«Dors bien, mon ange... » Les seuls mots que j'entendais de ma mère le soir en me couchant environ une fois tous les deux mois. Ce n'est pas facile pour une petite fille de six ans de ne pas être élevée par sa mère mais par sa tante aigrie et stricte. Ma mère, journaliste reporter et mon père je ne l'ai jamais vraiment connu, il est mort quelques mois après ma naissance . Les rares fois où je voyais ma mère, nous parlons longtemps de mon père,de ses exploits et de son courage. Il était médecin sans frontières, un vrai homme. Ma mère s'était remise avec quelqu'un depuis mes six ans. À l'âge de mes douze ans elle m'annonça qu'elle était enceinte de ce gars mais lui n'était pas restée quand il a appris la nouvelle. Puis neuf mois plus tard vint au monde une petite fille qu'elle baptisa Alana. Elle aussi fut placée chez notre tante. Heureusement que ma petite soeur était là pour que je tienne le coup, je me voyais mal être séparé de ma petite soeur. Quelques mois après la naissance de ma petite soeur, un jour comme tous les jours je passais mes journées enfermé dans ma chambre avec ma petite soeur à lire tous les livres de ma chambre pour la énième fois quand j'entendis le téléphone sonné en bas dans le grand salon ou se trouvait ma grand-tante. Je descendis doucement les escaliers. Ce n'était pas dans mes habitudes d'écouter les conversations téléphoniques, mais là j'entendis mon tante parlé et à peine qu'elle ait fini elle composa un autre numéro de téléphone. C'était celui du pensionnat où elle comptait m'envoyer. Je coure à vive allure dans ma chambre quand je l'ai vue arrivée dans ma direction. Elle rentrie dans ma chambre et m'annonça d'une voix sèche et comme si de rien était « Ta mère est morte mais nous ne savons pas les raisons. » Elle a vu que je préparais des sacs pour m'apprêtait à m'enfuir. Elle m'enferma à double tour dans ma chambre. Je restis figée sur place quand elle m'annonçait la nouvelle, les yeux inondés par les larmes, j'allai tapais contre la porte de mes petits poings. Je ne mangeais plus trop durant les jours qui suivait. Puis vint le jour de l'enterrement, tout le monde était réunis ce jour-là, je versais tous les larmes de mon corps ce jour-là. Je déposai une tulipe rouge sur le cerceuil de maman, ces fleurs préférés. Quand nous rentrions, je vis sur le seuil de la porte deux petites valises qui m'appartenaient. J'en déduis donc que mon départ pour le pensionnat en Australie était maintenant. Je ne négociais ni pleurai, je montais dans le taxi qui me conduisait à l'aèroport puis au penssionat. Ma petite soeur fut elle aussi plaçait entre les mains des dames du penssionat,ça me rassurait un peu plus de ne pas être séparée d'elle. J'arrive au penssionat en fin d'après-midi. Ça avait l'air très stricte, mais ça ne changais pas tellement de la maison. Une jeune femme me conduit jusqu'à ma chambre, elle n'avait pas l'air si méchante que ça. « Dèfait tes affaires, petite et descend pour le diner à 18h30. » Elle était belle, une longue chevelure noire qui tombait dans son dos, une vingtaine d'années et un regard qui en disait long sur sa personne. Avant de fermer la porte de ma nouvelle chambre, elle me demanda : « comment t-appelles-tu ?».Je lui répondis d'une petite voix pleine de chagrin : « Je m'appele Ruby-Lys, mais tout le monde m'appele Ruby. Vous pouvez aussi. » Elle referma la porte en acquiescant. Dehors il pleuvait, je tenais ma petite soeur dans mes bras tout en regardant l'au tombait les vitres. Le ciel était gris et les larmes coulaient le long de mes joues. Il était 18:47, je n'étais pas descendu manger, je n'avais pas faim. Quand la dame de tout à l'heure fit son apparition dans ma chambre en me disant : « Beth, moi je m'appele Beth... » Elle reste parlée de longue entières avec moi durant mes temps libres, elle me considérait comme sa fille et moi peut-être comme une deuxième maman. Elle me faisait retrouver le sourire petit à petit. Quand ça n'allait pas, je pioche dans une boite qui regroupait des souvenirs de mes parents, qui m'aidait à ne pas oublier. Il y avait une photo qui me touchait plus que toutes les autres photos, une photo de ma mère, mon père et moi au milieu encore tout bébé. Il me manquait, de tout mon être. J'étais devenue une fille pleine de rêve,qui rêvait de quitter cet endroit de prince charmant. Le temps passait et je grandissais de plus en plus, les gens disaient que je devenais de plus en plus belle en grandissant. Que j'étais devenue une adolescente magnifique de l'extérieur comme de l'intérieur. Je mesure 1m65 pour 55 kg. J'ai des yeux marron noisette ou vert marron selon le temps.Original ? Pas du tout. Je tiens peut-être mon regard envoutant de ma mère. J'ai une grande cascade de cheveux bruns qui descende dans mon dos. À l'âge de mes 14 ans, dû aux manques de mes parents, je devins violent si on me cherchait que ce soit de près ou bien de loin. Mais Beth et ma petite soeur qui avait maintenant deux ans étaient là pour m'épauler. À mes seize ans, j'eus le droit de partir avec Alana qui avait maintenant quatre ans de partir finir mes études en Amérique, New York. J'eus plusieurs histoires d'amour dans mon adolescence, j'étais une fille très convoitée. Puis je rentris à l'université en Amérique 18 ans, je m'y suis tout de suite plu, les gens étaient gentils et il y avait une bonne ambiance. New York appelé aussi la grosse pomme, était une ville immense où je m'y plaissais beaucoup à cette université où j'y étudie ma troisième année de droits pour devenir une avocate,une grande avocate. Beth n'est pas venue avec nous elle est restée là-bas, à Sydney mais on se voie dès que possible, et on se parle souvent au téléphone .