Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself...
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Empire State of Mind
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Sujet: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 20:17
FEAT. JOSEPH MORGAN
Daniel Levinson
27 ans → Né(e) à Londres le 15/10/1984 → Avocat célibataire → hétérosexuel → membre des Populars.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → A le voir, cet homme n'a rien de spécial. 27 ans, l'air ni plus jeune ni plus vieux. Bien propre sur lui, jamais habillé de ces énormes baggys sous lesquels certains disparaissent, jamais vêtu de ces jeans déchirés à 500€ pièce pour un morceau de tissu massacré aux ciseaux, jamais paré de ces jeans hypra slim qui collent aux jambes comme une deuxième peau et qui ne vont qu'aux mannequins. Habillé classe lorsqu'il travaille, avec les grands classiques : attaché-casé, cravate, chemise... Habillé casual en dehors du boulot, avec des choses qui ne le font pas trop remarquer : un jean ni trop serré ni trop large, un T-shirt en été, un pull pas trop tue-l'amour en hiver... Pas de piercings, pas de tatouages afin de ne pas perdre toute crédibilité en tant qu'avocat. Ce qui ne l'empêche pas d'approcher les femmes, car certaines trouvent au fond plus rassurant de voir un homme qui a l'air sans histoires, sans problèmes. Il lui arrive de porter des bagues aux doigts, mais pas les gros anneaux blings-blings de star de rap. Parce qu'il n'aime pas le rap, il faut le savoir. Et autant il aime le vieux rock anglais comme les Rolling Stones, les Beatles... il n'aime pas le hard rock, métal et autres sous-catégories et cousins. Sa chanson fétiche est Bang Bang, de Nancy Sinatra de la bande originale de Kill Bill ( qui est d'ailleurs son film préféré ). C'est en effet un grand fan de Tarantino.Et de sushis aussi. Oui, il n'y a aucun rapport je sais. Mais c'est la première chose qui me vient à l'esprit. Vous pourrez facilement le trouver dans un sushi-bar. Mais il ne répugne pas à aller dans les bars normaux aussi, tant qu'il y trouve de quoi se saouler quand il en a envie - ce qui arrive plutôt souvent. Par contre il ne touche pas à la drogue. Jamais. Question de principes. L'herbe c'est vraiment pas son truc. Dans tous les sens du mot herbe, et pour cause : monsieur est allergique au pollen, il a un atroce rhume des foins au contact de ce genre de choses. C'est pourquoi New York lui convient parfaitement. C'est également la raison pour laquelle il n'aime pas aller à la campagne en été : avoir les yeux qui pleurent et le nez qui coule, ne pas pouvoir aligner une phrase sans éternuement on ne peut pas dire que ce soit très sexy... Son expression favorite face à une vanne pourrie de la part d'un de ses amis c'est "Hrm. Fail. Je dirais même... Epic Fail." Oui, parce qu'on ne s'en rend pas compte mais quand on est avec ses potes on a vraiment des expressions à la con. Des vannes il s'en prend d'ailleurs à cause de sa phobie. Il est triskaïdékaphobe. C'est la peur du nombre treize. Très con mais bon. Par contre il n'a aucun problème avec les chats noirs, il en a même un. Il s'appelle Nocte. Certes, ça fait pas très beau comme ça mais c'est du latin. C'est classe le latin. Par contre la traduiction est moins classe. Nocte c'est la nuit. Original pour un chat noir quoi... Enfin qu'il aime les chats ou pas, son animal préféré reste la méduse, ce qui n'est pas courant. Mais c'est la vie. Et ça, c'est lui.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Comment une personne qui verrait Daniel pour le première fois le décrirait ? Eh bien tout dépend de qui vous êtes.
♪ Si vous êtes quelqu'un tout ce qu'il y a de plus banal lisez ceci. Sinon lisez le paragraphe qui vous concerne. Si vous êtes un homme - ou une femme - normal(e) qui a besoin d'un renseignement, d'aide ou simplement envie de discuter parce que vous êtes dans un bar vous serez reçu avec une certaine froideur. Au premier abord il n'est effectivement pas des plus avenants et il n'aime pas beaucoup être dérangé. Il est en effet issu d'une des hautes sphères de la société, pas de la "noblesse" mais de la "bourgeoisie" sans aucun doute et cela le rend un brin snob. Bon d'accord très snob. C'est à peine si vous arriverez à lui arracher trois mots du bout des lèvres. Evidemment ce n'est pas la même chose au boulot, il se doit de paraître sympathique. Des fois le naturel revient au galop mais il arrive à garder une façade plutôt bonne. C'est plutôt le genre de type qui va vous foutre un magnifique vent si vous l'abordez sans avoir quoi que ce soit de spécial qui fasse qu'il daigne vous accorder de l'attention. Deux options s'offririront donc à vous : (1) - Ne pas insister. (2) - Décider de faire quand même connaissance et l'embêter un peu plus.
(1) - Si c'est votre choix, alors taisez-vous et partez en vous drapant dans ce qu'il vous reste de dignité après le vent qu'il vous aura mis et ce certain manque de politesse dont il aura fait preuve à votre égard. Vous pouvez au passage lancer une pique. (2) - Si c'est votre choix, alors vous pouvez continuer de lui parler quand même, quitte à l'emmerder. Moi ? Des gros mots ? Jamais voyons. Enfin bref, si vous voulez vraiment faire de lui un de vos amis, peut-être qu'il finira à céder à votre discours et parler de lui - ceci étant plus facile lorsqu'il se trouve dans un bar avec un verre à la main. Vous pourrez découvrir que c'est quelqu'un de pas vraiment méchant qui est tout simplement un brin misanthrope. Mais vous aurez 99% de chances pour qu'il vous foute un vent encore plus dur et qu'il fasse de vous un de ses ennemis. Et que vous soyiez immédiatement rangé dans la case "enquiquineur" de son cerveau. Mais vous pouvez toujours tester, vous aurez une très infime chance de réussite.
♪ Si vous êtes une jeune femme sexy dans un bar ou une soirée, voire dans la rue ou autre lieu public lisez ceci. Il y a 80% de chances pour que vous n'ayiez pas besoin de l'aborder et qu'il le fasse. C'est un dragueur invétéré et il réussit bien souvent son coup. Charmant, agréable, drôle... Il aime la compagnie féminine et si vous lui plaisez il ne se montrera pas timide. Ou du moins si, il le fera exprès, ça fait craquer beaucoup de femmes. Un mec propre sur lui mais pas trop coincé, un peu timide sans bafouiller au point de ne pas pouvoir prononcer une phrase cohérente. Plutôt beau, avec beaucoup d'argent. L'homme rêvé qui viendra faire son roméo vers vous. Deux options s'offririront donc à vous : (1) - Refuser ses avances. (2) - Vous laisser prendre au jeu.
