28 ans → Née à Moscou le 28/08/1984 → Ancienne agent du Spetsnaz reconvertie en détective privé célibataire → hétérosexuelle → membre des Workaholics.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Mise à part le fait que Natasha soit un ancien agent du FSB (division du Spetsnaz) elle n'a presque aucune caractéristique. Sauf peut être quand elle est jeune, Natasha s'est fait un tatouage à l'intérieur du bras gauche, un espèce de soleil avec plein de couleurs ce qui est parfait contraste avec elle-même. Généralement quand elle n'est pas en mission (ce qui lui arrive de temps en temps vu qu'elle est détective privé et doit faire quelques filatures), elle porte souvent un jeans et un tee-shirt ample. Elle change aussi de couleur de cheveux comme de chemise. Souvent après un gros chagrin. C'est une rousse naturelle qui s'est fait teindre en blonde quand elle est arrivée en Irlande et a coupé ses cheveux pour revenir au roux une fois aux États-Unis. Elle parle aussi énormément de langues et peut camoufler son accent comme on claque des doigts. Natasha n'aime pas son prénom et préfère qu'on l'appelle Nat sinon elle frappe. Enfin, elle frappe presque tout le monde. Très petite, on la compare souvent à un petit chien parce qu'elle s'énerve vite et rares sont ceux qui l'ont appelé Chihuahua, ils n'ont malheureusement pas survécu. Enfin, Nat' aime boire du café, elle en boit plusieurs litres par jour. Elle possède également un gros chien, un très gros Rottweiller qui s'appelle Debussy et qui est inoffensif. Enfin, ça dépend du point de vue...
★Quel est le caractère de ton personnage? → DURE : Natasha est quelqu'un d'inflexible. Son jugement est la plupart du temps sans appel et elle ne se trompe que très rarement en ce qui concerne les gens. Elle peut se montrer antipathique quand on la rencontre mais c'est parce qu'elle n'a pas été du genre à aller vers les gens. EXPLOSIVE : La belle rouquine s'énerve très vite et peut se montrer très violente. Étant d'un naturel plutôt sanguinaire, elle ne fut pas la main assassine du Spetsnaz pour rien. Elle peut également se montrer extrêmement méticuleuse et très sadique. SEDUCTRICE : Afin d'arriver à ses fins, Natasha peut se montrer extrêmement persuasive à la fois avec les hommes et les femmes bien qu'elle soit hétérosexuelle. C'est comme ça d'ailleurs qu'elle s'est retrouvée attachée à un homme à qui elle n'aurait pas du et qui la hante encore finalement. JALOUSE : Elle peut se montrer d'une jalousie maladive. Et donc devenir explosive sur le moment, violente voire même sadique. Elle ne supporte pas qu'on s'approche de la personne qu'elle aime et bien qu'elle ait cédé cette dernière à quelqu'un d'autre, elle sait qu'elle n'aura aucun mal à aller le rayer de la carte si jamais ce dernier en venait à faire souffrir l'être qu'elle aime. FIDELE : Quand elle est en couple, ce qui n'est arrivé que deux fois, elle ne va pas voir ailleurs et a toujours des scrupules à coucher avec une personne en couple. C'est ce qui l'a fait fuir la dernière fois. PARANOIAQUE : Sa formation lui a appris à se méfier des gens et a donc ne jamais faire confiance à quelqu'un. Elle a bien été poignardé dans le dos (au sens propre du terme) une ou deux fois et depuis, ses cicatrices lui ont appris à se méfier d'autrui.
Well... It's my story...
La Russie → 1984 à 2008
Vous savez, la Russie n'est pas accueillant. Loin de là, bien au contraire. On y va pour quoi ? C'est vrai pourquoi se rend t-on en Russie ? Posez vous la question avant de prendre un billet d'avion. Je viens de ce pays, je peux donc vous dire de ne pas y aller mais cela serait trop facile, n'est-ce pas ? Laissez-moi vous dire que là-haut, j'ai vécu facilement vingt ans de calvaire. Vingt longues années où j'ai souffert à cause de mes parents. Voyez vous, mes parents étaient (et je dis bien étaient parce qu'ils ne sont plus de ce monde) des gens froids, calculateurs et manipulateurs. Tous les deux étaient des agents du Spetsnaz. Après, je vous vois bien à vous demander ce que c'est ? Alors, je vais vous éclairer la lanterne. Le Spetsnaz est l'organisation Russe qui dirige tous les services secrets Russes. Un peu comme votre CIA à la con. Quoiqu'il en soit mes parents étaient des agents qui travaillent dans la division du KGB. Ça fait peur hein ? Ils ont pris leurs retraites assez tôt. Ma mère était plus jeune que moi parce qu'ils avaient rendu des services immenses à leur pays et sont partis dans les retranchements de leurs divisions pour participer à une espèce de mission à la con. Faire des enfants entre agents qui seront entraînés par le gouvernement. Certains pourront dire que c'est assez étrange mais réfléchissez deux minutes. Ils ont pris tout un tas de stéroïde, ont été choisi parce qu'ils étaient d'une intelligence supérieure et si on les réunit, cela donne des super bébés. Je suis issue de ce programme là. Un bébé soldat.
