Sujet: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 12:51
FEAT. CANDICE HOT SWANEPOEL
Ichel Adna Svenäskaroström
22 ans → Née à Sydney le 02/06/1989 → Photographe fiancée → hétérosexuelle → membre des Beauty Queens .
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Ichel est une jeune femme qu'on pourrait définir en temps que beauté nordique : grands yeux bleus charmeurs, moue boudeuse, lèvres pulpeuses. Mais bien que son nom ait une consonance nordique, Ichel est née à Syndey et, même si son père était Suédois d'où son nom, elle n'a jamais posé un pied là-bas. Ichel est une jeune femme expressive, qui sautille quand elle est heureuse mais peut être également terriblement terrifiante lorsqu'elle est en colère. Elle ne possède ni tatouages, ni piercings, choses qu'elle a toujours eu en horreur. Elle a tout juste accepté à contrecœur de se faire percer les oreilles quelques années plus tôt, et encore ! Niveau vestimentaire, Ichel préfère dissimuler son corps de rêve derrière des Tee-shirt rigolos et des shorts en jean - du moins elle s'habillait comme ça à Sydney. Elle n'a toutefois pas pris l'habitude en venant à New-York de se vêtir avec plus de soin. Pour elle, son métier de photographe n'implique aucun effort vestimentaire et, si jamais son patron lui en imposait, elle l'enverrait probablement paître en lui envoyant son appareil photo bien sanglé dans sa boîte en alu en pleine figure... Ses longs cheveux blonds sont presque toujours lâchés. Niveau cicatrices, elle en a plusieurs, puisqu'elle était du genre casse-cou quand elle était petite. Ainsi, elle possède une minuscule cicatrice en forme de s couché sur l'arrête du nez, puisqu'elle s'est cassée le nez deux fois depuis sa naissance : une fois à cinq ans, une autre à quatorze ans ; une sur le genoux, douloureux souvenir d'une cascade en vélo mémorable, et une autre sur la main gauche lorsqu'elle a brisé un verre et que des morceaux de verre ont arraché la peau.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Fraîche et impulsive, Ichel est une jeune femme qui déteste les faux-semblants. Elle a tendance à être franche, voire même un peu trop, mais ce plie en quatre pour réparer ses erreurs. Elle est maladroite et fonce souvent dans le tas plutôt que d'évaluer la situation consciencieusement comme toute personne sensée ferait. Généreuse, attentive, elle est à l'écoute des autres et est prête à tout pour ceux qu'elle aime. Oui, et uniquement eux ! Parce qu'avec ceux qu'elle n'aime pas, Ichel n'y va jamais par quatre chemin. Elle dit ce qu'elle n'aime pas chez eux, bref le fond de sa pensée, et bonjour chez vous ! Directe mais attachante, on lui pardonne ses erreurs volontiers pour peu qu'elle plonge ses grands yeux bleus dans votre propre regard. Bavarde, un peu folle sur les bords, voire même excentrique selon les mauvaises langues, elle a à coeur de demeurer intègre en toute circonstance. Hélas, New-York a tourné la tête à bien plus déterminé qu'elle ! Saura-t-elle demeurer telle qu'elle était le jour où elle a quitté Sydney ? Est-elle déjà la même en posant le pied sur le sol américain ?
Well... It's my story...