(1) - Si c'est votre choix, alors soyez ferme. Il tentera certainement de faire le mec complètement désemparé et tout triste mais si vous persistez il vous foutra la paix. Il s'en foutra, votre refus ne lui fera pas de mal. Après tout n'oubliez pas que c'est un jeu pour lui, il trouvera une autre fille. Ce n'est pas comme si il s'intéressait à vous, non ? (2) - Si c'est votre choix, alors vous finirez certainement dans son lit. La nuit sera agréable mais le matin sera plein de désillusions. Parce qu'il ne tient pas à vous mademoiselle, vous lui avez fait plaisir mais si vous vouliez quelque chose de sérieux alors c'est mort. Son coeur est pris et il sera un salaud. Soit il sera déjà parti quand vous vous réveillerez, soit vous obtiendrez son numéro mais il ne décrochera jamais et ne vous rappellera pas. D'autant qu'il a beau être un "popular", il n'est pas un "playboy". Il ne sera pas si facile que ça à retrouver. Par contre s'il vous aime bien vous pourrez peut-être si vous le voulez devenir une de ses amies - mais sans rien d'autre. Ou bien une sex friend. Après tout qui sait ?
♪ Si vous êtes un gars à l'air sympa et que votre tête lui revient lisez ceci. En cas de situation délicate il se fera un plaisir de vous aider. Autrement il discutera avec vous sans aucun problème tant que vous n'êtes pas pauvre ou sans avenir. Une amitié pourrait même se créer entre vous. Et sachez que pour lui les amis sont sacrés et les rares heureux élus qui feront partie de son entourage pourront goûter sa loyauté.
→ Comment une personne qui connaîtrait bien Daniel le décrirait ?
♪ Si vous êtes un ou une de ses proches lisez ceci. Vous savez très bien qu'il mourrait pour vous. Qu'il tuerait. On ne vous touche pas si on tient à la vie. Il est extrêmement doux et attentionné, il ferait tout pour vous. Il irait vous décrocher la lune s'il le fallait. Mais très peu de presonnes peuvent bénéficier de cette aide sans faille. Cependant si vous avez réussi à gagner son coeur, vous aurez aussi gagné une épaule sur laquelle vous appuyer en toute circonstance. Si vous aviez besoin d'aide en plein milieu de la nuit il traverserait sans hésiter la ville en courant s'il le fallait. Cet homme est une pépite d'or pour qui saura gratter la couche de crasse et de bassesse qui le recouvre.
♪ Si vous avez été une de ses malheureuses victimes lisez ceci. Mademoiselle il vous a quitté le matin après l'amour et ne vous a plus jamais reparlé ? Monsieur vous lui avez fait confiance mais vous avez eu quelques problèmes et il vous a laissé tomber, a divulgué tous vos secrets ? Vous commencez à comprendre qu'il s'est servi de vous n'est-ce pas ? Il ne fréquente pas les gens qui ne lui apportent rien et se sert de ceux qui pourraient avoir une utilité pour lui jusqu'à-ce qu'ils n'aient plus d'intérêt. Parce que c'est un manipulateur né et que ses vrais amis se comptent sur les doigts de la main. C'est dommage pour vous, mais cela vous apprendra à vous fier à un popular, particulièrement à l'ambitieux et riche Daniel. Ce n'est pas pour rien qu'il progresse aussi vite dans son milieu professinnel. C'est grâce à des bonnes poires comme vous.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Illu'. ★Comment es-tu arrivée ici ? → Top site. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope. ★Présence sur le forum → Euh, tant que je peux. ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario qui m'a fait gagner un trône en chocolat ★Crédits ? → Icon > Sunlight ~ Avatar fiche > Shiya
Mon exemple de RolePlay:
→ Ceci était un RP félin et une réponse au premier post de perception, donc j'espère que cela conviendra : $
La nuit était venue. Tu avais quitté le camp comme bien souvent et t’étais dirigée vers le lointain dans les territoires du Clan. Tu avais laissé derrière toi - entre deux guerriers dormants à poings fermés - un creux encore chaud dans les fougères qui servaient de litière. Tu avais quitté la Tanière des guerriers - non sans remarquer l’absence de Perception d’Illusion - puis t’étais glissée furtivement hors de la masse de ronces formant un étroit tunnel qui limitait l’accès au camp. Et tu avais disparu dans la nuit. Enfin presque disparu. Ton pelage était trop clair pour être complètement invisible dans l’obscurité mais tu n’en étais pas moins discrète. Tes pattes foulaient silencieusement la terre gelée et ta longue queue touffue balayait le sol. Tu ne te souciais guère de sa propreté et elle était si longue qu’elle traînait un peu par terre si tu la laissais faire. Et tu la laissais faire. Comme si elle n’avait pas fait partie de ton corps maigre. C’était d’ailleurs presque la partie la plus imposante de ton anatomie. Tes yeux scrutaient l’obscurité, avec les pupilles si dilatées que tu semblais ne pas avoir d’iris. Il était pourtant rare qu’on ne remarque pas tes yeux vairons. Un oeil de soleil, un oeil de glace. Mais aucun des deux n’était plus aimable que l’autre. Le couvert des arbres te cachait le ciel et tu avançais dans l’espoir d’arriver à une trouée. Ou plutôt dans l’espoir de ne voir aucun nuage quand tu arriverais à une trouée puisque tu connaissais parfaitement le territoire et donc les clairières. Ton souffle rapide projetait de la buée qui s’évanouissait aussi immédiatement qu’elle était apparue et le froid arrivait presque à pénétrer ta fourrure pourtant épaisse.
Tes pas fluides te menèrent jusqu’à l’orée du petit bois et à l’instant où tu passas la frontière végétale, tu levas les yeux vers le ciel. A ton grand plaisir, si quelques nuages passaient dans le ciel et voilaient quelques constellations, la plupart des étoiles étaient visibles. Fermant les yeux, tu tendis ton museau plus haut encore vers les cieux et humas l’air dont l’empreinte glacée avait une saveur hivernale à la fois douce et amère aux odeurs un peu passées. Il y avait sur ta face un air apaisé que l’on voyait rarement. Tel était ton vrai visage. Serein, tendre, passionné, en paix. Tes paupières se soulevèrent et tu fis quelques pas d’une patte de velours, plus tendre que jamais, comme si tu marchais sur des yeux. D’un bond silencieux tu grimpas sur un rocher. Ta silhouette gracile se découpait au sommet du roc comme celle d’un fantôme. Tu étendis tes pattes et te laissas presque tomber. Une fois couchée sur la pierre froide, immobile et digne comme un sphinx, tu regardas à nouveau les astres. L’Enfant des Etoiles. Au souvenir du nom qu’on te donnait autre fois, tu poussas un soupir. Presque un regret. Tu n’avais jamais su d’où tu venais, et quand tu étais petite tu te plaisais à t’imaginer venant des étoiles. Quelle innocence. Tu te souvins du temps où tu n’arrivais presque jamais à finir tes phrases tant tu étais dans la lune. Quelle rêveuse. Tu te souvins du temps où malgré ta différence et ton mutisme tu espérais tant au fond avoir des amis. Quelle enfant. Des amis, même à ce jour, une fois adulte tu n’en avais pas vraiment. Des camarades peut-être. Certaines gens éprouvaient du respect pour le vétéran que tu étais. Mais une véritable amitié, tu n’en avais pas connue. Un véritable amour, oui, mais il avait été accompagné de la mort. A ces pensées morbides, tu baissas la tête pour que personne ne voie la larme qui disparaissait dans ta fourrure de neige. Quelle idiote. Personne n’aurait pu te voir.
