→ ( petite précision. Ce post est un RP de présentation. )

THE ANNONCE.


« Non, c’est impossible, tu ne peux … tu ne peux juste … pas. Alya... Bon dieu ! Tu as 16 ans. » Avez-vous déjà essayé d’expliquer à votre mère vous que vous étiez enceinte ? Non, et bien, je ne vous le conseille pas. Sauf si vous avez 25 ans et que c’est ce que vous souhaitiez pourquoi pas, allez-y, prenez le téléphone et composez son numéro mais dans mon cas, je n’ai que 16 ans et c’est comme la fin du monde. De plus que cet enfant n’était pas désiré. Nous savions toutes les deux aussi bien l’une que l’autre où cela allait mener. Avortement, adoption ? Pour moi, c’était hors de question mais quand votre mère tient à son image de famille parfaite et que vous ne souhaitez pas la décevoir, ce n’est plus aussi facile. Il faut maintenant penser pour tout. Lorsque vous venez d’une famille riche et dont la réputation n’a jamais été sali et que c’est la jeune fille de 16 ans qui gâche tout en tombant enceinte, que vos parents ont toujours été fiers de vous peut-importe ce que vous avez accompli, vous tombez de haut. C’est mon cas. Je suis tombé de haut et si, si je n’arriverais jamais à me relever ? « Comment tu vas annoncer ça à ton père ? Il sera anéanti. » « Je sais, j’ai pensé à tout. » « Non, juste en tombant enceinte, tu n’as pas pensé à tout. » Ma mère savait toujours comment me faire fermer. Elle était en colère et cela était tout à fait comprenable. « Et tu compte faire quoi avec ça ? » « Ce que tu voudras, tout ce que tu voudras. Maintenant, je ne te désobéirai plus. » « Bien maintenant, viens là. » Je me glissai confortablement dans les bras de ma mère laissant quelques larmes couler le long de ma joue pour glisser jusqu’à mon chemisier et finir sur le sol. Je me sentais comme la honte. J’avais fais honte à ma mère même si personne ne le savait mais il allait tous finir par le savoir. Il était hors de question que je reste enfermée chez moi pour ne pas montrer que j’ai grossi. Je ne pourrais pas me cacher indéfiniment. « Merci maman, merci d’être compréhensive. » Elle ne répondit rien. Elle ne fît que continuer à me caresser les cheveux. Mes longs cheveux blonds, lisses. « Tu voudras m’aider à l’annoncer à papa ? » « Je serai à tes cotés répondit-elle mais tu sais qu’il sera énervé. » « Oui, je sais tout ça. »

« Dehors ! Immédiatement ! hurla-t-il de sa voix en colère. Tu sors maintenant. » Finit-il désespéremment. Je ne pouvais m’empêcher de laisser les larmes couler. Je ne pouvais pas contredire mon père surtout lorsque celui-ci était enragé contre moi. « Gérard, s’il te plait soit compréhensif » « Tu le savais ? » « Gérard … » « Accompagne là, dehors toutes les deux! » « Non, maman reste ici. » « Toi, dans ta chambre. » Ma mère et moi montions dans ma chambre à l’étage et elle m’aida à faire rapidement mes valises. « Je ne veux pas te laisser avec lui, tu sais comment il est quand il est en colère » « Ne t’en fais pas chérie, c’est mieux que tu partes, crois-moi. » Nous nous dépêchions d’enfiler tee-shirt, jeans, bijoux, souliers, manteau, brosse à dents, brosse à cheveux, shampooing, tout ce que j’avais besoin. « Je vais aller chez Alyssa quelques jours d’accord. » « Oui chérie mais téléphone » Et ma mère me serra pour la dernière fois dans ses bras. Nous descendions les escaliers à une vitesse inimaginable et elle m’accompagna dehors jusqu’à la porte. Nous étions sous le porche, éclairées par la nuit, la lune et les étoiles brillantes et c’est là que je lui fis mes adieux et que je lui promis de revenir la voir quand papa ne serait pas là. Et je partis. « Content ? » « Oui, il fallait qu’elle parte. Tu ne te rappelle peut-être pas les années qu’on a passé à construire une famille parfaite et elle est venue tout gâcher. » « Alors tu veux que je parte aussi car je ne suis pas parfaite non plus, encore moins que ma fille. Tu sais quoi, si je m’en vais, tu seras seul, tu n’auras plus de famille. » « Tu vas partir ? » «[color=red] Écoute Gérard, je ne t’aime plus. Plus après ce que tu viens de faire à notre fille.[/clor] » Et Esméralda fit elle aussi ses valises et elle quitta Gérard. Gérard resta dans le milieu du salon et se mit à boire, à déchirer les photos de famille, les brûler. Il finit par s’écrouler dans le salon.


