Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court
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Sujet: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 12:37
FEAT. KAYA SCODELARIO
Alaska-Stitch Bethany Fawkes
22 ans → Né(e) à New York le 20/02/1990 → Ecrivain, Prof d'art plastique à la maternelle célibataire → hétérosexuel(le) → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Pour commencer, je vais vous dire une chose. Personne ne connaîtra jamais ma fille, elle est étrange, lunatique et passe son temps à collectionner les étiquettes de vêtements dans les magasins. Elle est la cause de la mort de sa mère, mais je me dis qu'elle n'est en fait que le mini-moi de ma femme. Vous savez, comme dans Austin Power. Elle ne me ressemble pas, elle adore les félins, elle passe son temps à les dessiner, et elle a un placard remplis de déguisements de tigres, de chats, de lions.
Elle entretient une vénération pour Walt Disney, vous ne pouvez la faire taire quand elle commence à chanter les chansons des dessins animés, je crois bien qu'elle les connait toutes. Quand elle était petite, je me souviens qu'elle s'était inventé un grand frère qui se nommait Peter. Comme Peter Pan, oui, et elle disait qu'il l'appelait Fée Clochette. Elle en rit aujourd'hui, mais je sais qu'elle lui parle encore, quand elle est seule. C'est pour ça qu'elle a rajouter Stitch à son prénom.
- Son enfance ? C'était sans doutes difficiles de vivre sans ses deux parents, sa mère étant morte en couche et vous, qui étiez souvent en déplacement ...
Petite, elle s'était enfermée dans son monde, elle disait parler aux animaux, aux étoiles. Je me souviens qu'un jour, elle s'était allongée dans l'herbe, et avait répété " Je veux mourir, je veux mourir". La gouvernante m'avait appelé, affolée, mais il s'était révélée que Alaska avait fait ça juste parce que dans les films, les personnes qui disaient ça, avait tout de suite une grande attention.
- Cela devait être dur pour vous. Mais avez vous des détails joyeux, vous savez ceux qui font toute la beauté d'une personne ?
Je sais qu'elle aime les plumes, enfin sans doutes moins maintenant. Elle a une peluche bleue, qui se nomme "Pouchie Bleue", car quand on passait devant la vitrine des magasins, elle était là et Alaska s'écriait : "La pouchie bleue ! La pouchie bleue". En fait, elle ne savait pas dire souris à l'époque.
- Et aujourd'hui ? Qu'elles sont ses passions ? Sa vie ?
Elle aime faire des batailles de polochons et jouer au Cluedo. Elle fait des blagues idiotes, elle rit à haute voix. Elle n'aime pas se coiffer, se ronge encore les ongles. Et puis, elle a un don pour le dessin. Elle plusieurs centaines de carnets, et un toujours dans sa poche. Toutes les personnes qu'elle rencontre, elle les dessine, et puis quand elle les connait, qu'elle tient à elles, Ginger les dessine réellement, comme elle les voit de l'intérieur. C'est un véritable cadeau.
- Vous a-t-elle dessiné ?
