Sujet: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 17:15
Camilla Belle
Ciara Cassidy Fitzgerald
22 ans → Né(e) à Newark le 28/02/1989 → Etudes dans l'art du spectacle → célibataire → hétérosexuelle → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Ciara est quelqu’un de très sociable et c'est très surement pour celà qu'elle est très appréciée par les gens. Toujours pleine de vie et de bonne humeur, sa fraîcheur attire les gens comme des insectes vers de la lumières. De toute façon c'est dans la nature de mademoiselle Fitzgerald que d'être un vrai bout en train, toujours souriante. La brunette aime les gens et être en leur compagnie. Elle a besoin d'être en contact permanent avec les gens, c'est presque vital pour elle. Elle a beaucoup de mal à comprendre les personnes qui se replient sur elles-mêmes et qui ne parlent quasiment pas. Voir quelqu'un de malheureux la rend triste à son tour, et Ciara ne peut s'empêcher d'aller vers elle pour tenter de la consoler. Elle est peut-être un peu trop empathique à ce niveau là. La demoiselle est toujours prête à se plier en quatre pour les personnes qu'elle aime. La jolie brune a tendance à croire que tout le monde est beau et gentil, et il lui arrive assez souvent de se prendre des claques en pleine figure, en voyant le vrai visage des gens. Ciara supporte mal les personnes qui se plaignent sans arrêt alors qu'elles n'ont absolument aucun problème. Elle n’aime pas trop non plus les personnes qui se prennent de haut. Oui ceux qui se croient vraiment tout permis et qui se prennent pour les rois de l’univers tout ca parce que papa à le compte en banque aussi gros que le cul de sa professeur. Mais la jeune femme aime les gens simples, qui ne se prennent pas la tête, qui sont sincères et qui sont dans le même délire qu’elle. Côté amour, on ne peut pas vraiment dire que Ciara ait un palmarès stupéfiant. Bien entendu la brunette a eut quelques histoires amoureuses mais sans plus, la seule histoire qui a vraiment compter pour elle, ait celle qu'elle a vécu avec Conor. Bien entendu elle évite d'en parler préférant changer de sujet. Ciara s'habille classe, elle suit le courant de la mode tout simplement. Vous aurez donc tous compris, Ciara est Ciara.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Ciara est de nature douce et ordonnée. Bien entendu comme toutes les filles de son âge, il lui arrive parfois de laisser trainer des affaires mais elle finit toujours pas tout ranger car le désordre à le dont de l’angoisser. La brunette ne se qualifierait pas de maniaque, mais simplement comme une fille soignée aimant que chaque chose soit à sa place. La demoiselle n’est pas le genre de personne ayant l’esprit tordu et aimant faire du mal aux autres, non bien au contraire. C’est d’ailleurs les autres qui profitent de sa gentillesse et du fait qu’elle soit toujours prête à se plier en quatre pour lui faire des coups bas. Malgré son petit air inoffensif, Ciara peut se révéler être très rancunière et ne pas avoir la langue dans sa poche lorsqu’on la cherche de trop. La jeune femme ne passera pas par quatre chemins si elle a quelque chose à dire. De nature assez bavarde, la jeune femme peut parler des heures et des heures quitte à raconter toujours la même chose. Oui c’est un vrai moulin à paroles mais elle assume parfaitement ! Enfin, ca c'est lorsqu'elle traine avec sa bande de copains, sinon Ciara est assez réservée lorsqu'elle ne connait pas les gens. Même si il lui arrive parfois d’être un peu tête en l’air, Ciara est quelqu’un de très cultivée et aimant les études plus que tout. La brunette est également très courageuse. Mis à part cela, la petite Cassidy est très affectueuse et adore les calins. Peut-être est-ce son petit côté enfantin. En revanche, elle peut se révéler être assez agaçante avec sa facheuse manie à vouloir toujours tout savoir. D'ailleurs, cette curiosité lui à valut plus d'une fois quelques ennuies. Etre ponctuelle est quelque chose qui fait parti d'elle. C'est bien simple, elle ne supporte pas d'être en retard, non cela l'angoisse carrément. On pourrait reprocher à Ciara sa susceptibilité, parfois le fait qu'elle soit trop bornée, impatiente et également un peu trop autoritaire. Mais si elle est ainsi c'est en quelque sorte pour se protéger des autres, car la jeune femme est tout de même assez méfiante et n'accorde tout de même pas sa confiance à n'importe qui...quoi que...Assez fêtarde, la demoiselle est toujours partante pour aller s'amuser jusqu'au petit matin avec ses amis. En fait, Ciara on l'aime ou on ne l'aime pas.
