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Patapouf.

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MessageSujet: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 20:52

FEAT. CESAR CASIER
Ljuben Huse Kovelski

28 ans → Né(e) à Ljubljana, Slovénie le 27 Nov. → Écrivain
En pause couplaire → Homosexuel → membre des Artists.


And who am i ?

★Quels sont tes caractéristiques ?
→ J'ai peur du sang.
→ J'adore me faire entretenir.
→ Je trouve que parler de fesses resserrent les liens.
→ Mes trois piliers dans la vie sont BDS. Bouffe/Dodo/Sexe.
→ Je suis slave.
→ J'essaye d'arrêter de fumer mais ma volonté est faible.
→ J'ai tendance à coucher avec n'importe qui facilement et à le regretter ensuite.
→ Je suis fleur bleue sur les bords et j'ai un coeur d'artichaut.
→ Je ne sais pas me battre.
→ Je suis exclusivement homosexuel mais j'ai tendance à draguer les femmes.
→ J'ai écrit une trilogie best-seller et je suis presque millionnaire.

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ Ljuben est du genre grognon. Le grognon qui veut toujours avoir raison, qui râle en permanence, et qui ne se satisfait jamais de ce qu'il a. Il est aussi opportuniste, prétentieux et un peu hypocrite sur les bords. Mais sa langue ne fourche pas quand il doit enfoncer quelqu'un. Il juge énormément les gens, sur leur physique en premier, puis sur leurs actes. Il n'a pas souvent de remords, il ne culpabilise pas. Il est désagréable avec les gens qu'il ne connaît pas, et tyrannique avec ceux qu'il aime. Il 'y a pas dans sa conception de vie de place pour les "faibles", et malgré certaines périodes de dépression où il aurait bien aimé un peu d'aide extérieure, il continue à penser que les gens peuvent toujours s'en sortirent par eux-même. Il n'est donc pas altruiste. Ponctuellement cependant, il lui arrive de faire preuve de bonté, et d'aider son prochain, mais rarement par pure gentillesse : c'est soit par intérêt personnel (se faire bien voir) ou simplement pour rassurer sa conscience tremblante. Car malgré cet attirail plutôt détestable, il reste humain. Il est émotif et se laisse facilement porter par les sentiments doux. Il tombe de haut, souvent, comme un enfant naïf. Il s'étonne de peu. Il déteste avoir tort. C'est le genre de caractère auquel on pardonne tout. Il est vantard, orgueilleux et bavard, et il aime parler de lui. Il est obstiné dans le travail et dans ses opinions.


Well... It's my story...


