Sujet: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 0:06
FEAT. DOUGIE LEE POYNTER
Carter Aiden HEAVENWOOD
23 ans → Né à San Francisco le 22/03/1988 → Styliste en couple → bisexuel à tendance gay → membre des Artists.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → La première chose qu'on remarque chez Carter, c'est ce grand tatouage qu'il a sur tout le bras droit. C'est vrai qu'à première vue, on dirait une espèce de tâche flasque et colorée, surtout le haut. En vérité ça représente des aliens, des ovnis, la voie lactée et tout un tas de trucs spatiaux quant à son avant bras, il est beaucoup plus symbolique. On y voit des micros vintage stylisés qui ressemblent à des fleurs, une DeLorean et un Tiki un peu effrayant. Il a eu plusieurs piercings dans le passé dont l'arcade, la narine et labret décalé cependant et n'a désormais plus que les oreilles percées, toutes les deux stretchées à huit millimètres. On ne peut pas vraiment appeler ça une particularité mais le jeune homme passe énormément de temps à s'occuper de lui, de son apparence. Le brushing interminable du matin, le choix des vêtements, les heures de shopping. Cela prends parfois des proportions terribles, il lui arrive de refuser de sortir parce que ses cheveux ne sont pas assez bien coiffés, ou parce que la seule veste qu'il a date de la collection passée... rien que tout l'argent que je dépense chaque semaine dans des fringues de créateur, car monsieur ne porte que des fringues de créateurs, suffirait à nourrir une famille. En parlant d'apparence, Carter a un look bien à lui, classe et décontracté à la fois avec une touche de rock'n'roll, il porte souvent du noir, du blanc, du gris sauf en ce moment où le jeune homme abandonne parfois le brushing parfait pour mettre un espèce de bandeau dans ses cheveux bruns. Parait que c'est super hype... Après le physique, passons au mental, Carter est quelqu'un de très sensible et, contrairement au préjugés, il pleure très facilement et beaucoup trop souvent. Un film trop romantique, une petite contrariété et c'est la fontaine. Tout le monde a des vices et le jeune styliste n'y échappe pas ainsi, il fume comme un pompier dépassant parfois le paquet par jour, est toujours over caféiné et a tendance à abuser de la boisson. Le jeune homme a également beaucoup de talents artistiques dont la musique, l'écriture et le dessin en général.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Carter n'est pas le genre d'homme avec un mental d'acier, il a souvent du mal à se faire entendre ce qui lui a fermé beaucoup de portes. De plus, sa timidité maladive n'arrange rien. Ces difficultés sont vites devenues difficiles à vivre, ainsi, le jeune homme a toujours eu beaucoup de mal à se socialiser et est devenu quelque peu solitaire. Heureusement, plus il prend de l'âge et plus il profite de la vie, se faisant de plus en plus d'amis et montrant enfin qui il est vraiment. Car derrière toute cette maladresse se cache un tout autre Carter. Un Carter qui rit, s'amuse, parle sans arrêt, cours de partout, qui profite tout simplement de la vie. Si seulement c'était aussi simple, le jeune homme a bien d'autres problèmes psychologiques dont quelques troubles bipolaires mineurs -assez mineurs pour lui éviter un traitement- et de fortes tendances suicidaires. C'est un peu ce qu'on pourrait appeler sa 'face cachée', une overdose, beaucoup trop de cicatrices sur les bras, deux tentatives de suicide et cette incapacité à être heureux. L'amour, le vrai, avec les sourires, l'affection, la joie, c'est encore un mystère pour le jeune New-Yorkais. Dès qu'il commence à ressentir des sentiments pour quelqu'un, cela devient trop extrême, trop difficile. On appelle ça la codépendance, encore un trouble à ajouter à la liste. Carter a, de cette façon, toujours besoin de quelqu'un pour se sentir exister. Quelqu'un qui deviendra bien trop vite sa raison de vivre. C'est d'ailleurs comme cela qu'il est tombé dans l'horrible épreuve qu'a été la drogue. Pas assez fort pour prendre ses propres décisions, suivre cet amour impossible partout pour finalement se retrouver à moitié détruit rien que pour ne pas le perdre et perdre ainsi le sens de sa vie. Malgré le fait que ces années aient été les plus horribles de sa vie, elles l'ont aussi changé. Il est devenu un peu plus dur et montrer ses sentiments s'est vite changé en une épreuve insurmontable. Pourtant, cette difficulté à accepter l'amour ne date pas d'hier, en vérité, Carter porte ça en lui depuis l'adolescence, quand il s'est rendu compte que ce n'était pas les filles qu'il préférait. Depuis, le jeune homme évite de parler de ce qu'il ressent et se cache derrière une image très cliché du mec qui déteste l'amour. Enfin, jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Maëlys. Cette relation n'est surement pas la plus saine mais cela a permis au New-Yorkais de laisser parler son côté romantique. Ce côté gros nounours qui plait beaucoup à ses amis. Un peu enfantin, il aime trainer devant les dessins animés