Well... It's my story...
Une blonde au teint de porcelaine tenait son ventre déjà bien rond tout en titubant dans les rues de Newark. Le vent la secouait et la bousculait sans ménagement. La pluie survint rapidement et ses cheveux d’une blondeur extrême vinrent se coller à son visage. La mine défaite, de grandes cernes de fatigue venaient détruire cette bouille si jolie au prime abord. Dans un geste quasi désespéré, elle parvint à lever le bras pour héler un taxi tandis qu’une grimace de torture apparut sur ses traits. Joyce n’en pouvait plus. Elle souhaitait que cette souffrance cesse et que les douleurs s’estompent le plus rapidement possible. Quelle idée d’être sortie pour se « promener » Une voiture jaune s’arrêta un instant plus tard et la jeune femme s’engouffra à l’intérieur. Sa respiration était saccadée, son souffle était des plus courts mais elle réussit tout de même à s’exprimer correctement. « Emmenez-moi à l’hôpital. Je viens de perdre les eaux … Mon bébé arrive … » Finit-elle par ajouter tandis que les muscles de ses joues s’étiraient pour former un mauvais rictus. Le chauffeur de taxi la regarda hébéter durant une bonne minute. Il avait bien du mal à assimiler qu’une femme enceinte venait de débarquer dans son taxi et que si par malheur les bouchons se faisaient ressentir, il ne pouvait que jouer la sage-femme de secours en l’aidant à accoucher. N’ayant pas le moins du monde envie d’en arriver à ce stade, il écrasa la pédale de l’accélérateur avec une violence inouïe et fonça comme jamais. La circulation était dense mais pas de quoi inquiéter ce professionnel aguerri. Pendant qu’il conduisait avec souplesse, il scrutait des yeux la femme à semi-allongée sur la banquette arrière qui était de plus en plus livide. Le pauvre homme priait le ciel pour qu’ils arrivent à temps … Ce qui se passa. Dans un crissement de pneus sans pareil, le taxi se stoppa devant l’entrée des urgences. Le chauffeur sortit en trombe de son véhicule et parti quérir de l’aide. Deux infirmières débarquèrent avec un fauteuil roulant pour installer la future jeune maman avant de la conduire dans le service de la maternité. Là, Joyce se retrouva sans comprendre en salle de travail et des sages-femmes, gynécologues etc se mirent à lui parler pour la garder éveiller tout en lui demandant de pousser à chaque nouvelle contraction. Après plusieurs heures de souffrance, un premier cri se fit entendre. Bientôt suivit par une deuxième. Je venais de faire mon apparition dans ce monde. Une infirmière me prit entre ses mains pour me poser sur le ventre de ma mère mais cette dernière s’exclama « Non, je ne veux pas la voir. Mon mari doit être là avec moi. » On pouvait décelait une peine immense dans ses grands yeux bleu-gris mais on pouvait également y lire une détermination sans faille. La femme qui me tenait ne savait plus quoi faire. Il n’était pas rare que les femmes aient un baby blues mais elles ne rejetaient généralement pas leur enfant dix secondes après l’accouchement. D’une voix étouffé par les remords, ma mère expliqua son choix si déroutant. «Les deux parents doivent découvrir leur enfant en même temps. » Mon père arriva, et un regard de bonheur venait de se lire sur le visage de ces deux nouveaux parents, il me prirent dans leurs bras et nous sommes repartis trois jours après. Ma mère n’avait exigé qu’une seule et unique chose : Que je m’appelle Ciaria, et mon père était tout à fait d'accord, donc tant mieux. Sa condition fut acceptée sans chichis et c’est ainsi qu’à cinq jours à peine, j'ai découvert que j'habitais à Newark dans le New-Jersey.
