors que je déposais mon front contre le sien, mes propres larmes souillant nos deux visages. • Nathéo « Maèlys… J’suis désolé, j’suis tellement désolé… T’en vas pas, j’ai besoin de toi.. » • Sa minuscule main au creux de la mienne, je contemplais les traits de son visage à la recherche d’un quelconque mouvement. Bouge. Souris. Cligne des yeux. S’il te plait ma puce. J’étais loin de réaliser que glissait entre mes doigts la vie de ma petite sœur. Ce n’était qu’un rêve. Juste un mauvais rêve. J’étais tellement absorbé dans ma contemplation et ma douleur que j’en oubliais la présence des médecins à nos côtés, qui tâchaient de l’arracher des griffes de la mort par tous les moyens. Au bout de plusieurs minutes (longues minutes), l’un d’eux fini par poser une main sur mon épaule. Je savais ce que cela signifiait, et ce contact me fit d’ailleurs l’effet d’un électrochoc. Mon corps tout entier trembla. Mais je ne détachais pas pour autant mon regard de son visage. • Médecin « Elle nous a quitté, c’est fini.. je suis désolé. » •
·.·
Je suis dans un train. Un train qui m’emmène loin, loin, loin. 25 novembre 2010. Vingt-et-un ans de malheur. Je souffle du bout des lèvres l’unique petite bougie qui me fait face. Plantée négligemment dans un macaron, elle avait eu le temps de presque entièrement se consumer. La cire avait formait une petite flaque sur la surface du gâteau. Qu’importe, je ne comptais pas le manger. Le regard las, je contemplais en silence le filet de fumée blanchâtre qui s’échappait de la mèche éteinte. Un furtif sourire se dessina sur le coin de ma bouche. Je voyais défiler devant ma vie : une magnifique métaphore imagée pour dire que celle-ci partait en fumée. J’étais cette bougie, au milieu de nulle part.
Trois ans. C’était à peu près le nombre d’années que j’avais écoulé, enfermé dans ma bulle qu’était mon appartement Lyonnais. De temps en temps, ma tante venait manger histoire de me rendre visite. Les seuls jours où je daignais enfiler des vêtements propres, faire un peu de ménage, et utiliser le côté ‘’cuisine’’ du studio. Elle n’était pas au courant de mon état, pourtant je restais persuadé que ses visites mensuelles avaient également pour but de s’assurer que je n’sois pas décédé seul dans mon coin. Devant elle, je faisais semblant. Sourire aux lèvres, dialogues répétés au préalable. J’avais perdu goût au contact social. Mes loisirs se limitaient désormais à mon piano, ma télé, mon cochon d’inde ainsi que ma guitare électrique. Je commandais mes courses sur le net, et je vivais avec les quelques revenus qui m’étaient attribués. Autant dire que j’étais loin d’accumuler une fortune. Je n’avais plus envie de rien. Ni sortir faire la fête, ni même aller me souler la gueule dans un bar du coin. Cela devait faire trois ou quatre mois que je n’avais plus reçu un seul coup de fil. A force de les repousser et les ignorer, mes amis avaient fini par lâcher prise. Tant mieux, ce n’était pas trop tôt. L’inconvénient lorsqu’on est ainsi déprimé, c’est qu’il est particulièrement simple de se laisser aller, mais extrêmement difficile d’en sortir et de reprendre les devants. Tu me manques Maèl’, je t’aime.
New York city. Pourquoi et comment avais-je atterri ici ? Excellente question, à laquelle je ne suis pas certain moi-même de la réponse. Une paire de valises en main, je quittais l’aéroport d’un pas lent, presque hésitant. Un sacré bout de temps que je n’avais pas remis les pieds ici. Trois ans que je n’étais plus sorti dans la foule. Non pas que je sois devenu agoraphobe, mais presque. Les gens m’effrayaient. Nos parents étaient américains d’origines, et je me souviens qu’étant petit, ils s’adressaient à moi dans leur langue d’origine. C’est à leur décès que nous avons emménagé en France Maèlys et moi, chez notre tante. Mais quoiqu’il en soit, je n’avais aucun mal à comprendre ce qui se disait autour de moi. La Grosse Pomme. Dans mes souvenirs la ville était beaucoup plus impressionnante. Sans doute du fait que je ne devais pas mesurer plus d’un mètre cinquante les bras levés. D’un pas hésitant, je m’enfonçais dans les ruelles de la ville géante. La motivation n’était pas réellement au rendez-vous, mais il fallait bien qu’un jour où l’autre je refasse surface après tout. Et quel meilleur moyen de se relever que de tout recommencer à zéros. Nouvel entourage, nouvelle université, nouvelle ville. Nouvelle vie.