Non, jamais. Elle ne m'a jamais pardonné de lui avoir reproché la mort de sa mère.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Alaska-Stitch, c'est la fille mûre et forte qui garde pourtant en elle un fond de princesse désespérée. C'est un personnage complexe aux divers facettes, personne ne la connait réellement, elle s'invente un personnage, une vie pour se cacher. Car la plus grande faiblesse en Alaska-Stitch, c'est qu'elle est sûre qu'elle n'est pas assez extraordinaire pour être aimée. Elle n'arrive pas à trouver la petite chose en plus qu'elle aurait, et qui la placerait au dessus des autres car elle déteste la normalité. Elle rêve encore des princesses, des princes et toute l'utopie d'un monde de fée. Elle peut être menteuse, elle sait manipuler les gens, être hypocrite même si elle dit que cela l'a répugne, car elle se console en disant que c'est pour leur bien de ne pas dire l'entière vérité. Elle est parfois méchante et blessante sans le vouloir, mais elle a un coeur d'or dont ne profite que ses amis. Ne cherchant pas les embrouilles, elle aime rester loin des problèmes, même si sa curiosité la mène à vouloir tout savoir sur les autres. C'est ça la vie de Alaska-Stitch, tout connaître des autres, et personne qui ne la connait. La seule chose qu'elle hait le plus au monde sont les personnes "miroirs", qui reflète se qu'on aimerait avoir comme amie et qui au final vous jette comme un vulgaire mouchoir. Car Alaska-Stitch est sensible, même trop et la perte d'un être cher, fait d'elle un être détruit réduit à un état de marionnette. Mais quand elle va bien, elle sort des rimes pourries, des blagues stupides qui font rire son groupe d'amie. Elle est très paranoïaque, voyant le mal à chaque coin de rue, son imagination l'emportant sur la banalité de l'instant. Sa soeur n'est pas là quand elle rentre, son premier réflexe et d'aller voir si elle n'est pas coupée et entassée dans four par l'employé de free qui était venu dans la matinée. Quand elle est en proie au stress, elle se met à parler aux objets, elle perd l'usage de ses jambes, ou est prise par des troubles maniaques graves. Égoïste, légèrement obsessionnelle, elle se faisait vomir à l'adolescence. Elle ne peut pas supporter la fumée de la cigarette mais aime l'alcool, plus qu'elle ne le devrait. Mais quand à quatre ans, on sifflait toute les coupes de champagne dédiée aux adultes, on est forcé de suivre un mauvais chemin. Ceci dit, elle n'aime pas la vodka et ne jure que par de la chartreuse.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Anaïs, 15 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Le connait depuis très longtemps et j'ai enfin trouvé le temps de m'inscrire ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop'. ★Présence sur le forum → 5/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ La caméra branchée, les voitures filaient à une vitesse folle, laissant une trainée de lumière derrière elles. Mes amies titubaient au milieu de la route, écrasant les feuilles jaunes et rouge qui s'emmêlaient dans leurs cheveux. Elles s'arrachaient la bouteille au liquide ambré et la portait à la bouche tandis que je filmais leurs exploits. L'odeur de tequila me venait au nez mais je la rejetais, sentant la douçâtre sensation de l'ivresse me gagner, manquant de me faire oublier pourquoi j'étais là. Cette vidéo représentait mon projet d'art de la semaine. Je me voyais déjà enclencher la vidéo, tandis qu'un titre morbide s'étalerait sur l'écran et qui empêcherait les jeunes de ma classe à boire une goutte d'alcool pendant au moins une semaine. Mélina entremêlait ses doigts dans ses cheveux, et mastiquait vulgairement un chewing-gum qui était déjà passé dans plusieurs bouches. Changeant de plan, je coupais pour reprendre ma prise vers le ciel teinté de sang qui étendaient ses bras délicieusement pourpres vers nous. Mes pieds apparurent sur l'écran, et je fis quelques pas maladroits, feignant l'ivresse qui c'était prise, avec fourberies, de mes actrices. Beth lâcha une cigarette sur le sol, à côté de mes talons noirs luisants, faisant miroiter les cendres sur la surface vernie du cuir et je lui souris, la remerciant de cet effet. J'avais toujours aimé la mise en scène, les mots et les images. J'avais longtemps hésité à étudier la littérature, mais le théâtre était ce qu'il me fallait. On avait le droit de tout faire, d'appuyer nos idéaux, même si ils dérangent, de déverser toute la