Sujet: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Sam 28 Jan - 18:35
FEAT. KATHRYN PRESCOTT
Erika Dakota SWEET
21 ans → Né(e) à South Ashfields le 21/02/1990 → Étudiante en infographie. célibataire → bisexuelle → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? Rangez immédiatement cette étiquette d'originale asociale et renfermée! Je suis peut-être un peu bizarre, mais je ne suis tout de même pas folle. Regardez moi, un peu, et avouez que pour une femme de vingt ans, j'ai été vraiment chanceuse sur la conservation. Un peu trop, même ! Parce que si certaines veulent absolument rester jeunes éternellement, pour ma part, j'aimerai bien faire plus âgée : j'ai gardé le visage et le corps de mes... Dix-huit ans. J'en connais qui vont me demander le nom de ma crème hydratante, pour avoir fait de tels exploits, mais il n'y a rien d'artificiel là dedans. Ce n'est que la nature, cette nature qui sait parfois si bien faire les choses, et parfois les fait... Mais avec quelques petits défauts.
Ma peau est toujours aussi douce qu'un cul de bébé. Sans crème. Pas besoin d'être jalouses, mesdemoiselles, on naît belle, ou on le devient. Et bien moi, je reste mignonne, quoi qu'en dise le temps. J'ai en revanche conservé un teint de peau très pale, presque blanc, évitant de m'exposer trop au soleil pour me faire rôtir comme un poulet. Un grand bol d'air frais est toujours agréable, mais pas d'être rouge tomate et avoir mal durant une semaine ; et pour voyager vers des pays exotiques, je n'ai besoin que de mon laptop. Regardez moi, et admirez. Mes cheveux sont également doux et soyeux, malgré les colorations rouge que je leur fais subir depuis des années. Naturellement, je suis brune, mais je trouve que cette couleur me va beaucoup mieux. Il est assez rare que j'attache mes cheveux d'ailleurs, je préfère les laisser libres, même si cela induit de devoir subir constamment le calvaire de la mèche-qui-vous-tombe-dans-les-yeux. Eh oui, quand on fait ma taille, il faut bien trouver des parades pour ne pas avoir l'air d'une gamine ou paraître encore plus petite qu'on ne l'est déjà. Quoi que, je me demande si c'est possible, pour la seconde option.
Lors qu'ils ne me traitent pas de nerd ou de geekette, les gens me font également part de leur admiration pour mes yeux. En effet, je possède de grands yeux bruns, brillants, aux reflets irisés; encadrés par de longs cils noirs qui renforcent cette impression de jeunesse et de naïveté. Ils les comparent souvent à du whisky-coca. En général, ceux qui disent cette absurdité n'ont jamais vu bu de whisky-coca leur vie, car mes yeux tendent bien plus vers le brun clair, et non pas le brun comme celui de ce délicieux mélange dont je suis malheureusement bien addicted. Pour terminer sur mon visage, je mentionnerai simplement mes lèvres, qui, par un miracle, sont bel et bien celles d'une jeune femme de mon âge: d'un rose un peu foncé, et particulièrement bien dessinées. En outre, je possède plusieurs piercings à différents endroits du visage : septum, tragus, anti-tragus et labret. Malgré tout ces trous, je ne porte pas de bijoux très voyants. J'ai déjà une sale image, inutile d'en rajouter encore une couche !
Si vous avez correctement compris ce qui précédait, alors vous devriez avoir remarqué que j'ai insisté plusieurs fois sur une caractéristique propre a moi même, fortement liée à un complexe personnel, et qui nuit largement à mon autorité et ma crédibilité: ma taille. En effet, comment voulez vous vous entrer en boite lorsque vous mesurez un mètre cinquante sans vos Louboutins et que vous êtes face à un videur de deux-mètres de haut? Rien que pour avoir le respect des autres, c'est une tache ardue. Et même pour les personnes normales, mesurant entre un mètre soixante-dix et deux mètres, c'est simplement absurde et risible. Pour eux, c'est seulement le plus grand qui commande. Le fait que je sois une femme, et de surcroît que j'ai l'air d'une enfant, ne retire tout espoir de pouvoir un jour être respectée simplement grâce à mon physique. C'est pour obtenir ce respect que je rêve de créer LE jeu vidéo révolutionnaire et le plus vendu de tout les temps. Tout les jours, cette petite taille me vaut des quolibets, des surnoms stupides, ou des blagues de mauvais goût. Et même quand on botte l'arrière train de ces malappris, ils oublient la leçon, et finissent par recommencer.