Le matin était venu. Mais tu ne bougeas pas, restant prostrée sur ton rocher. Tes pensées n’étaient plus sombres. Tu n’avais pas de pensées du tout. Juste un néant insondable. Un écran noir. Un vide. Mais le vent n’était pas de cet avis et s’obstinait à apporter les effluves agréables d’une matinée froide et les gazouillis des rares oiseaux qui chantent encore à cette période de l’année. Dépliant avec résignation tes pattes, tu te levas, étirant tes membres engourdis. D’un pas nonchalant et sans te presser tu descendis de ton bout de pierre. Décidant de chasser un peu pour justifier ton absence, tu choisis de longer l’orée du bois au lieu de t’y enfoncer immédiatement. De cette manière tu arriverais vers le tunnel et tu savais qu’un certain nombre de souris s’y promenait. Arrivant devant la gueule béante, tu marquas un temps d’arrêt. Le chemin du Tonnerre était vide de tout monstre et mais l’asphalte exhalait toujours cette odeur désagréable. Cependant il n’y avait pas qu’elle. Un autre félin était là et tu le reconnus immédiatement. Ou plutôt la. Perception d’Illusion, qui n’avait pas non plus dormi à la tanière cette nuit-là. Faisant quelques pas pour pénétrer dans le boyau faiblement éclairé dans l’aurore, tu n’eus pas besoin d’avancer longtemps pour croiser la guerrière. Ce fut d’un ton presque avenant que tu lui parlas.
- Bien le bonjour Perception. Pourquoi as-tu choisi de passer la nuit dans cet endroit à l’odeur approximativement plaisante ?
Le code règlement:
→ Code validé par A.
Well... It's my story...
« Mummy, why are you going ? »
« Regarde maman, j’ai fait un dessin ! - Je n’ai pas le temps mon chéri, tu le montreras à la nounou. »
Elle a déposé un baiser tendre sur ton front et a filé en te faisant de grand gestes de sa voiture, alors que tu restes à la regarder de l’autre côté de la fenêtre. Tu as répondu sans enthousiasme, secouant ta petite main. Tu retournes t’asseoir en tailleur sur le tapis, dessinant avec ton doigt sur la peluche rouge. Puis tu regardes à nouveau ton dessin. Une maison avec maman et papa qui te tiennent par la main. Trois espèces de patates avec des bâtons en guise de bras et de jambes mais de grands sourires jusqu’aux oreilles sur leur visage. Tu reprends un feutre rouge dans le paquet et dessines une grande bouche vers le bas sur la tête du gamin, avec des grosses larmes. Les larmes qui coulent de tes yeux tombent dessus, laissant de grandes taches colorées sur le visage. Ton visage. Dans un accès de colère purement enfantin, tu te lèves et, saisissant la boîte de crayons, tu la jettes par terre. Les couleurs s’éparpillent sur le sol en un grand fracas. L’arc-en-ciel bien ordonné est brisé.
« Ca va Daniel ? Qu’est-ce que tu fais ? - Rien. J’ai fait tomber la boîte de crayons de couleur. J’ai pas fait exprès. »
Annie est en train de faire la vaisselle dans la pièce voisine. Quand tes parents ne sont pas là c’est elle qui s’occupe de toi. En fait elle s’occupe presque tout le temps de toi, elle a même une chambre dans la maison. Elle fait tout. Le ménage, la lecture, la cuisine... Si elle passait la tête à travers là porte, elle verrait ton visage tout barbouillé de larmes mais elle n’a pas trop le temps. Personne n’a le temps en fait. Ce n’est pas juste. Qu’est-ce que tu as fait pour que personne ne s’intéresse à toi ? Tu ramasses le dessin gâché et le déchires avec rage. Il n’est même pas beau. Et maman ne veut pas le voir. Tu l’as pourtant fait pour elle. Tout de même. Tu exagères. Je ne le trouve pas si moche pour ton âge moi. Ceci dit je ne suis qu’une petite conscience, on ne peut pas dire que j’y connaisse grand chose en art. Tu te montes quand même le tête. Ils t’aiment quand même tu sais, ils passent autant de temps qu’ils le peuvent avec toi. Bon d’accord, ce n’est pas beaucoup mais c’est toujours mieux que rien non ? Ils pourraient ne pas t’aimer. Oui je sais petit, tu voudrais plus de présence, plus d’affection, mais je n’y peux rien moi. Il n’y a jamais eu ‘‘thérapeute’’ de marqué sur mon front après tout hein ! Par contre je déteste quand tu pleures. Je sais que toi aussi en plus. Si jeune mais déjà si fier. Drapé dans un honneur à la noix dont la définition n’est même pas encore claire dans ta tête. But boys don’t cry ♪ Vexé n’est-ce pas ? Oui. Très même. Tu contemples les pastels, feutres et crayons avec des yeux nouveaux, avec un regard gourmand. Je n’aime pas ce sourire que tu affiches. Fais pas de conneries mon coco...