tristesse qui nous avale, nous recrache, froide et brulante. C'était grâce aux images que j'étais sortie de ma dépression, me plongeant corps et âme dans ma passion. C'était la seule chose que j'aimais dans mon côté obsessionnel, j'étais sûre de réussir ce que j'entreprenais. ▬ C'est bon les filles, j'ai ce qu'il me faut ! Rentrez chez vous, et prenez un bain. C'est un conseil d'amie. Elles s'agglutinèrent autour de moi pour claquer des baisers bruyants et collants sur le visage, laissant des traces de rouge à lèvres poisseux. Une fois parties, je me regardai dans une vitrine d'un magasin effaçant à l'aide de mon écharpe la substance gluante et désagréable. Je me mis à marcher pour aller jusqu'au campus. Etant prévoyante, je ne savais pas si j'allais sortir indemne de cette vidéo sur l'alcool et je n'avais pas pris ma voiture qui m'attendais sagement juste à côté de l'université. Je filmais encore, accrochant quelques images que je pourrai rajouter au passage. N'ayant pas envie de rentrer toute suite, je fis un détour, et passait devant une boîte de striptease dont le perron recevait quelques hommes dépravés. Je dépassais vite la maison, en espérant ne pas attirer l'attention, mais un des plus jeunes me héla et se mis à courir dans ma direction. Je sentis un tremblement parcourir mon dos et je m'apprêtais au pire. ▬ Alors, on se balade toute seule ? T'as pas de clients ce soir ? Son haleine puait l'alcool et je le sentais s'approcher de moi. Sa main se posa sur mes hanches. J'enlevais sa main lourde et me dégageais, essayant d'oublier l'odeur infâme de sa personne. ▬ Je fais pas dans ce business. Et puis, même si c'était le cas, tu serai mon dernier choix. Au même moment, je vis une jeune fille blonde et familière se faire choper par un de ces abrutis. Ils venaient de tourner au coin de la rue d'en face. Sans doutes, pour aller retrouver un hôtel. Malheureusement pour elle, ce n'était pas un de ces parasites abrutis par l'alcool qui la tenait par le bras, mais un de ces hommes d'affaires cruels qui batifolaient pour le plaisir. ▬ Allez, juste une quoi ! ▬ Dégage pauvre con, je t'ai déjà dis qu'on était pas de même division toi et moi. Trouves toi un gentille fille pas trop compliquée et surtout pas trop exigeante et laisse mon tranquille. Je retirais mon bras et traversa la route, tandis que mon cerveau réfléchissait à toute vitesse. J'avais reconnu qui était la jeune fille et je savais que je devais l'aider. Malheureusement, si elle ne ripostait pas, c'était sans doutes pour une raison que j'ignorai. Jusqu'à ce que je me rappelle une vieille conversation avec mon beau père. Cela prenait du temps de se créer une relation dans les affaires, tous pouvait s'écrouler si on découvrait que le dit homme d'affaire avait une vie mitigée. Surtout si est déjà marié. Une maîtresse c'était classe, des prostitués beaucoup moins. ▬ Finalement, tu fermes ta gueule. T’auras de toute façon la bouche assez pleine pour ne pas dire le moindre mot. Les mots du vieux me donnèrent envie de vomir et je ravalais la bile qui était montée, me laissant un arrière goût acide dans la bouche. ▬ Pauvre ... ▬ Hé le vieux ! T'as pas des enfants qui t'attendent ? Il reste interdit, sans doute persuadé quelques minutes au paravent qu'ils étaient seuls dans la rue. Je plissais les yeux et dévisageaient Shanelle. Sa tenue me rappelait celle de ma mère quand elle rentrait le soir, éreintée, le rouge à lèvre étalé sur la jour, un soutient gorge en moins et les vêtements qui sentaient le vieux tabac froid. ▬ Allez, viens. On y va. J'adressais une supplique à Shanelle. J'avais vraiment pas envie de devoir tabasser un quinquagénaire.
Le code règlement:
→ code bon par Maisy .
Dernière édition par Alaska-Stitch B. Fawkes le Sam 18 Fév - 0:15, édité 14 fois
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 12:38
Well... It's my story...
« people can't always be perfect because thats not real, is it ? - skins » Ensuite ton père s’est révélé être un grand salaud et du coup, c’était la merde. Jusqu’à ce que tu m’apportes tout ce qu’il m’avait manqué et que tu fasses de ma vie un putain de conte de fées. Je m’y attendais pas, les personnes qui nous rendent heureuse ne sont jamais celles qu’on pense. Quand tu trouves une personne comme ça, tu te dois de la chérir. Bon j’ai un irlandais qui m’attend, il dit que ce qu’il lui faut pour être heureux c’est faire l’amour régulièrement et manger de pommes de terre.