Toc Toc Toc … Je me tenais derrière la porte. J’attendais que ma meilleure amie m’ouvre la porte. Lorsque je vu son visage, je pleurai me jetant dans ses bras. Je n’en pouvais plus de cette situation. Mes parents, enfin, surtout mon père venait de me mettre à la porte de chez moi. Elle me vit avec ma valise à la main et moi, j’aperçu son regard interrogateur se poser sur celle-ci. « Tu accepte de m’héberger pour ce soir ? » Dis-je avec beaucoup de mal, en reniflant et en essuyant mais yeux tout larmoyant. Elle prit ma valise et la rentra à l’intérieur et me fit signe d’entrer. « Maman ! cria-t-elle Alya dors ici pour la nuit. » « Bien sur choupette. » Je ris en entendant le surnom qu’Ania utilisais pour sa fille. Je vis sa mère franchir le pas de la cuisine en me souriant. « Elle peut rester tant qu’elle veut. » Je savais l’affection que me portait Madame Keller. Elle était comme ma deuxième mère et j’étais comme sa deuxième fille car Alyssa avait une sœur. Une petite sœur nommée Aria. « Allo Alyanah. » Et voilà qu’Aria se pointait. J’aimais beaucoup l’ambiance de cette famille. Elles étaient unis, chaleureuse. On se sentait comme à la maison. Ici, c’était ma maison, ma seconde maison. « Tu viens, on monte dans ma chambre et on pourra défaire ta valise. » « Alya, il y a une chambre d’amis, tu n’as qu’à t’installer là. » « Merci beaucoup madame Keller. » Et Alyssa et moi montions à l’étage dans sa chambre. « Que c’est-il passé ? Pourquoi tu es venue ici ce soir, ça fait un bail qu’on ta pas vue, tu pleurais et tu avais une valise à la main. Il sait surement passé quelque chose. » « Je ne crois pas réellement que ce soit de tes affaires. » « Désolée … » « Non, c’est moi qui es désolée, de tout ce que j’ai fais, je m’en veux. Je suis enceinte. » « Pour... pourquoi ne pas... l’avoir dit ? » « J’avais peur, tu comprends dans qu’elle situation je suis, mon père m’a fichu à la porte. Je ne peux plus retourner chez moi tant que je ne suis pas débarrassé de ce bébé mais tu sais très bien que ce n’est pas ce que je veux. » « Si je peux faire quelque chose pour t’aider ? » « Commence par me laisser tranquille » Dis-je en relevant la tête rageusement.

Esméralda avait oubliée quelque chose d’important, quelque chose qu’elle devait aller amener à sa fille. Les clés de la maison au cas où elle voulait revenir. Elle entre ouvrit doucement la porte et elle cria « Gééééééraaaaaard ? » mais rien. Un peu paniquée, elle avança tranquillement dans la maison en ayant un peu peur que ce soit une blague non rigolote et que Gérard sorte de derrière les rideaux ou autre part de la maison. Elle avançait prudemment. Elle les avait oubliées sur le coin de la petite table du salon. Toujours en avançant tranquillement un pied devant l’autre, Esméralda fut surprise à la vue de son mari étendu sur le planché. Sans réfléchir, elle se jeta sur le corps étendu et elle cria doucement en le secouant « Gérard, Gérard réveille toi allez sil te plait. » Commençant légèrement à paniquée, elle appela les secours. « Oui bonjour, mon mari vient de tomber, je viens d’arriver donc je ne sais pas comment ça fait de temps qu’il est inconscient au sol. Oui d’accord au 1829 rue Faldon, Los-Angeles. Venez vite merci ! » Elle regrettait tellement de lui avoir dit qu’elle ne l’aimait plus, d’être partie. En restant dans le salon, elle observa le sol rempli de photos brûler, déchirés, c’était ses photos de famille, Gérard, Alyanah et elle. Le feu de cheminée commençait à se raviver. Elle vue le feu s’avancer vers eux. « Gérard réveille toi tout de suite, le feu se rallume seul, vite aide-moi. » Elle se disait qu’elle avait bien fait d’appeler les secours avant. Gérard était là, étendu sur le sol et elle était à ses cotés. Le feu s’avançait dangereusement vers eux. Elle mit ses mains devant son visage pour se protéger mais de l’eau la bloqua. Les secours étaient là. Une ambulance amena Gérard et Esméralda à l’hôpital. Ils embarquèrent dans l’ambulance laissant le soin au pompier d’éteindre le feu dans leur maison. Cette vue était plutôt désagréable. Par chance, personne n’était blessés.

→ Yankees Rock.