« Bon Dieu mais Daniel qu’est-ce qui t’es passé par la tête ? - C’est beau non ? - Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir à garder un gamin pareil ? »
Tes doigts, tes mains, ton visage et tes vêtements sont couverts de couleurs. Et le mur est un arc-en-ciel. Peinture, pastels, feutres, aquarelles, crayons de couleur... Tout y est passé. T’es pas un artiste mon coco mais on peut pas dire que ce soit pas joli au fond. Par contre sur le visage d’Annie on ne peut lire qu’une expression que je vais me permettre. Mais WHAT THE FUCK ? Au fait pourquoi c’est une méduse que t’as dessiné sur le mur ? C’est fort qu’à ton âge on puisse deviner que c’est une méduse. C’est original comme vengeance ceci dit. Une méduse contre un déficit d’attention. Hrm. Heureusement que je suis juste conscience et pas psychiatre parce que je devrais rendre mon diplôme. Heureusement que t’es tout petit avec tes trois ans parce que si t’étais plus âgé, crois-moi tu te ferais déchirer. En attendant t’es pas propre. Une véritable oeuvre d’art moderne en soi. ‘‘Arc-En-Ciel Vivant’’. Tu pourrais être exposé dans une galerie. De toute façon tout se vend de nos jours. Ceci dit j’aurais plus ri si tu avais marqué un mot universel constitué de quatre lettres commençant par un F. Moi ? Vulgaire ? Jamais, juré ! Et une fois ce magnifique bordel difficilement lavé - enfin toi parce que pour le mur c’est plus dur - la nourrice t’envoie dans ta chambre. T’as compris gamin ? T’es puni. Alors pourquoi tu souris ? Rassasié ? Hum ceci dit c’est vrai que ça fait du bien n’est-ce pas ? Je commence à aimer ce nouveau poste dis-moi.
« Isn't she lovely ? »
« Daniel tu vas avoir un petit frère ou une petite soeur. »
Ta main lentement se baisse vers le sol et tes doigts s’écartent, laissant tomber le train en plastique que tu tenais. Tes yeux ronds scrutent le visage de ta mère, comme si tu attendais que d’un coup elle s’écrie ‘‘poisson d’avril !’’. Ben oui mais on n’est pas le premier avril tu sais. Un jour banal. Qui se transforme en jour extraordinaire. Ton visage poupin se fend d’un sourire ébloui et un rire frais s’échappe de ta bouche. En un bond tu es sur tes pieds et tu serres les hanches de ta mère entre tes bras fins. Tu glousses comme un minuscule dindon. Un instant déséquilibrée par ton vif enthousiasme, ta mère tangues mais se penche bien vite pour t’embrasser. Puis tu lèves des yeux curieux vers elle et pose la question redoutée :
« Dis maman, comment on fait les bébés ? - Eh bien tu vois... »
Elle te fait asseoir et tu l’écoutes te raconter une histoire de fleur, de graine, d’abeille, il y a même un chou qui se glisse dans l’histoire. Pour résumer en fait elle sait pas quoi dire et elle te pigeonne à un point incroyable. Pour se faire avoir comme ça quand même il faut avoir quel âge... Cinq ? Comment ça c’est ton âge ? Evidemment que je le sais m’enfin elle a tellement mixé les explications que c’en est une honte ! Tant que tu t’en contentes gamin... Après le passage final d’une certaine cigogne, tu t’écroules, victime heureuse de cette incroyable capacité qu’ont les petits à s’endormir en une seconde. Tu te laisses glisser avec délice dans les méandres attirants de tes rêves enfantins. Je peux me mettre sur ‘‘pause’’. Bonne nuit mon coco.
« T’as vu maman comme elle est trop belle ? - Oui mon chéri, c’est vrai qu’elle est belle. - Comment tu vas l’appeler ? - Tu voudrais qu’elle s’appelle comment ? - Beth, comme la chanson de Kiss ? - Alors ce sera Beth. »
Beth. Beau prénom, belle chanson, jolie petite fille. Je ne t’avais jamais vu aussi heureux. Tu ne lâches plus ses doigts minuscules, tu n’arrêtes pas de replacer l’unique mèche qu’elle a sur le haut du crâne, tu caresses tout le temps ses pieds de poupon. Tu es comme devant un nouveau jouet. Mais j’aimerai bien que tu fasses attention à ce que tu fais parce que je ne supporte pas les bébés qui crient. Mais alors pas du tout. Alors prend tes cliques et tes claques et barre-toi de cette chambre avant qu’elle se mette à crier, je t’en supplie de tout ce que je suis. Bon, je ne suis pas grand chose, mais une conscience c’est important tu verras plus tard. Enfin encore faut-il l’écouter sa conscience. N’est-ce pas ? On te croirait papa poule. Tu sais c’est juste ta soeur, vous êtes censés vous engueuler tout le temps plus tard... Non ? Tu veux pas la laisser tranquille ? Okay, laisse-moi juste mettre mes boules kiès. Non, ne me rappelle pas que je n’ai pas d’oreilles je le sais. C’est bête quand même parce que je vous entend mais que je peux pas me débrouiller pour ne pas vous entendre. Et je ne peux pas me mettre sur ‘‘pause’’ quand tu ne dors pas. Sale morpion têtu ! Un jour tu verras... Je prendrai ma paire de bottes inexistantes pour te botter tes fesses qui elles sont bien réelles et là peut-être tu commenceras à m’écouter !
« I’ve got the power ! »
« Et le meilleur devoir, Daniel Levinson avec un A+ comme souvent. Bravo ! »
Et pan ! Tu saisis ta copie sans même remercier le professeur. Tu les as encore tous battus. C’est bien d’avoir une conscience qui te souffle les réponses non ? Très bien. Un murmure dépréciateur parcourt la salle, venant principalement du fond où sont caricaturalement placés les cancres. Tu n’es pas quelqu’un de très populaire, c’est le moins que l’on puisse dire. Trop froid, pas assez naturel, pas chaleureux pour un sou et amical avec seulement ceux qui peuvent t’apporter quelque chose. C’est-à-dire les plus intelligents, les fils/filles de personnes très importantes et les plus populaires. Cela te donne une certaine réputation d’inaccessibilité qui séduit un certain nombre de jeunes femmes. Et oui, à quinze ans on aime déjà se compliquer la vie visiblement. Mais elles ne t’intéressent pas, après tout ce sont pour la plupart des minettes débiles et sans avenir. Tu es bien trop intelligent pour perdre ton temps avec elle. La seule que tu acceptes d’aider sans contrepartie c’est Beth. Personne ne l’embête à l’école, ça c’est sûr. D’autant qu’elle est à croquer avec ses boucles brunes et ses yeux verts. Tout le monde l’aime elle et tu t’assures que ce soit toujours le cas. Mais alors que tu t’arrêtes pour poser des livres dans ton casier, une blonde entourée d’un petit groupe de dindes t’accoste et bafouille en gloussant :
« Dis Daniel, tu voudrais pas sortir avec moi ? »
Tu la regardes de haut en bas comme si tu la passais aux rayons X. C’est une Cheerleader tu as entendu parler d’elle. Mais ce n’est ni la capitaine ni un élément indispensable et elle n’est pas extrêmement populaire. Elle n’est même pas spécialement belle, c’est une jeune cagole un point c’est tout. Tu claques la langue en levant un sourcil avec mépris car tu vaux mieux que ça n’est-ce pas ? Je suis d’accord avec toi pour une fois. D’un ton sans appel tu donnes ta réponse :
« Même pas si tu étais la seule fille qu’il restait sur Terre. »
Et pan n°2 ! C’était violent mais au moins elle sait qu’elle n’a aucune chance et qu’il ne faut pas qu’elle cultive d’espoir. T’es quand même un beau salaud sur les bords mon coco... C’est pour ça que je t’aime et que mon boulot est bien. Avant d’être ta conscience j’étais la conscience d’une psychopathe russe bien plus asociale que toi alors tu n’imagines pas ! Tu t’éloignes dans le couloir avec les cahiers de ta prochaine leçon sans jeter un seul regard à la blonde qui est certainement en train de pleurer, consolée par sa bande de pies. Pathétique quoi. Je me demande à quoi tu ressembleras à vingt ans si tu es déjà comme ça à quinze. Pire peut-être. Ou mieux, qui sait ?