Lancer la balle, elle se cogne au plafond dur, puis retombe. Tu l'as rattrapes, tel un automatisme. Tu trouves le rythme, petit à petit, la voix du voisin qui gueule, mais tu t'en fous, t'es jamais que dans l'appart de ta soeur. Cette dernière sort de la douche, elle dégouline sur le plancher et ses cheveux sont retenus par une serviette bleue ciel. Ces petits détails, si insignifiant prennent énormément d'importance quand les choses vont mal. Quand tu découvres que ta vie est un mensonge, qu'un morceau de papier, qu'une cartouche d'encre aujourd'hui recyclée en boîte de céréales et qu'un stylo plume qui fuit ont signés le droit aux mensonges. Le pire dans tous ça, c'est que tu le savais, tu savais tout, et tu l'as enfouis en toi, comme un gosse qui cache son trésor. Le problème voyez-vous, c'est que mon trésor, il est moche. Pleins de rancœurs et de secrets. J'ai toujours aimé ça les secrets, qu'on chuchote, partage. Les secrets qu'on garde pour soulager une personne, et ceux qu'on divulgue pour faire du mal. Mais, dans ce monde, y a deux sortes de secrets. Ceux qu'on divulgue parce qu'au fond, on veut que tout le monde le sache. Et puis, ceux qui blesse, crie et griffe le cœur. Ceux là, ils sont affreux, lourds et vaniteux. Ce sont ceux qu'on est obligé de dire un jour. Ceux qu'on déteste avant de les entendre, ceux qu'on ne veut pas dire, car on les détient, mais qu'ils ne nous appartiennent pas. Ceux qui sont pourris jusqu'à la moelle. « Tu vas un jour sortir de mon appartement ? Et surtout de mon lit, parce que bon, j'aimerai un jour changer les draps et ravoir une vie sociale si tu vois ce que je veux dire. - Je vois parfaitement, je partirai avant que tu jettes ton dévolue sur ton chat. D'accord ? » Elle hoche la tête, lève les yeux au ciel, sa brosse à dent dans la main, ses joues remplies de dentifrice qui mousse. Je lâche la balle et le plafond. J'ai faim. La cuisine est loin, mais Zadig n'accepte plus de me porter des pommes qui pourrissent sur son ex-table de nuit ou passent par la fenêtre peinte par le gris du ciel. Je me lève, le jogging bas, les pensées au même niveau et traine les pieds, en quête d'une nourriture pleins de cacao de synthèse ou d'huile de palme hydrogénée; Quelque chose qui me fasse culpabiliser sur ma ligne et me permettra de ranger le bordel dans ma tête. Quand je me serre les céréales préférées de Zadig, cette dernière ouvre la porte et met en marche la machine à café. « Faut qu'on parle. - J'aime ton côté direct, je te l'ai déjà dis ? » Ses yeux grondent et me regardent derrière ses sourcils blonds et invisibles. Je me tais, il est impossible de parlementer avec elle, ses études de droits l'ayant rendue inflexible et rancunière. Je n'ai plus qu'à regretter le moment où c'était moi qui lui donnait des leçons, et lui répondre, tout en essayant de ne pas pleurer dans mon lait froid. « Tu sais, quand on est gosse, on sent les choses. On possède cet espèce de radar qui nous dit que le monsieur au bonbon est pas si gentil, que la dame à la cigarette et au pitbull n'est pas agréable. On est des chiens, on sent ce qui va pas, ce qui étrange. Je crois que j'ai toujours su, au fond de moi, que papa m'aimait pas. Chuis' sûre qu'il préférait son agrafeuse grenouille plus que moi. Il a jamais pu me pardonner. » Elle se tait. Je touille le lait et les flocons remontent, mous et collant. Mais, je suis tellement trempée à l'intérieur, pleine de pleurs