En général, la plupart des faits qui se passent dans le monde ne sont que pur hasard, pure coïncidence. Un événement s'enchaîne sur un autre, puis un autre, puis un autre .. Et c'est comme ça que se déroule le monde. Et c'est comme ça que je me retrouvais, à dix ans tout juste, à écouter un autre garçon jouer du piano dans une chambre d'hôpital. La suite d'évènements qui avait précédé ce moment était pour le moins inopinée. Ma petite sœur prénommée Alka et âgée d'à peine sept ans, avait voulu grimper sur une chaise pour attraper en cachette le paquet de cookies. Mais cette gourmande avait été un peu trop téméraire : elle avait glissé sur le coussin de la chaise et s'était fracassée par terre. La chute aurait pu simplement essuyer quelques bleus, mais ma sœur souffrait d'un syndrome congénital : une ostéogenèse imparfaite de type 1. Cette pathologie est aussi appelée « la maladie des os de verre ». Alka se déplaçait d'habitude en fauteuil roulant pour éviter justement de se briser quelque chose ; mais d'un tempérament assez explosif – j'en ai d'ailleurs fait les frais, elle refusait souvent d'être considérée comme « différente » ou « fragile ». Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce genre de bêtises ; mais c'était la fois de trop en tout cas. Et maintenant, Alka se trouvait dans un bloc opératoire, avec une épaule et un bras en miettes, une jambe bizarrement tordue et plusieurs côtes cassées, un constat plutôt positif, selon le docteur. Fichu docteur. J'aime pas les docteurs, la plupart sont vraiment fades et inintéressants. Ma mère faisait des aller-retours dans le couloir. Et de s'assoir sur une chaise. Et de se relever quelques secondes plus tard, les ongles rongés à sang. Je l'avais accompagnée à l'hôpital, sûrement pour lui tenir compagnie. Mais elle était intenable. Elle attendait que le docteur sorte de l'observatoire du bloc pour le harceler de questions sur l'état de sa fille. Mais il n'en savait rien, le pauvre bougre, il ne voyait en bas qu'un espèce de cadavre en chantier. Il ne pouvait pas décemment lui décrire la scène. Alors il lui parlait du ciel, des impôts et de ses chaussures. Ma mère ne faisait pas du tout attention à moi, et buvait chacune des paroles du malheureux médecin comme si cela allait ramener sa fille sur pied plus vite. Apparemment, à ce que j'entendais, ils en avaient encore pour trois bonnes paires d'heures. Autrement dit on n'était pas couchés. J'avais à peine dix ans, mais j'étais déjà curieux et un peu trop insouciant. Je m'étais faufilé entre les belles jambes des infirmières pour rejoindre les chambres des patients « maladies incurables ». Personne ne faisait attention à moi. Je me sentais tout puissant, un peu comme un esprit qui peut tout voir sans être vraiment là. C'était le sentiment que j'avais, alors que je constatais avec émerveillement une petite vieille qui tentait de traverser le couloir avec son déambulateur. C'était la première fois que j'entrais dans un hôpital, j'étais en plein spectacle ; lorsqu'une main impudente et sans aucun respect me tapota l'épaule. Je ne me retournai pas tout de suite, j'attendais d'abord que la mamie rentre dans sa chambre, avant de faire volte-face, prêt à incendier le malvenu. Le malvenu en question était en fait un garçon un peu plus petit que moi, avec un sourire sucré-salé, des yeux lavandes joueurs et une explosion de tâches de rousseur. Arrêté dans mon élan, surpris même, choqué et outré même de cet affront, je le regardais me fixer. Je ne remarquais pas à cet instant qu'il portait la blouse bleu pastel règlementaire de tous les patients de l'hôpital. Ne sachant pas quoi dire, je me taisais, attendant que celui qui m'avait interrompu me fasse les faveurs de sa venue. « Tu sais jouer du piano ? » Je hochai la tête négativement. « Tu as déjà vu quelqu'un jouer ? » J’acquiesçai cette fois-ci, ayant déjà vu ma cousine s'y entraîner sur le vieux piano que nous avions à la maison. « Viens avec moi. » Il semblait que mon mutisme l'avait agacé. J'en souris intérieurement, mais ne dis toujours rien et ne laissai rien transparaître. Il me tira par le poignet vers une chambre, assez personnalisée, comme une chambre normale en somme. Trônait là un beau piano en bois vernis. Plus beau que le vieux de chez moi. Le petit rouquin ferma la porte derrière moi, et s'assit sur le tabouret devant le clavier. Et ses mains partirent. Son corps tout entier, en fait, semblait aspiré par le piano. Nous en venons donc à ce moment précis, où, par une suite de coïncidences, je me retrouvai dans cette pièce.