« You can’t stand the fact that you’re not good enough for me. »
Now you’re in New Yoooork ♪ C’est une ville que tu aimes sans aucun doute ! Londres est une ville magnifique et dynamique mais New York... Bien plus. Pour un garçon comme toi qui ne rêve que d’ascension sociale c’est le paradis. Vos parents vous y ont emmené toi et ta soeur parce qu’ils devaient tous deux traiter d’affaires dans cette ville immense. Comme cadeau pour tes quinze ans, ils t’ont offert de venir avec eux et bien sur avec Beth. De toute façon tu n’aurais pas voulu découvrir New York sans elle. Vous êtes logés dans un hôtel de luxe de l’Upper East Side, ‘‘The Surrey’’. Vous vous délectez de balades dans Central Park, de visites culturelles... Vous faites tout en tant que touristes. Mais seuls malgré l’insécurité car la journée, vos parents travaillent. La vue du haut de l’Empire State Building pourrait être magnifique sans ces grilles et cette foule. Ce qui ne vous empêche pas de vous amuser. Beth n’a que dix ans et toi quinze ce qui est un peu jeune pour se promener dans les rues de New York mais tu veilles sur elle comme la prunelle de tes yeux. Et encore je ne crois pas que la prunelle de tes yeux soit si bien protégée. Chaque soir vous retrouvez vos parents pour dîner ensemble et vous leur racontez ce que vous avez fait. Ce soir vous avez des invités en plus. La famille Burberry. Le père est un vieil ami de ton père à toi. Apparemment ils auraient fait leurs études de droit ensemble ou quelque chose dans le genre... Ils ont une petite fille de neuf ans qui s’appelle Amethyst-Elyn et qui veut qu’on l’appelle Elyn. Chose compréhensible. Une blonde. Elle n’a l’air ni dégourdie ni intéressante et tu ne fais aucun effort pour sympathiser. Comme d’habitude quoi. C’est une faible. Sauf que vous êtes face à face à table. Vous vous regardez en chien de faïence, c’est extrêmement drôle à voir. D’un côté un grand adolescent de quinze ans au regard froid voire un peu agressif et de l’autre une fillette de neuf ans au regard tout aussi froid et agressif. Comique de situation comme dirait ta professeure d'anglais. Tu pousses un soupir et détournes le regard. Elle est trop idiote. Et sa mère n'a pas non plus l'air d'être une lumière. Quel ennui...
« Tu te crois supérieur à tout le monde et franchement t'as pas de quoi ! - Oh, la moucheronne attaque ! »
Les piques fusent et les parents sont trop occupés à parler de tout et de rien pour s'intéresser à vous. Beth vous regarde avec de grands yeux. Son grand frère adoré en train de se battre avec une môme de neuf ans qui le toise du haut de ses trois pommes. Un pugilat digne de figurer dans les journaux. Mais qui évidemment n'y figurera pas. En tout cas une chose est sûre, tu viens de te faire une ennemie et c'est réciproque. Les ennemis sont des gens qui nous rendent la vie plus intéressante. Ils y ajoutent du mordant. Beaucoup de mordant. Jamais trop cependant. Enfin ce n'est que mon avis, qui soit-dit en passant n'est pas si humble. Après tout je suis une conscience de première classe, j'ai eu mon diplôme avec les félicitations du jury. Aucun humain n'a idée d'à quel point les examens sont durs. Et je trouve qu'avec toi je ne m'en sors pas mal. Bon, je vais faire un tour tu me préviendras quand vous aurez fini de vous insulter ? Vas-y mollo quand même, il ne s'agit pas de lui apprendre des gros mots cette petite, tes parents pourraient te le faire regretter. Et ta petite soeur est à côté. Amuse-toi bien !
« Why is there blood on the snow ? »
La neige tombe drue, tant qu'on n'y voit guère. Pourtant vous êtes allé à Morristown, voir le National History Museum. Ton père aime beaucoup l'histoire. Oh, c'était bien mais... Tu aurais préféré aller à l'aquarium.
« J'ai entendu dire qu'ils avaient de magnifiques spécimens de Pelagia Noctiluca à l'aquarium ! - Mon chéri je ne comprendrai jamais ton intérêt pour les méduses ! - Mais elles sont magnifiques ! Elles sont comme des princesses dans une robe de mariée avec tous leurs voiles... - Al, ton fils est un poète ! - C'est aussi ton fils Bea. »
L'ambiance dans la voiture est bonne enfant. Beth dort, ton père surfe sur son Iphone et ta mère conduit en discutant avec toi. Les essuie-glace fonctionnent à toute vitesse, peinant à contenir la neige qui chute trop vite. La voiture de location est plus petite que la votre mais ce n'est pas très grave. Étrangement il n'y a presque personne sur la route. Ou du moins on ne les voit pas. Ta mère est très joviale pour une raison inconnue.
« Alors tu l'as trouvée comment la petite Burberry ? - Un peu énervante mais regarde la route. - Qu'est-ce que t'es rabat-joie ! Mais qu'est-ce qui t'a déplu chez elle ? - Maman pour l'amour de Dieu regarde la route ! »
Elle se retourne enfin pour fixer ladite route mais ce moment d'inattention l'a faite dévier et une autre voiture arrive en face. Aveuglée par les phares, ta mère met une main devant ses yeux protéger et donne un grand coup dans le volant, faisant déraper le véhicule sur le bitume trempé. La Chevrolet fait une embardée et va se loger dans le fossé, défonçant au passage la barrière de sécurité. Tu entends distinctement le hurlement strident de Beth à présent bien réveillée avant de t'évanouir.