Mes petites jambes de fillette de trois ans se mirent à courir et j’entrai dans le salon bleu, le préféré de ma mère. Elle était assise dans un fauteuil bleu, elle lisait tout en écoutant l’une des symphonies de Mozart. La mélodie m’enchantait et elle envahissait la pièce. Du haut de mes trois ans, je fis comprendre à madame Fitzgerald que moi aussi je voulais pouvoir produire le même son. Un piano était installé non loin de là. Elle me prit dans ses bras et m’assit sur ses genoux avant de laisser ses doigts parcourir les touches du piano. Stupéfaite parce ce que j’entendais, mes yeux étaient ronds comme des soucoupes. Ils ne quittaient pas les deux mains qui s’affolaient parfois sur le clavier avant de ralentir la cadence. Je me laissais emporter dans un autre monde et timidement mon doigt effleura une touche. Un son grave en sortit. Prenant de l’assurance, j’appuyais avec plus de force et ravi de moi, je me tournais vers ma mère. Mes bras entourèrent son cou et je plantais un baiser sonore sur sa joue si douce et parfumée. Elle connaissait par cœur la technique : J’allais d’une minute à l’autre lui demandait quelque chose. J’étais on ne peut plus prévisible. Mais mon sourire en coin qui laissait apparaître des fossettes et mon regard de velours ne pouvaient pas la laisser de glace. C’était tout bonnement impossible. Il n’y a qu’une femme insensible qui ne craquerait pas devant moi. Et Joyce n’était pas ce type de femme. « Moi aussi je veux jouer. Moi aussi je veux faire de la belle musique. Dis oui maman, dis-ouiiiiiiii. » D’une main, elle ébouriffa mes cheveux bruns et posa son nez sur le mien. C’était notre signe, notre geste rien qu’à nous. Dès qu’elle le fit, je sus que c’était dans la poche. Elle allait fondre devant mon air déterminé et ce serait gagné. Resserrant encore un peu plus mes bras autour d’elle, je penchais ma tête sur le côté et elle finit par capituler. « D’accord ma princesse, tu vas apprendre à jouer du piano. Je t’apprendrai les bases pendant que nous chercherons un bon professeur. » Un cri semblable à un hourra de victoire s’échappa de ma gorge et explosa dans le salon. Le soir même, je dis toute fière à mon père que j’allais devenir Mozart. Au lieu d’en rire ou de me féliciter, il ne cligna même pas d’une paupière. Plongé dans une revue à de biologie, il ne releva la tête que lorsque sa femme émit discrètement un « hmm hmm ». Son regard froid et perçant se posa sur mes traits rayonnants. « C’est bien. » Voilà deux mots et fin de la conversation. Deux mots en deux secondes, c’est le temps qu’il avait à me donner chaque jour. Je me sentais rejetée et pourtant je n’avais rien fait de répréhensible pour mériter un tel traitement. Plus un mot ne sortit de ma bouche durant le repas. Ma mère voyait bien que la tristesse s’était installée sur ma bouille mais elle avait bien trop peur de s’opposer à son mari pour dire quoi que ce soit en ma faveur. Comme d’habitude.
