Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ?
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Sujet: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 22:31
FEAT. ELIZABETH OLSEN
Anne-Laure Marie Delys
22 ans → Né(e) à Versailles le 04/05/1980 → Assistante de direction dans une banque célibataire → hétérosexuelle → membre des Populars.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? Anne-Laure est tout le contraire de sa sœur. Elle n’est ni fine, ni grande et tient beaucoup plus de son père que de sa mère dont elle a seulement les cheveux châtain clair qu’elle a fait couper au niveau de ses épaules. Ceux-ci ondules légèrement et encadre tout particulièrement son visage rond, faisant ressortir ses yeux d’un vert profond. Anne-Laure est assez banale, dans son genre. Toujours bien habillée, elle n’est pas très excentrique et fait toujours attention à son apparence, devant toujours représenter sa famille. Elle n’a donc ni tatouage, ni piercing, pas même les oreilles, ayant une peur bleue des aiguilles. Elle est allergique au chocolat, ce qui n’est pas un avantage sachant qu’elle est très gourmande. Lorsqu’elle est gênée, elle enroule une mèche de cheveux autour de son index droit puis la déroule et l’enroule à nouveau, ainsi de suite. Anne-Laure est très douée pour le dessin, mais manquant de confiance en soi à ce niveau-là, elle n’ose les montrer à personne. Elle adore tout ce qui est bonnet et écharpe l’hiver et en porte quasiment tout le temps. La jeune fille voue un culte à Noël et aux fêtes en général, Pâques, Halloween, tout y passe. Elle aime beaucoup la musique acoustique mais joue de la guitare comme un pied. Elle a appris à jouer du piano dès l’âge de 6 ans mais a très vite abandonnée à 12 ans. Anne-Laure se fond rapidement dans la masse, par son manque flagrant d’originalité mais dans une ville comme New-York, c’est peut-être une qualité et peut même être qualifié d’original.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Anne-Laure est amicale et se fait des amis facilement. C’est aussi dû au fait qu’elle est naïve, dès votre rencontre, elle vous portera en estime et vous considérera comme un ami, jusqu’à ce que vous lui prouvez le contraire, mais attention, elle est aussi rancunière. Alors ne faites pas quelque chose de travers si vous l’appréciez. Ses amis sont tout ce qu’elle a, elle se montrera généreuse et attentionnée. Elle est aussi noble et naturelle. Anne-Laure n’est pas du genre à se vanter de quelque chose, et encore moins de la fortune de sa famille. Elle n’essaie pas de se cacher derrière un masque, et ne supporte pas les gens faux ou superficiels. Le mensonge est quelque chose qu’elle ne conçoit pas, même si elle-même ment parfois. La jeune femme est aussi enthousiaste, elle aime partir de chez elle en se disant qu’elle va passer une bonne journée, même si lorsqu’elle rentre le soir c’est une toute autre chose. Anne-Laure est aussi très loyale et donc fidèle. Elle restera auprès de vous quoi qu’il arrive et jamais ne se plaindra de vous, c’est une personne entière, lorsqu’elle fait quelque chose, elle le fait à fond. La petite blondinette est très attachante, il est rare qu’une personne qui la connaisse dise le contraire. C’est aussi quelqu’un d’utile, si vous avez besoin d’aide, elle sera toujours là pour vous donner un coup de main, car elle est bienveillante. Cependant, elle est assez réservée, et n’est pas du genre fêtarde comme l’on peut souvent penser. Anne-Laure est étonnante, et s’adapte rapidement aux situations. Très polie, elle hausse rarement le ton. Elle est assez anxieuse, et stresse pour un rien, c’est pourquoi elle aime et a besoin de calme. Un peu trop sensible, il lui arrive souvent de faire la tête, ce qui ne dure jamais longtemps lorsqu’il s’agit que choses minimes, si elle vous aime vraiment, elle peut tous vous pardonner. Elle est assez jalouse, même en amitié, et plutôt possessive. Anne-Laure est plutôt franche et directe mais aussi attentionnée et douce. A vous de choisir entre l’aimer et la détester.