C'est à ce moment-là que je remarquai son pantalon pastel et sa blouse ouverte dans le dos. Il ne semblait pas s'en soucier. Il ne semblait se soucier de rien du tout en fait, à part de son piano et ce qu'il jouait dessus. Moi, j'écoutais d'une oreille distraite alors que je scrutais la pièce automatiquement. Après examen approfondi du lit une place, des rideaux verts à pois vert foncé et de la petite pile de livres sur la table de nuit en pin, le petit garçon semblait vivre là. Une photo de sa famille, du moins je pensais, était accrochée au mur à côté de son lit, juste au-dessus de la pile de livres. Je m'asseyais sur le bord du lit quand il finit son morceau. Il se tourna vers moi, avec le même regard malicieux que tout à l'heure. J'aurais dû applaudir, mais ce n'était pas dans mon genre, les exagérations d'émotions en public. Il m'observait avec ferveur, si bien que ça me mettait presque mal à l'aise. De ce fait, j'engageai moi-même la conversation. Mes premiers mots furent : « Tu habites ici ? » Il me fallait absolument la réponse à cette question. Je voulais savoir que j'avais raison. « Oui, des fois. » Puis il enchaîna, sans que j'aie demandé quoi que ce soit. Bavard le gamin. « J'ai fait une crise anémique il y a deux jours, alors on m'a transporté d'urgence ici. En fait l'anémie c'est quand je manque de plaquettes dans le sang il paraît, alors je deviens tout blanc et je tombe dans les pommes. » Je restais coi, assis sur mon bord de lit. J'avais deviné et j'étais tout content. Le garçon devait me trouver peu bavard, ou même carrément emmerdant. Alors je me mis en tête de lui demander son prénom, histoire de meubler la conversation .. Mais ma mère surgit à cette instant, complètement affolée, son chemisier à fleurs de femme au foyer en vrac sur sa gorge qui aurait pu être celle d'une actrice pornographique. « Viens mon chéri, on y va allez .. reste pas là dis au revoir à ton ami, on y va ! » Et ma mère de repartir dans un tourbillon de camomille. Je ne comprenais pas, la pendule indiquait 20h30, autrement dit simplement deux heures et demi venaient de s'écouler depuis que ma sœur était entrée dans le bloc opératoire. Je me levai donc, et en marmonnant un « Je dois y aller. » je filai rejoindre ma mère. Bilan : hémorragie du poumon due à une côte qui a perforé ledit organe. S'est enchaîné une suffocation de la patiente suite au remplissage ensuite de la trachée. Mort indolore (anesthésie générale).

Encore dix ans après, la chambre d'Alka n'avait pas changé. Je la nettoyais minutieusement chaque semaine, avec le reste de la maison, dans le souci de conserver son dernier lieu de vie jusqu'à ma propre mort. Je n'étais pas obsédé. Mais c'était tout comme. Ma mère se laissait dépérir, et la voir devant son café froid tout les matins, le front dégarni et les ongles rongés me laissait perplexe. Je ne connaissais pas mon rôle exact. Devais-je l'aider à mourir ou bien tout faire pour l'en empêcher ? J'étais presque rongé par cette hésitation, mais je ne me décidai pas. Le destin le fit pour moi : je la trouvai au matin, pendue dans la chambre de ma petite sœur. Mon sentiment quand je trouvai le corps, était tout simplement indescriptible. Il était multiple, et assez étrange. Je ne m'étais pas attendu à ça de sa part ; jamais elle n'avait eue une attitude de suicidaire, pas de dépression. Je n'avais pas vraiment peur. Aucune envie de pleurer ne montait dans mes yeux. Mais j'étais soulagé. Et en même temps, assez triste et désolé. Mais pas pour moi ; plutôt pour elle, cette femme si belle qui n'avait eu de cesse d'élever ses enfants en l'absence de son mari. Elle n'avait pas eu de vie, elle avait vécu pour nous, Alka et moi. Et moi j'étais là, je revenais quinze ans en arrière, et je revoyais les gens autour de moi partir l'un après l'autre. D'abord mon père, chômeur de profession qui partit sur un pétrolier en tant que cuisinier, et qui ne revint jamais sur la terre ferme. Il nous envoyait chaque mois une enveloppe qui constituait notre seul revenu mensuel. Mais sa vie à lui était ailleurs, pas avec nous. Ma mère travaillait parfois en gardant chez nous des enfants, à raison de quelques sous par heure. C'est comme ça que j'avais vécu durant 20 ans. J'étais allé à l'école, puis au collège, au lycée. Et à la sortie d'un bac général scientifique je ne savais pas quoi faire. J'avais toujours été moyen en tout ; plutôt le type de garçon qui est fort en tout sans jamais y exceller. Le garçon moyen. Le garçon qui ne fait pas de vagues. A chaque fin de trimestre, les délégués de classe ne retenaient que quelques mots, car mon cas au conseil de classe passait très rapidement, à peine survolé. On disait de moi que j'étais « un peu tête en l'air », « polyvalent », « bon trimestre ». Et après mon bac, j'avais choisi à tout hasard des études de criminologie. Je ne me donnais pas comme objectif de travailler dans la police scientifique, ou dans la police tout court (je ne sais pas pourquoi mais je trouve que c'est assez péjoratif comme métier), je considérais simplement que c'était les études les moins ennuyantes que je pouvais choisir. Ma mère n'avait pas discuté mon choix, elle n'était pas vraiment renseignée en « études supérieures » et souhaitait simplement que je réussisse dans la voie que j'avais choisie. Et j'avais bien choisi.