refoulés, que j'enfourne la cuillère dégoulinante dans ma bouche. J'ai l'impression d'avaler du carton, mais je mange tout, allant jusqu'à prendre une deuxième cuillerée. « Et aujourd'hui, le pire c'est que je me rend compte que je suis la plus grosse conne que le monde est engendré. Il m'a suffit qu'on me claque la porte au nez pour que je me rende compte de ma bêtise. Comment ais-je plus croire qu'avec le temps, on aurait une relation ?Que le fait que j'ai tué la femme de sa vie puisse, pendant quelques secondes, être effacé ? Toute mon enfance avec lui a été basée sur la perfection, j'étais la petite fille modèle, et il me sortait pour les grandes occasions. J'étais ça au final, un poupée au sourire figé et aux boucles anglaises parfaites. - Dis pas ça, il t'aimait autant que moi. Il t'as toujours aimé. » Je souris, et engloutis une dernière bouchée. « T'as toujours été la plus gentille Zadig. Et t'as pas tué maman. C'est pas possible qu'il t'aime autant que moi. »
« Tu sais ce qui a de plus douloureux dans un chagrin d’amour ? C’est d’pas pouvoir se rappeler ce qu’on ressentait avant. - skins » Je commence. Je t’aime depuis la première fois que je t’ai vu, ça m’a pris du temps pour ouvrir les yeux. Et j’avais si peur de ce que je ressentais, tu sais, que j’ai appris à devenir une salope sarcastique, juste pour me sentir normale. Quand on s’est mis ensemble, ça m’a terrorisée, parce que... tu es devenue la seule personne qui aurait pu détruire ma vie. Je t’ai repoussé et je t’ai fait croire que c’était de ta faute, mais en réalité j’étais juste torturée de douleur. Et je suis une putain de lâche parce que... je ne voulais pas être une esclave de mes sentiments pour toi. C’est si horrible, vraiment, je mourrai pour toi. Je t’aime tellement, ça me détruit.
« Il est minuit Ska', qu'est-ce que tu fous ici ? - Il est parti »
Zadig me fit entrer, apporta les mouchoirs et les céréales. Elle disait toujours que c'est ce qui soignait un chagrin d'amour.
« Si ça peut te consoler, Kevin est parti hier. Même pas eu le droit à une explication. Tout ce que j'ai entendu, c'est la porte qui claquait. Le temps que je me lève, il était parti »
Je renifle, et je l'écoute, elle comprend pas. Alors je me mets à parler, et ma voix résonne dans le salon décoré sur le thème des années soixante, les chats que Zadig a sauvé des expériences sur mes genoux.
Le problème vois -tu, c'est que je l'aime. J'aime tout chez lui. Son sourire, sa voix, son regard. Sa façon de manger un sandwich, en commençant par le milieux, de faire du vélo, d'appendre des textes entiers pour le plaisir. Son écriture, penchée et désordonnée. Ses histoires qu'il invente. Ses mots qui ne veulent rien dire. Ses rêves, ses cauchemars qu'il me raconte. Il est tout. Tout se qui compte pour moi, réunit en un seul mot : Sky. Il est l'homme qui nous rend fou, le genre d'homme pour qui on croit au destin, à toutes ses choses ridicules de contes de fées. Avec lui, on perd les mots, on perd la tête, les pédales. On est prêt à crier juste pour lui. De toute sacrifier pour qu'il soit heureux. La plus part des gens trouvent ça fou, idiot. Stupide. D'aimer à la folie, de tout vendre pour un instant de pur bonheur. J'ai décidé d'aimer à la folie, juste pour avoir quelque chose à raconter dans ma vie. Juste pour prouver que ce morceau de ma vie était parfait. Juste pour prouver que Luka était mieux que l'homme de mes rêves. Car il existait.