« Tu m'entends petit ? Dis quelque chose ! - Beth... - Quoi ? - Où est Beth ? - Ah, ta soeur ! Juste à côté, elle n'a presque rien. »
Si elle n'a qu'une coupure au-dessus de l'arcade sourcilière et toi un poignet cassé, ce n'est pas le cas des deux corps qui reposent sur des brancards, recouverts de couvertures brillantes. Tu voudrais les soulever pour voir qui c'est. Tu voudrais ne pas avoir à les soulever parce que tu as peur de ce que tu trouveras en-dessous. Tu ne veux pas les soulever car tu sais ce qui se trouve sur les brancards. Tes parents. La conductrice d'en face est assis par terre, avec les yeux grand ouverts. Elle est jeune. Et on dirait qu'elle ne croit pas à ce qu'elle voit. Tu voudrais aller vers elle, crier, hurler, l'agonir d'injures mais tu sais que ce n'est pas sa faute. Tu penses que c'est ta faute, que c'est ta punition pour avoir distrait ta mère. Mais ce n'est pas vrai. Tu m'entends ? Ce n'est pas ta faute ! Tu lui avais bien dit de regarder la route et elle ne l'a pas fait. S'il te plaît arrête de culpabiliser. Je t'en supplie. Ce sera déjà suffisamment dur comme ça, sans que tu te blâmes injustement. Et puis tu devras prendre soin de Beth. Elle n'a pas besoin d'avoir un frère torturé qui se reproche la mort de ses parents. Elle aura besoin d'une épaule forte pour la soutenir. Sois cette épaule.
« I love you but you’re not them. »
Vous êtes allés vivre chez vos grands-parents, Carl & Ellie. Des gens adorables qui regrettent ce qui s'est passé plus que tout. Des gens qui se soucient de vous, qui s'occupent de vous mais qui, maleureusement, vous traitent comme des gamins. Ils vivent dans la banlieue de Londres dans une petite maison. Carl a été un grand avocat mais cela ne suffit pas à leur offrir une retraite miroitante. Tu les aides comme tu peux avec ton héritage mais tu dois en garder pour tes études. Sauf qu'ils ne voudraient pas que tu quittes la maison. Un jour que tu aides Ellie à faire la vaisselle tu te lances :
« Grandma, je vais partir faire des études d'avocat. -Oh ! Comme Gramper ? - Non, comme Da. Je vous aime mais je ne vous aimerai jamais autant qu'eux. »
Prise de court, elle laisse tomber l'assiette que tu lui passes. Le bruit de porcelaine cassée sur le carrelage pourrait être celui que vient de faire son coeur en se brisant sur le sol. Pourquoi faut-il toujours que tu soies aussi dur même avec ceux que tu aimes ? Elle te regarde de derrière ses petites lunettes carrées avec un regard de bête blessée. Des larmes perlent au coin de ses yeux bleus, restant accrochées dans ses pattes d'oie. Sa main droite tremble. Pris de remord face à sa faiblesse, tu tends le bras vers elle mais elle recule, refusant ton contact. Elle tourne les talons et s'enfuit dans la maison. Tu soupires en t'adossant à l'évier. Tant pis pour elle. Il n'y a que la vérité qui blesse. Tu continues la vaisselle en secouant la tête. Maintenant que tu es majeur de toute façon ils ne peuvent pas t'empêcher de partir. Tu as suffisamment d'argent et tu es suffisamment intelligent pour t'en sortir.
« Donne-nous des nouvelles de temps en temps, Dan-Boy. - Je reviendrai pour voir Beth. »
Tu les embrasses vite fait avant de monter dans ta voiture et de partir loin d'eux. Enfin loin... Dans le centre de Londres mais au moins tu es sûr de ne pas être embêté. Il te tardait de quitter enfin ce cocon étouffant qu'avaient créé tes grands-parents autour de toi. Mais maintenant tu en es sorti. Parti pour de grandes études, et te connaissant certainement avec un grand succès au bout. Mesdames, faites attention à vous car Daniel arrive ! Et il a deux mots pour vous...
« Let me give you a hand bro ! »
Tu pourras dire ce que tu veux, le centre de Londres ne te réussit pas. Tu fais belle figure à l'école. La plus grande école de droit du pays... Peuh ! Ça ne change rien à ce que tu fais la nuit... Pourquoi passes-tu ton temps à écumer les bars, à te saouler comme si c'était ton dernier jour sur Terre ? Quelle épave tu fais... Pitoyable Daniel, pitoyable. Je me mettrai en grève pour protester si je ne tenais pas à mon salaire qui n'est pas extrêmement miroitant. Si quelqu'un qui te connaît de par le boulot te croisait là il tomberait des nues j'en suis sûre. Peut-être que tu te rendrais compte d'à quel point tu est misérable et peut-être qu'alors tu sortirais de ton semi-coma éthylique. "The biggest wake up call ever." J'aimerais bien que ça t'arrive parce que je ne peux pas te botter les fesses moi-même étant donné que je suis un être psychique et donc sans substance ni paire de bottes à te cogner dans le... Derrière. Vous croyiez que j'allais dire autre chose ? (aa) Eh ben loupé ! Mais là n'est pas la question. Ce soir est un soir comme tous les soirs depuis ta rupture. Un soir de beuverie solitaire. Sauf que ce soir tu as quelque chose à observer. Un jeune homme plutôt beau - bon d'accord carrément magnifique et à tomber par terre pour baver à mon avis - qui a visiblement quelques problèmes malgré sa gueule d'ange. Lui aussi à l'air d'avoir un peu trop bu et apparemment il s'est mis à dos certaines personnes peu commodes. Lesdites personnes n'ont pas du tout l'air affable et prompt à pardonner. En fait ils ont un peu plus l'air de Hells Angels de banlieue londonienne. Ce qui me permet d'avancer l'hypothèse que ce petit est un de ceux qui perdent tout discernement une fois bourrés. Je m'en fiche il est mignon je le prends quand même ! Comment ça je suis immatérielle ? Évidemment que je suis immatérielle ! Et évidemment que je le sais Mônsieûr Rabat-Joie-Briseur-De-Fantasmes ! Fermons cette petite parenthèse de perte de contrôle émotionnel. Ce type donc est dans la merde. Mais sa gueule te revient bien. La situation s'envenime et déjà il se prend un coup. Décidé par je ne sais trop quoi, tu bondis sur tes pieds et, bougeant avec un maîtrise étonnante pour tout l'alcool que tu as ingurgité, tu viens balancer un beau crochet du droite dans la face de son agresseur.