« Qu’est-ce que tu fais là ?» La phrase raisonne, froide, dans la vaste cuisine aménagée immaculée et coûteuse. Intérieurement, je m’en veux. Je ne voulais pas être aussi froide. Mais les mots ont franchis mes lèvres sans que je puisse les retenir. Le beau jeune homme se retourne sur son tabouret de bar, l’innocence-même, en train de dévorer un hamburger. « Je mange, répond-il simplement avec un sourire franc. Ca ne se voit pas ? » Pourtant, dans sa phrase, je ne décèle aucune méchanceté. Il est sincère, amical. Je préfèrerai qu’il soit cruel, méchant, froid. Mais tout sauf sincère et amical. Je voudrai pouvoir lui hurler dessus qu’il m’a fait mal, tellement mal. Que je ne veux plus jamais le revoir. Que je le hais. Oh oui ! Comme j’aimerai pouvoir lui jeter ces mots à la figure. Et pourtant, ils sonnent déjà faux dans mon esprit. Comment lui dire que je le hais, alors que je brûle d’envie de me serrer contre lui, que mon corps et mon cœur hurlent à l’unisson de lui pardonner, rien que pour de nouveau pouvoir me sentir bien dans ses bras ? Il continue de mâchonner son hamburger, indifférent. Je tremble de rage. Mes talons raisonnent tandis que je traverse le grand salon à pas furieux en direction de la cuisine. J’arrive face à lui, et me plante derrière le comptoir. Nous ne sommes qu’à un demi-mètre l’un de l’autre. Une poignée de centimètres tout au plus. Je le dévisage de mes yeux bleus et froids, tandis que lui fixe son repas, désinvolte. « Je parle de l’appartement en général. Qu’est-ce que tu fais ici ?! », je crache violemment. Il engloutit le dernier morceau de son hamburger, l’avale bruyamment, et s’essuie les mains sur une serviette. « Je suis passé te dire bonjour. », dit-il franchement. Mes doigts se resserrent sur le bord du bar, jusqu’à ce que mes phalanges deviennent blanches et que toute onde sanguine quitte les extrémités de mes mains manucurées. « Tu mens. Tu mens ! Tu n’as pas trouvé le moyen de me passer un seul coup de fil en trois mois ! Trois mois ! », je hurle. « Pour te dire quoi ? Tu m’as plaqué. Fin », répond-il du tac au tac. « Je t’ai trouvé dans le lit de ma meilleure amie, et tu n’éprouves même pas de remords ?! » « Si. Très franchement si. Mais je doute que nous deux ça puisse exister de nouveau. » « Ca ne risque pas. Tu ne fais plus partie de ma vie. » Des mensonges. De simples foutaises. Il lève les yeux et plonge son regard sombre dans mes yeux amers. Je me concentre très fort pour ne pas craquer. Tout ça n’est qu’une mascarade. Une putain de comédie. Il sait que je mens. Il sait que je l’aime toujours. Il sait qu’il fera toujours partie de ma vie. Il lit en moi comme dans un livre ouvert. « Je sais tout. », se contente-t-il de répondre. « Je sais que Peter t’a demandée en mariage et que tu as dis oui. » Je jette un regard à ma main gauche, où une bague en diamant et en or blanc ceint mon annulaire depuis maintenant trois mois. Mon regard s’accrochait à elle sans que je ne la voie vraiment. Mais aujourd’hui, elle semblait me brûler. Je n’arrivais pas à détacher mon regard d’elle. Pourquoi l’avoir acceptée ? Non, c’était faux. Je ne l’avais pas acceptée. Je ne l’avais simplement pas refusée. La différence était importante pour moi. Pour les autres, la chose était la même. J’étais fiancée, un point c’est tout. Fiancée. On aurait dit une mauvaise blague, une imposture. Et depuis trois mois qu’elle était là, depuis trois mois qu’il l’avait glissée là, elle n’avait pas bougé. Elle n’était pas tombée, ne s’était pas tournée, et je n’avais pas cherché à la retirer. Comme si elle n’était pas là. Mais elle y était. Et depuis trois mois, je n’avais pas eu de nouvelle de Peter. Pour tout dire, je n’avais pas cherché à en avoir. C’était comme un