Pour mon anniversaire, mes parents avaient décidé de faire dans l’originalité. Pas de barbie, pas de surprise party avec les copaines d’école qui viendraient hurler dans les pièces de ma maison. Non, le vingt-huit janvier, j’eus le droit à un magnifique appareil photo. Pas un truc que l’on achète vingt dollars et qui se brise en mille morceaux dès que l’on a pris trois pauvres photos. Non, j’avais entre les mains du matériel de pro. A mes yeux brillants de plaisir, ma mère eut un sourire enchanteur, tandis que mon père haussait un sourcil vaguement intéressé. Il avait bataillé ferme pour que j’ai un microscope mais pour une fois ma mère avait eu le dernier mot. Sans demander mon reste, j’étais partie au courant pour aller mitrailler le paysage de Newark. En plein hiver, le froid nous avait envahis mais je m’en moquais éperdument. Les jours se suivirent et se ressemblèrent étrangement. Où que j’aille, j’étais munie de mon appareil au plus grand dam de mon paternel. Il regrettait amèrement son cadeau et il voyait en sa fille une artiste de pacotille. Déjà qu’il avait supporté de la voir pianoter sur son piano durant des années, là ça en était presque trop. Pour lui, je me devais d’être une scientifique comme lui. Un pure génie de la biologie qui règlerait tous les problèmes et toutes les maladies qui gangrènent la terre. Mes ambitions se trouvaient bien ailleurs. Un matin, je suis entrée dans la salle à manger pour prendre mon petit déjeuner en compagnie de ma famille. Je m’installais bruyamment à table tout en posant sur cette dernière avec force mon appareil. Les lèvres du père Fitzgerald se pincèrent fortement et ses yeux se sont réduits à deux fentes minuscules. N’y tenant plus, il aboya. « Bon sang, range cet appareil. Hors de ma vue ! » Mon regard se posa sur sa mâchoire crispée et dans un signe de détresse, j’ai tourné le visage vers ma mère. Qu’elle me vienne en aide. Qu’elle me porte secours, c’est son rôle normalement. Toutefois, elle ne soutint pas mon regard et préféra rabattre ses paupières pour ne plus avoir à me voir. J’étais à l’entrée de l’adolescence et mon caractère était tout sauf simpliste. Peut-être qu’elle, ça l’amusait de jouer à la gentille petite femme soumise qui baisse pudiquement les yeux pour ne pas subir les foudres de son mari mais moi, je ne mangeais pas de ce pain-là. Me levant d’un bond, je mis un coup dans mon assiette pour qu’elle aille voler à travers la table et sans attendre les réprimandes, je sortis en courant tout en claquant la porte d’entrée. Dehors, la neige virevolterait mais malgré ce froid, cela ne m’empêcha pas d’aller photographier les passants qui se baladaient sur la place. Newark était une ville magique à cette époque de l’année. Et c’est ainsi que je le vis pour la première fois. Les joues rougis, les cheveux entremêlés par le vent, il rayonnait, là devant la maison. Alors avec fébrilité, je le pris en photo sans lui demander son consentement. Grâce au flash, il me remarqua et c’est avec un sourire avenant que je suis allée le rejoindre devant la porte de ma maison. « Tu es beau, et dans tes yeux brillent une lueur que je n’avais jamais vu. » Dit comme ça, je peux passer pour la dragueuse de service mais à mon âge, je ne pensais même pas aux relation homme/femme. Il semblait tout timide car il ne me répondit pas immédiatement. Alors pour rendre l’atmosphère plus détendu, je me mis en tête de me présenter et de parler de moi. Après, il fut plus à son aise et nous avons échangé quelques banalités. En lui parlant de mes photos, de la musique etc, il parut intéressé alors sans gêne, je l’ai invité chez moi et j'ai appris à ce moment que c'était lui, le garçon qui venait habituer chez nous. Je savais par avance que ma mère n’y verrait pas le moindre inconvénient. Quant à mon père, il serait probablement enfermé dans son laboratoire alors il ne remarquerait même pas sa venu. Il s'installa chez moi, et c’est grâce à une minuscule photo que ma plus belle amitié débuta. J’avais toujours vécu toute seule et Conor fut une véritable bouffée d’oxygène dans ma vie.