Pour terminer sur ce portrait sans doute sympathique, mais guère flatteur, parlons un peu de vêtements. Enfin, puisqu'il s'agit ici de parler de ce à quoi je ressemble, parlons donc de mes vêtements. En général, je porte assez rarement autre chose que des robes assez courtes, où des jupes de même taille, avec des hauts la plupart du temps dorés ou noirs. Malgré ma forte tendance à adorer les médias, je n'en ai pas oublié d'être très féminine. Cela se voit notamment avec ma collection de chaussures : je possède un nombre incalculable de paires d'escarpins, tous plus hauts les uns que les autres, aux coloris divers et variés. J'aime tellement les chaussures à talons hauts que je ne porte plus que cela, ce qui me permet d'éviter de subir constamment ma petite taille. Mon père me disait toujours qu'avec mes talons hauts, j'avais l'air d'une pétasse. Peut-être est-ce mon esprit de contradiction qui a fait qu'au final, je ne porte plus que ça. Ah oui, je porte également de nombreux bijoux. Boucles d'oreille, bracelets, colliers bagues en argent... J'aime beaucoup tout ce qui s'apparente au luxe et à la richesse, bien que cela ne corresponde pas spécifiquement à ma situation financière.
En fait, quand je me regarde dans un miroir, je me dis qu'on pourrait bien vite résumer cette personne que l'on voit apparaître. Une femme, aux yeux bruns et aux cheveux rouges lui arrivant aux épaules, avec plein de piercings, mince et de petite taille, portant constamment des escarpins très hauts. En voilà un sacré portrait!
★Quel est le caractère de ton personnage? Il y a de ces gens, qui, dès le premier regard, vous semblent hypnotiques. Trop irréels, comme s'ils venaient d'un monde à part, un monde loin du stress dans lequel nous baignons en ces funestes jours. C'est ce que me disent les autres, pour expliquer leur malaise face à moi, à mon visage malicieux, et mes sourires narquois. Les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus de respect pour ce qui n'est pas comme eux. J'ai essayé nombre de fois de comprendre leur raisonnement; mais même à ce moment précis, je serais toujours aussi incapable de comprendre cela. Peut-être pourriez vous en juger a ma place? A vrai dire, vous ne devez pas être une nerd comme moi, mais plutôt un de ces petits jeunots prétentieux qui se croit capable de dominer le monde actuel seul. Il vaut peut-être mieux vous accorder la possibilité de comprendre, ainsi.
Depuis que je suis gamine, je me suis toujours montrée... Désintéressée. Oui, d'absolument tout. Mes rares amies étaient passionnées par les garçons, les fêtes, les sorties, voir même les études parfois. Mais rien de tout ça ne m'obsédait autant qu'elles. Surtout les garçons, d'ailleurs : pardonnez ma crise de rire, alors. Non, je n'ai jamais guère accordé d'importance à la moindre chose, ou à la moindre personne; j'ai toujours été comme ça. Sans porter d'intérêt à rien, cela n'a pas changé. Sauf pour une seule chose... Ma seule et unique passion, les jeux vidéos. J'ai toujours adoré ces mondes à part, créés de toute pièce et pourtant souvent bien plus beaux que celui dans lequel nous vivions. J'avais été pendant longtemps simple consommatrice de cette drogue virtuelle. Mais maintenant, j'ai de grands espoirs qu'un jour, je créerai moi aussi un monde dans lequel ceux qui ne trouvent pas leur place dans le notre pourraient s'échapper, quelque chose de si génial, que tout le monde me connaîtra et me respectera dans le monde entier. C'est la seule et unique chose que j'apprécie et qui m'intéresse dans cet univers. Offrez moi la compagnie d'un graphiste compétent ou d'un artiste plein d'idées, vous pourrez être certains que vous ne m'entendrez plus rouspéter à longueur de journée. Enfin, vous comprendrez cela par la suite.