avenir trop loin pour qu’on y pense sérieusement. « Comment l’as-tu appris ? », demandé-je, désarçonnée mais toujours glaciale. « Peu importe. Je vous donne ma bénédiction. » Il me lance un regard profond. Je tremble de rage et de douleur contenues. « Je m’en fous !, je hurle soudain. Casse-toi Ryan, vas-t-en, tires-toi ! Mais sors d’ici ! Sors de chez moi ! Sors de ma vie ! ». Il hausse les épaules, descend de son tabouret, et quitte l’immense appartement sans un regard en arrière. La porte claque. Voilà. Il est sortie pour toujours de mon existence, j’en suis sûre cette fois-ci. Terrassée, je m’adosse au comptoir et glisse lentement sur le sol. Lentement, les sanglots me submergent. Ryan me manque tellement. Tellement…
Chapitre I
Tout commence par une naissance. Celle de l'univers, celle des Hommes. Une naissance est un évènement heureux, du moins chez les autres. La mienne ne fut pas vraiment ce qu'on appelle simple et rapide. Quand je me développais dans le ventre de ma mère, je n'étais pas toute seule. A mes côtés grandissait Sawyer, mon frère-jumeau. Il paraît que nous étions tellement proches l'un de l'autre que les médecins ont d'abord cru avoir affaire à des siamois ! Mais sept mois se déroulèrent normalement, sans beaucoup de soucis. Nous étions plutôt énergiques, donnant des coups de pieds à qui mieux-mieux. Et puis un jour, le gynécologue s’angoissa à l’idée que nous n’étouffions, serrés l’un contre l’autre. Il décida de provoquer l’accouchement avant-terme, afin de protéger la vie de ma mère, la mienne et celle de Sawyer. Je ne sus pas très bien ce qu’il s’est passé, car la blessure était encore là chez ma mère et lui poser trop de questions lui ferait mal. Je ne sais qu’une chose : Sawyer ne survécut pas à l’accouchement avant-terme. Comment ? Pourquoi ? Tout le monde se posait la question. Mes parents n’eurent pas le cœur à traîner le médecin responsable en justice. Du moins mon père le souhaitait, mais ma mère refusa. Ce n’est que quelques mois après ma naissance que mon père disparut de ma vie. Il quitta ma mère presque du jour au lendemain, prit un avion pour une obscure destination. Ma mère n’eut pas la force de le rechercher. Elle était trop anéantie pour réaliser ce qu’il venait de se passer. Je grandis donc entre une mère aimante et une sœur affectueuse. Malgré ma triste naissance, je ne fus pas malheureuse. Même si, parfois, je me retournais sans trop savoir pourquoi, et mon regard bleu rencontrait le vide. J’avais alors la sensation qu’on me plantait un couteau dans le cœur. Le manque physique de mon frère me perturba, mais peu à peu je parvins à l’étouffer un peu.
***
Ma mère poussa un soupir désespéré. « Ichel, mon trésor, comment veux-tu que je travaille comme il faut si je sais que tu ne fais que des bêtises ? », me gronda-t-elle. Je grimaçai tandis qu’elle désinfectait ma blessure sur mon poignet gauche avec de l’alcool. « Jessie m’a provoquée », m’indignai-je. « Tu préfèrerais que je me laisse embêter ? », m’offusquai-je. Elle poussa un nouveau soupir en déroulant un morceau de bande. « Bien sûr que non ma chérie, mais cette fille ne te fera pas de mal si tu ne réponds pas à ses provocations. », répondit-elle doucement. Je fis la moue tandis que ma mère enroulait mon poignet avec soin. Cette idiote n’avait qu’à bien se tenir ! J’allais lui faire regretter, moi, d’être aussi bête ! C’est vrai, j’avais tendance à cogner avant de réfléchir. Mon côté masculin avait besoin de s’exprimer, avais-je répliqué un jour. Cette phrase avait fait beaucoup rire ma mère, et je ne voyais absolument pas pourquoi. Je n’étais pas du genre à me faire victimiser, un point c’est tout. Je ne vois pas en quoi une petite blessure de rien du tout peut bien inquiéter maman ! Bon, d’accord, je me suis cassée le bras à trois ans en sautant d’une chaise. Je me suis aussi cassée le nez, il y a deux ans, en tombant dans les escaliers en voulant monter sur la rampe. Mais ça ne veut absolument rien dire ! Je n’étais pas casse-cou. Simplement un peu rapide. Ma mère acheva de nouer la bande à mon poignet et, sitôt libérée, je courrai vers la porte. Ma mère me retint par l’épaule. « Jeune fille, qu’ai-je dis à propos des sorties ? », demanda-t-elle sévèrement. « Cynthia ! Accompagne ta sœur, veux-tu ? », poursuivit-elle en haussant le ton. Ma sœur déboucha dans la cuisine, un livre à la main. « D’accord, d’accord…. », soupira-t-elle. Je sorti comme un courant d’air. Je filai ainsi jusqu’à la plage, environ cinq cent mètres plus loin. Maman avait investi une partie de son argent pour nous fournir une très belle maison avec vue sur l’océan, car lorsqu’elle était malheureuse après la mort de Sawyer et le départ de mon père, seule l’immensité bleue parvenait à la tirer de sa torpeur. Hormis moi et ma grande sœur, évidemment. Je plissai les yeux pour habituer mes yeux bleus à la luminosité solaire. La plage était recouverte de centaines de personnes venues prendre l’air en ce week-end. En maugréant, je cherchais du regard le plan de la baie de Sydney. En temps normal, je le repérais toujours très vite. Mais il y a avait tellement de monde que je ne le voyais même plus. Je finis par le repérer et tentai de m’y frayer un passage. « Hayden ! », appelai-je gaiement. Le jeune garçon blond aux yeux gris qui était tranquillement assis contre le poteau dudit plan tourna la tête. « Ichel ! », sourit-il. Il regarda derrière moi, inquiet. « T’as sœur n’est pas là ? », demanda-t-il. Je fis la moue. Ma mère avait interdit que j’aille à la plage toute seule, même avec Hayden, mon ami d’enfance. Elle prétendait que, à huit ans, beaucoup de choses pouvaient arriver. « Heu… Elle doit me suivre, enfin je suppose… », répondis-je. « Je ne la vois pas », fit remarquer Hayden. Nous guettâmes plusieurs minutes derrière nous, mais Cynthia ne parut pas. « Oh là là ! Je vais me faire tuer si elle ne nous trouve pas ! », paniquai-je. J’avisai le plan, et une idée me vint. Je grimpai sur la poubelle à côté, et me hissai sur le cran clouté de l’armature de bois. « Tu es tout petit », ris-je en regardant Hayden, deux mètres à en-dessous. « Ichel, j’aime pas quand tu fais ça », marmonna-t-il. « Hé ! Je la vois ! Hééééhéééé ! Cyyyyyyynthiaaaaa ! », hélai-je fortement. Ma sœur me vit et ne mit plus très longtemps à approcher. « Je vous ai cherché partout ! », s’énerva-t-elle. J’entrepris de descendre de mon perchoir, et sautai gracieusement sur la poubelle… et me retrouvai comme une idiote à avaler des grains de sable. Quel besoin avaient-ils de mettre des couvercles ronds à ces foutus poubelles ?! Je recrachais du sable à grands renforts de protestations indignées, sous les rires de Hayden et les soupirs de ma sœur.
Chapitre II
« Je ne vous cache pas que la situation devient très compliquée à gérer, Madame Svenarsk…Vernoska… Sev…Sevrask… » « Svenäskaröström », répondit obligeamment ma mère. « Oui, c’est ça. Ichel est une enfant très difficile, elle se montre insolente en cours, ne travaille pas. Elle a reçu un zéro à presque chacun de ses devoirs ces quatre dernières semaines Elle est turbulente à la récréation, ne cesse de bavarder en classe, trouble le calme de ses camarades. Je vous le répète Madame, tout ceci est fort inquiétant ! », martela la directrice. « Il va falloir prendre des mesures. Pour son bien et pour celui des autres élèves. », poursuivit-elle sèchement. « De quel genre ? », demanda anxieusement ma mère. J’observais l’échange entre ma mère et la directrice au travers