Je n’ai rien oublié. Je garde l’amère perte de ma petite sœur, au creux de mon cœur. D’ailleurs, je me suis fait tatouer son nom sur mon poignet gauche. Ainsi, elle m’accompagne dans chaque petit pas que je fais. J’ai décidé de continuer mon chemin, de vivre pour elle, de réaliser nos rêves si possible. J’ignore si j’en aurai le temps, mais qu’importe, au moins, j’aurai essayé. Je crois en l’avenir, bien que le mien soit relativement flou. J’observe au loin la statue de la liberté depuis la fenêtre de mon appartement. Elle aurait adoré pouvoir la contempler. • Nathéo « C'est reparti pour un tour. » • Mes bagages sont déjà faits. Dans quelques jours, j’entrerai dans une nouvelle université.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Sasha, 18 piges. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Ca fait un bail que je connais le forum, jamais inscrite à cause d'un cruel manque de temps ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop msieur. ★Présence sur le forum → 5/7 en moyenne. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ Douleur. J’ai tellement froid… Quelques tâches rouges pourpre marquent l’oreiller, les draps, le lit. Mes cris sont étouffés par l’imposant silence qui régnait au creux de mon appartement. Les deux mains plaquées contre mon visage, je gémis. Mon corps tout entier se consume… Par pitié, que cela s’arrête. Que Dieu vienne me chercher, ici, maintenant. Je ne vais plus tenir longtemps. Souffrance. Mes poumons brûlent, et mon sang se fige littéralement au creux de mes veines. J’ai le cœur qui s’emballe, et qui réclame cet oxygène que je parviens à lui obtenir. Solitude. Où était-elle ? Cet ange qui m’enveloppait de ses ailes chaque fois que ce genre de crise venait à s’emparer de moi. Seul, je devais faire face à la mort prochaine qui bientôt viendrait m’arracher à la vie. Sans scrupule, sans pitié. J’ai le souffle coupé, mon regard se perd quelque part sur la baie vitrée à mes côtés. Des étoiles, par centaines. Chacune d’elle représentant les années que l’on était censé passer ensembles… Elle & moi. Foutaise. Malgré cela, je fermais les yeux. Retenant les larmes d’une douleur insupportable. Mes lèvres murmuraient inconsciemment son prénom. Comme si elle était juste à côté de moi. Tout près de moi… Là, allongée à mes côtés. Ses bras venant me serrer, fort, encore plus fort. Ses baisers venant apaiser mes maux ; ses paroles venant bercer mes souffrances. Tu me manques tellement… Nouveau coup. Je crache mon propre sang sur l’oreiller que je sers au creux des bras. Et dans un ultime effort, j’hurle son nom. Dans l’espoir peut-être que d’où elle est, elle puisse entendre mon appel.
La maladie est une chimère qui nous ronge. Une gangrène qui s’empare de chacun de nos membres, de chacune de nos pensées. Il n’est pas simple de vivre avec la certitude qu’un jour prochain, on va s’éteindre. Vivre avec la peur au ventre de s’effondrer devant la personne que l’on aime. Vivre, tout en sachant pertinemment qu’il n’y a aucun espoir de prolonger notre séjour sur Terre… Malgré tout, j’ai pris ce risque. Mon regard, las, fatigué et malade se posa sur la ruelle qui se dessinait devant moi. Puisqu’il m’était désormais impossible de dormir, autant rester éveiller et tâcher de se changer les idées. Peu importe me destination, et qui je rencontrerai cette nuit. J’avais simplement envie de sortir. Au clair de lune… Une main posée sur ma poitrine, j’avançais d’un pas chancelant. Les quelques rares passants que je croisais me toisaient d’un œil moqueur. Détrompez-vous, je suis loin d’être bourré… Quoique sincèrement, j’aurai préféré l’être en cet instant. Noyer la souffrance par l’alcool. Une idée qui était plutôt tentante finalement. A bout de souffle, je m’enfonçais dans les rues sombres de la ville. Accostant quelques fêtards ; bousculant de temps à autre quelques poteaux ou murets. J’aurais donné n’importe quoi pour avoir la force de me relever, et marcher la tête haute. Tout comme avant. Et dire qu’il y a un an, je me plaignais d’une existence trop banale… Crétin. Aujourd’hui, la moindre petite seconde à vivre était une seconde de plus. Une de plus… Et encore une. Je les comptais inlassablement. Chaque minute de plus à être encore en vie était une victoire pour moi. Mais je me doutais qu’Elle ne le voyait pas du même œil. A dire vrai, je regrettais tout ça. L’amer souvenir du jour où je lui ai annoncé la nouvelle… Sans doute n’aurais-je jamais dû le faire, puisque depuis ce jour-là, je n’ai jamais revu son magnifique sourire illuminer son visage. Mais un bruit retentissant me sorti de mes songes. Mon visage se relevait doucement, et je poussais un soupire sans joie. The Bionart. Un bar comme un autre. Là où se déroulent d’anodines rencontres. Là où nos deux mains se sont jointes, pour ne plus jamais se séparer. J’éprouvais encore les frissons qui s’étaient emparés de moi ce soir-là. Lorsqu’elle m’a embrassé de son plein gré pour la toute première fois… Là où j’ai compris que l’alcool n’y avait été pour rien, ce jour où nos chemins se sont croisés. Là où j’ai su, que quoiqu’il devait arriver, mon cœur suivrait le sien et bâterait pour elle.
