Sujet: TEDDY - « It's gonna be legen... wait for it... dary ! » Ven 6 Jan - 19:17
FEAT. HUNTER PARRISH
Teddy Sean McGee
24 ans → Né à New York le 16/12/1987 → Etudiant en sociologie & modèle à ses heures perdues. célibataire → hétérosexuel → membre des PLAYBOYS.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → « Je l'avoue, même si j'ai toujours affirmé que Teddy ne serait jamais mon genre, je le trouve vraiment pas mal. En fait, je suis surtout tombée amoureuse de son tatouage à l'omoplate. Il n'est pas discret, mais il ne le montre que très rarement. J'ai pu seulement distingué que cela ressemblait à un signe chinois. Banal, mais cela lui va plutôt bien. Plus tard, j'ai appris qu'il en avait également un derrière l'oreille. J'ai trouvé ça adorable. Allez savoir pourquoi... C'est vraiment le don juan typique. Grand, musclé, prenant soin de son corps, il n'est pas bien différent des autres hommes de son espèce. Il a une peau naturellement clair, qui bronze pourtant très facilement en été. La première fois que je l'ai vu, il était blond et avait les cheveux complètement en pétard. Négligé, mais comme il faut. Cela n'irait certainement pas à tout le monde, c'est certain. Un léger côté sauvage, qu'il cultive en ébouriffant très souvent ses cheveux. En fait, je pense même que c'en est devenu un tic. Il est tout le temps en train de passer ses mains dedans. Je pense que c'est ce qu'il préfère chez lui. Je préfère, personnellement, ses yeux. D'un bleu très clair, virant plutôt au gris acier, j'ai toujours trouvé qu'il possédait un regard très profond. Qui vous perce en plein cœur. Un regard innocent, très souvent ponctué d'une malice dont seul lui a le secret, c'est définitivement ce que je préfère. Sans oublier son petit sourire moqueur. Toujours ce sourire. Il le garde en permanence. Même lorsqu'il est stressé et qu'il se met à se ronger les ongles. Même lorsqu'il est vexé et qu'il lève les yeux au ciel de façon exagérée. Oui, c'est bien le don juan typique. La seule chose qui le différencie de ceux-ci, ce sont ses vêtements. Il porte des fringues tellement... banales. Un jean, un tee-shirt suivi d'un sweat selon les saisons. Je sais qu'il passe des heures devant son armoire... c'est sans doute fait exprès. Le style « je suis un beau gosse mais je me la pète pas trop » marche toujours.
Teddy, c'est aussi un garçon avec des rites étranges. Il ne s'en rend même plus compte et pourtant, lorsqu'on l'observe, cela passe difficilement inaperçu. Prenons un exemple. Ce matin, comme tous les matins, avant de quitter son appartement, il lui a fallu plusieurs minutes pour fermer une simple porte d'entrée. En effet, sans réellement en connaitre la raison, môsieur a besoin de l'ouvrir et de la fermer plusieurs fois avant de quitter les lieux. De même que monsieur s'amuse à craquer son poignet plusieurs fois par jour. Cela devait seulement agacer l'un de ses amis, c'en est devenu un tic. Pas de chance. Et y'en a d'autres hein ! Aussi minime soit-elle, on finit toujours par s'en rendre compte. »
★Quel est le caractère de ton personnage? → « Teddy, c'est le genre de garçons qui ne s'attachent pas. Du moins, c'est ce qu'il tente de montrer aux autres. Séducteur, charmeur, souriant, il a tout de l'homme qui plait aux femmes. Il sait leur parler, les faire sourire, mais surtout, les mettre dans son lit ; étape importante pour lui. Oui, parce qu'il ne cherche pas des amis, mais des conquêtes. Généralement, il ne les rappelle pas. Sauf si elle en vaut la peine et encore... c'est rare. En clair, Teddy, c'est l'homme à éviter si vous cherchez une relation stable. Par contre, si vous avez besoin d'un coup d'un soir, je vous donne son numéro sans problème. Teddy, c'est un coureur de jupons, mais il n'est pas que ça. C'est aussi un garçon charmant, pleins d'humour, qui saura trouver les mots à chaque fois que cela va mal. Cela ne ressemblera pas aux monologues que l'on entend dans les séries américaines mielleuses, mais ce sera toujours quelque chose qui nous fera sourire et parfois même, rire. Par contre, ne vous étonnez pas d'en être vite agacer. Un humour à tout épreuve, mais qui peut vite devenir lassant. D'ailleurs, pour la petite anecdote, lorsque je l'ai rencontré, il m'a tout de suite saoulé, mais ça c'est vite calmé. C'est quelqu'un de protecteur avec ses proches, mais qui peut vite s'énerver. Et il vaut mieux pour vous de ne pas être dans les parages lorsque cela arrive. C'est un homme impulsif, qui monte rapidement sur ses grands chevaux et qui n'hésite d'ailleurs pas à montrer ses poings. Rebelle dans l'âme, on apprécie néanmoins beaucoup sa franchise et son naturel. Teddy n'est pas parfait, mais c'est pour ça qu'on l'aime. »
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → snd. ★Comment es-tu arrivée ici ? → prd. ★Ce personnage est-il un double compte ? → nop. ★Présence sur le forum → quatre jours par semaine. ★Personnage inventé ou scénario ? → scénario de dylan.