Quand je suis venue au monde, je n'étais pas le premier essai de ma mère. Elle était disons soit disant stérile. Comme moi en fait. C'est beau ce que la médecine a progressé en vingt huit ans. Elle a très bien vécu sa grossesse mais manque de bol, n'a pas survécu à l'accouchement. Mon père n'en a pas été affecté plus que ça. Pendant les cinq premières années de ma vie, il m'a gardé à ses côtés sans pour autant me témoigner un intérêt soudain avant de me foutre au camp. Le camp est disons un lieu d’entraînement pour les jeunes recrues. J'étais parmi mes pairs et je sais que j'aurai pu tuer un de mes congénères si j'en avais eu l'occasion. Je suis le mauvais élément du Spetsnaz. Venue au monde pour détruire et vous pouvez me croire, j'en suis capable. J'ai été formée, je connais énormément de langues et je peux camoufler mon accent à tout moment. C'est ce qui m'a permis de mener à bien ma mission. Mes nombreuses missions en fait et surtout d'en faire capoter une qui m'a valu une mise à pied, puis une retraite anticipée. Au revoir Natasha, nous n'avons plus besoin de tes services.
Un monstre qui a été formé par plusieurs. Je n'ai jamais cru qu'avoir des sentiments seraient possibles mais finalement, tout arrive. Toucher une possibilité d'avoir une famille, de se sentir soit disant vivante mais on prend vite peur pas vrai. Mes boss étaient satisfaits de moi et on m'a vite surnommé Natasha la sanguinaire parce que j'excellais dans l'art de torturer mes proies. Celles que je devais ramener vivantes au Spetsnaz. Je sais que beaucoup de mes victimes ne sont pas arrivées vivantes. Mais au moins, j'étais la meilleure. Même quand j'ai du traquer mon père qui était en fait un traître, je n'ai pas cillé et je l'ai abattu de sang froid. C'est ainsi que j'ai commencé par devenir la sanguinaire, celle qu'on envoyait pour exécuter et non pour parler mais je n'avais pas prévu de le rencontrer lui. Pas du tout. Mais comme on dit l'amour est imprévisible n'est-ce pas ?
Londres → 2008 à 2010
La mission était différente. La cible l'était aussi. Je devais m'introduire dans le domaine législatif et pour ça, j'aurai besoin d'un pion. Un pion facilement malléable et quoi de mieux que d'un avocat trentenaire et célibataire. Mais j'avais besoin de m'infiltrer pour rentrer dans sa vie. J'avais besoin d'un passage et j'ai trouvé une femme. Ma division m'a fait entrer comme flic et je m'y suis tenue. Cette pauvre dame avait besoin d'une amie et j'ai du l'écouter geindre, la voir tomber amoureuse et finalement me faire inviter à son mariage. Je n'ai pas particulièrement été aimable avec mon pion. Le tout était de se faire désirer au possible, de pousser l'autre à bout. Le Spetsnaz ne m'a pas appris à amadouer les femmes. Je l'ai su toute seule. « Je te présente Lonàn, le colocataire de John. » Vu les regards qu'ils se lançaient ces deux-là, ils étaient bien plus que colocataires et je riais intéroeurement devant la crédulité de mon amie. Ma jeune amie. J'ai couché avec le beau brun dès le premier soir et quelques jours après, je m'installais chez lui. Non pas que j'étais amoureuse. Les sentiments pour Lonàn sont venus bien plus tard et je peux vous dire que j'ai même eu un peu peur. Mais on s'y fait finalement.
J'étais devant la fenêtre et je n'arrivais pas à dormir. Le problème quand vous êtes un assassin, c'est que vous avez tendance à voir vos victimes la nuit. Je savais que je ne retrouverai plus le sommeil avant des années et du haut de mes vingt quatre ans, je devais faire d'une amabilité sans failles. J'ai senti ses mains autour de ma taille et je lui ai dit. Je lui ai dit que je l'aimais. Il a été le seul homme pendant tout ce chassé croisé. Alors pourquoi suis-je partie cette fois-ci ? J'étais en mission. Une mission qui a pris deux ans à s'achever. Je me suis attachée à Lonàn plus que je ne l'aurai du. Et je devais vite partir avant que ma division ne veuille s'en servir contre moi. Ma cible a fini par sortir un beau matin de février 2010 et je me suis lancée pour l'abattre. Le soir-même, je faisais mes bagages pour retourner en Russie.