Alcool, cigarette, drogue, lumières, musiques assourdissante. J’ai été frappé de plein fouet par le remue-ménage d’entrée. Mais dans le fond, tout cela était bien loin d’être désagréable. La délicieuse odeur de tabac qui planait dans l’air me faisait frissonner d’envie. Le désir d’un ancien fumeur de retomber dans l’oublie. Mais mon corps me rappela la promesse que je m’étais fixée. La foule se rependait dans la salle, dansant, chantant. Profitant pleinement de la vie. Bande de veinards. Je sourirais tristement de jalousie face à ces couples enlacés qui traînaient une danse fougueuse. C’était elle et moi, il y a deux ans de cela. Mes pas se dirigèrent à travers la nuée de jeunes étudiants. Serpentant parmi le monde d’une démarche loin d’être très assurée. Qu’importe, j’avais au moins le mérite de me fondre dans le paysage. Le comptoir deviendrait mon ami de la soirée, et ma choppe de bière serait l’amante qui comblerait ma solitude. Néanmoins, une silhouette au loin attira bien vite mon attention. Ses longs cheveux blonds… Ses épaules dénudées… Que lui était-il arrivé à cette jeune femme ? Ce n’était tout de même pas… Mes yeux se posèrent alors sur une marque, au creux de sa nuque. Deux alliances. Deux initiales. E&B.
Mon cœur se figea. Piégé dans une cage de fer, chacune de ses pulsations m’infligeait une douleur supplémentaire à la poitrine. Autour de moi, les environs semblaient s’êtres effacés. La musique était devenue sourde, et la foule invisible. Je ne voyais plus qu’elle. Et une inqualifiable douleur s’empressa de venir voiler le peu de joie qu’il me restait. Déception. J’ai baissé les yeux, m’avançant lentement vers elle. A ses côtés, je ne pris pas la peine de prononcer le moindre mot. Je me suis arrêté l’espace de quelques dixièmes de secondes ; contemplant muet un spectacle que j’aurai préféré ne jamais voir. Son corps meurtri, des cicatrices marquant d’imposantes parcelles de sa peau. J’ignorais comment et pourquoi elle s’était retrouvée ici, sous ce déluge d’hommes qui ne désiraient que sa douleur. Mais à vrai dire, je n’avais pas réellement envie de le découvrir. Qui sait ce qu’une vérité peut nous apprendre… Me penchant paisiblement vers elle, j’ai ôté le gilet que je portais afin de recouvrir ses épaules dénudées. Et une douce étreinte s’en suivi. Je l’ai serré contre moi, tout contre moi. Les yeux clos, mes lèvres posées contre son front. Mon Dieu… qu’elle me manquait. Mes poumons s’emballèrent tout seul lorsque son odeur s’engouffra en moi. Un parfum. Celui que je connaissais par cœur et que je reconnaîtrais entre mille : le sien. Mais étrangement, le goût de l’alcool ne tarda pas à venir brouiller ce délicat moment de satisfaction. Mes paupières se rouvrirent. Un soupire s’échappa de mes lèves avant que je ne me recule doucement. Mes mains posées sur ses joues, j’ai accosté son regard. Les sillons laissés par d’invisibles larmes marquaient encore et toujours sa peau de pêche. Pourquoi… Pourquoi elle. N’y avait-il pas un moyen de lui rendre ce sourire qui me manquait tant ? Le même qu’affichait presque toujours notre petit ange. Qu’importe le temps écoulés à ne pas se voir. Si je devais veiller elle avant mon départ, c’était avant tout dans le but de lui redonner ce qu’elle avait égaré depuis bien longtemps : la joie de vivre. L’azure de ses yeux m’empoignait. Et mes vains efforts pour m’en dégager étaient loin d’êtres suffisants. Deux mois. Deux longs mois que je n’avais pour ainsi dire plus eu l’occasion de contempler son regard. Deux mois à ne plus exister, et à survivre grâce à des traitements médicamenteux. Deux mois à redevenir l’être insignifiant que j’ai toujours été. C’est au creux de ses prunelles que je sais enfin qui je suis, et pourquoi je vis. La plus belle chose au monde, en dehors des rires, reste sans nul doute l’émotion intense qui nous habite lorsque l’être aimé vous contemple. Le monde peut crever. Un mur peut s’effondrer. Peu importe, le reste n’est que décor. L’essentiel de mon existence est là, juste sous mes yeux. Reste avec moi mon ange, je t’aime, et bien plus encore.