le dimanche matin, est un grand fan de Disney, de confiseries, de peluches et de tout un tas d'autres trucs régressifs. En d'autres termes, c'est un grand gamin ce qui se remarque également par son immense sensibilité. Effectivement, le jeune homme pleure très souvent et parfois pour pas grand chose. Cela peut devenir un peu gênant en public mais c'est une partie de lui comme une autre. Son plus gros défaut et surement la paresse, toujours la flemme de tout. C'est en partie pour ça qu'il a complètement raté ses études. Heureusement, il y a une seule chose dans laquelle Carter se donne vraiment à fond. Sa passion de toujours, la mode. Là, il est capable de bosser des heures durant sans jamais ressentir la fatigue et en plus, il est plutôt doué. Malgré son intelligence peu développée, le jeune homme est quelqu'un de très philosophique, toujours de bon conseil et à l'écoute. On peut donc conclure que même s'il est timide, perturbé et un peu étrange, Carter reste quelqu'un de très généreux, un bon ami et un vrai romantique.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Maële, quatorze ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → C'est une longue histoire (a) ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non. ★Présence sur le forum → Over-présente. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ Toujours assis sur le rebord de cette fenêtre, Carter commençait à trembler. Il avançait millimètre par millimètre, se rapprochant du vide et, par la même occasion, d'une mort certaine. Le jeune homme entendit à peine Maëlys qui lui criait dessus de plus belle. Qu'il était naïf de croire qu'en appliquant la règle du 'vas-y fais le j'en ai rien à foutre' l'apprenti styliste renoncerait à mettre fin à ses jours. En vérité, Carter se sentait encore plus prêt à franchir le pas. Une mélodie apaisante résonnait dans sa tête, quelques notes au piano, un ballet mélancolique, comme la dernière partie du lac des cygnes. Toute sa vie il avait attendu ce moment, le moment où il serait enfin libre. Chercher le véritable amour pendant vingt-trois ans pour finalement se retrouver le cœur brisé quelques mois après. Carter repensa aux paroles de Julie, celles qu'il avait terriblement mal pris trois semaines en arrière. 'Tu es parti trop vite', 'tu aurais dû lui parler', 'c'est immature comme comportement', 't'as quel âge ?'...Le jeune homme comprenait désormais ce qu'elle avait voulu dire. Tout était clair, tout avait un sens. Il avait merdé. La seule chose qui aurait suffit à al réconcilier c'était la parole et l'apprenti styliste n'avait pas saisi cette chance, c'est pour cela qu'aujourd'hui il se retrouvait dans sa ville natale dangereusement assis sur un rebord de fenêtre. En y repensant, Carter n'avait jamais eu de grande discussion avec Maëlys, quelques bavardages tout au plus. Lui-même n'était pas très extraverti et n'avait jamais compris ce que parler aurait put apporter à son couple. Enfin jusqu'à aujourd'hui. Et s'il avait parlé à May quand celui ci était distant ? Et s'il lui avait demandé au moins une fois s'il avait envie de quelque chose ? Et s'il était resté à New-York pour s'expliquer avec lui ? Tout aurait été différent, tout aurait put s'arranger.
Les souvenirs détruisaient ses pensées et s'enfonçaient douloureusement dans son cœur. Carter ne s'était jamais surestimé, ayant plutôt tendance à faire le contraire. Ce comportement s'était aggravé quelques minutes auparavant. Il s'insultait mentalement et se rendait compte de son égoïsme. Du début à la fin, le jeune homme s'était plaint, avait exigé énormément de choses, traitant Maëlys affreusement mal et le faisant passer pour le pire des salauds -ce qui n'était qu'à moitié vrai- . Les larmes coulaient toujours le long de ses joues, l'apprenti styliste n'arrivait pas à arrêter ses horribles sanglots. Il avait la nausée, chaud et froid à la fois et une migraine carabinée, autant dire que tout n'allait pas pour le mieux. Carter ne trouvait pas la force de dire quelque chose, au moins se défendre ou montrer à May qu'il ne plaisantait pas mais c'était trop dur. De plus, s'il ouvrait la bouche, le mannequin surenchérirait avec un autre lot d'insultes. Lâche, le jeune homme avait été lâche toute sa vie, un lâche et un vrai con. Trop con pour finir ses études, trop con pour réussir la fac, trop con pour penser à autre chose qu'à lui même. Tout ceci était quand même un peu paradoxal. Il détestait tout de lui, de ses cheveux à son caractère et était pourtant une des personnes les plus égoïstes que le monde ai jamais crée. Carter soupira, tout ceci était plus que pathétique. Sauter dans le vide hein ? Pour qu'on retrouve son cadavre en bas d'un building. Pas vraiment la plus belle des morts et puis c'était le moins qu'il puisse faire pour Maëlys, lui éviter une vision terrible, se faire pardonner. En effet, May faisait le dur uniquement parce qu'il était persuadé que le jeune homme n'allait pas avoir le courage de se donner la mort, et ça, celui-ci le savait parfaitement bien.
