« Nous avons l'honneur, aujourd'hui, d'accueillir sur notre plateau la plus jeune chef d'entreprise de New York. La belle Jessica Kennedy. » La foule de gens qui sert de public se lève en tapant dans les mains. Je me sens puissante à ce moment-là, ils m'applaudissent, ils veulent me voir, me parler. Je me sens bien et décontracter. J'avance d'un pas sur alors que les cris du public bouchent mes oreilles, ma démarche confiante et soignée me fit arriver sur le plateau de télévision. Je vis quelques grands noms de New York, que je ne connaissais pas personnellement, accompagné par le présentateur. Je me sentais cool. Un sourire et un signe de la main afin de remercier toutes ces personnes qui étaient debout pour moi, qui me regardaient avec des yeux amoureux et envieux. J'étais bien. « Jessica Kennedy, la petite princesse de Brooklyn a bien grandit et a beaucoup changé. Comment vous sentez vous dans la peau de votre mère ? » « Je me sens bien, je suis vraiment très honorée d'avoir repris la direction de notre affaire familiale. Je suis également très honorée d'être ici, avec vous tous. » Un second cri provenant du public. Cela fit dresser un sourire sincère sur les lèvres maquillées. J'étais sereine, il faut dire que j'avais plutôt l'habitude des journalistes, même si c'était ma première fois à la télévision en direct, depuis jeune j'ai baigné dans la reconnaissance. « Nous de même. Ce n'est pas difficile pour une jeune adulte d'à peine 20 ans de reprendre les rennes d'une entreprise ? » « C'est vrai que je ne me projetais pas dans l'avenir en me disant qu'à 20 ans je serais déjà à la tête de l'empire Kennedy, mais je suis fière de moi et de tout ce que j'ai pu apporter à cette affaire depuis que je suis directrice. » « A quoi rêviez-vous quand vous étiez môme ? Que vouliez-vous faire ? » « J'étais une môme il n'y a pas si longtemps que ça quand on y pense » Le public pouffa au moment même, un nouveau sourire vint s'accrocher sur mes douces lèvres. « mais j'ai toujours voulu devenir avocate ou juge, aller dans la justice, servir mon monde. Je crois que c'est parce que j'ai trop regardé les Experts. » Je ris doucement, je détestais mon rire il était d'un ridicule, je n'étais pas élégante quand je rigolais. Cela s'appelait un rire contagieux, un rire ridicule mais marrant qui fait rire les autres autour de moi même sans savoir le pourquoi du comment. Un rire de tous les bruitages animaux mélangés, magnifique. On ne peut pas être parfaite sur tous les points. « Vous ne rêviez pas de devenir la prochaine miss Amérique ? » Il faut l'avouer, c'est le rêve de toutes les petites filles que de devenir une miss juste en voyant les précédentes. Ce sont de belles créatures, je ne dirais jamais le contraire, elles ont des corps tout simplement sublime et sans le moindre petit défaut. C'est même énervant d'ailleurs, mais je n'ai jamais voulu faire des concours de beauté, surement parce que j'étais déjà trop mature pour rêver de marcher sur des planches, me balader avec de grandes robes à paillettes et être maquiller de la tête aux orteils. « Non, aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai toujours voulu être un héros qu'une beauté. » « Très jolie phrase. » Oui, elle me résumait, elle résumait mon enfance et mon adolescence, elle résumait ma vie tout simplement. Cette phrase me touchait, parce que la première fois que je l'ai entendu, c'était sorti de la bouche de ma mère, ma grande Katherine Kennedy, mon modèle.