Well... It's my story...
Eux, ce sont mes parents.
« Vous pouvez embrasser la mariée. » A vingt-sept ans, mes parents se marièrent. Ce fût un immense mariage, l’argent ne manquait pas. Mon père était l’héritier des châteaux Delys, tandis que ma mère, la fille unique d’un grand couturier. Trois mois plus tard, ma mère tomba enceinte de ma sœur, Julie et quatre ans plus tard, de moi. Entre mes parents, tout allait toujours pour le mieux. Mon père travaillait à la maison, nous habitions dans un des châteaux qui surplombe le domaine viticole dont il était propriétaire. Malgré cela, il ne sortait pas souvent de son bureau, ou très peu pour aller vérifier que ses ouvriers travaillaient bien. Puis il y avait ma mère, toujours en ville à courir les défilés avec ses associés, elle travaillait beaucoup et parlait peu. C’était pour cela qu’ils se complétaient tant, ils travaillaient tout deux beaucoup trop et le peu de temps que nous passions ensemble leur était complètement destiné. C’est pourquoi notre grand-mère s’occupait de nous, elle habitait avec nous dans le château et moi et ma sœur passions tout notre temps libre avec elle, c’était un amour jusqu’à ce qu’elle meurt, et qu’elle nous laisse. Je n’arriverais jamais à lui pardonner. Ma sœur, Julie, ressemblait à ma mère physiquement comme psychiquement. Elle l’admirait et bien vite, elle suivit sa trace dans le monde de la mode. La logique voulait donc que je suive mon père dans les vignobles, ors, jamais ce travail ne m’a plu. Vexé, il décida de me mettre dans un internat dans le sud de la France, à Arcachon. Seulement voilà, ma mère cachait bien son jeu et lorsqu’elle apprit –au dernier moment que je partais pour l’autre bout du pays, elle demanda à avoir une discussion sérieuse avec mon père. Ils restèrent des heures dans le bureau de celui-ci, je passai ses heures là l’oreille collée au bois de la porte. Lorsque ma mère sorti de la pièce, son maquillage avait étrangement coulé, elle qui faisait très attention à son apparence, elle toujours parfaitement maquillée. « Je pars chez grand-père quelques temps les filles.» La voilà partie, et me voilà en internat dans le sud. Bizarrement, j’y passai d’agréables moments mais je n’y restai pas longtemps. Mon père nostalgique de ma mère décida après coup de me remmener à la maison, chose qu’il fit. Ma mère rentra. A mes douze ans, mes parents se séparèrent. J’entends encore leurs cris à travers le bois de la porte du bureau de mon père. Il l’avait trompé avec une de ses employés. « Une roturière. » comme disait ma mère. Elle partit donc et s’acheta un appartement au centre de Paris, quelques mois plus tard, elle rencontra un américains fortunés qui lui fit la cour. Elle tomba amoureuse et décida de partir vivre avec lui dans ce pays qu’elle ne connaissait qu’à travers les défilés de mode. Mon père lui, resta divorcé. Il ne supportait plus de voir cette femme qui lui avait fait perdre son âme sœur, il l’a renvoya avec un motif quelconque. Depuis, il ne sort que rarement de son bureau, pièce qui à plusieurs occasions lui causa sa perte.
Elle, c'est ma soeur.