Mon exemple de RolePlay:
Stade. Six heures du matin. Et pas une minute de plus. Ou comment commencer sa journée dans la joie et la bonne humeur. Il était encore tôt et pourtant, à cette heure-ci, le stade était déjà plein. Nombreux étaient les futurs soldats qui semblaient concentrés à leur tâche. D'une certaine manière, c'était mieux ainsi. Combien de fois Timéo avait-il était réprimandé pour son manque de concentration ? Il fallait croire qu'il faisait partie des seules personnes qui avaient encore du mal avec la discipline de fer que le district 13 leur avait réservé. Toujours à rire de tout, même lorsque la situation était catastrophique. Un vrai gamin celui-là, alors que d'autres tentaient de garder le peu d'espoir qu'il restait sur Terre. Il n'en avait pas conscience, il était dans son propre monde. Un monde qu'il avait inventé il y avait des années de cela, alors qu'on avait commencé à lui tourner le dos pour les erreurs qu'il n'avait même pas faites. Des erreurs qui avaient coûté la vie de plusieurs personnes, détruisant des familles entières. Mais ça, ses parents s'en étaient toujours moqués. De même qu'ils n'avaient jamais réellement fait le lien entre la solitude de leurs enfants adorés et le massacre qu'ils avaient commis. Ils avaient toujours mis cela sur le compte de la jalousie. Aveuglés par le pouvoir qu’ils pourraient avoir au Capitole, ils n’avaient jamais réellement regardé plus loin que le bout de leur nez. Les problèmes de relations de leurs enfants, ça, par contre, cela n'avait jamais été leurs problèmes. Qu'elle ne fut pas la surprise lorsque, après avoir perdu leur première petite fille dans les Jeux de la faim, il perdait finalement le seul enfant encore en vie de la famille. Timéo. Eux qui s’étaient jetés sur lui, dernier espoir d’une famille détruite par les Jeux. Dernier espoir pour retrouver la réputation qu’ils s’étaient faits au Capitole. Il avait disparu de la circulation, comme un tribut disparaissait après avoir été tué. Ils n’avaient rien pu faire. Et Dieu seul sait qu’ils en avaient tellement attendus ! Ils le voyaient déjà reprendre le flambeau de ce double-jeu qu’ils avaient longtemps joué avec un plaisir certain. A leurs yeux, il avait tout gâché. Il n'avait rien demandé, Timéo. Lui, il avait juste voulu faire partie d'une famille normale. De vivre sa vie, sans avoir peur du regard des autres. Au lieu de cela, il se retrouvait à guetter chacun de ses camarades. On le toisait, on détournait rapidement le regard, pour ne pas faire d’histoires. Il y en avait bien assez. On le savait assez impulsif, on préférait tout simplement l’éviter. C’était mieux ainsi. Moins on le côtoyait, mieux c’était.