de la serrure. Aussi, je ne pouvais voir le visage de maman. « C’est à voir avec le Conseil. Un renvoi est probable », lâcha la directrice. « Ne pourrions-nous pas nous arranger… à l’amiable ? », interrogea nerveusement ma mère. « Madame, nous souhaitons le meilleur pour nos élèves. Si l’un d’entre eux se montre aussi déraisonnable il est du ressort du Conseil de prendre des mesures radicales, avec tout mon appui. Nous avons été assez conciliant, me semble-t-il. », répliqua froidement la directrice. En soupirant, j’abandonnai la suite de la conversation pour rejoindre mon siège dans le couloir. Elle n’était qu’une vieille peau, voilà tout ! De longues minutes plus tard, ma mère sortit du bureau, l’air assez mécontente. Elle ne prit même pas la peine de serrer la main à la directrice qui en resta pantoise. Ma mère s’approcha de moi, souleva mon cartable et me prit par la main. « Viens, Ichel. Ne perdons pas notre temps ici. », lâcha-t-elle. La directrice se raidit et je jubilai intérieurement. Vous trouvez cela sans doute étrange qu’elle ne se fâche pas en entendant de tels propos à mon sujet. C’était la troisième école que je faisais en trois ans. Maman m’avait emmenée chez un médecin pour que nous sachions ce qui n’allait pas. La phrase tomba : hyperactivité avec déficit de l’attention. Ma mère paniqua légèrement et le médecin eut du mal à lui faire admettre que cela se gérait très bien. Pour ma part, même si les médicaments qu’on me forçait à ingurgiter me dérangeaient énormément, pas grand-chose ne changea dans ma vie. Je fréquentais encore deux écoles, avant que mon état ne se stabilise. La seule chose qui faillit faire capoter tout cette longue entreprise fut le départ d’Hayden. Nous avions toujours vécus presque ensemble, à trois maisons l’un de l’autre. Et puis le père d’Hayden perdit son travail. Sa mère et lui décidèrent de partir aux Etats-Unis, à la Grosse Pomme, afin de retrouver de la famille. J’eu énormément de mal à me faire à l’idée que je serai seule. J’avais déjà perdu un frère, voilà que mon deuxième me quittait pour toujours.
Chapitre III
La porte s’ouvrit, et je pénétrai dans la maison à la suite de ma sœur dans un silence lugubre. Je n’osais rencontrer le regard de Cynthia. J’avançai à pas hésitants dans l’entrée, indécise. « Que ce passe-t-il ? », me demanda ma sœur, interloquée. Je baissai la tête. « Rien ». Ma voix enrouée raisonna dans le couloir. Indécise, je tournai à gauche et entrai dans le vaste salon. Les canapés, la table basse, la télé. Tout semblait avoir changé. Ma vie avait changé. « Que veux-tu manger ce soir ? », demanda Cynthia de la cuisine. La colère s’empara de moi et je quittai le salon pour la rejoindre. « Comment peux-tu parler d’une chose aussi banale aujourd’hui ?! », hurlai-je. Ses yeux se voilèrent. « Ichel, il faut bien manger. », murmura-t-elle, s’enfonçant dans son illusion. « Pourquoi manger ? Pourquoi vivre si elle n’est plus là ? », sanglotai-je, furieuse. Elle s’approcha de moi pour me caresser la joue, mais je la repoussai vivement. Elle serra sa main contre elle comme si je l’avais brûlée. « Elle ne voudrait pas que tu te laisse aller ainsi au point de ne plus t’alimenter ! Cela fait une semaine que tu n’as presque rien avalé ! Tu veux mourir de faim c’est ça ? » Je baissai la tête et mes cheveux forment un rideau devant mon regard azur. « Ichel, tu n’es pas morte », lâcha-t-elle. « C’est tout comme ». Elle baissa les yeux. « Tu ne peux pas rester dans le passé. » « Tu ne peux pas faire comme si elle n’avait jamais existé » Un silence pesant s’abattit sur la maison comme une chape de plomb. « Maman nous aimait. » Sur ce dernier murmure je me réfugiai dans ma chambre et pleurai jusqu’à ne plus avoir de larmes.