C'est notre professeur de sociologie qui, la première année, nous avait parlé du grand Sherlock Holmes mais surtout de son auteur, un véritable génie pionnier dans son genre. J'avais déjà entendu parler de ce livre, qui avait été adapté par au moins tous les scénaristes du monde, en séries et films en tout genre, mais jamais je n'avais eu l'occasion de le lire. Je m'attelais donc, il y a deux ans de cela, à lire ce roman. Je fus on ne peut plus surpris. J'eus bien fait de m'inscrire en fac de crimino, je n'aurais dans d'autres cas jamais pris la décision de lire ce livre. Je pourrais vous parler des heures de ce livre, du personnage imaginé par Arthur Conan Doyle, de ses caractéristiques. A partir de cette période-là, je commençai à me passionner pour Sherlock Holmes. Un vrai fanatisme. J'avais dû voir toutes les séries et films qui avaient été faits sur lui, jusqu'à même aller visionner de vieilles cassettes en noir et blanc à la médiathèque. En sortant de la lecture du roman, j'avais pris une douche froide. Une grande claque dans ma grande gueule. Je me rendais compte de plein de choses. De mon orgueil, de ma stupidité, de ma façon de vivre, de mon comportement, de mon ignorance, et de mon exécrable platitude. Je n'avais rien qui aurait pu lui plaire, à ce Sherlock, j'aurais été pour lui un badaud inintéressant. Chose que je ne supportais pas. Il était le premier à remettre en question tous les principes sur lesquels s'étaient basés mon enfance, et ma vie ensuite. Rien que pour ça, il était unique. Personne ne m'avait jamais fait autant d'effet. Et il était .. mort. En fait, il n'avait même pas existé. Quelle chose triste. Mais quelle importance ? J'avais dans quelques centaines de pages tout le contenu de son esprit, et cela le rendait plus réel que n'importe quelle autre personne. Fasciné, j'entamai donc une sorte de « collection » de connaissances ; cela consistait à tenter de rassembler tout ce qui se rapportait à Sherlock Holmes dans mon humble mémoire, et à le stocker jusqu'à ce que mort s'ensuive.

A côté de cette petite folie, j'étais normal. Normal signifie dans la norme, la majorité, la banalité, la nullité. J'avais fait incinérer ma mère, comme ce qui était inscrit dans ses souhaits posthumes. J'étais maintenant seul dans la maison de petite banlieue de Ljubljana. Seul avec une urne et des poussières. Je continuais les cours, dans la banale et mortelle réalité qui était la mienne. Ce fut à ce moment-là que je me rendis compte vraiment compte que j'étais seul. J'aurais pu me suicider dans ma maison, je me demandais combien de jours, de semaines ou de mois on mettrait à me découvrir. Des années peut-être. J'avais des amis bien sûr, rencontrés au lycée, puis à la fac, avec qui je sortais quelques fois, je n'étais pas quelqu'un de particulièrement ennuyant alors on m'aimait bien. Mais pas plus pas moins. Comme mes notes. Bien partout sans être excellent. Plein d'amis pas un seul ami. J'avais alors une image plutôt bien ancrée dans la réalité de ce qu'était une « jeunesse bien remplie ». Je n'étais plus puceau depuis le lycée, mais je ne trouvais pas vraiment d'intérêt dans le sexe. Certes le corps d'une femme était plaisant à regarder, et mécaniquement, ça fonctionnait, mais mon esprit et mon imagination n'était pas remplis de fantasmes de femmes nues à gorges avenantes. J'avais compris depuis longtemps que les femmes ne m'intéressaient pas sexuellement. Certaines avaient au minimum de la conversation. Je dis bien certaines ; et encore, je me trouve bien généreux. Je ne dirais pas qu'elles sont inintéressantes. Mais c'est le cas. Enfin, on ne va pas épiloguer sur un sujet avec si peu d'utilité.