« Plus d’entrain, Wells ! Qu’est ce que tu fous ? Tu cours comme une fillette ! » Timéo ne put s’empêcher de sourire en entendant cette remarque. Il aurait dû en être vexé, légèrement offusqué et pourtant, il n’en était rien. Son visage s’assombrit rapidement lorsqu’il croisa le regard de l’un de ses camarades. Il les connaissait par cœur. Ils en profiteraient pour lui reprocher son manque de sérieux. Et son manque de concentration. Puis son manque de zèle. Son arrogance. Son côté rêveur… Et puis son passé ; ses parents les traitres, la manipulation des sentiments, la dénonciation, la trahison. On en profiterait pour lui ressortir tout ce qu’il tentait d’oublier, ou de cacher. Un léger soupir se fit entendre de sa part alors qu’il se remettait enfin à courir. Il détestait courir. Il n’avait jamais été doué pour tout ce qui concernait les combats ou la fuite. Lui, c’était plutôt la médecine. Sauf que passer tout son temps libre dans l’infirmerie à aider l’équipe alors qu’il avait besoin d’entrainement, cela faisait probablement partie des pires idées qu’il pouvait avoir. Il n’était pas seulement médecin, il était également soldat. Et si le Capitole savait qu’un soldat de la rébellion savait à peine se battre, ils en riraient jusqu’à la fin de leurs jours. En plus d'avoir des difficultés pour l'endurance, il ne maitrisait aucune réelle arme à leurs dispositions, si ce n'était le couteau, mais ça, c'était sans doute le minimum. La seule chose qui remontait le niveau – et encore – c’était le fait qu’il était plutôt doué pour grimper aux arbres et esquiver des obstacles en travers de son chemin. Merci papa et ses idées loufoques pour occuper un gosse d’une dizaine d’années. De même qu’il était assez musclé pour porter des choses lourdes. Choses lourdes qu’il jetterait sans doute sur ses futurs adversaires. Après tout, tous les moyens étaient bons pour sauver sa peau et celles des autres. Et il était bien prêt à tout pour retrouver la liberté. Il avait une fâcheuse tendance à penser aux autres, plus qu’à lui-même. A coup sûr, cela lui jouerait des tours, mais l’heure n’était pas aux suppositions.
Timéo releva finalement les yeux, balayant le stade du regard pour finalement s’intéresser à une jolie blonde un peu plus loin. Aussi concentrée que pouvait être un soldat en plein entrainement, elle semblait dès plus déterminée à terminer ses tours et ce, le plus rapidement possible. Son visage se tourna légèrement et il put la reconnaitre comme étant Amy Clever. Amy. La seule fille qui ne l’avait pas –encore- jugée. Difficile de le faire lorsque l’on savait que ces deux-là avaient vécu un passé similaire. Accélérant le pas pour la rejoindre, il se retrouva bien vite à ses côtés alors qu’elle paraissait toujours aussi concentrée. « Tu tiens le coup ? » Demanda-t-il, faisant référence aux plusieurs tours de stade qu’ils avaient, chacun, eu à parcourir depuis le début de la séance. « Je déteste courir sans réel but. On devrait fuguer quelques heures. » Dit-il sur le ton de la plaisanterie alors qu’au fond, cette idée le plaisait plus qu’autre chose. « On reviendrait après l'entrainement, comme si de rien n'était. Personne ne s'en rendrait compte. » Continua-t-il. C'était idiot. Ils n'étaient pas là pour s'amuser. Et pourtant, Timéo avait toujours préféré suivre ses propres règles du jeu. On le refaisait pas.
Le code règlement:
→ ok by Dylan
Dernière édition par Teddy S. McGee le Ven 13 Jan - 23:53, édité 16 fois
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: TEDDY - « It's gonna be legen... wait for it... dary ! » Ven 6 Jan - 19:18
Well... It's my story...