C'était trop facile, Carter regarda en bas pendant quelques instants. C'était trop facile de se laisser tomber comme ça. Trop facile de disparaître derrière une fenêtre. Il voulait lui montrer, lui montrer qu'il aurait le courage de souffrir, lui montrer que ce n'était pas du vent. Tout en essuyant ses larmes, le jeune homme jura et se retourna vers Maëlys qui ne le regardait même plus tant il devait être sur d'avoir gagné, encore une fois. Un sourire -si on peut appeler ça un sourire- vint soudain habiller son visage. Carter descendit lentement du rebord où il était assis depuis vingt bonnes minutes, tituba un peu en reprenant contact avec le sol et pris une grande inspiration. Il attendit un instant, immobile devant Maëlys toujours de dos avant d'allumer une cigarette et de s'asseoir par terre. Cette envie de mourir était toujours aussi présente au fond de lui, il n'avait pas abandonné, loin de là. L'apprenti styliste passa une main dans ses cheveux over laqués et plongea son regard dans celui de Maëlys qui venait à peine de se retourner. Il s'attendait à ce que le jeune mannequin fasse un commentaire sceptique et particulièrement blessant, c'est pourquoi ce fut lui qui parla le premier.
☇ T'avais raison, j'ai pas le courage de faire ça.
Carter se leva, toujours d'une lenteur extrême, et s'avança vers la porte. Faisant bien exprès de passer tout près de May, l'apprenti styliste effleura sa main et inspira une grande bouffée d'air, le parfum de son seul amour était la dernière chose qu'il voulait sentir avant de partir pour de bon. Qui plus est, c'était extrêmement provocateur comme comportement. Utilisant enfin le peu d'intelligence dont il disposait, le jeune homme avait mis au point ce petit plan idiot qui consistait à faire croire à Maëlys qu'il renonçait à sauter le pas. C'était plus tôt facile en vérité. Carter enfila sa veste, ramassa ses affaires, lança un dernier regard à May et disparu derrière la porte. Il regarda l'heure, sa patronne n'allait pas être très enchantée...Mais de toute façon il ne serait plus là dans quelques instants. Devant lui, il y avait les grands escaliers de Gap Inc. , ceux que personne n'utilise en général vu le nombre d'ascenseurs dont dispose le building. C'était plutôt arrangeant. Le jeune homme tremblait un peu, il s'assit sur une des marches et sortit d'un sac ce beau carnet noir tout neuf ainsi que de quoi dessiner. Son crayon habilla petit à petit la feuille immaculée d'un autoportrait de profil très réaliste. L'apprenti styliste s'empressa d'ébaucher Maëlys en face de son alter ego de papier, il regarda attentivement sa petite œuvre et arracha la feuille du carnet avant d'écrire quelques mots aux dos. Carter se leva, posa à ses pieds le croquis et retira son manteau. Il se tenait debout sur une marche, les yeux fermés, face à la pente. Le jeune homme remplit ses poumons d'air pour la dernière fois, retint son souffle et se laissa tomber en avant.
Après avoir heurté plusieurs marches, il sentit une douleur intense au niveau de son crâne qui devint de plus en plus forte jusqu'à ce que soudain, quelque chose lui traverse le corps. La douleur disparu, l'apprenti styliste était léger, tranquille. Carter avait du mal à penser, il savait qu'il n'était pas encore tout à fait parti mais que ça ne saurait tarder, il le sentait. Respirer devenait de plus en plus difficile et les battements de son cœur était de plus en plus irrégulier. Le jeune homme ouvrit les yeux mais ne réussit à distinguer que quelques formes floues avant de sombrer dans le noir total. Il sentit le goût acre du sang dans sa bouche puis plus rien. C'était donc ça la mort ? Une impression de tranquillité et un trou noir ? Son esprit était entièrement vide, il ne pensait plus à rien, ne pouvait plus, enfin la solitude et le repos éternel l'attendait. Pourtant, en dehors de ce qu'il restait de son esprit, dans le monde réel, un attroupement s'était formé autour de son corps inerte. Certains paniquaient, d'autres pleuraient quand subitement, quelqu'un descendit les escaliers rapidement avec une feuille de papier à la main. C'était un croquis de deux hommes, sur le point de s'embrasser. Au dos il y avait écrit 'Je n'ai pas eu le courage de faire ça...devant toi'.
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Dernière édition par Carter A. Heavenwood le Lun 20 Fév - 0:53, édité 4 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 0:08
Well... It's my story...
Prologue.
C’est drôle parce que quand on porte un nom comme « Heavenwood », on a tendance à croire qu’on aura de la chance dans la vie. Connerie. C’est pas parce qu’on s’appelle «paradis» qu’on peut pas faire de détour vers l’enfer. Et des détours, putain, j’en ai fait des tas.