Presque inconsciemment, je me mis à écrire. J'écrivais de tout et de rien, quelques nouvelles de science-fiction, des lettres d'amours factices ; je prenais particulièrement plaisir à écrire des lettres et des poèmes érotiques. J'aimais beaucoup l'érotisme, qui est différent du sexe. Puis je commençai les intrigues policières, essayant vainement de créer mon Sherlock à moi : l'entreprise de ma vie. Mais je me rendais compte qu'il était inimitable, irremplaçable et inégalable. Grosse déception pour moi. Je faillis tomber en dépression. Mais j'étais trop passionné pour ça, et je n'avais de cesse d'écrire. J'abandonnais ma vie sociale qui n'avait pas beaucoup d'importance à mes yeux (je pourrai en récupérer une plus tard), le moment était à mon pseudo-Sherlock. Je n'allais presque plus en cours non plus, et finis par quitter la fac. Je bénéficiai de plusieurs pensions dues au décès de ma mère, et une bourse scolaire. Elles me furent retirées, mais j'avais accumulé beaucoup d'argent (enfin, cela me paraissait beaucoup). Je n'achetais quasiment rien à part du café et des cigarettes. Pas très dépensier, j'estimai qu'à ce rythme je pouvais aisément tenir 4 mois et une semaine environ. La fin de ces 4 mois inexorables n'arriva jamais.

Un mois avant ce que j'avais appelé « la fin de mon innocente vie », on sonna à ma porte. En plein dans l'écriture de l'épilogue de mon futur roman (j'avais décidé de le publier, après tout je n'avais rien de mieux à faire – j'avais déjà trouvé une maison d'édition avec qui j'avais signé), j'ouvris la porte, grognon et blasé. « Oui ? » Mon ton était délibérément irrité, pour bien faire comprendre à mon interlocuteur qu'il abrège la conversation. Je pensais au début qu'il devait s'agir d'un facteur ou d'un voisin, ou encore d'un pote de fac venu voir s'il n'y avait rien à gratter chez moi. Étonnamment, ce ne fut ni l'un ni l'autre. J'ouvris à un grand gaillard roux au regard bleu lavande. Ma mémoire étant parfaitement au point depuis ma plus tendre enfance, et je reconnus d'un seul coup d’œil le petit garçon de la chambre d'hôpital, lors de l'accident mortel de ma petite sœur. Une bonne dizaine d'années avait passé, et il avait bien une vingtaine de centimètre de plus que moi. « Mes condoléances, Ljuben. » Hein, quoi ? De quoi il cause ? Ah, ma mère. Et puis comment il connaissait mon prénom ? Je ne me souvenais pas lui avoir dit. Et ma mère s'était donné la mort il y avait bien 4 ans maintenant. Le mec arrivait carrément à la bourre. « … Je vous remercie. On se connaît ? » Je restais bêtement devant l'entrée sans lui proposer d'entrer, sans doute apeuré à cause de sa haute stature. La question sus-posée était un réflexe, je connaissais déjà la réponse. Mais je ne connaissais pas son nom, alors j'attendais qu'il se présente. « On s'est rencontrés il y a très longtemps, je ne sais pas si tu te souviens. Moi, j'avais huit ans, mais je m'en souviens encore. » Il ponctua sa fin de phrase par un sourire doux qui me fit avaler ma salive presque en m'étouffant et crisper ma main sur la porte. Sans que je réponde, il continua, toujours