Assis sur un siège en cuir, dans une salle d'attente totalement vide, Teddy se demandait toujours ce qui l'avait poussé à accepter la proposition de ses parents. Comme si une séance chez l'une des psychologues les plus réputées de New York changerait quelque chose à son comportement. Il n'avait absolument rien d'anormal pour quelqu'un de son âge. A vingt-quatre, il était normal de profiter de la vie, n'est ce pas ? Pourtant, sa mère s'en inquiétait. Son père avait beau répéter qu'il fallait que « jeunesse se passe », elle avait préféré suivre son instinct maternel et organiser une rencontre, au cas où. Après tout, il valait mieux prévenir que guérir. Teddy s'était mis à rire, pas convaincu pour un sou, persuadé que cette idée lui passerait avec le temps. Il avait eu tort. Et le pire dans toute cette histoire, c'était qu'il avait fini par accepter, alors qu'il était tout à fait en droit de refuser. A vingt-quatre ans, il était déjà assez émancipé pour réaliser ses propres envies. Mais peut-être que cette rencontre lui permettrait de ne confirmer que ce qu'il pensait depuis le début. « Monsieur McGee ? » Le jeune homme en question leva doucement les yeux pour croiser ceux de la femme qui allait être sa psychologue pour quelques instants. Grande, mince, habillée d'un tailleur noir, elle ressemblait à ces femmes très professionnelles. Elle sortait probablement de l'une de ces universités qui avaient la côté à New York. Première de sa promotion, privilégiant sa carrière à sa relation, une femme totalement coincée et inintéressante aux yeux du jeune homme, qui lâcha, bien malgré lui, un soupir de désespoir. Cette heure allait être longue. Très looongue. Merci maman. « Suivez-moi. » Répondit-elle dans un ton strict, qui montrait déjà un aperçu de la séance. Teddy ne chercha pas à répondre et la suivit sans un mot dans son bureau. « Je vous en prie, asseyez-vous. » Continua-t-elle en tentant de sourire. Toujours dans le silence, le jeune homme obéit en se laissant tomber sur le fauteuil. Affalé, il lui lança son plus beau sourire. « Bien... Qu'est ce qui vous amène ? » Bonne question. Juste une envie de perdre son temps entre deux heures de cours, évidemment. Qui ne rêverait pas de passer une heure auprès d'une femme qui se fiche pas mal de vos problèmes, alors qu'il y avait tellement d'autres à faire ? « Il semblerait que ma mère... » Commença-t-il doucement, avant qu'elle ne l'interrompe. « Je préfèrerais plutôt connaitre votre avis sur la question. Qu'est ce qui VOUS amène ? » Répéta-t-elle dans un léger sourire. Elle avait l'habitude d'entendre ses patients répliquer la même chose. Toujours la même chose. La plupart n'assumait pas leurs problèmes. Ils préféraient entendre leurs proches parler pour eux. Ce n'était définitivement pas la solution. Teddy se renfrogna, pris de court. « Franchement ? Je n'ai rien à faire ici. Je n'ai aucun problème. Ni avec les femmes, ni avec mes parents. » Point barre. Au revoir. Pourtant, elle ne broncha pas. Pas impressionnée pour un sou, un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle croisait ses jambes élégamment. « En êtes-vous sûrs ? Il me semblerait le contraire en vous entendant... Pourquoi donc pensez-vous que vos parents s'inquiètent ? » Teddy haussa les épaules. Il n'y avait jamais réellement réfléchi. A vrai dire, il n'était pas si proche de ses parents que pourraient certains le penser. C'étaient ses parents et il les aimait plus que tout, c'en était certain. Cet amour était d'ailleurs réciproque. Pourtant, ils n'avaient jamais réellement montré de signe d'affection. Pas depuis des années. Il n'était pas non plus très expressif avec eux, contrairement aux femmes qu'il côtoyait. C'était peut-être ça, le problème... ou pas. « Ma mère pense que j'ai un comportement instable et que je passe mes journées à vouloir défier le monde entier. Et mieux encore, il paraitrait que j'ai un problème avec mes sentiments. » Conneries. Il avait juste besoin de ces challenges pour vivre. Besoin de cette adrénaline chaque jour pour égayer ses journées de cours. Et tant pis s'il avait fallu passer quelques heures au commissariat. C'était sa manière à lui de « montrer ses sentiments ». Ce n'était pas comme s'il avait déjà braqué une banque. Même pas ! Cela avait toujours été que des petites infractions. Pas la peine d'en faire un plat. Quelques notes plus tard sur son calepin, la psychologue ne fit aucun commentaire et passa à la suite.