San Francisco, Californie . 25 Mars 1988 2 :22 am Que peut-il se passer en 22 minutes ? 22 toutes petites minutes, ou comme dirait l’autre qui vient de naître, 22 putain de minutes. Que s’est-il passé avant ces 22 minutes ?
San Francisco, Californie 25 Mars 1988 2 :00 am Abigail Bridges, vingt-six ans, plus en cloque y’a pas, hurlait à la mort tandis que des sages femmes s’activaient, lui répétant encore et encore le fameux « poussez ! ». Mais Abigail Bridges pensait à bien d’autres choses. Elle aurait voulu accoucher en pleine nuit, vers…3h du matin peut être et quitte à accoucher pendant la journée, il aurait au moins put faire beau en ce début de printemps. Malheureusement, il pleuvait des cordes…Bizarre non ? Pour une ville comme San Francisco. La jeune femme fixait la fenêtre en retenant ses larmes. Et si elle ne ressentait rien pour son fils ? Et si elle ne l’aimait pas ? Pire encore, et si lui il ne l’aimait pas ? Pfff… Ce n’était pas le moment de penser à ça. Elle l’aimerait plus que tout, il sera son bébé….tout ce qu’elle avait toujours désiré. La souffrance était telle, ses émotions ne purent résister plus longtemps. La jeune maman éclata en sanglot, tandis que la sage-femme posait sur sa poitrine un petit bébé tout rond à la chevelure déjà fournie de mèches blondes. Abby le caressa, l’embrassa et le regarda sous toutes ses coutures. Il était 2 :22, et elle était maman. Oui, elle était maman. Maman d’un petit …Aiden ?
San Francisco, Californie 25 Mars 1988 2 :30 am David Heavenwood, trente ans, était un homme bien, il avait un travail bien payé, une belle femme et venait d’avoir un fils. Un fils qui ne lui ressemblait pas du tout. Il avait tout pris de sa mère, surtout ses cheveux, qu’on devinait déjà d’un beau blond. Seulement, David Heavenwood ne voulait pas que son fils s’appelle Aiden. Pourquoi me diriez-vous ? Parce que pour David Heavenwood, Aiden (qui faisait penser à Eden) et Heaven dans un même nom ça faisait famille Catho. Parce que chacun sait que chez les Heavenwood, on ne croit en rien. Sauf en nous même. Le jeune papa ouvrit la porte de la chambre et pénétra à l’intérieur, il s’approcha de son épouse qui tenait le petit homme si minuscule dans ses bras, elle lui parlait, l’appelait par ce nom qui lui déplaisait tant. Tout en tendant une main vers la joue de son fils qu’il caressa avec cette peur de blesser qu’ont les pères envers leurs nouveau-nés, David regardait le bracelet accroché au petit poignet, il disait «Aiden Heavenwood». Cela en était trop, il voulait que son fils porte le prénom de son grand-père, ce grand-père qu’il avait tellement aimé, qui le faisait tellement rire…Ce taré. Carter Heavenwood premier du nom. Ce fut plus difficile que prévu de faire changer son épouse d’avis, il s’agissait en effet du prénom qu’elle avait choisi depuis des mois. Sans évidemment demander à son mari ce qu’il en pensait. « On peut toujours l’appeler Aiden et mettre Carter en second prénom ! » mais David Heavenwoood tenait à sa position, en plus Aiden Carter c’était un nom à la con. Son fils porterait le prénom qu’il voulait. Il était papa, oui papa. Papa de Carter Heavenwood, Carter Aiden Heavenwood pour être précis (les femmes sont persuasives…) deuxième du nom. Deuxième vraiment ? Pas si sur. Mais ça, c’est une toute autre histoire.
ᴥᴥᴥ
Les souvenirs d’enfances sont ceux, dit-on, qui ne s’effacent jamais. Quand on est un marginal, ils sont encore plus encrés, parce que l’enfance est la pire période de notre vie.
Fond toi dans la masse. Les gens n’ont que cette expression à la bouche. Mais ça veut dire quoi ? Cacher tes gouts musicaux spéciaux, mépriser la lecture alors que tu te planques tout les soirs sous ta couette pour lire des grands classiques, se moquer des filles qui passent des heures à s’habiller pourtant tu voles les magazines de mode de ta mère … Toutes ces petites choses qui t’empêche d’être toi. De vivre comme tu aurais voulu vivre. Ces petites choses, je ne les ai cachées à personne. Malgré le bizutage, malgré la solitude. J’ai tout enduré, sans un mot, serrant les dents et les poings. Jamais je n’ai levé la main sur un de ces enfants qui prenait plaisir à me faire du mal. Il est difficile d’être la personne qu’on est supposée être. Cette personne je ne l’ai jamais été, je ne sais, à vrai dire, même pas de qui il s’agit.
Carter's diary.