Certains diront que ma douleur n'est rien qu'un fantasme. Que l'amour est une utopie, et que je m'étais amouraché de la simple idée d'aimer. Mais moi je vois juste ce trou dans ma poitrine, que j'essaye a de remplir avec du café noir. Est-ce que j'espère que la boisson va le noyer mon cœur? Je ne sais. Il est déjà imbiber de mes pleurs.
Le cœur est une éponge. Il aspire tout, absorbe les peines, les joies. Il a toujours une place pour quelqu'un. Mais le temps, l'usure et les sentiments ont rapidement raison de lui. Il se racornit, s'assèche, se recroqueville. Le mien n'est pas vieux, mais Sky. Sky est arrivée et a pris toute la place. Le cœur est un muscle, Sky était son énergie et quand il est parti, plus rien. Juste le fantôme d'un battement. Le spectre de l'amour, encore et toujours. Mon cœur, froissé et déchiré, est maintenant dans un poubelle, ayant pour voisin mon esprit et des détritus. Ils sont sans utilités à présent, je les donnerai volontiers à quelque qu'un qui est prêt à souffrir, à aimer. Mon âme ? Elle est jeune mais aussi laminée qu'une ancienne. Elle est encore utilisable, mais je n'en veux plus. Il y a trop de souvenirs qui y flottent, qui se sont imprégnés dans sa chair.
Sky. Vas-y déchire un peu plus mon âme. Toi qui avait peur d'aimer. T'es marié, pour le meilleur et pour le pire. Tu te souviens que je te parlais de l'amour et que tu me répondais que c'était pour les vautours. Que ce mot ne voulait rien dire. Que les mariages se finissaient par des échec. Je te répondais que le destin, les âmes sœurs, c'étaient vrais. Tu me répondais que les avions en papier, les fleurs, et les êtres vivants c'étaient vrais. Mais que tout avait une fin. Au final, t'as cru à mes mensonges. Tu lisais un livre stupide que il est arrivé. À l'amour, le vrai, le volcanique, le pur. Tu disais que la fille avec qui tu en parlé de ce bouquin, t'étais sûr que c'était la bonne. Que t'étais sûr sur ce dont t'étais jamais sûr à mon sujet. Alors tu l'as épousé. Et je t'ai dit que ça finira par un échec comme tout les mariages. T'as répondu que c'était pas un mariage mais un conte de fées. J'ai rétorqué que notre histoire aussi avait été un conte de fée.
« - Non, nous c'était tragique, beau, passionnel. Mais pas un conte de fée. »
Romée & Juliette, t'avais que ça pour me faire fuir ? Et le pire, c'est que ton excuse, faible et facile, elle m'a retourné tout entière. Elle m'a cassé l'intérieur, l'a broyé comme tes couleurs pour la peinture. Mon corps est rouge, vert, rose, bleu. Je m'y perds dans cet enchevêtrement, peut être devrais-je me mettre en noir. Car tu vois, j'y crois plus au destin. Je crois juste aux avions en papier, aux fleurs, aux êtres vivants. Même si c'est délétère. Si je ne t'avais pas connu, t'aurai pas brisé mes rêves.
Je le hais. Je hais tout en lui . Son sourire, sa voix, son regard. Sa façon de manger un sandwich, en commençant par le milieux, de faire du vélo, d'appendre des textes entiers pour le plaisir. Son écriture, penchée et désordonnée. Ses histoires qu'il invente. Ses mots qui ne veulent rien dire. Ses rêves, ses cauchemars qu'il me raconte. Mais il est tout. Tout se qui compte pour moi, réunit en un seul mot : Sky.
Zadig dort. C'est pas grave, elle saura ce que c'est bientôt. J'allume la télé. Le seul truc potable, c'est Dora l'exploratrice. J'éteins la lumière et me bourre de glucide. Use le dernier mouchoir. Je sais que je vais mettre du temps à guérir.