« Parlez-moi de vous. » Il fallait avouer que Teddy était assez décontenancé face à ses méthodes. Il ne put s'empêcher de lâcher un soupir, réfléchissant à la manière dont il pourrait répondre à cette requête. Parler de lui ? La bonne veine ! Il détestait parler de lui. Il n'y avait rien d'intéressant à savoir sur lui, son passé ou sa famille... Rien d'exceptionnel. Pas d'accidents de voiture traumatisant, pas de maladies graves, ni même de parents totalement insensibles perdus dans un travail assommant et tentant de combler le vide par des présents. « Mes parents ont divorcé quand j'avais dix ans. On m'a demandé de choisir entre mes parents. J'ai choisi mon père, j'ai fini avec ma mère. En fait, ils ont préféré me laisser avec le parent le plus « apte ». C'était surtout parce que mon père avait remplacé ma mère par un homme. Ma mère s'est remarié avec un riche entrepreneur. Autant dire que j'ai toujours eu ce que je voulais. J'ai une vie de rêve. La seule chose que je regrette, c'est d'avoir eu des cours à domicile. J'aurais préféré sortir, rencontrer des enfants de mon âge, rire avec le bout-en-train de la classe, sourire à celle que tout le monde convoitait et faire des batailles de purée à la cantine. Mais sinon, tout va très bien, merci. » « Hmm hmm... » Souffla-t-elle en prenant quelques notes. Elle l'intriguait, par sa manière de le fixer, comme si elle cherchait à percer son esprit de l'intérieur. Par sa manière de suivre une procédure que Teddy ne semblait pas comprendre. Il se demandait réellement si sa technique marchait réellement avec ses patients. « Quelles sont vos relations avec vos parents ? » Pas de commentaire sur sa longue tirade, on passait à la seconde étape de l'analyse. « Plutôt bonnes. Après le remariage de ma mère, je n'ai plus revu mon père. Ils étaient trop en mauvais terme. Enfin... c'est compliqué. Mais dès que j'ai eu l'occasion de le revoir, je l'ai fais. Il est toujours avec son homme. Je m'entends très bien avec eux. C'est juste... différent... mais je suis sans doute plus proche d'eux que je peux l'être avec ma mère et mon beau-père. Disons que nous avons tous les trois un caractère très fort. Cela n'empêche pas que j'ai toujours gagné ! Quand je veux quelque chose, je finis toujours par l'avoir. » Dit-il en riant, lançant au passage un clin d’œil à la femme, qui sembla un moment surprise. Gagné. Elle avait réagi. Son sourire s'agrandit de plus belles. Elle se reprit néanmoins bien vite et continua l'interrogatoire, très professionnelle. Dommage. Une autre fois, Teddy. « Bien... parlez-moi de votre adolescence. » Euh... comment dire ? Il n'en avait absolument aucune envie. « Les années lycées sont les meilleurs de toute ta vie ! » dit-on. Cela n'avait pas été le cas pour Teddy, adolescent effrayé par le monde extérieur, du fait de son manque d'expérience avec les autres jeunes de son âge. Les inconvénients des cours à domicile. Oh, certains le vivaient très bien. Lui, par contre, haïssait ses parents pour avoir eu cette idée. « Oh, vous savez... » Commença-t-il, crispé. « Rien d'extraordinaire. J'ai juste eu... un peu de mal à me faire à la « vraie » vie. J'étais dans ma bulle, je m'en rendais pas tellement compte. Heureusement, ma mère m'a inscrit à différentes activités sportives pour m'ouvrir à de nouveaux horizons, comme elle disait. Ça m'a réussi, vous ne trouvez pas ? C'est fou ce que ça peut changer une personne. » Ou comment essayer de changer de sujets. Un sourire se dessina sur les lèvres de la psychologue. Pas difficile de comprendre l'allusion. Ses yeux rencontrèrent un instant ceux de Teddy et comme pour lui faire savoir qu'elle l'écoutait toujours attentivement, elle acquiesça doucement, écrivant quelques notes dans son calepin.
(...)