C’est à l’âge de onze ans et quelques jours que la vérité éclata au grand jour aux yeux du monde. De mon monde. J'étais en train de jouer avec Conor quand on m'annonça que mon père était mort. Ma mère, m’avait conviée dans le grand salon et c’est elle d’une voix calme, dénué de tout sentiment qui m’avait dit qu’à présent, j’étais assez grande pour comprendre la perte d'un être cher. La nouvelle fut rude. J’avais toujours cru être vivre une belle vie avec mes parents, j’étais déracinée à cause d’une simple phrase que ma tête avait bien du mal à assimiler et à digérer. Sans s’embarrasser de compassion ou de geste affectueux à mon égard, ma mère se leva et quitta la pièce pour aller se replonger dans ses bouquins. Elle n’avait apparemment pas constaté mon manque de réaction, mes yeux brouillés par les yeux et mes traits déformés à cause du choc. Non, bien sûr que non. Joyce était bien trop absorbé par ses propres problèmes, bien trop terre à terre pour voir que j’avais l’impression que le sol s’était dérobé sous mes pieds. Mon père n’avait jamais réellement souhaité ma venue. Pour lui, j'avais l'impression que je n'étais qu'une ligne de plus dans sa liste de course. Et c’est ce constat qui me faisait à la fois un mal de chien et qui me révoltait dangereusement. Je sentis la petite main de mon ami Conor, qui venait prendre la mienne et c'est ce qui me permit de tenir le coup. Mon regard se leva vers Conor qui n’avait pas bougé et je découvris à travers ses yeux tout l’amour et la tendresse possible que l’on peut offrir à un être humain. J’aurai dû être réconfortée, apaisée mais mon mal-être persistait. Mon père était maintenant mort, ce sont ces mots qui résonnaient douloureusement dans mon cerveau. D’ailleurs ma génitrice m’avait lâchement abandonné et rien qu’à cette pensée, un grondement intérieur s’amplifia. Sans un mot, je sortis tranquillement du salon. Personne ne pourrait croire que l’annonce m’affectait d’une quelconque manière. Pas de cris de détresse, pas de larmes qui auraient jailli inopportunément – bien que l’envie ne manque pas –, bref, la petite fille parfaite. Ce soir-là, je me fis porter malade pour ne pas avoir à subir la traditionnel dîner familial. Parce qu’après tout, ma famille était détruite. J’étais seule au monde. Ma nourrice, Olga avait bien voulu mentir pour moi. Mes pupilles restaient figées sur le plafond de ma chambre et j’avais mis en sourdine une musique de Mozart pour me décontracter. Mon ventre hurlait mais je passais outre ses paroles. Pas question que je sorte de mon antre ce soir. Un léger claquement contre la porte m’indiqua que l’on frappait mais je ne souhaitais pas que l’on me rende visite. Je voulais être seule. Mon silence comme réponse n’impressionna pas le visiteur derrière la porte car cette dernière s’ouvrit pour laisser apparaître le visage anxieux de Conor. Un plateau dans les mains, il vint s’asseoir sur mon lit tout en le posant sur ma table de chevet. Son attention me toucha mais mes lèvres ne se desserrèrent pas pour autant. Alors il prit la parole. « Ciara ne te laisse pas sombrer, tu es si importante pour moi... » Sa voix se brisa et son accent Irlandais qui s’accentuait à chaque bouffé d’émotions tinta dans le creux de mes oreilles. Finalement, il reprit. « Je ne devrai pas te parler comme ça, je ne suis ton frère c'est vrai. Mais je tiens tellement à toi.» Le contraire était également vrai. J’aimais de tout mon cœur, celui que je considérais comme mon frère. Je pris mon courage à deux mains et je me mis en position assise juste à côté de lui. Ma main froide vint se caler dans la sienne. Je ne pus que répondre « Tu sais, tu n'es peut être pas mon vrai frère mais c’est grâce à toi que je me construis. » Et sans un mot de plus, je me suis réfugiée dans ses bras protecteurs pour laisser libre cours à ma peine.