Vous imaginez réellement quelqu'un comme moi, haute comme trois pommes, passer ses nuits dehors à faire la fête, boire sans modération et s'éclater jusqu'au petit matin? Bien sûr, vous avez tout compris! La fête, c'est un jeu pour moi, une façon de me détendre et de me calmer. Je n'ai rien à perdre, rien à gagner. Je m'amuse et je profite de l'instant, qu'il soit regrettable ou non. Je vous rassure, je ne sors que pour le plaisir, et non pas pour m'afficher. En règle générale, je reste la petite femme classique aux hobbies acceptés par tous. J'aime bien faire des gâteaux, j'apprécie jardiner quand j'ai le temps, je suis fanatique de voyages à travers le monde, et je suis capable de passer des heures avec mon chat, en lisant des livres électroniques sur mon iPad. C'était le bon temps, quand je vivais à South Ashfields, et j'ai toujours conservé ces petits plaisirs. Mais j'ai gardé mon âme de plaisantin, et il n'est pas rare que je m'amuse à mettre mal à l'aise les gens que je rencontre, ou à leur parler comme à un autre joueur de jeux vidéos, par le biais de notre langage si spécifique que les non-initiés ne comprennent pas. C'est peut-être pour ça qu'ils me trouvaient bizarre, les petits jeunots?
Sous mes airs je-m'en-foutiste, j'avoue être une personne plutôt altruiste lorsqu'il m'est possible d'aider. Mais n'allez pas me prendre pour une idiote, j'en ai bien plus vécu que vous, et je sais déceler un mensonge mieux que personne. C'est un peu comme un sixième sens: personne n'a jamais réussi a me mentir. Je pressens toujours un mensonge, un peu comme on pressent qu'il se passera quelque chose de mauvais. Les féministes diront que c'est le sixième sens féminin, mais tout ça c'est des conneries. En grandissant, j'ai appris a déceler les mensonges, dans le regard, la voix, les manières des autres, même si je suis incapable de deviner qu'est ce qui se cache réellement dessous. Peut-être parce que je suis une excellente menteuse, et je connais les meilleures manières de mentir. Oh, on me qualifie aussi d'intarissable grincheuse. Oui, j'adore me plaindre, pour n'importe quoi! Il pleut? On va être trempés si on sort, j'aime pas la pluie. Il fait beau? Il fait trop chaud, c'est vraiment insupportable, je n'aime pas le soleil. Tout est prétexte a se plaindre, a n'importe quel moment. J'aime bien m'amuser, c'est tout, et mon amusement, c'est d'emmerder les autres autant que je peux. Je suis une gamine puérile de toute façon, et mes chats sont morts, alors laissez moi emmerder quelqu'un d'autre. Je vais décéder d'ennui sinon.
Je n'aime pas la violence gratuite. En côtoyant pendant un certain temps le milieu de la drogue, j'ai bien fini par reconnaître qu'elle était plus proche que ce qu'on pouvait le penser. C'est sans doute mon grand sens de la justice qui est à cette origine. Je n'aime pas que les innocents paient, c'est comme ça. Le conflit ne concerne que ceux qui l'approuvent; laissons le sang à ceux qui le souhaitent. Il parait que je suis sage quand je dis ça. Je peux être une femme vulgaire mais sage, messieurs dames. Sous mes yeux ont défilés de nombreuses choses durant de longues années, et tout cela m'a forgée, comme la lame d'une épée qu'un forgeron aurait voulue parfaite, l'ayant conçue avec patience. On dit que mes conseils sont avisés, lorsque je ne raconte pas de conneries. C'est peut-être vrai. C'est peut-être faux. Je n'en sais rien; je m'en moque éperdument. La seule chose pour laquelle je ne plaisante jamais, c'est avec l'informatique. On ne plaisante pas avec les choses sérieuses.