« Équilibrons le combat mon gros ! - Tu veux jouer à ça gringalet ? »
Yep, tu veux jouer à ça. Et ça te plaît d'équilibrer la balance. Je t'aime mieux comme ça tu sais. Droit. Digne. Je te respecte dans ces moments là parce que tu sembles donner du sens à ta vie. Tu sembles rayonner. Gauche, droite, vous vous battez comme vous pouvez tous les deux. A distribuer les patates comme on dirait. A en recevoir aussi. Finalement vous prenez la fuite. Pas très glorieux mais certainement beaucoup plus raisonnable. Haletants, plié en deux dans la rue, la main appuyée contre un mur, tu es pris d'un fou rire incontrôlable. Serais-tu devenu fou mon petit british ? Tu regardes ton volontaire compagnon d'infortune. Enfin c'était toi qui était volontaire. Mais bref. Visiblement ton amusement est contagieux puisqu'il s'esbaudit également. Il te remercie :
« Merci mec ! - De rien, faudra qu'on remette ça un jour c'était marrant ! »
Il s'appelle Tino Di Angelis et il est d'origine italienne et il a trois ans de moins que toi, c'est à dire dix-huit. A partir de ce jour vous devenez des amis inséparables. Une alchimie qui a marché. Les rues sont votre jardin de derrière. Une belle paire qui ne gagne pas toujours mais qui s'amuse au moins. Rien ne vous trouble. Il est le frère que tu n'as pas.
« Why do you look so familiar beautiful stranger ? »
Tu as maintenant vingt-quatre ans et tu as une vie qu'on peut facilement qualifier d'heureuse. Tes diplômes d'avocat d'une grande école en poche tu t'en sors très bien financièrement ; tu es fiancé à une damoiselle fort charmante. Un peu trop porté sur la bouteille peut-être mais en soi très respectable. Ta fiancée est partie en stage à l'étranger pour un mois. Tu marches dans les rues de Londres, te dirigeant vers le Starbucks Coffee. Alors que tu pousses la porte tu croises le regard d'une jeune femme blonde. Tu souris et entre, marchant vers le comptoir sans plus la regarder. Puis... Tu marques un arrêt. Tu tournes à nouveau la tête vers la demoiselle. Étrangement, elle aussi te scrute comme si elle cherchait à te reconnaître. Ce qui est exactement la chose que tu fais. Ces cheveux, ces yeux, ce teint clair... Tu mets enfin un nom sur ce visage en t'approchant.
« Elyn ? - Daniel ? - Mais qu'est-ce que tu fais là ? »
Elle fait un tour d'Europe visiblement. Tu t'es assis à ta table et vous discutez, vous discutez... Elle n'est plus la même, ce qui est logique vu qu'elle a doublé d'âge depuis la dernière fois. Tu la trouve charmante. Elle est très mature malgré son jeune âge et elle est bien plus intelligente que tu ne l'avais pensé. Elle ne te semble plus sans avenir, au contraire, si elle se tenait devant les portes de la gloire, tu n'aurais pas été étonné de les voir s'ouvrir en grand, tu aurais même été surpris du contraire. Et vous passez ensemble la journée, la nuit, la semaine, deux semaines même. Une idylle parfaite. Comme quoi la première impression n'est pas toujours la bonne. Maintenant que tu es à côté de cette femme merveilleuse, tu ne penses même plus à ta fiancée. Tu aimerais rester ainsi pour toujours mais tu sais... C'est impossible. On dit souvent que les meilleures choses sont les plus courtes. Tu devrais le savoir non ?
« Elyn, Elyn s'il te plaît rappelle-moi... Je t'en supplie... »
Elle est partie Daniel. Elle ne reviendra pas. Elle ne voulait pas d'un amour impossible et tragique à la Roméo et Juliette. Elle ne voulait pas être la maîtresse. Tu sais au fond c'est elle qui a raison. Tu t'es laissé prendre au jeu de l'amour comme un adolescent qui embrasse pour la première fois. Ce n'est pas la peine de pleurer. Après tout, tu es censé être avec Faith. C'est toi qui lui avait dit que tu l'aimais non ? C'est toi qui l'avait demandée en mariage. Assume et ne brise pas tout juste pour un coup de coeur passager. Joue la sécurité. Tu ne vas pas tout lâcher pour ça non ? Quoique tu en es bien capable tel que je te connais... Mais j'aimerais que tu m'écoutes, après tout je t'ai déjà donné un certain nombre de bons conseils non ?
« So much for your Happy Ending... »
« Faith il faut que je te parle. - Hrm ? Oui, qu'est-ce qu'il y a ? - Je te quitte. - Quoi ? C'est une blague j'espère ! - Non, je suis désolé. - Mais tu m'as demandé en mariage ! - Je sais. »
Elle hurle. Tu ne dis rien. Tu regardes la tempête passer, tu regardes son visage. Faith c'est une blonde avec des mèches brunes. Ou une brune avec des mèches blondes, tu ne sais plus trop ce qu'il y a à la base. Une américaine fondue de surf qui a dû venir en Angleterre pour faire ses études et travailler. Une jeune femme magnifique pas grosse pour deux sous mais au caractère plutôt bien trempé et qui ne rechigne pas à la fumette. Une demoiselle agréable à vivre mais qui prend facilement la mouche. C'est presque comme un spectacle de se faire hurler dessus par elle. Si tu ne savais pas l'instant plutôt grave tu en aurais un sourire en coin. Sauf que tu n'as pas de sourire en coin parce que même si c'est toi qui la largue tu détestes la voir pleurer. Elle a l'air d'un petit animal acculé et blessé quand elle pleure. Ses yeux marrons-verts sont inondés. Tu fais un pas vers elle pour lui toucher l'épaule, la réconforter mais elle fait un bond, comme mue par la répulsion. Elle agite ses mains baguées devant toi pour que tu t'éloignes. Puis elle se rend compte d'une chose. La bague qu'elle a au doigt. Elle arrête de crier et la retire. Elle te regarde droit dans les yeux et commence à marcher à l'envers en direction de la salle de bain en t'agitant l'anneau sous le nez. Un sourire goguenard fend son visage lorsqu'elle voit ton regard désemparé. T'as compris ce qu'elle va faire mon coco n'est-ce pas ? Je l'aime bien cette petite, t'avais qu'à suivre mes conseils, heartbreaker ♪
« Arrête Faith, fais pas ça... - Je vais me gêner tiens ! »
Tu esquisses un geste pour attraper la bague mais déjà elle la laisse tomber dans la cuvette des toilettes. Elle appuie sur la chasse d'eau d'un doigt péremptoire et son sourire s'intensifie à l'entente de ton sourire. Tu te passes la main dans les cheveux avec ennui. Tu aimerais bien pouvoir dire qu'elle est trop susceptible mais... Là tu l'as bien mérité en fait donc il vaut mieux que tu te taises. Après quatre ans de couple et une demande en mariage c'est vrai que c'est... Juste nul de la lâcher comme ça. C'est une fille bien en plus. Hein ? Ah oui tu le sais. On dirait pas pourtant vu comment tu la traites. Franchement je ne te dirai jamais assez que ça ne se fait pas. Je t'ai décidément bien mal éduqué. En attendant vu comment elle l'a pris tu ferais mieux de préparer tes valises... Très vite. Très très vite. Une vitesse supra-luminique serait appréciée en fait.