***
Je me sentais vide. Seule. J’avais pleuré, pleuré… Et pourtant, rien n’avait changé. Elle n’était pas revenue, et ne reviendrait jamais. Roulée en boule sur mon lit, je relèvai à peine la tête quand la porte s’ouvrit. Cynthia s’assit à côté de moi, et resta silencieuse quelques secondes. « Envisages-tu de passer ta vie ici ? », demanda-t-elle. « Je veux dire, Sydney c’est là où tu es née, c’est la ville que tu aimes mais… ». Elle s’interrompit. Je l’encourageai à continuer. « J’ai reçu une proposition très intéressante. Mon patron ouvre un bureau supplémentaire à New-York, et il veut me nommer directrice du département socioculturel. C’est extrêmement important. Veux-tu me suivre à New-York ? » Je demeurai silencieuse. « Oui », finis-je par répondre. Qu’est-ce qui me retenait ici ? Ryan ne faisait plus partie de ma vie.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Cam, 15 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par FA ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non ★Présence sur le forum → 6j/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ Studieuse silhouette invisible, je relisais sagement mon cours d’histoire de la magie, indifférente à la cohue alentour. En soupirant, je me levai de mon perchoir, rangeai mon cours dans mon sac. Le flot d’élèves dévalant et gravissant les escaliers me pesait. Je me frayai un passage dans ce flot ininterrompu, poussant, soupirant, jouant des coudes. Hungcalf était peut-être une bonne fac, mais elle était vraiment encombrée. Et ce n’était pas le blizzard hurlant de décembre qui amadouait les frileux étudiants. Moi-même, je n’avais que très peu d’affinités avec l’extérieur. J’avais été privée de liberté pendant tant d’années que ce manque avait peu-à-peu disparu. J’aimais les endroits un peu poussiéreux, qui enfermaient une histoire entre les épais murs de pierre. A contrario, j’avais horreur de l’obscurité. J’étais capable de la plus pure folie si je ne me sentais pas protégée – une couette pouvait me suffire, alors nuancez le propos. Les yeux dans le vague, je gravissais les marches qui me séparaient du deuxième étage et de mon cours.
Vous pensez certainement que je n’étais obnubilée que par mes études. Vous n’auriez sans doute pas vraiment tord. Je n’avais jamais véritablement connu autre chose que la grande maison de famille et le grand château de Poudlard. Alors niveau relationnel, je n’étais pas vraiment au top. Pour tout dire, je n’y connaissais même franchement rien. L’un dans l’autre, j’avais profondément changé ces trois dernières années, et plus particulièrement cet été. Je n’étais plus la fragile et solitaire jeune fille qui avait quitté Poudlard aussi seule qu’elle y avait pénétré. Je n’étais plus elle. Je n’étais pas non plus moi-même. A vrai dire, comment le saurai-je ? Comment saurai-je que j’étais moi-même ? Je ne l’avais jamais été. A Hungcalf, tout avait été pareil. Comment était-ce possible, moi qui avais tellement, tellement changé ? Mettant mes soucis personnels dans ma poche et mon mouchoir par-dessus, je continuai de gravir les escaliers. A force de m’appesantir sur mes soucis relationnels, j’allais être en retard. Et ça, c’était bel et bien inconcevable pour moi. J’étais la meilleure, il fallait que j’assume ce statut. Depuis plusieurs années, j’avais développé un besoin viscérale d’être la meilleure dans tout ce que je t’entreprenais. C’était presque terrifiant. Les autres me trouvaient bizarres. Ils préféraient faire la fête, bien entendu. Comment leur avouer combien j’aurais aimé avoir l’audace de pénétrer dans l’un de ces sanctuaires de l’action et parfois même de la dépravation ? Si seulement j’avais écouté ce type, la dernière fois…
Soudain, ma tête heurta de plein fouet quelqu’un que je n’avais pas vu. Je retins ma respiration tendis que je sentais les marches glisser sous mes talons. Quelque chose me rattrapa. En clignant des yeux, terrifiée, je plongeai mon regard dans celui du jeune homme. Davis. Bien sûr. Toujours à tripoter les jolies filles. « Ben alors mademoiselle Walterson tu ne regardes pas devant toi quand tu marches, cela aurait put être dramatique si je n’avais pas eut un bon réflexe » Sa voix sirupeuse me hérissa. Une fois mon équilibre retrouvé, je me dégageai vivement de son étreinte collante en le repoussant vertement. « Dégage tes pattes de là, sombre crétin, persiflai-je entre mes dents serrées. Quel réflexe ? Celui de poser tes mains souillées par ta connerie sur moi ? ». Sa paupière tressaillit, mais