Au final, ne retenez que l'essentiel. Sous mes airs de gamine rebelle et mon physique de naine lyophilisée, je suis restée une femme grincheuse et aimant s'amuser, particulièrement pour faire la fête, au savoir remarquable et attentive aux événements, juste, mais pourtant très détachée des dramas de la société. Alors, quelle est votre conclusion? Suis-je donc si «hypnotique», si «différente»? Ou alors, est-ce mon physique qui provoque ce malaise?
Well... It's my story...
Vingt-et-un ans. Vingt-et-un ans de rires, de joies, de blagues stupides et de délires incompréhensibles. Vingt-et-un ans de monnaie dans les poches, de nuits d'insomnie devant l'écran de mon laptop et de soirées alcoolisées. Mais aussi vingt-et-un ans de moqueries, de provocations, de colère, de larmes. C'est fou comme ma vie parait exceptionnelle lorsqu'on l'observe d'un point de vue aussi simpliste que celui ci. Pourtant, je ne pense pas avoir vécu la plus merveilleuse des existence, ni même la plus fantastique ou génialissime. Pour être franche, elle est plutôt même simple, éloignée des problèmes et des affaires politiques qui ne m'avaient jamais intéressée.
J'étais donc née il y a une vingtaine d'années dans une petite ville des USA, South Ashfields, pas très peuplée et peu connue. Une jolie bourgade, ou l'industrie restait le revenu dominant de la plupart des résidents du coin qui n'avaient d'autres ressources qu'en allant travailler comme ouvriers. La citée était plutôt vétuste, mais assez charmante; doté d'un caractère propre à elle. Depuis ma naissance, et jusqu'à quelques années après, j'ai vécu avec ma mère et mon père, dans une maison ancienne, retirée du centre de la ville. Mes parents ne travaillaient pas dans l'industrie: ma mère était une simple couturière à son compte, travaillant beaucoup et gagnant peu. Elle mettait énormément d'ouvrage à la tache, et je me souvint que ses robes étaient toujours magnifiques. Mon père, lui, était ingénieur, et maitrisait plutôt bien la métallurgie. Il créait des inventions incroyables: des accessoires pour ses créations, puis des explosifs. Oh, des petites choses, rien d'incroyable. Mais je n'avais pas même trois ans, et toutes ces choses me paraissaient fantastiques. Mais Maman ne voyait pas vraiment son génie créatif d'un bon œil: elle était persuadée que tout cela était trop dangereux et qu'il devait arrêter ses folies. Je me souviens que Papa lui disait qu'il était parfaitement conscient du danger qu'il encourait, et Maman le traitait de fou, de malade. Je n'avais pas beaucoup connu Maman. Elle est partie de la maison quand j'avais à peu près quatre ans. Je ne me rappelle plus exactement pourquoi, mais je me souviens distinctement qu'elle portait une robe fleurie et longue ce jour là. Il y avait beaucoup de vent, et ses cheveux bruns voletaient sauvagement autour d'eux. Elle n'était pas encore partie très loin, et j'étais en train de m'occuper dehors. J'avais couru vers elle, pour lui demander où elle allait, et elle m'avait simplement répondu "Loin.". Je n'ai plus jamais revu Maman depuis ce jour là, et je dois avouer qu'elle me manque beaucoup. Perdre un être cher est un événement toujours douloureux, même si à cet âge là, je ne m'étais pas vraiment rendue compte de l'ampleur de ses actes.