aussi sans-gêne qu'à l'époque. Mais il n'avait toujours pas donné son nom, le fourbe. « Tu me fais entrer ? » Non, mille fois non. Et d'où tu me tutoies ? « Oui, excuse-moi. Tu veux boire quelque chose ? » Par un rapide calcul, j'estimais qu'il devait avoir vingt-et-un ou vingt-deux ans. Je le laissais entrer dans ma demeure encore non souillée, avant de refermer la porte. Je nous assis à la table de la cuisine, refermant mon ordinateur portable qui y était ouvert, avant qu'un certain personnage intrus ne se mette à fouiner. Son sourire perpétuel et les yeux qu'il posait sur moi m'agaçaient prodigieusement, mais je ne me décidais pas à le virer. Je lui servis un verre de jus d'orange qui restait dans mon frigo chaotique. « Tu te souviens de moi alors ? » Pitaing. Il allait pas me lâcher jusqu'à ce que je lui dise oui ou non. Je feignis l'ignorance. « Euh .. Terminale ? » Il gloussa. « Non, du tout. On s'est rencontré à l'hôpital central de Ljubljana. Tu sais, tu étais venu dans ma chambre je t'av .. » Je le coupai en hochant la tête, lui faisant signe que je me rappelais. « Tu m'avais joué du piano. » « Oui, c'est ça ! Tu te souviens de moi. » Ça paraissait être pour lui l'illumination, l'apogée de sa vie toute entière. Il rayonnait. A côté, moi j'étais un peu paumé, en manque de café et je me demandais pourquoi ce mec était venu sonner à ma porte. Et je ne connaissais toujours pas son nom d'ailleurs, ça commençait à m'énerver sérieusement. « Tu dois te demander pourquoi je suis là sans doute. » Sans blague. « En fait, tu es la seule personne que je connaisse et .. J'aurais besoin d'un logement. » « Ah, c'est vrai ? Moi aussi j'aurais bien besoin d'un logement. » « Mais tu as cette maison .. » « Dans un mois je me fais virer, je suis à sec. Je dois à tout prix publier mon livre et tu viens de me couper alors que je terminais cette tâche. » Je ne voulais même pas savoir ce qu'il faisait là, ni pourquoi il était vraiment là, et merde. J'avais besoin d'être seul pour finir mon manuscrit. Je faisais percevoir dans ma voix mon indicible agacement. Apparemment, il avait compris, car il se levait doucement, se touchant les cheveux par gêne. « Je suis désolé. Mais quand tu te feras virer, on pourrait chercher un appartement en ville ensemble ? » Pour qui il se prend cet énergumène ? C'est quoi son souci ? Il veut qu'on se marie aussi ? « Oui, sans doute. » Faiblesse d'esprit quand tu nous tiens. « Tiens, je te laisse mon numéro au cas où. » Il attrapa un bloc-notes sur mon buffet, et griffonna quelques numéros, puis s'éclipsa après un au revoir rapide. Je me laissai choir sur un fauteuil bien rembourré. Ce mec avait pompé toute mon énergie. J'étais lessivé. Mais ce rouquin pouvait être une aubaine pour moi. De quoi couper ma monotonie. Et pourquoi pas, pourquoi pas chercher un appartement en colocation ? J'avais toujours habité dans cette maison, et il me fallait changer d'air, ou j'allais finir par me suicider à mon tour. Il ne me fallut que deux heures de réflexion avant de rappeler le petit joueur de piano. « C'est quoi ton nom au fait ? »