flashback
« J'ai toujours voulu être un héros qu'une beauté, retiens ça ma puce. » Un bisou sur la joue afin de souhaiter une bonne nuit à son second petit ange. Ma mère était une femme formidable, c'était mon modèle. Elle avait toujours les mots justes, les mots qu'on avait envie d'entendre dans le moment même, même si elle était assez sévère sur notre éducation. Cette mère, tout le monde aurait voulu l'avoir, elle savait lire dans mes pensées, je le savais, elle me donnait toujours ce que je souhaitais à Noël, elle me rassurait quand j'en avais besoin, elle me posait des questions quand elle sentait que je n'allais pas bien. Elle était tout pour moi, ma vie, mon sang, ma chair. Elle a toujours été présente dans les moments les plus durs et c'est cela qui me manque le plus chez elle. « Maman, c'est qui eux ? » Je pontais le doigt vers des gens qui nous regardaient, ils insistaient, j'étais petite je n'avais pas encore compris l'importance de notre patronyme. Ils étaient là avec leur foutu appareil photo à nous flasher comme si nous étions des bêtes de foire. « Ce sont des paparazzis, leur métier est de prendre des célébrités en photo. » « Pourquoi ils nous suivent ? » Elle passa sa main sur mon visage, ses lèvres dessinaient un magnifique sourire. Elle était tendre, ce geste aussi d'ailleurs. J'aimais nos moments de complicité. « Tu comprendras quand tu seras plus grande. »

***

« Nous savons que vous avez un frère. Parlez nous un peu de lui, il ne fait pas parti de la direction de l'affaire ? » Très bonne question, visiblement on ne pouvait rien leur cacher. Mon frère étant plus âgé, logiquement, ce devait être lui à la tête de notre affaire familiale, mais j'ai tout de même préféré lui enlever ce poids avant d'être sure et certaine qu'il reste sobre et clean. « Il a un emploi du temps trop chargé pour s'occuper de la direction, j'ai préféré lui venir en aide. On se soutient beaucoup Cameron et moi. » Des autres applaudissements, ce n'était pas totalement vrai, je ne savais pas très bien ce que Cameron faisait de sa vie, du moins si mais tant qu'il ne touchait plus à la drogue ni à l'alcool et qu'il arrête de fréquenter des personnes mauvaises pour lui, je n'avais pas à m'inquiéter. J'étais trop mère poule avec lui, je le protégeais alors que logiquement ça devrait être l'inverse. Je l'aime, c'est plus fort que moi de l'éloigner du mal afin de le garder dans le bien, le garder près de moi et loin des mauvais. Je ne voulais que son bien. « Dans les journaux, nous le voyons souvent en compagnie d'une très jolie jeune femme. Est-ce sa fiancée ? » Les questions privées, détestable. Je n'aimais pas y répondre et habituellement je sortais un "ça ne vous regarde pas" ou encore "c'est ma vie privée", mais là il parlait de cette mauvaise fille, Odessa. Odessa est bien la petite amie de mon frère, mais je ne suis pas totalement d'accord à ce lien. « Non, ce n'est pas sa fiancée, juste une collègue. » Un sourire peu convaincu, mais un sourire quand même. Tant pis qu'ils ne me croient pas, de toute manière dans peu de temps elle ne sera même plus une collègue pour lui, elle sera rien, juste une ex à oublier.