Papa et moi nous entendions à merveille. Il était toujours attentionné envers moi, s'inquiétait quand je toussais, où m'emmenait jouer quand je le lui demandais. Il était très gentil. Comme il passait beaucoup de temps dans son atelier, et que je m'ennuyais - étant fille unique et n'ayant pas d'amis - j'allais souvent avec lui pour le regarder fabriquer de nouvelles merveilles. Ses créations me fascinaient toujours plus, malgré les années qui passaient: son talent ne cessait de croître, et il redoublait d'inventivité pour me faire rire et me surprendre avec des machines improbables. Il mettait beaucoup de cœur à la tâche. Malheureusement, depuis le départ de Maman, Papa avait besoin de plus d'argent pour s'occuper de moi afin qu'on ne vive pas dans la misère et qu'il puisse encore se fournir les pièces pour travailler; alors il vendait ses créations. Les armes à feu se vendaient terriblement bien, sans doute du fait qu'une insécurité permanente régnait dans le coin. Tout le monde avait peur. Peur de quoi? Je ne le savais pas. A cette époque, j'étais jeune, et naïve. Je n'avais pas idée de ce que pouvaient être les problèmes des adultes.
A l'école, j'avais très peu d'amis. Les gamins se moquaient de moi à cause de ma petite taille. Il était vrai que je mesurais plus d'une vingtaine de centimètres de moins qu'eux, mais je ne comprenais pas pourquoi ils étaient si obsédés par ça au point de tout le temps de me faire remarquer. Cela me peinait énormément. Mon père me disait de les ignorer, et que j'étais parfaite. Il me réconfortait beaucoup, mais la méchanceté des autres gamins me touchait profondément, faisant naître en moi une haine sans limite envers eux. Ils n'acceptaient pas que je ne sois pas comme eux, alors je les méprisaient parce qu'ils n'étaient pas comme moi. Je me persuadais que ma petite taille se compenserait ailleurs plus tard, et qu'ils ne deviendraient que de simples ouvriers quand moi, je serais une célébrité de renom. Je n'avais pas même dix ans que j'étais déjà certaine de mon avenir: j'allais devenir quelqu'un. Réparer des machines; en construire d'autres; c'était une conception du futur qui ressemblait trop à celle de mon père et qui ne m'attirait guère. A la même période, je vivais déjà plongée dans les jeux vidéos. Dès que je rentrais de l'école le soir, je me précipitais sur ma Dreamcast pour tenter de finir la campagne de Quake III Arena, ou élever mes Chaos sur Sonic Adventure. J'adorais les jeux vidéos, je m'y sentais bien mieux que dans la réalité. Je voulais refaire le monde à dix ans. Et ce rêve ne m'a plus jamais quittée.
Et puis ma vie suivit tranquillement son cours. Je me révélais tout aussi brillante dans mes études que dans mon aptitude à réussir dans les jeux vidéos; j'avais acquis des réflexes largement dus à mon passé de nerd. Mon père, bien qu'inquiet de mon addiction, me soutenait pourtant à continuer cette passion. C'est avec lui que j'ai fais mes plus belles parties de jeu, pour sûr. Notre existence commune était délicieuse: le commerce était plus que prospère, et nous vivions dans un certain luxe que j'appréciais à sa juste valeur, ayant bien intégré les valeurs primordiales du travail: on n'a rien sans rien. Mais par principe logique, le bonheur réel n'existe pas. Et même si j'étais parfaitement heureuse avec mon père, je ne pouvais supporter la pression des autres, leur regard sur moi. J'étais terriblement susceptible quand j'étais jeune, et leurs mauvais regards me peinaient et me complexaient affreusement. S'il n'y avait eu que leurs regards! Je ne pouvais escompter subir de lourdes moqueries, chaque jour. Ils ne m'aimaient pas, parce qu'il fallait détester quelqu'un. Je rêvais de vengeance, et cette vengeance ne tarda pas.