J’avais ce cahier doré, dans un coin de ma chambre, cadeau de je ne sais plus quelle tante que je voyais une fois tout les cinq ans. Un beau jour, je devais avoir treize ou quatorze ans, j’ai mis la main dessus et j’ai commencé à écrire. De la deuxième année de collège jusqu’au début du lycée, j’y ai raconté mon adolescence sombre et remplie de solitude. Ponctué de tant de souvenirs, pour la plupart douloureux, raturé de partout, témoignant de ma souffrance. Il y a pas mal de pages remplies de trucs sans aucun sens, mon esprit qui divague, mes peurs qui prennent trop de place. Je me souviens bien de la première page, comme une lettre à un inconnu.
24 Février 2001 : C’est bizarre d’écrire un journal non ? Il parait que c’est un truc de filles. Dommage, je suis bien un garçon. Je m’appelle Carter Heavenwood, ouais c’est un nom bizarre, et j’ai 12 ans. Dans 1 mois j’en aurais 13. Je ne fais pas de fête, je n’aime pas ça et de toute façon…je n’ai pas d’amis. Non, pas un seul. Même pas un ami imaginaire, rien. De toute façon à quoi ça sert les amis ? Une fois sur deux, ça finit par vous planter un couteau dans le dos. Je suis très bien seul, avec Oliver. Oliver Twist , c’est le meilleur bouquin que j’ai jamais lu de ma vie. Parce qu’Oliver me ressemble. Je ne suis ni orphelin, ni pauvre et je ne vit pas dans l’Angleterre du XIXè mais il me ressemble, ou plutôt, je lui ressemble. Je ne peux partager ça avec personne, parce qu’à l’école, les gosses sont tellement immatures…Oui je sais, je suis un gosse aussi. Mais je suis différent et parfois…ça me fait mal. Pourquoi ? Parce que j’ai beau aimer la solitude, souvent, c’est dur à supporter. Être la « bête de foire », celui qu’on regarde avec dégout, celui qui fait peur, celui avec qui personne ne veut parler. C’est dur, dur d’être différent. Aujourd’hui encore, des abrutis de la classe B ont décrétés que je me fringuais comme une fille, les Converses rouges et les blousons en cuirs sont-ils vraiment réservés aux filles ? Je ne crois pas…Il n’empêche que ces… ces putains de converses rouges je les ai jamais revus, ni mon blouson tout neuf d’ailleurs. La seule chose que j’ai ramené chez moi ce sont des bleus, des égratignures et des bosses. A vrai dire, on me frappe tellement souvent que je ne sens même plus les coups. Je laisse faire, j’attends, demandant de temps en temps s’ils ont terminés. Au final, ça ne dure jamais très longtemps, le fait que je n’y prête pas la moindre attention les dérange, ça ne les amuse plus. En plus, comme à chaque fois, il y a cette fille qui est venu les faire fuir. Je connais même pas son nom mais elle me suit partout en ce moment. C’est louche, j’intéresse personne d’habitude. Après tout, je m’en fous. Je ne sais même pas à quoi ça sert d’écrire dans un journal. Est-ce que ça va m’aider à aller mieux ? Non. Est-ce que ça va me rendre moins seul ?... Non plus. De toute façon, au point où j’en suis …
18 Mars 2001 : Enfin je remets la main sur toi, saleté de journal. Je me demande bien ce qu’il m’avait pris de te planquer derrière le frigo ? Résultat ça fait bientôt un mois que je n’ai pas écris. Tant de choses me sont arrivés, tout d’abord, cette fille qui me suivait partout. Son nom c’est Claire, Claire Miller. Apparemment, elle veut qu’on soit amis, c’est bizarre. Mais j’ai pas forcément envie, elle continue de me coller et m’appelle par mon prénom. Oui je sais, ça pourrait paraitre banal mais personne ne m’appelle jamais par mon prénom. C’est mon anniversaire la semaine prochaine. Claire a décidé de s’infiltrer chez moi, je ne sais pas comment elle sait que je suis né le vingt-cinq mais en tout cas, à mon plus grand damne elle le sait. De toute façon, depuis que j’ai le droit de sortir seul, je ne suis jamais là le jour de mon anniversaire. Je flâne dans les boutiques et ne revient qu’à la nuit tombé. Mes parents croient en général que je vais en cours, puis à une fête préparée avec soin par des amis. Ils sont persuadés que j’ai une vie sociale. Comme je le disais, personne ne s’intéresse réellement à moi. Pas même ma famille. Mais ce n’est pas la peine de se lamenter, je ne pense même pas que ce soit utile à vrai dire. La vraie question est, que vais-je m’offrir comme cadeau cette année ? Je dis moi parce que je n’ai pas de cadeau à mon anniversaire, seulement une enveloppe avec trente dollars à l’intérieur que je trouve à côté de mon lit. C’est pas plus mal, je peux m’offrir ce que je veux. Mais….j’aurais quand même aimé qu’ils me souhaitent un joyeux anniversaire, au moins une fois. Ceci dit, ce souhait est assez égoïste, y’a plus malheureux que moi.