La Russie → Fin 2010
Putain, j'avais merdé, je le savais. Je savais que j'étais dans la merde. Assise sur mon banc, je ressassais cette dernière mission qui avait tourné au désastre. Depuis que j'avais abandonné Lonàn, je ne me sentais plus moi-même. J'étais plus sensible et je savais que je ne pouvais pas y arriver comme ça. J'étais partie en mission en Sibérie avec un collègue cette fois-ci. Nous étions un couple sous couverture. Je savais que tout ne se passerait pas comme nous l'avions prévu mais je ne me doutais pas que tout allait foirer. En effet, j'étais sur le point d'abattre ma cible quand je n'ai pas pu tirer. Tout s'est passé si vite que je me suis retrouvée avec un cadavre sur les bras mais pas le bon. J'ai compris que j'étais dans la merde et mon boss m'a vite convoqué pour finalement me congédier. D'abord mise à pied, on m'a foutue à la retraite en m'envoyant dans un putain de trou perdu à l'autre bout de l'Irlande en me souhaitant de ne jamais avoir affaire à eux de nouveau. Et j'ai tenu ma putain de promesse. Oh oui, au revoir Russie, bonjour Galway. J'aurai du m'abstenir et aller en France.
Galway → Début à fin 2011
Je suis venue dans cette petite ville. J'ai changé ma couleur de cheveux et j'ai essayé de me sociabiliser un peu sauf... qu'au détour d'une plage, il m'arrivait souvent d'y marcher les pieds dans l'eau avec mon chien pour rencontrer l'homme qui m'avait volé mon cœur. Il m'en voulait et comment lui jeter la pierre ? J'ai été odieuse et je lui ai tout balancé. Qu'il n'avait été qu'un vulgaire pion à mes yeux avant de le fuir à nouveau. J'étais faible et je ne voulais pas m'avouer que je l'aimais encore. Je me suis acoquiné d'un autre homme qui s’appelait Jack. Il était aussi mauvais que moi et j’espérai dans le fond me remettre de ma rupture avec Lonàn sauf que je n'y arrivais pas malgré moi. Un jour, je suis restée coincée dans une salle au commissariat avec lui et une autre fille. L’électricité avait été coupé tandis que j'avais compris que mon ancien amant était malade. J'ai tout fait pour nous sortir de là en le préservant parce qu'il était souffrant. Il devait rejoindre John. Oui parce que depuis notre rupture, il s'était mis avec son colocataire. Je voulais le meilleur pour lui et ce n'était pas moi. Je l'ai aidé à s'en sortir et l'ai ramené sauf à son promis. Puis, je me suis effacée pour le retrouver un autre jour dans un parc. J'étais dans un arbre à faire une surveillance et lui malade comme un chien fumait comme un pompier. Nous avons faits l'amour ce soir là pour la dernière fois. Le lendemain, c'est navrant à dire mais j'ai préféré partir une nouvelle fois. Je ne pouvais pas rester avec lui. Il avait John qui lui apporterait bien plus. New York est ma nouvelle maison et je pense qu'il en faudrait beaucoup pour que je tombe à nouveau sur lui. Il m'arrive d'y penser constamment. Je suis devenue détective privé dans une agence qui marque bien. Je porterai à vie l'histoire avec Lonàn sur mes épaules. En effet, j'ai appris il y a quelques jours que je suis enceinte... Le père ne peut être que lui et j'hésite à le garder. Je me suis faite couper les cheveux. Je me suis teinte en rousse et j'exerce mon métier comme une professionnel digne de ce nom, essayant de me remettre de ma relation avec cet homme troublant... y arriverais-je un jour ?
New York → Début 2012 à nos jours
Seul le temps peut nous dire de quoi l'avenir est fait.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Padawan et 21 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par Bazzart ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope ★Présence sur le forum → Always ★Personnage inventé ou scénario ? → PI
Mon exemple de RolePlay:
→ Éphémère, adjectif Qui dure peu de temps.