flashback
« Qu'est-ce que tu fous avec ça ? » Je tendais un petit sac remplit de farine blanche qui n'était pas de la farine blanche. C'était de la drogue. De la drogue. Une putain de sale drogue. « Regardes moi quand je te parle ! » Je lui jetais le premier truc qui m'était tombé sous la main afin qu'il tourne les yeux vers moi. Cette chose était un stylo, pourquoi pas. Enfin le regard du garçon se posa sur moi, ses yeux étaient rouge, il avait une mauvaise mine, je le détestais. « Dis moi que tu n'en prends pas et que ce n'est pas à toi. » « Ce n'est pas à moi, et je n'en prends pas. » Ce fut le moment où je lui lançais le regard qui tut, les yeux revolvers. J'avais envie de sauter sur son lit, l'étrangler et puis de le faire passer par la fenêtre. J'étais encore plus énervée quand il se mit à me mentir, je savais très bien que c'était à lui. Ce n'était pas parce que j'étais une fille sérieuse et droite que je n'arrivais pas à reconnaitre un putain de camé. « Menteur. » « Mais t.. mais ! » « Mais mais mais, mais ta gueule oui ! » Oui bon, j'avais vraiment la rage. Mais une rage comme on en voit que dans les films, j'avais envie de taper un peu partout. J'étais déçue, tellement déçue que ce fut ma première réaction que de gueuler et dire des jurons alors que je n'étais pas comme ça, surtout avec lui. On s'était toujours bien entendu, on était tellement proche tous les deux, pourquoi la drogue ? Il me fallait du temps pour trouver une solution. Une seule était envisageable, une cure. Une fois que j'eus trouver la meilleure, je lui posais la brochure sous son nez. « Je suis désolée, mais s'il te plait fais le pour moi. » J'étais calme et je lui faisais les yeux doux en espérant que cela marche, mais il refusait, il ne voulait pas, il était accroc. Cela me déchirait le cœur alors je décidais de passer à la vitesse supérieur. « Je n'aime pas la personne que tu es, maman ne t'aimerait pas non plus. Redeviens comme avant, alors si tu acceptes, je serais là pour t'aider. Sinon tu peux retourner dans ta ruelle et là personne ne sera là pour toi. » Je lui tendis la main qu'il pris immédiatement. Un sourire franc des deux parties. Il parti en cure avant de revenir tout neuf. J'étais fière de lui, fière de ce qu'il avait fait.

***

« Voici la question que tout le monde, surtout les hommes, se pose. Est-ce que notre petite princesse de Brooklyn a le cœur pris ? » Je l'attendais celle-là, je savais qu'il allait me la poser. Une vraie colle. Je ne savais pas quoi répondre, en même temps dans ma vie sentimentale il ne sait jamais passer quelque chose d'extraordinaire, je n'ai toujours pas trouvé le bon. Le travail passait bien avant les garçons à l'époque et aujourd'hui c'est un peu près la même philosophie, j'ai le temps de trouver chaussure à mon pied. « Non, je dois dire que j'ai le temps afin de trouver quelqu'un. » A ma grande surprise le public semblait assez content de cette nouvelle. Je ne trouvais, personnellement, pas cette nouvelle si réjouissante que ça, mais bon. « Pourtant, je suis sur que vous avez l'embarras du choix. » Je lui adressa un sourire, c'était un joli compliment, même si cela me mit assez mal à l'aise.

flashback
« Qu'est-ce qui se passe ? » J'étais là, assise à côté de lui sur le lit. Je passais une main dans mes longs cheveux bruns ondulés. Dans ma tête il y avait des tonnes de pensées qui passaient par ci et par là. Lui il était là, il prenait ma main, se mettant en face de moi afin de me sortir de mes pensées. « Rien, rien. » Je n'étais pas très convaincante, j'en étais consciente. « Dis moi, qu'est-ce que t'as ? » Je n'avais pas envie d'en parler, ce n'était pas compliqué. Je lâchais sa main et me leva du lit afin de lui faire comprendre que j'avais qu'une envie c'était qu'il parte. « Mon frère va pas tarder à venir, tu devrais peut-être rentrer chez toi. » « T'es sérieuse ? Je suis chez moi ici, t'as quand même pas oublié que c'est moi qui t'ai invité. » Son regard avait changé. Il semblait assez en colère en même temps je venais de faire une bonne grosse boulette. Je me sentais légèrement conne à cet instant. Il se tenait debout, devant moi me secouant pour connaitre enfin mon problème. Le seul truc c'est que j'avais peur qu'il s'en aille en courant comme tous les garçons de notre âge pourraient faire. « Écoute, je suis vierge et je ne veux pas coucher avec toi comme tu le prévoyais. » Un blanc s'installait dans la pièce, je le savais, je le sentais mais j'avais peur. Peur de le perdre, ça fait 3 mois, c'était ma première relation à assez longue durée -c'est vrai que ce n'est pas grandiose- je crois que j'étais amoureuse, je ne connaissais pas ce sentiment si étrange, je ne savais plus quoi faire ni comment réagir. « Je t'aime. » Je me rapprochais de lui, l'embrassant le plus tendrement possible afin de le retenir. Naïve ma cocotte, naïve. « Menteuse. » Tout mon monde était en train de se casser la gueule. « Ne viens plus jamais me parler. » Ainsi va la vie, de toute manière je n'ai jamais été doué avec les garçons, je ne suis pas une séductrice dans l'âme.