Deux semaines plus tard j'emménageais avec le roux aux yeux bleus, Feliks de son prénom. Il ne lui avait pas fallut beaucoup d'arguments pour me convaincre de quitter ma vieille maison maternelle. Ça me faisait mal au cœur mais c'était nécessaire. Il avait réussi à se faire louer un studio en plein centre de la capitale slovène, et moi j'avais rendu mon manuscrit. Il ne fut pas tiré à beaucoup d'exemplaires, mais, chose étonnante il fut rapidement en rupture de stock, et en demande croissante. La maison d'édition refit un tirage, le double cette fois, mais pas convaincu que le livre serait un best-seller. Nouvelle rupture de stock. Mon édition me fit parvenir une demande de suite. J'acceptai, bien entendu. L'argent rentrait bien, et je me surpris à devenir capricieux en achetant des vêtements de marque, chose que j'avais toujours dédaignée. J'épargnais et je prévoyais même d'aller m'installer aux USA, ou bien en France, contrée qui me fascinait. Mais mon colocataire ne semblait pas de cet avis.

Au bout de quelques mois, je compris son manège. Je ne savais pas quelle mouche l'avait piquée, mais il semblait amoureux. Notre colocation ressemblait à un ménage. Il souhaitait souvent qu'on aille manger dehors le soir, ou alors nous préparait un repas en tête-à-tête. Il venait me chercher à la maison d'édition dans sa voiture (je ne sais pas conduire). Je ne me pensais pas gay, mais son attitude ne me dérangeait pas vraiment. Il était toujours amène, et son visage plutôt enfantin au large et doux sourire et aux yeux crème contrastaient avec sa grande taille. Je me laissais facilement prendre au miel de ses yeux. C'était bien la seule personne au monde qui pouvait ainsi m'engluer. Pauvre mouche que j'étais, je me laissais consciemment prendre dans sa toile. Il était affable, envahissant, collant, toujours gentil et souriant et sans cesse à mes pieds. Autrement dit l'attitude parfaite de celui que j'avais envie de trucider. Ç'aurait été insupportable si ça avait été un autre que lui. Mais il était tellement insouciant que je me sentais vraiment mesquin de lui en vouloir. Je me sentais tranquille avec lui. Plus rien ne m'atteignait. Je pouvais tranquillement écrire. Toute cette atmosphère qu'il m'offrait me rendait fertile à l'écriture. J'enchaînai une suite, puis une autre. Ma trilogie se vendait comme des petits pains, et fut traduite aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Brésil et au Portugal, en Chine, en Serbie, en Croatie, en Russie, en Australie et en Italie. J'étais souvent invité à des soirées, des inaugurations de galeries, ou des interviews de presse. J'y allais, accompagné de Feliks. Je le présentais avec humour comme « ma muse » si bien que de nombreux papiers m'avaient qualifié de « discrètement homo ». Ça ne me dérangeait pas, mais ça semblait énerver Feliks, habituellement doux et léger. « On est même pas ensemble ! » Il relisait les journaux et pestait comme si c'était une affaire nationale. Et moi, pris de je-ne-sais quelle folie, je me levai et l'embrassai sur la joue. « Tu voudrais ? » Feliks avait bien mérité sa récompense. Il me guettait depuis que l'on s'était rencontrés, lui à huit ans et moi à dix. J'en avais vingt-cinq et lui vingt-trois. Se faire désirer pendant plus de quinze ans était un score acceptable. En fin de compte et sans surprise, j'étais homosexuel.

A 27 ans, je quittai Ljubljana pour m'installer à New York provisoirement. Feliks était toujours aussi envahissant. Mais au bout de 4 ans de vie commune, j'explosais. J'avais besoin d'air. S'il vous plaît tout mais pas ça. Je ne supportais plus cette espèce d'obligation qu'il avait d'être à ma disposition. Je ne lui avais rien demandé. Je lui interdisais de s'occuper de quelqu'un d'autre que lui-même, mais malgré ça il était toujours aussi collant. Après avoir mis les points sur les i, je pris l'avion pour les États-Unis, ne laissant qu'une adresse sur la table de nuit. Il fallait bien ça pour lui faire comprendre.

Seul dans mon 35 m² depuis plus d'un an à New York, je me sens vide.

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Gabriel.
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'y étais avant, héhé.
★Ce personnage est-il un double compte ? → Non !
★Présence sur le forum → Aléatoire.
★Personnage inventé ou scénario ? → PI.

Mon exemple de RolePlay:
Le code règlement:


Dernière édition par Ljuben H. Kovelski le Sam 28 Jan - 20:00, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 20:56

Hello et bienvenue ici Patapouf. 455905 Patapouf. 57717
J'espère que tu te plairas dans notre modeste demeure, vient faire un tour sur la CB pour te faire baptiser <3
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 21:04

Bienvenue & Bon coourage pour le reste de ta fiche Patapouf. 3014
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 21:08

Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche Patapouf. 57717
N'hésites pas si tu as la moindre question Patapouf. 932210
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 21:13

Bienvenue parmi nous bounce
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 21:14

Bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 21:15

Bienvenue Patapouf. 57717
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 21:25

Merci à vous ♥
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 21:35

re-bienvenue apparemment Patapouf. 57717 I love you
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 22:57

Bienvenue, beau garçon bounce Patapouf. 3014 Patapouf. 57717
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Tessza K. Wilshire
Tessza K. Wilshire
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Patapouf. 1417369332-modogirl
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 23:12

Oscar Patapouf. 57717
Rebienvenue sur NYCL I love you qui étais-tu avant, par curiosité? **
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 23:19

Genre t'es curieux... Cillian sait que tu dragues les nouveaux ?
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyJeu 26 Jan - 23:49

Eh oh stoppe là, personne me drague !
Avant j'étais Lennart A. Hemingway, j'sais pas si ça vous dit un truc, c'est fort possible que non Arrow
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyVen 27 Jan - 13:22

BIENVENUUUUE !! I love you
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyVen 27 Jan - 14:22

Jun M. Moore a écrit:
Genre t'es curieux... Cillian sait que tu dragues les nouveaux ?