« Elle avançait dans le couloir en sachant pertinemment ce qu'elle allait trouver. Elle savait que si elle poussait cette porte, il lui serait impossible de retourner en arrière. Non pas que la jeune fille allait trouver l'amour. Oh non, l'amour est une notion si vague et difficile à saisir. Non, seule l'attendait la mort. Cette fin lente et douloureuse qu'avait eu cette personne si proche à ses yeux suite à ses nombreux actes de luxure. Mener une vie à cent à l'heure, à quoi bon ? Puisque tout ce qu'on fait est éphémère, que rien n'est inscrit dans le marbre et que l'adolescente, derrière cette porte, n'osant la pousser vient de comprendre le sens du mot vie et qu'au grand dam de ses proches, elle ne compte pas en profiter comme il se doit. Sauf pour se venger et ensuite se retirer seule dans son coin pour finir par crever comme un animal blessé. Dénuée de toute émotion, dénuée d'amour, dénuée de vitalité. » Je repensais à ce passage de mon livre en passant une main dans mes longues extensions blondes. On passe notre temps à être superficiel, on passe notre temps à vouloir ce qu'on ne peut obtenir. Pour certains, c'est la rédemption, pour d'autre l'argent mais ni la rédemption, ni l'argent ne tienne chaud la nuit. Une relation purement sexuelle ou tout simplement basée sur un sentiment de confiance et de soit disant amour avec quelqu'un amène un certain accomplissement de soi. Je n'étais pas accomplie. Je n'avais jamais eu de petits amis. Il ne me restait qu'un semblant de famille éparpillé avec la mort de ma sœur et la révélation du siècle. Mais comment faire pour tous les réunir ? Mes amis sont des personnes abjects qui pensent que la drogue est le remède à tout leurs problèmes. Mais comment leur expliquer que la drogue entraîne une dépendance et qui débouche une mort affreuse.
Au début, tu ne te rends pas compte. J'ai dédié ce livre à ma sœur parce que je ne me rendais pas compte. On ouvre le journal, on regarde les nouvelles et on voit une personne qui a eu un accident, une personne qui a été assassiné, une personne qui a eu un destin tragique. Et on se dit que cette chose ne pourrait pas nous arriver. Mais un coup de fil vague des parents pour nous dire que l'une des personnes que l'on aime le plus au monde vient d'être retrouvée morte, on se dit « Pas possible, pas à moi. » On est dans le déni, on refuse de se rendre à la morgue mais avec l'insistance des proches, on y va quand même. Et vous savez, quand on s'approche de la table sur laquelle est couchée cette personne, on la regarde et là, on comprend. On comprend qu'elle ne reviendra pas, qu'elle ne rira plus, que cette saloperie l'a bouffé et qu'enfin, elle est partie. Si j'avais été croyante, je pense que j'aurai dit que Dieu l'avait rappelé. Mais je ne crois pas en Dieu. Je n'y crois plus du moins. Cette personne m'a été enlevée de manière si brutale et même si nous nous étions éloignés au fil des années, je pense qu'on aurait pu rester en contact, que j'aurai pu savoir qu'à n'importe quelle heure de la journée, j'aurai pu l'appeler. Mais là, elle n'est plus là. Je suis seule confrontée à ce monde si cruel, prêt à me dévorer toute crue. Je n'étais pas prête. Dix neuf ans, la fille qui n'a jamais dit un mot plus haut que l'autre, la fille qui n'a jamais eu d'aventures ne seraient-ce que sexuelles avec un garçon, délaissée par une sorte d'appui familial et lâchée parmi les monstres qu'étaient les êtres humains.
Comment en suis-je arrivée là ? Je suis dans un bar qui n'est pas réputé comme un lieu où l'on vend de la drogue mais qui fait office d'un petit commerce illicite ce soir. Je sais que je suis la personne la moins apte du monde à voir objectivement les faits. Mais j'avais besoin d'un coupable. J'avais besoin de quelqu'un sur qui reporter la faute parce que je me disais que si, si j'avais été là pour elle, si je l'avais plus soutenue peut être n'aurait-elle plongée dans cette merde ? Et que je sais qu'au fond, sa dépression, sa chute vers les Enfers, tout est de ma faute. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Mais j'ai quand même dégainée, j'ai sorti mes griffes, je lui ai labouré le visage, j'ai fait ressortir cette rage que j'avais enfouie au fil des années. Il prenait pour ma sœur, il prenait pour ma mère, il prenait pour Duncan qui ne m'avait jamais rappelé, il prenait pour mon troisième livre pas encore commencé et j'avais besoin d'un coupable. J'en suis désolée Requiem. Je sais qu'indirectement tu n'es pas responsable de sa mort parce que si elle n'avait pas été se fournir chez toi, elle aurait été chez quelqu'un d'autre. Mais que si tu avais une once d'affection pour elle, tu aurais pu essayer de la faire arrêter, même ne plus lui vendre cette merde. Mais tu ne l'as pas fait. Tu prends pour ça et comme mécontente de voir mon méfait, je partis presque en courant avant de rire comme une démente. La démence, cela me connaît ces temps-ci. La fille qui la semaine dernière ne fumait pas, ne buvait pas, se retrouvait assise dans un coin à se lamenter mentalement sur son sort alors qu'elle est tout simplement en vie. Mais qu'est-ce qu'être en vie pour moi ? Je ne suis plus qu'une enveloppe vide parce que je ne sais pas dans quelle direction aller. Je suis à la croisée des chemins. Je dois en prendre un mais lequel ? Celui de droite où je continuerai dans la voie de l'écriture à Waterford ou rentrer au pays et enfin choisir un vrai métier ? Je ne savais pas. Et l'on vint m'interrompre dans mes pensées.