Nous avons toujours été très différentes ma sœur et moi. D’une part, elle était grand, fine, élancée. Les cheveux toujours parfaits, les traits fins, le maquillage et les accessoires toujours parfaitement assortis à sa tenue. Elle était le reflet permanent de ma mère. D’autre part, c’était quelqu’un d’ambitieux, elle suivait les traces de maman. Julie était extravertie, fêtarde, elle était tout ce que je n’étais pas. Cependant, nos différences nous rendaient plus fortes, à nous deux, rien ne nous était impossible. Nous étions les Delys. Tout le monde savait qui nous étions, tout le monde parlait de nous. Julie et moi étions inséparables. Elle jouait son rôle de grande sœur à merveille, me protégeant, prenant ma défense devant la nourrice lorsqu’elle m’accusait d’avoir cassé le vase de mon arrière grande-tante. Je l’admirais bien plus qu’elle n’admirait ma mère, c’était mon model. Mais je ne me voilais pas la face, nos différences étaient pourtant bien là. « Je suis amoureuse Anne-Laure. »Le temps d’un été, nous nous déchirâmes. L’été de ses dix-huit dans, elle rencontra un jeune homme du nom de Paul. Il était particulièrement beau, intelligent, charismatique. A un tel point que j’en tombai moi aussi éperdument amoureuse. Jamais je ne lui avoua mon attirance, je savais bien qu’elle l’avait vu la première, ce Paul qui avait été avec elle en terminale ES. Un jour, alors que ma sœur et moi rentrions du cinéma, Paul nous coupa la route. Elle le salua et il vint nous parler, enfin, il vint lui parler. Son sourire transperçait mon cœur qui jusqu’à présent ne l’avait jamais été, il parlait d’une fête à laquelle il invitait ma sœur, je buvais littéralement ses paroles. Puis il me proposa moi, de quatre ans sa cadette, d’y venir faire un tour. J’acceptai sans hésiter, ma sœur me lançait alors un regard noir que j’ignorais tout simplement, bien trop aveuglée par la proposition de Paul. Sur le chemin du retour, je n’avais que son nom à la bouche, Paul, Paul, Paul Delatour, Paul. Ma sœur était absente, plongée dans ses pensées. Un soir tardif d’été, la dites fête eut lieu. «Pars devant, je te rejoins plus tard. » me dit-elle d’un ton sec. Au départ, je ne comprenais pas pourquoi elle réagissait comme cela. Lorsque Paul, sous l’effet de l’alcool, m’embrassa, je compris. J’avais beau le repousser, il persistait. Julie, fidèle à elle-même prit Paul par les épaules et le repoussa aussi violemment qu’elle put. Une fois à terre, elle le gifla, me prit la main et m’entraîna dehors. Là, elle m’avoua qu’elle en était tombée amoureuse mais que ce qu’elle venait de voir avait flingué ses sentiments pour lui, qu’il ne fallait pas que je tente de le revoir pour mon bien. Le printemps de mes dix-sept, ma sœur partit pour l’Amérique faire des études plus poussée dans la mode et dans la création de vêtement. Jeune prodige, a ses vingt-deux ans elle monta sa propre ligne de vêtements qui fit fureur aux Etats-Unis comme en France.
Elles, ce sont mes meilleures amies.
Emilie et Morgane. Morgane et Emilie. Elles sont tout pour moi, le bon comme le mauvais. Nous nous sommes rencontrées à l’âge de 7 ans, nous étions dans la même classe. Elles m’ont suivi durant toute ma scolarité, nos parents faisaient toujours en sortes que nos professeurs nous mettent dans la même classe. Inséparables. Nous étions toujours ensembles, nous allions au coiffeur ensemble, au cinéma, faire les courses, nous dormions chez l’une chez l’autre tellement souvent que nos parents considéraient les autres comme des membres de la famille apparentières. Emilie la brune, Anne-Laure la châtain claire et Morgane la blonde. Les autres élèves du Lycée nous jalousaient, nous enviaient. Les professeurs avaient peur de nous, de nos parents, de notre influence. C’est avec elles que j’ai touché à la drogue, c’est aussi avec elles que j’ai arrêté. Contrairement aux apparences, nous n’étions pas snob, superficielles et imbues de nos personnes, mais le fait d’être ensemble nous rendait plus fortes, plus impressionnantes. Les rumeurs courraient à foison sur nous, mais jamais elles ne nous affectaient, nous étions trop heureuse dans notre bulle pour nous soucier de quoi que sois, de notre avenir aussi. Devant des résultats scolaires décevants, les parents d’Emilie l’éloignèrent de Morgane