« Je suis les Guns’n’Roses, trésor, j’ai un appétit pour la destruction.- skins » J’étais très bien comme j’étais, occupé à me détruire, et puis tu t’es pointée et tu m’as dis de me bouger, et pour la première fois de ma vie j’ai eu l’impression que quelqu’un en avait quelque chose à foutre de ma gueule et que cette personne méritait que je fasse des efforts. Aujourd’hui, je pulvériserai le record du plus gros sandwich si tu me le demandais, je tabasserais les mamies, je remplirais de soda les fleuves du pays... J’ai merdé sur toute la ligne je l’admets, t’imagines pas comme je regrette.
« Votre nom ?
- Alaska-Sitch Bethany Fawkes. »
Le psychologue lève un oeil vitreux, et je sais que je suis partie pour détester tous ces vautours. Je sais que je peux m'en tirer seule, que ma soeur n'a pas besoin de dépenser une fortune pour savoir ce qui ne va pas. Parce qu'ils savent faire que ça les psychologues. Ils font rien pour que ça s'arrange. Pendant dix ans ils vous volent, et en sortant, vous savez pourquoi vous n'allez pas bien, mais toujours pas comment l'arranger. Et dans ce fauteuil en cuir, je n'ai qu'une envie, c'est hurler. Hurler comment une folle car je sais qu'il n'y a que moi qui me comprends. Car je sais déjà ce qui ne va pas. J'ai pas envie de tout foutre en l'air.
« Eh bien Alaska, premièrement, que faîtes vous dans la vie ?
- Rien. J'ai été stripteaseuse pour payer mes études de littérature que j'ai laissé tomber, prof de danse parce que ma carrière dans l'édition ne décollait pas. Puis je suis allée en France, pour faire une prépa à hypokhâgne. Aujourd'hui, j'enseigne à des gamins de cinq à faire des coloriages.
- Pardon ?
- Je suis prof d'art.
- Je vois. Votre sœur dit que vous êtes une maniaque passagère. Qu'entendait-elle par là ? »
Il relève ses lunettes et me regarde d'un air hautain. Mais je sais que si je ne réponds pas, Zadig sera triste. Et je ne veux la décevoir.
« De temps en temps, quand je suis en proie au stress, ou plutôt quand je travaille. Je deviens maniaque. Que je range tout, les crayons parallèlement, les chaussons au pied du lit. Ce qui m’énerve, c'est que je me vois faire tous ça et que je ne peux pas m'arrêter. »
Il hoche la tête et inscrit quelque chose sur son porte document. Je ne cherche pas à savoir quelles âneries il a pu déblatérer. Ce que je veux c'est sortir d'ici.
Le ton qu'il prend se voulait rassurant. Pour moi, il ressemble à fou furieux en transe. Mais sortir ces paroles me vaudraient sûrement une hospitalisation expresse, alors je renverse ma tête sur le fauteuil, pour commencer à raconter les moindres détails de ma vie à un inconnu.
« J'ai 22 ans, chaque matin, avant de me regarder dans la glace, je titube jusqu'à ma salle de bain pour me passer de l'eau froide sur le visage. Ensuite, je prendrai mon petit déjeuner, je vous ai dit que je détestais les glaces ? Je suis déjà habiller, mais je vais changer d'avis mes vêtements. J'en mettrais d'autre, j'essaierai plusieurs choses, jusqu'à risque d'arriver en retard. Les vêtements, j'ai pas le temps de les ranger, alors je les laisse dans des recoins de ma chambre, c'est comme que ce créer mon bazar. Ah, et je prends une douche matin et soir. Le problème, c'est que quand j'habitais le studio avec Sky, tous les robinets étaient monté à l'envers. Aujourd'hui, je regarde toujours la couleur pour être sûre de ne pas me tromper. Avant de partir bosser, je prends tous les cailloux plats que j'ai trouvé la veille et je les dépose sur la tombe de toto, mon poisson rouge décédé. Lorsque je pars pendant quelque jours dans un pays étranger ou dans un autre état, j'ai une musique particulière. Pour Rome c'était "The Never Ending-Why" de Placebo, L'Angleterre, c'était " Sugar Sugar" de Diving with Andy, un groupe français. Mon agenda est personnalisé à point imaginable. Chaque année, il a une couverture noire, simple et brillante. Au fil des jours, la tranche devient rose fluo, les week-ends sont verts, jaune, bleu, orange. Au tipp-ex, on y écrit tout les surnoms, toutes les choses débiles qu'on se dit entre amie, puis on repasse au feutre. Et puis, y a pleins de photomatons, de clichés, de dessin, quelques paroles de chansons. Pire qu'un journal intime. Et la dernière page, c'est le nombre de défis