A l'âge de mes dix-huit ans, ma mère entra dans ma chambre pour déposer une lettre sur mon bureau pendant que j’étais à l’école. Je la vis lorsque je suis revenue. Sur l’enveloppe mon prénom était écrit. Une écriture qui semblait fragile et tremblante. Une écriture que je ne connaissais que trop et qui m’intriguait. Frénétiquement, je l’ouvris pour en sortir une lettre. Et dès les premiers mots, mon cœur eut un raté. Fermant les yeux, le temps d’une micro seconde, je dus m’y reprendre à deux fois avant de parvenir à trouver le courage pour débuter correctement ma lecture.
Ciara, Je t’écris ces quelques mots alignés sur une feuille sans savoir si tes yeux se poseront un jour dessus. Cependant, tu as le droit à la vérité. C'est moi, maman, tu dois te demander pourquoi je ne suis pas à la maison n'est-ce pas? Enfin, je suis la femme qui t’abandonne lâchement en te laissant affronter tes peurs seule. J’ose espérer que tu me croiras si je te certifie avec sincérité que je t’aime mais, je n’ai plus le courage. Je ne veux plus m’immiscer dans ta vie et je n’essayerai plus jamais de prendre contact avec toi. Je veux que ta vie soit la meilleure possible et par conséquent, le plus juste est que je m’efface totalement. Sache, que toi par contre, tu resteras gravé dans ma mémoire et il ne se passera pas une journée sans que mes pensées ne volent vers toi ...Profite pleinement de ta vie mon ange … Tendrement, Joyce.
Je restais pétrifiée devant les paroles de ma mère. Si je lisais entre les lignes, je pouvais aisément comprendre que si aujourd’hui, j'étais seule, c’était à cause de mon père. Une colère froide m’envahit. Tout les gens que j'aime m'avaient donc quitter. Papa, Maman, même Conor. A la mort de mon père, peu de temps après celui-ci est parti et n'ait jamais revenu. Une douleur affreuse en voyant qu'il m'avait quitté lui aussi. Il est maintenant temps que je passe à autre chose et que je fasse ma vie comme j'en ai envie. Un déménagement à New-York s'impose, pourquoi pas débuter des études dans le domaine de la musique?
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Vi, 15 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Partenariat. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non. ★Présence sur le forum → Souvent. ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario.
Mon exemple de RolePlay:
→ « Merci de me l'avoir gardé durant tout ce temps. » Lance une voix féminine que je reconnaitrais entre mille. Assis sur l'espèce de banc en béton, je finis par relever la tête en direction d'où provient la voix. Ca doit bien faire deux heures que je suis là, à me geler le cul sur ce foutu banc. Mes avant bras en appuie sur mes cuisses et les mains entrelacées, j'attends patiemment que l'on vienne me sortir de là. Les pas de ma mère mêlés à ceux du policier se font rapidement entendre. Il faut dire que ma mère est reconnaissable à des kilomètres avec ses talons aiguilles. Une fois devant la porte métallique, ma mère me jette un regard noir pendant que le policier agite son trousseau de clefs avant d'ouvrir la serrure pour me laisser sortir. « Artémis tu te dépêches je n'ai pas que ca à faire de ma soirée. » Lance ma génitrice sur un ton relativement agacé tout en me désignant d'un mouvement de main la sortie. Poussant un long soupire je me redresse sur mes deux jambes et me dirige vers la porte afin de quitter ma cellule. L'homme en uniforme me toise de haut en bas histoire de me faire comprendre que je ne suis qu'une petite idiote qui ne connait strictement rien à la vie, puis referme la porte après moi. Il faut dire que cet endroit je le connaissais plutot bien. Le commissariat du quartier est en quelque sorte ma deuxième maison. Une sorte de résidence secondaire en gros. Aujourd'hui j'avais fini au frais non pas parce que j'avais volé dans un magasin, pas parce que je m'étais une fois de plus battu en pleine rue, mais plutot parce que j'avais décidé de tester la balayeuse municipale. Quelle idée aussi que de laisser trainer un engin pareil à la sortie de mon lycée. La tentation était beaucoup trop grande pour un hyperactif comme moi. « La voiture que t'as acheté Jack ne te suffisait pas ?! » Me cingle ma mère en m'attrapant par le colle pour que j'avance vers l'accueil afin de signer tous les papiers. « Elle était en plein milieux de la route, j'voulais la garer c'est tout. » Je réplique aussitôt. « Prends-moi pour une conne en plus. » Dit ma mère à deux doigts de la crise de nerfs. Je crois que si j'étais ma mère, je m'en serais collé une.