***

« J'ai été très heureux de vous recevoir sur notre plateau. Ce fut une agréable soirée. » « Merci à vous de m'avoir invité. » Le public se levait comme pour faire la olé, mais il se contenta seulement d'applaudir le plus fort qu'il pouvait. Cette scène annonçait mon départ, la suite de la soirée sans moi. Je n'avais qu'une envie désormais, c'était de rentrer chez moi afin de me reposer. Cette journée avait été une journée assez chargé il fallait le dire. Je me levais saluant le public, faisant des bisous afin de les remercier de tout cœur et m'en alla avec ma démarche habituelle. C'était la fin.

bienvenue à ny

Jessica Loéva-T. Kennedy a écrit:

Partir un joooooooour

merci people, merci & BONNE ANNÉE A TOUS, j'espère que vous avez tous fait la grosse bamboula -viens dans mon train route 2012, nous voyagerons sur un océan de bonheur -

Serena L. Douglas a écrit:

une jessica nice choice je poste sous le mauvais compte mais je repasserai avec odessa au pire
Très bon choix de scénario !

Bienvenue ici aussi (a) bon courage pour ta fiche
Bonne année

tiens tiens tiens, mais qui voilà que je vois ? j'adore le lien qu'on a, on ne va pas s'emmerder :pauvreJeff:

Mackenzie J. Howard a écrit:

Jessica Loéva-T. Kennedy a écrit:

Partir un joooooooour

sans retour
C'est Cameron qui va être content ! Bienvenue ici!

les 2be3, ça fait naufrager les papillons de ma jeunesse :xander: /SBAFF/ (désolé, lendemain de soirée ) merci & j'espère bien qu'il sera content, il a tout, une sœur formidable, belle, puissante et super méga gentille *out*

ohmygaaad, comment j'ai pas reconnu k.stew dans ta signature dis donc c'est une coquine *okjesors* merci & bonne année à toi

eh ouais attend un titre tiré d'une chanson des pzk ça ne peut qu'annoncer une personne vendeuse de rêve je suis d'humeur généreuse en ce moment, alors voilà j'ai envie de vous faire rêver

juuuuuuude ôôô vilain jude qui a couché avec la petite sœur de son meilleur ami
merci merci, bonne année, bonne santé, triple b pour toi : bonheur bonheur et santé, surtout santé

Jessica Loéva-T. Kennedy a écrit:

juuuuuuude ôôô vilain jude qui a couché avec la petite sœur de son meilleur ami
merci merci, bonne année, bonne santé, triple b pour toi : bonheur bonheur et santé, surtout santé

merci alek, bonne année à toi aussi

Jude L. Hemingway a écrit:

Jessica Loéva-T. Kennedy a écrit:

juuuuuuude ôôô vilain jude qui a couché avec la petite sœur de son meilleur ami
merci merci, bonne année, bonne santé, triple b pour toi : bonheur bonheur et santé, surtout santé

Je plaide innocent, il ne le savait pas
& puis c'est pas comme si on pouvait lui en vouloir

ouais pas faux, mais t'es vilain quand même :burb: mais moi j'aime bien les vilains parce que je peux les dresser :pauvreJeff:
ouais, t'as de la chance d'être gaulé comme un dieu, d'être super sexy et d'avoir des yeux magnifique mais bon (aa)

merci les filles, bonne année à voooous

Maisy C. Williams a écrit:

sinon, bonne année 2010

Alors c'est elle le phénomène ... ouai .... pourquoi pas
Salut toi ... Bienvenue en enfers