et moi en la mettant dans un internat en suisse, nous n’avions que rarement des nouvelles, puis Morgane n’en reçut plus aucune et se fut à mon tour de ne plus en recevoir. Malheureusement, Emilie était le ciment de notre trio, c’était elle qui nous réconcilié lorsque Morgane et moi-même nous disputions pour un rien. Et ce qui devait arriver arriva. « Il parait qu’elle a des poux. » Cela commença très doucement, très gentiment. Les rumeurs qui couraient à propos de moi commençaient à jaillir de toutes parts. Morgane paraissait de plus en plus fausse, ignorante, froide, ailleurs. Plus les semaines passaient plus les rumeurs devenaient de plus en plus difficile à avaler pour moi, mais bien plus consistantes pour les élèves du Lycée privé où nous étions Morgane et moi. N’en pouvant plus et voulant que cela cesse, je partis donc à la recherche de la source de ces multiples rumeurs sans en avertir Morgane, de plus en plus distante. « C’est Morgane. » Je sortis des toilettes des filles sans un mot, allant m’asseoir sur un banc à l’extérieur. La vérité avait du mal à passer, ma propre meilleure amie me voulait du mal. Le soir même, j’invitais Morgane chez moi et là, je lui demanda des explications ainsi que des excuses. « Mais tu ne comprends pas que je te déteste ? La seule raison pour laquelle je restais avec toi c’était Emilie, rien d’autre ! Je ne te supporte plus ! » Après onze années d’amitié factices, cela en était finis du trio.
Ça, c'est chez moi.
L’envie de quitter la France devenait de plus en plus forte d’année en année. Ma mère me manquait, ma sœur me manquait et mon père trop peu présent ne sortait plus de son bureau. Le soir de mes vingt-et-un ans, je toquai à la porte en bois que je connaissais pour être la porte qui menait à la perte de ma famille. C’était comme si je toquais à la porte du malheur. J’entrais sans attendre de réponse et fit face à mon père, derrière son bureau. Il n’avait même pas levé la tête et s’afférait à la tâche. « Papa ? Je peux te parler ? » Dis-je, hésitante. D’un geste, il indiqua les chaises devant son bureau. « Je préfère rester debout. » Là, il leva les yeux vers moi. Je voyais dans son regard de la peur, la peur de perdre à nouveau une femme dans sa vie. Son regard me serra le cœur comme dans un étau mais je devais aller de l’avant. « Je… Je veux partir vivre avec Maman. » La lueur que j’avais aperçue dans son regard quelques secondes auparavant s’éteignit. Il lâcha son stylo qui tomba sur le bureau dans un bruit sec. Puis il se leva avec peine mais resta assez loin de moi. Avait-il peur ? « Tu en es sûre ? Vraiment ? » Articula-t-il, le regard fuyant, refusant de croiser le mien. Avait-il peur de revivre un drame ? Gênée, je voulu m’approcher de lui mais il recula d’un pas. « Je ne pense pas que je pourrais vivre ma vie pleinement en France….Tu comprends ? » dis-je croisant son regard. «Oui.» Ses yeux criaient non. « Papa, ce n’est pas contre toi, je te le jure. C’est…c’est moi. » Lui avouais-je, cherchant à éviter la crise. Il ne me répondit pas et resta là. Le regard vide, les doigts enfoncés dans le rembourrage de sa chaise, les muscles tendus, le visage fermé. Il était triste, je le rendais triste. « Ecoute, je suis désolée, mais je dois partir ! J’en ai besoin. Je t’appellerais, je te promets. » Toujours rien. Je choisis de partir de la pièce et referma la porte doucement, quelques temps plus tard, j’entendis mon père pleurer silencieusement. Encore maintenant, je l’entends parfois sécher ses larmes dans le mouchoir en tissus de ma mère. Une fois à New-York-City, j’emménageai dans un spacieux appartement de luxe, les moyens étaient toujours présents. Je revis ma mère après tant d’année, je pris un café avec ma sœur. Plus rien ne m’importait. Mais l’ennui me gagna bientôt. Ma sœur me proposa un boulot avec elle, je devins son assistante pendant quatre mois, mais le milieu de la mode ne me plaisait pas. C’était leur monde à elles, pas le mien. Je ne savais pas quoi faire de ma vie, rien ne me plaisait assez pour que j’y prenne goût, et vivre au crochet de mes parents ne m’attirait pas plus que ça. J’allais de fête en fête, faire parler de moi et bientôt, je fis partie de l’élite. Certaines personnes me connaissaient sans jamais ne m’avoir vu, j’étais devenue populaire.