« Les papiers pour le tribunal sont là. Vous aurez une date de convocation très bientôt. » Explique le policier en tendant un dossier à ma mère. Ma mère qui est d'ailleurs pâle comme un linge et les mains tremblantes d'énervement. Putain, je vais en prendre pour mon grade en rentrant moi je le sens. Il faut dire que je cumule pas mal les conneries et que mon cas est plutot désespéré là. Résultat des courses : je vais passer en jugement afin que l'on me recadre. Enfin ca c'est ce qu'ils disent, parce que personnellement je n'en ai strictement rien à foutre que l'on me mette en maison de redressement ou je ne sais trop quoi. Dans tous les cas mon cher beau papa filera un chèque remplit de plusieurs zéros et ce sera comme si il ne s'était jamais rien passé. Je récupère ma veste en cuir, mon téléphone portable et mon paquet de clopes avant que ma mère et moi ne quittions le commissariat. Une fois à l'extérieur, je m'arrête en haut des marches et m'allume une cigarette. Ce qui au passage fait péter un câble à ma mère. « Non mais je rêve là ?! Tu as encore une fois fini en garde à vue parce que tu ne peux pas t'empêcher de toucher à tout ce qui est susceptible de se trouver sous tes yeux, je suis sortis précipitamment du cours de danse de ta soeur pour venir ENCORE UNE FOIS te sortir de ton trou et toi tout ce que tu trouves à faire c'est de fumer ta clope ?! » Hurle ma mère e agitant son sac à main. Je lève un sourcil et la fixe tout en recrachant la fumée. « Personne ne t'as forcé à venir ici alors pas la peine de s'exciter. » Je réponds sur un ton calme tout en examinant ma clope. Ma mère ouvre la bouche, outrée par tant de désinvolture de ma part. « Trop bonne trop conne. Puisque c'est comme ca, tu vas rentrer à pieds ma chérie ca te fera le plus grand bien. » me lance t-elle avant de faire demi tour et se diriger vers sa voiture.
Ma mère est une folle hystérique voilà tout. Clope coincée entre mes lèvres, je sors mon téléphone de ma poche et regarde si je n'ai pas un message de mon petit-ami. Nous n'avons pas eu l'occasion de nous voir aujourd'hui étant donné que j'étais enfermé dans ce trou à rat, alors je lui envoie un message pour l'informer que je vais passer le chercher dans son quartier. C'est étonnant mais le poste de police n'est pas loin de sa cité craignos. […] Mains dans les poches je déambule sur le trottoir mal éclairé. Si j'étais une nana j'aurai la trouille de trainer dans ce coin là. Il m'a fallu environ vingt bonnes minutes avant d'arriver dans la cité où vit mon petit-ami. D'ailleurs Soan m'a dit qu'il était d'accord pour que l'on se voit ce soir. Etonnant, lui qui est toujours stressé à l'idée que je vienne là où il habite. Rapidement je repère un banc et décide de m'assoir sur ce dernier. Je ne monte jamais chez mon petit-ami, sauf quand il n'y a que sa mère de présente. Une fois assis, j'envoie un message à Soan pour lui affirmer que je l'attends en bas.
Le code règlement:
→ bon par Maisy.
Dernière édition par Ciara C. Fitzgerald le Mer 7 Mar - 19:11, édité 5 fois
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 17:16
Bienvenue ici si tu as des questions n'hésite surtout pas & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 17:22
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 17:27
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 17:52
Une soeur Fitzgerald Bienvenue ici & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 18:57
Merci à vous.