C'était un bel homme. Un très bel homme. Environ la trentaine, ou la quarantaine, je n'ai jamais été doué pour évaluer les âges. Un style décalé, des yeux assez froids qui trahissaient un certain mépris pour le genre humain mais qui restait néanmoins beau à sa manière. Je ne sais pas reconnaître la beauté en soi. Je ne suis pas une experte. Et bien que je ne connaissais pas mon interlocuteur, je me demandai pourquoi était-il venu me parler spécialement à moi ? Il faut croire que mon « coup de griffe » a du l'impressionner alors que je n'avais pas tabassée ce mec à ce point-là. Comme pour éviter un souvenir encore trop frais à mon esprit qui amènerait sans doute certains remords, je me suis levée pour lui lancer une réplique qui ne me ressemblait pas. J'étais la gentille dans l'histoire et voilà que j'endossai enfin le rôle de la garce. Pas la salope, parce que cette dernière en plus d'être une garce fait tomber le pantalon mais celui de la bitch. Je ne m'en suis pas voulue parce que je ne le connaissais pas et que beau comme il était, il arriverait à se trouver une autre proie. Je venais de rejoindre les filles qui semblaient dans des états pitoyables pour les ramener et éviter qu'elles n'aient le même destin funeste que Cassandra. Mais mon précédent interlocuteur m'a rattrapé, apparemment en proie à une panique soudaine. « Déjà, tu m’appelles pas Monsieur, je déteste ça, j’suis pas vieux » Un réel sourire naquit alors sur mes lèvres et je lui répondis d'une voix plus douceâtre qu'à notre précèdent échange « Si au moins, j'avais un prénom par lequel vous appeler alors ? » Mais il ne tint pas compte de ma remarque et enchaîna à un débit plus violent, d'une voix plus aiguë, en proie à une réelle panique ce qui me laissa sans voix. « De quel mec tu parles, et ne me dis surtout pas que tu parles de Cassandra O’Grady, par pitié ! » Je me dégageai alors de son emprise parce que je commençai à ressentir une douleur au niveau de mon bras pour le masser et lui faire signe d'aller dans un coin plus tranquille à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Je me suis alors éclaircie la voix, touchée par ce qu'il venait de dire. « Comment connaissiez vous ma sœur ? Au fait, je suis Rose. Rose O'Grady. Je suis désolée de la violence de mes propos tenus à l'instant mais disons que je rencontre quelques problèmes et que j'ai une tendance à reporter la faute sur autrui. »
Le code règlement:
→ Validé par Jude.
Dernière édition par Natasha J. Menchikov le Sam 10 Mar - 16:43, édité 8 fois
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 1:39
Bienvenue Très bon choix d'avatar & Bon courage pour la suite
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 1:41
Merci beaucoup. Très bon choix pour toi également et très belle signature *o*
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 2:05
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche N'hésites pas si tu as la moindre question Je valide le code du règlement qui est le bon en attendant (a)
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 2:15
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 2:33
Welcome to NYCL!
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 3:05
Merci beaucoup
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 6:56
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 7:55
bienvenue ici bon courage pour ta fiche j'ai bien aimé ton histoire
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 10:35
bienvenue
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 11:23
Bienvenue !
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 13:01
Scarlett + le nom + Moscou Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 13:14
Bienvenue
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 13:33
Bienvenue
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 13:38
Merci beaucoup. Oui Scarlett en Russe, c'est de la bombe *o*
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 14:25
Bienvenue sur NYCL
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 15:03
scarlett bienvenue sur nycl
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Sujet: Re: Natasha • Credendo vides Jeu 8 Mar - 18:20