« Bien, je pense que nous allons nous en arrêter-là pour aujourd'hui. Je pense qu'il y a un travail à faire sur votre passé. » Pardon ? Teddy fronça des sourcils une fraction de seconde avant de se reprendre, ne comprenant pas réellement la signification de ses paroles. Alors, voilà ? Il se retrouvait bien malgré lui avec une psychologue qui pensait en savoir plus sur ses problèmes que lui-même ? La bonne blague ! « Oh, vous pensez que mon adolescence et le fait que j'ai eu du retard pour m'ouvrir aux autres et avoir de véritables relations, ferait que je suis aujourd'hui dans votre cabinet ? » Demanda-t-il doucement, tentant de rester calme. C'était tellement absurde ! « Vous n'êtes pas le premier. Je vous rassure tout de suite, tout ce qui se passera ici, restera dans ces lieux. » Génial ! Cela changeait donc la donne ! Teddy passa délicatement une main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus qu'il ne l'était déjà, fixant toujours la psychologue qui ne le quittait pas des yeux. Après un silence pesant de plusieurs minutes, un soupir se fit entendre de la part du jeune homme, qui baissa doucement la tête. « Vous avez certainement raison. J'ai eu beaucoup de mal avec le divorce de mes parents. En plus, ma première copine, en maternelle, m'a largué en sortant avec mon meilleur ami, ça a été la pire expérience de toute ma vie ! Sans parler de mon père, qui vit le parfait amour avec un homme. Je suis perdu... peut-être que je suis attiré par les hommes et que j'essaye de le cacher... c'est vrai, mes relations n'ont jamais vraiment marché. » Il posa ses mains sur sa tête, alors que les traits de la femme semblaient s'adoucir un peu plus. A de nombreuses reprises, la quarantenaire avait déjà vécu cette situation. Elle était dans le métier depuis tellement longtemps, plus rien ne pouvait l'étonner. Pourtant, elle était toujours quelque peu émue en voyant ses patients craquer comme venait de le faire Teddy... « Ça va aller, monsieur. Je suis là pour vous aider à y voir plus clair. » Teddy leva timidement son regard vers elle, avant de se mettre finalement à rire. Un rire cristallin, qui prit de court la femme en face de lui. Un rire incontrôlable. C'était sorti tout seul. Aussi facilement que les mensonges qu'il venait d'inventer. « Excusez-moi, c'était trop tentant. Non, vraiment, je n'ai aucun problème, je vous assure. Merci quand même. » Quelle connerie ! C'était l'expérience la plus étrange qu'il avait pu vivre. Sa mère en entendrait parler, c'était certain. Et il n'hésiterait pas à en faire des tonnes pour qu'elle se décide enfin à le laisser tranquille ! Il n'avait plus réellement l'occasion de la voir, et lorsqu'il le faisait, elle remettait ce sujet sur la table. Et maintenant, elle l'envoyait chez le psy ! C'en était trop. La femme se renfrogna, ne s'attendant visiblement pas à cette mascarade. Teddy n'en attendit pas plus pour se lever et se diriger vers la sortie. « Je serais néanmoins toujours là en cas de besoin. Au revoir ! » S'exclama-t-elle, toujours aussi professionnelle. « Ne vous inquiétez pas, madame, je contrôle la situation. Je l'ai toujours contrôlé. Je ne vois pas pourquoi est ce que cela changerait maintenant. »
Dernière édition par Teddy S. McGee le Ven 13 Jan - 23:52, édité 16 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: TEDDY - « It's gonna be legen... wait for it... dary ! » Ven 6 Jan - 19:19
hunter parrish bienvenue sur nycl et bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: TEDDY - « It's gonna be legen... wait for it... dary ! » Ven 6 Jan - 19:22
comment dire, mon scénario + le titre = Très bon choix () si tu as besoin ma boite à MP est là
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: TEDDY - « It's gonna be legen... wait for it... dary ! » Ven 6 Jan - 20:06
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche N'hésites pas si tu as la moindre question
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: TEDDY - « It's gonna be legen... wait for it... dary ! » Ven 6 Jan - 20:13
Bienvenue sur le forum.
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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