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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▌ADRESSE : 2515 Lexigton Avenue #402; Manhattan.
▌CÉLÉBRITÉ : Freida Pinto.
▌SMALL IDENTITY PHOTO :
Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 19:32
Newark Bienvenue !
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 19:35
Merci
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 19:35
Bienvenue
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 20:04
Bienvenue sur NYCL
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 22:28
Welcome,
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 22:31
Bienvenue,
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Mer 7 Mar - 22:49
bienvenue
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 0:10
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 0:45
Merci à tous!
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 2:23
et je pourrais continuer comme çà longtemps.
BIENVENUE!
Quelle surprise de voir ces noms quand je me suis connecté ("hey mais...c'est comme mon scénario"! ^^). Et quelle bonne surprise! Tu as gardé Ciara ahlala mais je pensais pas qu'elle serait prise aussi vite!
Magnifique Camilla, description parfaite du caractère, exactement comme j'imaginais Ciara. Avatar superbe; un titre plus que parfait (ok ok je sais c’était facile là)
Felicitations pour l'avoir choisie! Je te remercie beaucoup et je suis tellement content que tu sois là!
J'aime beaucoup la façon dont tu as écrit sa naissance! tu t'es bien appropriée le perso apparemment.
J'espère que tu te plairas ici et que tu t’éclateras avec ce perso' Ma boite MP t'es ouverte avec accès VIP ^^ ; mais je crois que c'est moi qui vais harceler en premier! ^^), j'ai deux trois trucs a de dire avant que le staff te valide. Je t'envoie un MP demain matin pour arranger ces petits details. Là je suis crevé je suis rentré tard du boulot. Encore merci.
Hé ouais les gens: Newark, Fitzgerald, j'ai fais çà bien hein
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 7:51
Par contre dans ta SIP & ta signature c'est Charlavail Effron
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 10:33
bienvenue
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 13:15
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 13:38
Bienvenue
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 14:59
bienvenue parmi nous je valide ton code qui est bon !
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 16:24
Conor O'Dwyer a écrit:
et je pourrais continuer comme çà longtemps.
BIENVENUE!
Quelle surprise de voir ces noms quand je me suis connecté ("hey mais...c'est comme mon scénario"! ^^). Et quelle bonne surprise! Tu as gardé Ciara ahlala mais je pensais pas qu'elle serait prise aussi vite!
Magnifique Camilla, description parfaite du caractère, exactement comme j'imaginais Ciara. Avatar superbe; un titre plus que parfait (ok ok je sais c’était facile là)
Felicitations pour l'avoir choisie! Je te remercie beaucoup et je suis tellement content que tu sois là!
J'aime beaucoup la façon dont tu as écrit sa naissance! tu t'es bien appropriée le perso apparemment.
J'espère que tu te plairas ici et que tu t’éclateras avec ce perso' Ma boite MP t'es ouverte avec accès VIP ^^ ; mais je crois que c'est moi qui vais harceler en premier! ^^), j'ai deux trois trucs a de dire avant que le staff te valide. Je t'envoie un MP demain matin pour arranger ces petits details. Là je suis crevé je suis rentré tard du boulot. Encore merci.
Hé ouais les gens: Newark, Fitzgerald, j'ai fais çà bien hein
Oh mais quel accueil J'ai adoré ton scénario, et j'attends tes mps avec impatience Merci
Serena L. Douglas a écrit:
Par contre dans ta SIP & ta signature c'est Charlavail Effron
J'ai vu sa, c'est que j'étais fatiguée
Merci à tous pour la bienvenue
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 18:18
le scéna. bienvenue
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Jeu 8 Mar - 18:37
Merci :brigitte:
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥ Sam 10 Mar - 14:13
Merci de mettre le nom de la célébrité choisit dans la case sous ton titre.
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Sujet: Re: Ciara ♣ La perfection a bel et bien un nom; ♥