Non vois-tu, je n'étais pas au courant. A peine 1 mois après le mariage. Désespérant.

Lennart... ça me dit très vaguement quelque chose.

Re bienvenue en tout cas ~
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyVen 27 Jan - 14:27

Tu devrais lui mettre une laisse ~
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyVen 27 Jan - 23:21

Cillian Morrison a écrit:

Lennart... ça me dit très vaguement quelque chose.

Re bienvenue en tout cas ~

J't'avais offert un gif sale ingrat ! Tu t'en souviens même pas ok t'saaaaaaaaaaaaaais.
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyVen 27 Jan - 23:47

Je n'ai nullement envie de perdre mon temps à le retenir. J'ai mieux à faire.

Ljuben : Ayé. ça me revient. Je me disais bien. Même que tu attendais que je parte pour avoir Mathias. Mais t'as finalement perdu espoir. Patapouf. 3014

*Fait une tape sur les fesses* Ravie de te revoir plus encore alors. Et j'exige un lien qui décoiffe, puisqu'on y est !
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptySam 28 Jan - 2:23

Encore bienvenue parmi nous I love you

Tout d'abord, je tiens à te dire que j'ai adoré ton histoire et j'aime bien ton style d'écrire Patapouf. 57717 Cependant, il faudrait relire le règlement puisque tu as inscrit le mauvais code du règlement. Ensuite, ça m'a pris du temps et bien du courage pour trouver l'année de naissance d'Oscar Spendrup. J'ai enfin trouvé qu'il était né en 1992 et j'ai vu que ton personnage avait 28 ans. Il parait malheureusement bien jeune pour avoir 28 ans. Il faudrait modifier, puisque nous acceptons que 5 ans de différence d'âge avec la célébrité.

Merci de reposter dans la section prévue à cet effet lorsque les modifications aurait été effectuées Smile
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptySam 28 Jan - 2:35

Je savais pas que dire bienvenue aux nouveaux c'était draguer, ça doit venir de mon manque d'expérience en la matière. M'enfin.
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptySam 28 Jan - 2:57

Owen Stewart a écrit:
Je savais pas que dire bienvenue aux nouveaux c'était draguer, ça doit venir de mon manque d'expérience en la matière. M'enfin.

Je suis peut-être biaisée parce que Noah disait bienvenue uniquement à ceux qu'il comptait se faire =D
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptySam 28 Jan - 15:22

Nolan G. Sévigny-Rousseau a écrit:
Encore bienvenue parmi nous I love you

Tout d'abord, je tiens à te dire que j'ai adoré ton histoire et j'aime bien ton style d'écrire Patapouf. 57717 Cependant, il faudrait relire le règlement puisque tu as inscrit le mauvais code du règlement. Ensuite, ça m'a pris du temps et bien du courage pour trouver l'année de naissance d'Oscar Spendrup. J'ai enfin trouvé qu'il était né en 1992 et j'ai vu que ton personnage avait 28 ans. Il parait malheureusement bien jeune pour avoir 28 ans. Il faudrait modifier, puisque nous acceptons que 5 ans de différence d'âge avec la célébrité.

Merci de reposter dans la section prévue à cet effet lorsque les modifications aurait été effectuées Smile

Merci ♥
J'ai mis le bon code, et j'ai changé d'avatar pour Cesar Casier qui n'est pas dans le bottin, est qui est né en 1988 ça lui fait donc 24 ans, et 4 ans de différence avec mon personnage. Voilà Patapouf. 4027145007
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptySam 28 Jan - 22:30

lennart je m'en souviens I love you cesar Patapouf. 813673 bienvenue. Patapouf. 856291
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyDim 29 Jan - 12:45

Officiellement bienvenue le plus beau. ♥
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MessageSujet: Re: Patapouf. Patapouf. EmptyDim 29 Jan - 15:54

Merci Ariaaa Patapouf. 682346
Et merci Lilly ma belle ♥

Patapouf. 4027145007
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