22 Mars 2001 : Je n’ai pas pris la peine d’écrire ces quatre derniers jours, tout simplement parce que je n’avais rien à raconter. C’est enfin mon anniversaire, « enfin ». Comme je l’avais prévu, l’enveloppe était posée sur ma table de nuit, je l’ai ouverte, elle contenait trente dollars. Mes parents sont tellement prévisibles. Je les déteste. Ou peut être pas. J’en sais rien en fait. Mais c’est pas censé marcher comme ça, je suis leur seul fils, ils devraient prendre soin de moi, m’aimer, s’intéresser à ce que j’aime … Non, en fait ma vie me convient. C’que je suis indécis. Il est bientôt l’heure de partir. La meilleure journée de l’année commence, une journée loin de tout. Bon finalement, je t’ai emmené avec moi. Faute d’amis je me confie à du papier, pathétique. Mon cadeau de cette année est à côté de moi, j’ai eu du mal à me le procurer mais je ne sais même pas comment je me suis débrouillé pour être aussi discret. J’ai eu du mal parce que c’est un truc qu’on vend pas aux mineurs et avec mon mètre soixante-cinq et mes cheveux en bataille pas moyen de duper qui que ce soit. J’attendais donc tranquillement que mes parents s'en aillent, caché dans ma chambre. Quand je fut enfin seul, il m'a pas fallu beaucoup de temps pour courir dans la chambre de mes parents et attraper un des nombreux paquets de clopes de mon père avant de sortir et de me retrouver sur ce banc. Me voilà donc avec ce paquet de…de…Winston Lights ? Bof drôle de nom. Je suis en train de faire une belle connerie, et y’a des chances que ça ai des répercutions sur mon avenir, si j’ai un avenir. Bon tant pis, après tout, c’est pas la première fois que je fais ça, faisons en sorte que je recrache pas mes poumons.
23 Mars 2001 : Voilà, mon anniversaire est officiellement passé, mon précieux et dangereux cadeau a pris place dans un endroit bien précis que je ne confierais même pas à toi journal. Apparemment, Claire est passée à la maison pendant que j’étais sorti. Elle m’a laissé un petit paquet dans ma chambre, j’ai pas envie de l’ouvrir. Maman a essayé de me tirer les vers du nez quand à elle mais je ne lui ai rien dit, tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire. Concernant ma petite sortie d’hier riche en émotions et en quintes de toux, j’ai continué à m’acharner jusqu’à arrêter de tousser. C’est surement très con, je le sais. La plupart des jeunes essayent, voient que ça fait mal et ne recommencent pas. Pas tout de suite du moins. Mais j’suis du genre à aimer me faire du mal, y’a qu’à regarder mes bras. Bon, aujourd’hui je dois quand même aller en cours, j’écrirais ce soir, s’il y a quelque chose à dire.
***
Eh bien, j’ai des choses à raconter. J’ai enfin daigné adresser la parole à Claire. Elle est très mignonne et elle s’habille plutôt bien, c’est d’ailleurs de ça que nous avons discuté, enfin surtout elle. Je me contentais d’hocher la tête en ajoutant quelques commentaires. Je ne sais pas si on est amis elle et moi, mais c’était assez bizarre de parler avec quelqu’un comme ça, sans me faire insulter. Claire a déjeuné avec moi et m’a raccompagné puis avant de partir, elle m’a fait un bisou sur la joue et m’a dit de sa voix terriblement énervante « à plus Carty ». Carty, j’me demande bien d’où ça sort. Je devrais surement me réjouir, j’ai 13 ans et je suis déjà blasé, ça s’annonce mal pour la suite.
Some Years Later...
29 août 2003 : Merde. Merde. Merde. J’arrive pas à croire que ça fait déjà trois ans que j’écris dans ce pauvre cahier. En le relisant, j’me dis que j’y ai raconté de belles conneries mais on peut dire que c’était plutôt bénéfique. Le lycée, putain le lycée. Dans quelques jours, j’pourrais dire adieu à l’enfance pour de bon. Même si je considère déjà que j’suis plus un gosse. Dans quelques jours ce sera aussi la fin de ce journal. Bonne ou mauvaise chose, je sais pas. Ce qui est sur c’est qu’après m’avoir accompagné si longtemps j’ai tout de même un peu de mal à m’en séparer mais y’a plus de pages et j’ai la flemme d’en acheter un nouveau. J’trouverais bien quelque chose d’autre pour raconter ma vie. Après tout, qui en a quelque chose à foutre. Je tourne une page au sens propre comme au figuré, compagnon de fortune, voici les derniers mots qui orneront cette ultime page blanche. Oui j’peux être très poète quand je veux. Je m’appelle Carter Aiden Heavenwood, j’ai quinze ans et c’est putain de fatigant de vivre.
Too high to die.