Lui, c'est le fils du patron.
J’ai vingt-deux ans aujourd’hui et pour fêter cela, je fais une virée shopping seule. L’ennui est toujours présent. Je m’arrêta devant une librairie et y rentra, j’avais entendu parler d’un roman dans le métro, les gens parlent si fort de nos jours. « Je peux vous aider ?» une voix d’homme fit irruption dans ma bulle, je me retourna. Agréablement surprise par ce que je vis, je lui lança un sourire charmeur « Oui ! J’ai entendu parler d’un roman, The Original, est-ce que vous l’avez ?» Il ria discrètement, s’apprêta à me répondre mais je le coupa en lisant son badge, épinglé à sa chemise. « Dites-moi…Matthew. Pourquoi vous vous moquez de moi ? » Lui demandais-je d’un ton moqueur, il m’adressa un sourire des plus charmants. « C’est que, ce livre n’est pas vraiment un roman, je crois qu’on vous a mal renseigné…», gênée, je persista en disant que s’en était bien un. « Si pour vous une revue pornographique est un roman, je crois que le monsieur là-bas » Il pointa du doigt un homme vêtu d’un long trench marron « est un sacré lecteur…» J’éclata de rire, le sien se joignit au mien. Mais pourquoi je rigole moi ? Ce n’est même pas drôle. Je me calmai et lui adressa un énième sourire. « Dans ce cas, proposez moi un livre, que je sorte de cette librairie les mains pleines au moins. » Il m’emmena au fond de la librairie, chercha un moment dans les rayons et me tendit un livre assez épais. « Les amours dévouées, je pense qu’il vous plaira.» Je le remerciai, achetai le livre et continua ma virée shopping. Le sourire de Matthew était omniprésent dans mes pensées. J’y retournerais une fois le livre terminé, pensais-je. Chose dites, chose faites. Une semaine plus tard, je rentra dans la librairie. Il était là, derrière le comptoir et avait l’air de me reconnaître. « On vient chercher un autre ‘’roman’’ ? » plaisanta-t-il, une fois de plus je me laissa aller et ris à sa plaisanterie. Une fois de plus, il me trouva un livre et me le tendit, à ce moment même il m’échappa des mains et tomba par terre. Je me baissai pour le ramasser mais il fut plus rapide que moi. « Merci Matthew » dis-je, croisant son regard. « Je vous en prie … » commença-t-il. «Anne-Laure.» ajoutai-je, un sourire aux lèvres. « He bien, Anne-Laure… Je sais que c’est un peu bizarre, de la part de quelqu’un comme moi, je veux dire, vous êtes ma cliente après tout, et…bon. Est-ce que vous voulez bien aller prendre un café avec moi ? » Articula-t-il d’une traite, se massant la nuque avec la main droite. J’acceptai avec un réel plaisir, il me donna un rendez-vous le lendemain au café en face de la librairie. Puis tout alla très vite, premier baiser, premier rendez-vous, première nuit, quatrième, seizième… trois mois plus tard, nous étions encore ensemble. « Tu ne connaitrais pas quelqu’un qui cherche une employé ? J’ai besoin de travail, je m’ennuis tellement. Enfin, pas avec toi, mais quand tu pars travailler je ne sais jamais quoi faire.» Il réfléchit un moment, puis me proposa un poste dans l’entreprise de son père qui était une grande multinationale. J’acceptai. Une semaine plus tard, son père m’avait embauché comme assistante, seulement voilà. Les autres employés s’adressaient à moi comme étant la petite amie du patron, la pistonnée, la blonde de service. Je dû choisir entre Matthew et mon travail. Je fis comme mon père et je choisis le travail. Malheureuse, mon humeur se reflétait dans mon travail et je fû bientôt licencié. « Votre fils me manque tellement. » avouai-je au père de Matthew. «Savez-vous s’il est toujours en ville ?» demandais-je, espérant de tout cœur que la réponse soit ‘’oui’’. « Il est partit vivre à Los Angeles, le chagrin m’a-t-il dit. » sur ces mots, je ne pus empêcher quelques larmes de couler.