Les années ont passés, sans pourtant que la situation ne change. J'avais de rares amis avec qui je sortais beaucoup, mais quelque chose n'allait pas. Je ne voulais pas me résigner à vivre encore dans cette foutue ville: elle m'évoquait trop de mauvais souvenirs de toute manière. Dès lors que j’eus dix huit ans et terminé mes études du second cycle, il fut temps que je m'en aille et que je vole de mes propres ailes. Avec mes économies et un peu d'argent que m'avait donné mon père, je suis partie. Oh, pas très loin. Mais j'avais envie de voir la capitale. Je me suis rapidement décidée pour partir à New-York, afin de continuer mes études et de percer dans ma passion. Et depuis trois ans, ma vie n'a pas changé: je suis toujours dans cette ville fantastique qu'est New-York, où je ne suis pas plus populaire, mais où j'ai pu recommencer une nouvelle vie probablement bien plus intéressante que celle que j'avais vécue.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Camille, 17yo. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Top-Site Obsession. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non captain! ★Présence sur le forum → Quotidienne. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
Inébranlables incertitudes sur lesquelles étaient basées notre monde. Rien ne pouvait être plus sûr que cela: nous nous prélassions sur notre lit de doutes, convaincus que notre supériorité serait toujours écrasante et nous éviterait éternellement les plus sombres tragédies. Foutaises; ce n'était que foutaises. La seule solution aux tragédies, nous l'avions tous acceptée sans rechigner alors que nous la savions illusoire et parfaitement injuste. L'argent. Ces nombres, ces bouts de papier et de métal étaient à chacun une garantie contre la misère, la faim, le froid et la maladie; ceux qui n'en possédaient pas n'avaient que pour seul droit de mourir lentement, et ce souvent dans des conditions plus que méprisables. Après tout, ce monde n'appartenait qu'aux riches, aux beaux, et aux puissants. En fait, ce monde avait été simplement destiné à ma divine personne. Quelle tristesse pour les autres! Ils avaient bâti une société qui au final, ne leur était pas favorable, et ne profitait pleinement qu'à moi seule. Je ne savais s'ils avaient réellement réfléchi à tout ce qu'induirait leurs choix, et s'ils avaient vraiment prévu le devenir de leurs actes. Cette hypothèse me semblait peu probable, et terriblement masochiste pour eux.
Perdue dans mes délicieuses pensées à propos de ce que nous étions devenus, j'étais adossée contre une bâtisse en acier gelé, à plusieurs kilomètres de mon village natal, et une distance moindre de la capitale: Suna Gakure no Sato. Devant moi s'étendait l'immense désert gelé qui était apparu il y a maintenant près de mille ans, comme un signe précurseur d'un changement profond dans la trame de notre destinée. Les mystères de cet univers me fascineraient toujours. J'observais de mon regard bleu clair l'étendue parfaitement blanche - à en donner mal aux yeux - qui s'avançait su des kilomètres à la ronde. De nombreuses dunes parsemaient le paysage, donnant l'impression que le désert était un océan sans fin. Grandiose spectacle. J'aimais particulièrement cette partie de notre pays; dont la splendeur semblait avoir été destinée à se mêler à la mienne. De nombreux territoires au sein de Kaze no Kuni étaient repoussants, investis par le gris sordide de l'acier et du métal éternellement gelé, qui était pourtant la source de notre prospérité et incontestable supériorité économique. Si le laid pouvait être à l'origine de richesse, alors je ne pouvais que le tolérer, n'acceptant que d'admirer ce qui était encore somptueux pour l’instant. Au loin, à l'horizon, on pouvait apercevoir ce mystérieux massif de montagnes, Yune no Udai comme on l'appelait ici, et qui faisait rêver plus d'un Sunajin en quête de trésors. Personne ne savait trop ce qu'il y avait là-bas, le climat était encore pire qu'aux alentours du village, ce qui était en soi une épreuve qu'il fallait constamment surmonter en plus de tout les autres périls qui devaient être présents là-bas. Un jour, sans doute, j'irai à la conquête de ces lieux, pour la gloire, et surtout pour la richesse. Mais j'ignorai quand; préférant pour l'instant les admirer de loin. Au loin le soleil se levait paisiblement sur le pays, réchauffant quelque peu l'atmosphère de ses rayons lumineux. Encore un nouveau jour qui commençait, une nouvelle journée d'errance désœuvrée pour moi de toute évidence. Je n'allais pourtant pas m'en plaindre. Sans Yukihiko, j'avais quelque peu perdu mon entrain habituel dans ma quête perpétuelle de reconnaissance, mais je savais que cela ne durerait pas. Du moins, jusqu'à ce que ma délicieuse présence soit nécessaire pour accroitre un peu plus encore la suprématie de Suna Gakure no Sato dans une quelconque opération militaire.