son imperceptible sourire m’énerva prodigieusement. Ce type me révulsait. Cela faisait plusieurs semaines qu’il m’avait abordé, avec son sourire en coin et son air dragueur. Evidemment, je l’avais rembarré. Mais quelque chose s’était développé en moi. C’était la première fois que quelqu’un osait m’approcher. Mais le fait que ce soit lui précisément me répugnait. Ce mec, Sawyer, je ne pouvais pas l’encadrer. Définitivement. Je n’étais pas une grande rêveuse sur le plan amoureux. Pour moi, dans la vie, le couple consistait en une vague attirance qu’on prenait pour le grand amour. En général on trouvait la personne suffisamment intéressante pour céder à la dernière forme d’esclavage universel. L’amour, je n’y avais cru que les dix années habituelles. Mais j’avais depuis longtemps cessé d’y croire. Cette idée me révulsait depuis que j’avais su ce que le grand amour avait donné. Ce qu’il avait fait de ma mère, ce qu’il avait fait de moi. Le grand amour avait brisé ma vie, tout bonnement et, bien que ce ne fût en aucun cas le mien, j’en conserverai les séquelles psychologiques ma vie durant. Je ne cesserai jamais de craindre la dépression, l’oubli, la folie, le suicide. J’étais hantée par les fantômes de mon enfance, condamnée à perpétuité à errer dans une histoire d’amour flétrie qui n’était pas la mienne. Autant dire que Davis, il pouvait toujours se taper le derrière avec du tue-mouche pour m’avoir dans son cœur.
Rajustant mon sac sur mon épaule, je lui lançai un regard noir, avant de gravir les deux dernières marches en lui donnant un passage un bon coup d’épaule. Le glapissement que j’entendis me donna un sourire moqueur et, refusant de m’appesantir sur pareil crétin, filai rapidement vers mon cours d’histoire ♦
Le code règlement:
→ ok by Mai'
Dernière édition par Ichel A. Svenäskaroström le Sam 31 Déc - 16:49, édité 8 fois
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:08
CANDICE
bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:17
et moi qui me suis matée hier le dernier défilé vs bienvenue sur nycl et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:19
Merci les filles
Aleksandra : Toi aussi ?
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:26
Même en l'étudiant, je ne pourrais pas écrire ton nom sans faute
Bienvenue sur NYCL & bonne chance pour ta fiche N'hésites pas si tu as la moindre question
CANDICE
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:27
Ichel A. Svenäskaroström a écrit:
Aleksandra : Toi aussi ?
oui
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:28
Candice Bienvenue sur NYCL
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:30
Heureusement que le c/c existe ! Il a été créé pour les victimes des emmerdeuses/eurs comme moi, vous ne le saviez pas ? (a) Merci
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 13:52
bienvenue sur nycl et bonne chance pour ta fiche.
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 14:34
Bienvenue ici !
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 14:37
Merci !
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 14:56
Bienvenue Pourquoi ton adresse IP indique un autre compte ?
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 15:04
Serena le supprime, c'est vu avec elle hier soir
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 15:08
Ichel A. Svenäskaroström a écrit:
Serena le supprime, c'est vu avec elle hier soir
Qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas fais J'ai dis que je transmettais ta demande & à ma question sur " tu veux changer de personnage " tu as répondu que tu ne savais pas. Hors on a des règles très claires en ce qui concerne le changement de personnage.
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 15:09
Ooh, désolée. :/
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 15:25
Bienvenue
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 18:11
Riley a était supprimé, mais la prochaine, merci de respecter les règles.
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 18:27
re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 18:49
ReBienvenue
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 20:41
Citation :
Ichel Adna Svenäskaröström
j'trouve ça franchement weird trois accents dans le même nom de famille, c'est comme ça irl ou bien c'est fantaisiste ?
bienvenue
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Ven 30 Déc - 21:02
Oh, il y a bien pire irl !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Ichel ϟ Time is running out ϟ Sam 31 Déc - 3:06