Et ça, c'est moi.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Marie & 16 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Ma soeur y était ★Ce personnage est-il un double compte ? → non. ★Présence sur le forum → 3/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé.
Mon exemple de RolePlay:
Les yeux ouverts, elle s'éveille d'un sommeil qui n'a pas eu lieu. Elle se lève, toute habillée et se dirige vers la cuisine tel un corps sans âme. Elle marche sans trop savoir pourquoi, pleine d'émotions mais vide de sentiments. Deux jours qu'elle ne dort plus. Elle trébuche sur la laisse sans rien au bout, ignore les appels, évite les photos. Mais malgré tout, elle continu à vivre, à survivre. Ce soir on a besoin d'elle au Carling, elle a besoin d'argent alors pourquoi pas. Marilyn traîna des pieds jusqu'à la salle de bain, se prépara et enfila une tenue à peu près chaude. Un coup rapide devant le miroir, elle essaye de cacher les cernes qui ont pris place sur son visage, mais en vain, même un aveugle sentirait que quelque chose ne va pas. Elle traverse le couloir, l'odeur du chien est toujours présente, elle attrape les clefs dans le saladier près de l'entrée, ferme la porte et appelle un taxi. Une fois dehors, Marilyn regretta de ne pas avoir pris de veste plus chaude que son gilet, il neige encore à Oxford ce soir. Elle monta dans le taxi, dit au chauffeur d'aller au Carling et se tut un moment, absorbée par les rues éclairées de la ville. Les décorations de Noël sont déjà là, certaines personnes se promènent, un bonnet de Noël sur la tête. Oubliant ses soucis, Marilyn observait les Anglais et les Anglaises dehors, qui déambulaient dans les rues, accompagnées ou seul, tous avaient un sourire aux lèvres. Elle soupira, tourna la tête vers le siège à côté d'elle, imaginant un instant Marley allongé sur la banquette mais s'interdit d'aller plus loin. Le chauffeur interrompit ses pensées «Mademoiselle ? Vous allez bien ?» Surprise par ces paroles qui se voulaient surement attentionnées, elle mentit en disant que tout allait bien. Marilyn le paya et sortit du vieux taxi noir. Elle marcha un peu, passa devant un Mcdonalds où elle prit un muffin histoire d'avoir avalé quelque chose dans la journée et une fois devant le Carling, elle entra par la porte de derrière et atterrit derrière le bar. Lyn' salua ses collègues qui prirent poliment des nouvelles, elle ne s'attarda pas et partit aux vestiaires où elle s'habilla de son uniforme. La maison voulait que les serveuses aient les cheveux tirés en arrière, ce qu'elle fit à l'aide d'une longue queue de cheval. Prête, elle s'accouda au bar. Peu de personnes vinrent lui réclamer à boire, elle servit tout le monde avec un sourire faux dont elle avait le secret, ce soir la clic de Tristan Faure n'était pas là, il n'y aurait donc pas d'embrouille. Un soir tranquille, un service tranquille. Voilà ce qu'il lui fallait, du calme. C'est là que son patron lui demanda de préparer la loge n°3 pour Andrea Leroy-Duchesne. Ha. Haha. Où est la caméra ? «Euh...Pardon ?» Articula-t-elle à l'attention de son patron. «Loge n°3 pour Leroy-Duchesne, et que ça saute, il arrive dans une vingtaine de minutes. » Elle souffla bruyamment, le patron était au courant de ce qu'il se passait entre elle et les deux garçons. Car pas d'Andrea sans Tristan dans un coin. Elle jeta un coup d'oeil indiscret à la salle, tournant sur elle-même « Marilyn ?! Pas de bêtise.» Quinze minutes plus tard, la loge n°3 était prête pour son altesse, juste à temps pour ne pas le croiser. Elle trottina vers le bar, et continua à servir calmement, jetant des coups d'oeil furtifs à la porte d'entrée