L’adolescence, les années lycées. Les “meilleures de notre vie” dit-on. Belles conneries ça aussi. Mes années lycée contiennent tout les pires moments de ma pauvre existence, j’ai même pas envie de m’en rappeler à vrai dire. Pourtant, c’est de ces instants qu’on tire les meilleures leçons de vie, alors pourquoi ne pas faire un retour en arrière, rien que pour se souvenir de la souffrance qui m’a rendue plus fort. En général, je préfère me rappeler des choses les plus terribles, comme cette nuit si spéciale, qui avait pourtant plutôt bien commencé. Bien, façon de parler, disons plutôt comme d’habitude. Ce fut la connerie de trop, la dose de trop, celle qui m’aura remit les pieds sur Terre, celle qui m’aura fait grandir mais aussi celle qui m’a offert un séjour dans le couloir de la mort.
12 DECEMBRE 2007, BAYVIEW, SAN FRANCISCO.
«Hé les mecs ! Vous avez pas vu Heavenwood ? P’tit, cheveux violets, percé d’partout ? Non ? »
J’suis la pourtant, sur le trottoir d’en face, j’entends Dany mais j’ai pas envie de me lever. Putain qu’est-ce qu’il fait froid. J’ai l’impression que je vais crever, qu’est-ce que je me sens mal. J’arrive pas à croire que j’en sois rendu là, trois ans déjà, trois ans que c’est comme ça. Ma tête me lance et je vos plus très clair. Vite, qu’on me donne ce que j’ai besoin, qu’on me le donne avant que je pète un câble, qu’on me le donne avant que je crève. J’crois que quelqu’un s’approche, c’est Dany ? Impossible de le dire.
« Ah bah t’es là ! Allez ! Debout la soirée est pas finie. »
Je le sens qui me relève mais je réponds plus de rien, c’est quoi ce qu’il me fout dans la bouche ? Whisky, et merde, j’ai pas soif moi. Bon, dans le pire des cas ça me vrillera encore plus la tête. J’avale rapidement, l’alcool me brûle la gorge. J’me demande bien où Dany m’emmène ce soir, pourtant je sais où on va finir. Mes clopes où sont mes clopes ? Ah les voilà. On se fraye un chemin entre les camés et les putes, comme d’habitude c’est le bordel à Bayview. J’essaye de le suivre mais qu’est-ce qu’il marche vite ! Mes mains tremblent un peu, c’est flippant.
« Attends-moi là je reviens, t’as du liquide ? »
J’hoche la tête et lui donne tout ce que je trouve dans mes poches, j’ai mon idée de ce qu’il est allé chercher. C’est pas trop tôt, j’commence à être putain de surexcité. La bouteille de Dany est restée avec moi, voilà de quoi me calmer le temps qu’il revienne. J’suis crevé. Vivement que j’ai enfin ce que j’attend depuis un bout de temps, j’commence à me faire peur à moi-même. Tiens, ça faisait longtemps que j’avais pas réfléchi à toutes ces conneries. Pourquoi j’fais ça ? En fait j’le sais même pas. J’arrêterais un jour, mais pas maintenant, j’ai pas envie et y’a de grandes chances que ça me tue. Dans le même genre, un jour j’dirais à Dany que j’ai envie de me l’faire...Plusieurs fois d’affilé et plus tard, j’arrêterais d’me voiler la face et j’m’avouerais que je l’aime. Et merde, le manque me fait dire de ces trucs !
« Tiens attrape ça ! »
Dany me tend un petit sachet, voilà ma sauveuse. Toujours là pour me secourir, elle porte bien son nom. Bras à nu, je caresse doucement les coupures que je me suis faite hier soir avant d’enfoncer rapidement l’aiguille dans ma veine. La substance se répand dans mon corps, m’apaise et me plonge dans un faux bien-être, je tombe allongé sur le trottoir. Tout va mieux maintenant, tout tremble autour de moi, j’me sens heureux, même si dans quelques heures tout redeviendra comme avant. Je jette un regard à Dany, il est dans le même état que moi mais je sais qu’une dose ne lui suffit pas. Il me toise et sort autre chose de sa poche.
« Ce soir c’est la fête, je savais pas que t’avais autant de fric sur toi mon pote. »
Là, je commence à flipper, juste un peu. Je n’ai pas l’habitude d’en prendre autant mais bizarrement quelque chose m’appelle, j’attrape le sachet. Aiguille plantée, tête qui tourne, tout vas très vite. C’est étrange, je ne reconnais pas les effets habituels. Putain, qu’est-ce qu’il m’a donné. C’est à partir de ce moment que je me suis enfermé dans un monde dont je ne sortirais que quelques jours plus tard. J’ai senti une douleur qui s’est propagée dans tout mon corps. Je me suis retrouvé plongé dans l’obscurité, ma respiration devenait plus faible, j’entendais vaguement Dany me parler, comme s’il était à une centaine de mètres de moi. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’vais crever c’est ça, crever sur un trottoir en voilà une mort pathétique. Aussi pathétique que moi. J’utilise mes dernières forces pour choper Dany par le col et l’approcher de moi.