J'étais venue ici simplement pour admirer le lever du soleil sur ce paysage magnifique. Un rituel, une vieille habitude que j'avais prise depuis longtemps et qui n'avait pas beaucoup de sens, mais qui comptait terriblement pour moi. Je ne savais l'expliquer, mais je devais le faire. C'était pour moi une occasion de repenser au passé librement, sans avoir de remords; comme certains allaient pleurer sur les tombes de leurs disparus, je venais me souvenir devant la beauté de notre contrée. Chacun ses croyances. Après tout, c'était une preuve supplémentaire de ma supériorité sur les autres. L'astre solaire était déjà au dessus de l'horizon, comme pour me signaler qu'il était temps que je m'en aille. C'est ce que je fis. Je vérifiai rapidement d'un habile coup de main ma coiffure - toujours impeccable, comme à l'accoutumée - avant de m'étirer sereinement, embrassant d'un dernier regard le paysage, et de tourner le dos pour repartir vers le village. Je devais être à quelques kilomètres de ce dernier, la marche n'était pas bien longue et me réveillerait après avoir passé plusieurs heures statique à regarder le paysage. A présent ne s'offrait à ma vue que le gris de l'acier qui composait la plupart des bâtiments du village et de sa banlieue, conférant ainsi une ambiance totalement irréelle à cette citée à laquelle j'avais prêté allégeance. Le bruit de mes pas sur le sol gelé provoquait un crissement désagréable à l'oreille, que je tentais d'ignorer. Peine perdue; c'était le seul bruit résonnant au milieu du silence qui régnait sur les lieux. Après quelques minutes de marche, je finis par arriver au niveau de la banlieue qui s'étendait en périphérie du village. Beaucoup d'habitations, principalement, ainsi que quelques petits commerces bordaient le chemin qui menait à la capitale. Malgré l'heure plus que matinale, de nombreuses personnes étaient déjà dehors, arpentant la route pour vaguer à leurs occupations quotidiennes; et je savais que la présence d'autres habitants ne signifiait qu'une chose: j'allais encore être la cible de tout les regards. Je les sentais, pesants, accusateurs et surtout envieux. Je ne pouvais les blâmer de m'admirer, c'était un comportement normal après tout. J'ignorai qui ils étaient, mais eux savaient qui je suis: j'aimais tellement ce doux paradoxe qui soulignait ma divine présence. Cacher quelque peu ma magnifique silhouette sous un épais manteau en fourrure blanche cintré à la taille ne changerait rien au fait que ces quinze minutes de marche jusqu'aux portes allaient, une fois de plus, être éprouvantes pour mon égo déjà un peu trop surdimensionné... Pour mon plus grand plaisir. Secrètement, j'avais dans l'espoir que cette journée ne serait pas aussi monotone que les autres, mais j'avais du mal à m'en convaincre.
Le code règlement:
→ ok by Dylan
Dernière édition par Erika D. Sweet le Dim 29 Jan - 14:16, édité 9 fois
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Sam 28 Jan - 18:48
Bienvenue parmi nous N'hésite pas si tu as besoin
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Sam 28 Jan - 18:49
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Sam 28 Jan - 19:19
Bienvenue ici
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Sam 28 Jan - 19:33
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Sam 28 Jan - 22:01
Une Prescott Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Sam 28 Jan - 22:35
bienvenue parmi nous.
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Dim 29 Jan - 0:12
Non de dieu, Prescott toi, je t'aime ! Bienvenue !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Dim 29 Jan - 2:15
Merci!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Dim 29 Jan - 12:38
Bienvenue une nouvelle fois la plus belle. ♥
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Dim 29 Jan - 15:44
Bienvenue
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Dim 29 Jan - 16:47
Merciiii
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet Dim 29 Jan - 16:55
Validée !
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Sujet: Re: ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet
ITSA ME MARIO; → Erika D. Sweet
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