Sans le moindre mot, je l’ai entraîné dans ma marche. Tenant fermement sa main gauche dans la mienne. Nos silhouettes s’effacèrent de la foule. Nous nous retrouvions désormais dans cet espace reclus. Là où il y a presque deux ans, nos cœur se sont embrassés pour ne former plus qu’un. Mes yeux restèrent accrochés au sol l’espace de quelques secondes. Y avait-il réellement quelques choses à dire ? J’ignorais la raison de son comportement actuel, mais je lui accordais néanmoins suffisamment de confiance pour savoir que si elle agissait ainsi, ce n’était pas dans le but de me blesser ou de détruire ce que nous avions bâtis. Néanmoins… L’expression de visage devint soudainement blême… Mon sang sembla se glacer à l’intérieur de mes veines. Les yeux posés sur nos mains jointes, je ne retrouvais pas l’éclat habituel de nos deux alliances. Nouvelle déception… ma main lâcha la sienne, et je fuyais son regard. J’ignorais si c’était le poids de la lassitude qui m’empêchait de réagir, mais quoiqu’il en soit, je demeurais jusqu’à l’heure muet. Et puis, je me suis tourné vers elle. Un sourire triste relevant la commissure de mes lèvres, une main caressant sa joue. Que nous arrivait-t-il. « Pourquoi… ? » Pourquoi m’abandonnes-tu mon amour. Pourquoi es-tu si triste. Pourquoi ne viens-tu pas dans mes bras pleurer, plutôt qu’ici. Pourquoi ton alliance a-t-elle disparue. Pourquoi ne semble-tu plus m’aimer comme autrefois. Mille questions, masquées par un seul mot. J’ai fermé les yeux, une fois encore, avant de la reprendre dans mes bras. Sentir à nouveau son cœur frapper contre sa poitrine. Profiter de notre étreinte éternelle. La sentir juste là, tout près de moi. Mes lèvres se posèrent au creux de sa nuque, j’embrassais nos deux initiales marquant sa peau, nos deux alliances unies pour l’éternité. Un gémissement m’échappa alors que je murmurais quelques mots : « Tu me manques tellement mon ange… Ne pars pas, reste avec moi. » Juste quelques secondes. Juste le temps que j’imprime une nouvelle fois ton odeur. Que je caresse ta peau. Que je te murmure quelques mots. « Regarde-moi, parle-moi.. et dis-moi ce qui ne va pas. »
Le code règlement:
→ Yankees Rock
Dernière édition par Nathéo E. Levy-Summers le Ven 2 Déc - 23:34, édité 6 fois
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 0:14
LE KIT + le PSEUDO + NICO onsemariequand ?
Bienvenue ici si tu as des questions n'hésite surtout pas & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 0:19
Bienvenue ! Super le prénom ! Et bon choix d'avatar
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 0:58
Bienvenue parmi nous mister & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 1:28
Bienvenue
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 1:32
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 12:57
Serena L. Douglas a écrit:
onsemariequand ?
maintenant ? en plus y a plein de témoins
merci tout le monde
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 13:15
Bienvenue !
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 13:19
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 13:44
le pseudooooo bienvenue
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 13:46
Bienvenue ici Très bon choix d'avatar
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 15:02
Bienvenue & Bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 15:30
merci les loups
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 15:31
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 15:46
Bienvenue parmi nous..
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 19:42
Le pseudo bienvenue
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 19:58
Bienvenue sur le forum.
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 20:39
Nico Bienvenue
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 21:21
Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 22:11
Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Ven 2 Déc - 23:30
merci tout li monde je signale par la même occasion que ma fiche est (normalement) terminée
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Sam 3 Déc - 0:15
Happy to see you pour le lien, on en parlera en MP
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Sam 3 Déc - 0:18
DIABOLO CITROOOOOON bien entendu, c'est imposé
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Sam 3 Déc - 0:21
Bienvenue, bon choix d'avatar
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo Sam 3 Déc - 0:27
Validé !
Et pour le mariage Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur la petite poire (a)
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Sujet: Re: « i'm going back to the start » • nathéo
« i'm going back to the start » • nathéo
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