que j'ai relevé. J'adore les défis et les jeux stupides. Une de mes fictions a été publiée dans le New Yorker et le Harper's. Je déteste les machos égocentrique, même si ce sont eux qui me font craquer dans les séries stupides que je regarde. Et je pleure pour tout dans les films, se qui m'attirent les regards moqueurs mais attendris de mes amies. Je sais pas faire la cuisine, je suis incapable de faire cuire un œuf ou des macaronis. J'aime tout les livres, sauf ceux d'Agatha Christie qui est géniale mais frustrante, et ceux qui parlent de faire des macarons. J'aime pas les gâteaux de mariages, les écritures rondes et les psychologues. »
Il a un rire amusé et me donne rendez-vous pour une prochaine fois. Mais j'ai déjà dis tous ce que je pouvais.
Deux mois plus tard il me disait que j'étais maniaco dépressive.
Dernière édition par Alaska-Stitch B. Fawkes le Mer 15 Fév - 16:48, édité 14 fois
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 13:25
Bienvenue ici si tu as des questions n'hésite surtout pas & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 13:46
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche Je valide le code du règlement qui est le bon
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 13:57
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 14:00
alaska, comment j'aime ça en prénom. bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 14:20
Kaya Bienvenue ici
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 15:28
KAYAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Je suis pire que dingue de cette actrice ! Bienvenue à toi, belle plante Moi qui voulais en faire un scénario c'est foutus
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 15:52
Bienvenue belle Kaya :brigitte:
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 15:56
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 15:59
Welcome
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 16:43
Bienvenue, Oh Kaya :brigitte:
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 18:34
Alaska C'est trop jolie comme prénom
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 20:42
Bienvenue et très bon choix
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 21:05
KAYA Bienvenue !
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 21:08
Meric à tous
Hé ouais, Alaska, ça gère
Eden J. Cooper a écrit:
KAYAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Je suis pire que dingue de cette actrice ! Bienvenue à toi, belle plante Moi qui voulais en faire un scénario c'est foutus
Annnnh JACK !
Désolée d'avoir pourri tout scénario -boulet-, mais je te promets un méga lien en échange
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 21:50
Tu ne dois pas t'excusée, je ne l'ai pas encore fait parce que je devais attendre un mois après ma validation donc voila J'accepte un méga lien en échange puis.. Je comptais venir t'en demander un de toute façon des que tu serais validée. Kaya et Jack c'est juste de la bombe je dois dire
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 22:14
STITCH bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 11 Fév - 22:30
Kaya laplusbelle Dommage pour Eden Bienvenue
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Dim 12 Fév - 23:48
Je valide ton code du règlement qui est bon Ensuite, pour ta fiche il manque l'année de naissance de ton personnage et tu l'as appelé à deux ou trois reprises "Ginger" il faudrait donc modifier cela. Avec le staff, nous avons discuté et nous trouvons que Kaya fait tout de même jeune et que 24 ans c'est quand même beaucoup :s au maximum elle pourrait faire 21/22 ans. Il faudrait donc modifier cela aussi ! Lorsque les modifications auront été effectués, reposte dans la partie adéquate
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Mer 15 Fév - 16:02
Oki' J'arrange tous ça
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Mer 15 Fév - 16:22
Jolie présentation Bienvenue parmi nous (a)
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court Sam 18 Fév - 23:17
Validée !
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Sujet: Re: Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court
Alaska ♔ si à votre cou je peux me pendre haut et court
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