« Tu auras toujours une place dans mon coeur, je te le jure. - Quel coeur ? Tu as un coeur toi ? C'est nouveau ça ! Allez dégage connard je veux plus te voir ! »
Eh ben, elle aussi elle y va ! Au moins... Ses désirs sont limpides comme de l'eau de roche. Et tu vas les exaucer puisque tu vas rejoindre New York pour retrouver l'amour de ta vie. Sur un coup de tête. Au moins tu y retrouveras Beth qui est allé faire ses études là-bas. Peut-être que tu auras de la chance et que tu y vivras heureux, qui sait !
« The thought of her, burning my soul to ashes... »
Ah New York ! Quelle nostalgie... De bons souvenirs et d'autres... Nettement plus mauvais, y'a pas à dire ! Il y a quand même un point positif à cette ville outre qu'elle est plus grande, que tu y gagnes plus d'argent et que tu y es plus élevé dans la sphère sociale : c'est que si tu n'y as toujours pas retrouvé Elyn, tu as pu revoir Beth alors que cela faisait déjà un moment qu'elle avait quitté Londres. A ses dix-huit ans en fait. Elle a fait la même chose que toi, elle s'est barrée dès qu'elle a eu la possibilité. Maligne cette petite. Tino est à New York lui aussi, il est parti de Londres presque en même temps que toi. Que te resterait-il à Londres ? Tu as quitté Faith voilà presque un an de ça et il ne tu n'as plus rien à y faire. Alors que New York... Mais il te manque une chose encore, perdue dans cette immense cité : ta pierre précieuse, ton Amethyst... Tu penses toujours à elle, encore et encore. Elle hante ton esprit, fantôme qui ne peut se fondre que dans la brume de l'alcool, fumée disparaissant dans la fumée. Le jour tu travailles, tu restes digne à suivre les affaires de tes clients. La nuit tu écumes les bars, tu te saoules à coup de Manhattan et de Bloody Mary... Avec toujours cette même question : quand tu la retrouveras voudra-t-elle encore de toi ? Lorsque tu fermes les yeux sa silhouette danse dans le noir, et son nom flotte en lettre de feu comme s'il était tatoué à l'intérieur de tes paupières. Elle te détruit sans même le savoir. Invisible mais présente quand même. Tu feras tout, pour gagner son coeur à nouveau. Tout.
THE END ? Oh non, pas encore, ton histoire n'est pas finie... Du tout. Au contraire, tout reste à faire, à raconter. Et je t'accompagnerai mon coco, toujours jusqu'à ta mort. C'est mon contrat.
« Call it a Post Scriptum or whatever ! »
Conscience (n.f) : Sens moral, jugement de valeur de ses propres actes. La conscience c'est "je". Véritable Jiminy Cricket invisible et sans corps, la conscience est une pipelette invétérée, une petite voix très critique qui parle dans la tête du personnage. A la différence de celle de notre cher Pinocchio, cette conscience a fait de longues études. Où ? Je ne sais pas, ce n'est pas la peine de demander ! Mais après de longues années, elle s'est retrouvée chaperon d'une russe psychopathe enfant battue capable de se transformer en cygne noir qui a été assistante d'un magicien puis prostituée de luxe de la Bratva (mafia russe) avant de tuer ses parents et d'aller vivre en Angleterre. Pas la joie quoi. En ayant marre de n'être jamais écoutée, la conscience de Daniel (alors payée au SMIc puisque c'était son premier post) a demandé une mutation visiblement acceptée puisqu'elle s'est retrouvée... Chez Daniel. Maintenant payée un peu mieux et plus écoutée, elle n'est pas pour autant moins cynique et ennemie du mélodrame. Si il y a bien une chose que cette conscience aimerait c'est avoir une substance physique pour pouvoir botter les fesses de son "propriétaire" qu'elle appelle "mon coco". Maintenant que vous savez quelles sont ces interventions bizarres au milieu de l'écriture, je ne peux que finir par le credo de cette chère conscience : "Conscience, mais quel boulot de merde !"
Dernière édition par Daniel Levinson le Mer 22 Fév - 22:43, édité 31 fois
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 20:25
Bienvenue parmi nous N'hésite pas si tu as besoin
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 20:25
MON DANIELLLLLLL!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je te le construis où ton temple? avec ton trône en chocolat?
Et je viens de réaliser que je ne t'ai même pas souhaiter la bienvenue. Alors bienvenue parmi nous! J'espère que tu t'amuseras bien
Je valide le code du règlement qui est bon
Et je te remercie d'avoir pris mon scénario
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 21:06
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 21:45
Bienvenue,
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 22:11
Merci à tous Amethyst je te... De riente ? Sinon le temple je le vois bien à côté de mon lit
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 22:42
JOSEPH
bienvenue ici bon courage pour ta fiche
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 22:45
je crois que ça résume bien ma pensée.
Bienvenue !
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 1 Fév - 22:59
Bienvenue
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 2 Fév - 12:41
Bienvenue
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 2 Fév - 17:43
Merci à tous Mackenzie > You too
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 2 Fév - 18:39
J.MORGAN Welcome here et bonne chance pour la suite de ta fiche
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 2 Fév - 21:33
bienvenue
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 2 Fév - 23:17
BIENVENUUUUUE !!
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Dim 5 Fév - 19:50
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 8 Fév - 21:54
Bienvenue sur NYCL
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 22 Fév - 2:49
Une personne ayant aussi pour scénario Daniel (Joseph Morgan) a terminé sa fiche. Il ne reste donc trois jours pour terminer la tienne. Ensuite, cela se jouera à la meilleure d'entre elles. Au terme de ce délai, si tu n'as pas terminé, l'avatar lui reviendra de droit.
Bon courage
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Mer 22 Fév - 21:25
Merci à tous et toutes
J'ai enfin fini cette présentation, et par souci de temporalité, le chapitre avec Tino se retrouve avant les deux que j'avais posté précédemment
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 23 Fév - 8:00
Re-bienvenue again
Ta fiche me semble absolument correcte Tu sais ce que j'en pense de toute façon Je te pré-valide donc officiellement J'ai hâte de rp avec toi
Un administrateur passera bientôt dans ta fiche pour te valider officiellement
À bientôt sur le forum
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 23 Fév - 11:13
OMYGOD merciiiiii Je suis vraiment touchée et je t'en re-remercie
Je suis vraiment désolée pour l'autre Daniel que j'ai rencontré(e) hier sur la Chat Box et qui m'avait l'air très sympathique
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 23 Fév - 14:47
Validé !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur le muffin (a)
Have Fun !
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself... Jeu 23 Fév - 14:50
Sank you (a)
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Sujet: Re: Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself...
Daniel ♪ I'm not that easy to put aside baby, you'll figure it out yourself...
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