Il était là. Ils étaient là, dans la même pièce qu'elle. Tristan partit dans un coin tandis qu'Andrea se dirigea dans sa loge, pour faire sa star et faire un bide sur scène, haha, quel humour Marilyn. Un de ses collègues baissa les lumières, le régisseur alluma les spots, c'était parti. Plus personne ne vint au bar, trop occupé à écouter son Altesse Andrea. En plus, on dirait un nom de fille. Marilyn sourit à cette pensée, ce que c'est bon de se moquer des gens qu'on aime pas. Son numéro finit, les gens applaudirent, pour de vrai, Marilyn mit cet engouement sur le coup de l'alcool, jamais elle n'avouerait qu'il avait du talent. Il descendit de la scène, elle pria pour qu'il tombe, mais il fut sain et sauf en descendant les quelques marches. Il rejoignit sa princesse dans un coin sombre, le "couple" s'embrassa. À chaque fois qu'ils étaient ensemble, ils devaient s'embrasser plus ou moins devant elle, et chaque fois elle sentait un frisson lui parcourir le corps. Et dire qu'ils étaient cousins. Ah malheur, ils se lèvent. «Partez, partez, partez...» marmonnait-elle pour elle-même tandis qu'elle essuyait un verre. Évidemment, rien ne se passa comme elle l'aurait voulu. Andrea partit de son côté, escorté par un homme qui avait la trentaine tandis que Faure, lui, avançait vers elle. Marilyn leva les yeux au ciel et fit mine de ne pas l'avoir vu, chose qu'elle regretta lorsqu'il l'appela. « Quoi ?» lâcha-t-elle assez sèchement pour qu'il sache que sa place était, pour elle, dans une benne à ordures, mais pas trop, histoire de rester polie.
Le code règlement:
→ok by Mo'.
Dernière édition par Anne-Laure M. Delys le Jeu 29 Déc - 16:30, édité 19 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 22:35
Bienvenue parmi nous
Amuses-toi bien sur le forum et si tu as des questions, n'hésites pas
Joyeuses fêtes
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 22:36
Elizabeth est trop chou bienvenue sur nycl, bonne chance pour ta fiche & passe de bonnes fêtes
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 22:38
Bienvenue ici Anne-Laure bonnes fêtes à toi
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 22:46
Bienvenue parmi nous & joyeux Noël
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 22:52
Merci tout le monde
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 22:58
Bienvenue parmi nous & Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 23:11
Merci ♥ Pour le physique, le caractère et l'histoire, je peux faire comme je veux ? Anecdotes, témoignages, pages de journal intime, dialogues ?
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 23:12
bienvenue à ny
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 23:13
Oui, tu fais ta fiche comme tu l’entends Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
Joyeux noël
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 23:35
Ok, tant mieux
Merci les filles ♥
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Dim 25 Déc - 23:59
Bienvenue ici
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Lun 26 Déc - 0:33
Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Mar 27 Déc - 22:29
Bienvenue !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Jeu 29 Déc - 0:10
Merci tout le monde ♥
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Jeu 29 Déc - 16:43
Tout d'abord, je valide ton code qui est bon Dans ton histoire y a une Morgane (comme moi) même si je suis pas méchante comme ça bref, parenthèse fermée, je ne vois rien qui cloche dans ta fiche, je te pré-valide donc. Bonne fêtes de fin d'années à toi
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Jeu 29 Déc - 16:44
Merci beaucoup
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ? Jeu 29 Déc - 17:25
Validée !
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Sujet: Re: Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ?
Anne-Laure • Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un grain de sel ?
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