« Appelle les secours j’suis en train de crever connard ! »
Une terrible quinte de toux me prit, l’air me manque de plus en plus. Je sens bien que je pars, dix-neuf ans, même pas la vingtaine. Le temps que cet abruti trouve le moyen de téléphoner et j’serais surement déjà loin. J’sens que mes forces me lâchent, terminé. J’crois bien que je suis en train de m’évanouir, la première étape du voyage dirons-nous. Tout ce que j’espère, c’est que Dany ai ne serait-ce qu’une lueur d’intelligence. Peut-être que le peu d’affection qu’il a pour moi le fera se presser. Je l’espère de tout mon cœur.
Epilogue.
Quelques jours plus tard, j’étais tiré d’affaire, de justesse. Je n’ai jamais plus revu Dany, je n’en ressentais ni le besoin, ni l’envie. La came est sortie de ma vie aussi, après six mois de combat acharné. Diagnostic : Toxicomanie, dépendance aux psycholeptiques et aux psychostimulants. Il avait fallu que je manque tout juste de tirer ma révérence pour m’arrêter. Je suis encore un peu fragile, je fais de mon mieux pour me contrôler. Cette soirée m’avait fait prendre conscience de ma naïveté. J’ai beaucoup changé après cela. J’arborais un look plus conventionnel, je me suis mis à bosser sans relâche et j’ai été reçu à Fordham. Exactement ce qu’il me fallait, m’échapper à l’autre bout du pays. Mes parents ont payé cette année d’étude, pour obtenir ça d’eux, j’ai dû les laisser choisir le cursus. Un cursus merdique qui devait m’assurer « un avenir ». Un an, j’ai tenu un an dans cette Fac de catho où j’avais rencontré celle qui deviendra ma meilleure amie et je me suis tiré pour faire ce que j’aime. La mode c’est ma passion, depuis que j’ai une dizaine d’année. Passion un peu passée au second plan quand j’ai troqué l’aiguille de ma machine à coudre contre une tout autre aiguille. Je me suis formé comme j’ai put, j’ai bossé comme un dingue et je nourris toujours le rêve de monter ma propre marque. Dans cette jungle New-Yorkaise, pendant une soirée où l’alcool coulait à flot, j’ai rencontré l’amour de ma vie et je n’exagère même pas. Il n’y a pas de mots pour décrire Maëlys, il est tout, tout ce que je veux, tout ce dont j’ai besoin. Je l’aime à en crever, vraiment. Mais quelques mois après le début de notre relation, il est redevenu celui qu'il avait toujours été. Une vrai pétasse. Je l'ai surpris en train de me tromper allégrement et j'ai donc décidé de quitter New-York pour retourner dans ma ville natale, San Francisco. Seulement, je me suis vite rendu compte que notre histoire n'était pas finie quand comme par hasard, il s'est avéré que lui aussi avait déménagé ici. J'ai fais une connerie, parce qu'il m'a rejeté, on s'est réconcilié tant bien que mal et je lui laisse désormais beaucoup de liberté. Même si c'est dur, même si ça fait mal. Me voilà de retour à New-York pour reprendre ma vie là où je l'avais laissée.
Dernière édition par Carter A. Heavenwood le Jeu 16 Fév - 2:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 0:10
Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 0:19
MAaaaaaaaaaaaaaaais je voulais être la première Bref ! Retour au source hein . Tu vois ... Quand je suis arrivée je me sentais comme une meute d'un seul loup, puiis je t'ai rencontré et on est devenu un peu comme une meute de deux loups puis tu es parti, et moi le loup j'ai cru mourir de solitude dans ma meute. Et maintenant , t'es re làààààààààààààà Futur coloc hein Bref ! Bienvenue
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 0:56
re-bienvenue
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 2:40
Re bienvenue
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 12:38
Re-Bienvenue
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 15:39
Je sais pas si tu mérites un bienvenue, traiiiiiiiiitre !
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 17:04
Mackenzie J. Howard a écrit:
Je sais pas si tu mérites un bienvenue, traiiiiiiiiitre !
j'peux espérer que mack va arrêter d'en vouloir à tom maintenant ?
rebienvenue carter.
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 20:04
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 20:32
Merciiiiii
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Jeu 16 Fév - 20:54
Bienvenue,
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Dim 19 Fév - 3:38
Re-bienvenue parmi nous
Bon courage pour ta fiche
Et merci de mettre le nom de ta célébrité dans la case sous ton titre
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Dim 19 Fév - 15:34
re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Dim 19 Fév - 18:41
Bienvenue à NYCL
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Lun 20 Fév - 1:07
Merci à tous
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Lun 20 Fév - 1:26
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Lun 20 Fév - 1:56
J'me demandais quand t'allais daigner m'accueillir
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Lun 20 Fév - 5:52
Wow! Ta fiche, elle est
Je te pré-valide donc avec plaisir Un administrateur viendra te valider officiellement bientôt
Ça fait plaisir de te revoir parmi nous
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again. Lun 20 Fév - 9:43
Validé !
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Sujet: Re: CARTER ★ Memory Lane, I'm here again.
CARTER ★ Memory Lane, I'm here again.
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