Well... It's my story...

« A la naissance, on ne sait pas à quoi on va avoir à faire, à la petite enfance, on croit que la vie est belle, à l'adolescence on commence à être effrayé, et à l'âge adulte, on se dit qu'on aurait mieux fait de rester dans les testicules de son père. »

Je suis née le 27 juillet à Sao Paulo. Et oui, c'est une petite Brésilienne que vous avez là. Mais ce n'est pas tout, il faut croire que mon père, lui, est né en Espagne, ce qui mes donnes des origines en plus à mettre à la liste. On peut dire que je suis diversifiée, car je suis aussi Française et Américaine. Pour faire bref, mon père a tout quitté en Espagne, pour épouser ma mère au Brésil. Ils ont ainsi décidé de fondé leur petite famille en s'installant à Sao Paulo. Ils auront tout d'abord une première fille, et puis un an après, une deuxième petite fille. Et cette cadette, c'est moi. D'ailleurs, je m'appelle Zoheylla Rainlee June-Fawkes. Voilà mon prénom en entier. Alors, par contre, pour vous aider sur la prononciation de mon prénom on le dit "Zo-eil-la". Je vous l'accorde, on ne pouvait pas le deviner ainsi, et c'est pas facile à retenir du premier coup. C'est bien pour ça qu'il m'a fallut beaucoup de temps avant de pouvoir moi-même dire aux autres comment je m'appelais. Pour vous expliquer l'origine de mon prénom, je me suis très vite renseignée auprès de mes parents le jour où j'ai pu réaliser que j'avais un prénom unique. « Et bien, pour tout te dire, ton père et moi, on arrivait pas à se mettre d'accord sur comment on allait t'appeler. Moi, à la base, je voulais faire simple, et t'appeler Zoey, mais ton papa lui, voulait t'appeler Ellah. Du coup on a été intelligent, et pour satisfaire les deux, et bien, on a tout simplement fusionner les deux prénoms pour former Zoheylla. Au début, on trouvait ça un peu bizarre, mais finalement, on a été charmés, et voici dont un prénom unique, pour une petite fille unique. » Et non, pas d'histoire d'origine étrangère, dont le prénom veut dire telle ou telle chose, mais tout simplement une histoire de fusion. Personnellement, je l'aime bien mon prénom, et je suis fière de le porter. Bon évidemment, j'ai souvent à faire à la question du fameux "d'où vient ton prénom" que du coup, je dois bien répéter 100 fois la même histoire. Ma soeur quand à elle, on ne peut pas dire qu'ils se sont creusé la tête pour lui attribuer un prénom: Ornella. C'est simple mais c'est beau, je ne dis pas le contraire!

Ma vie n'est pas très passionnante. J'ai vécu tout ce qu'il y a de plus normale, ou en grande partie. Une enfance sans grand intérêt. Je ne peux pas me plaindre des petits malheurs que j'ai eu, je me dis que beaucoup d'autres enfants ont vécu pire que moi. J'habitais un beau petit manoir, en plein centre de Sao Paulo, avec une mère journaliste et un père journaliste. Tout deux travaillaient ensemble, dans la même boîte, au même moment. C'est d'ailleurs à leur travail qu'ils se sont rencontrés, et que pouf, ce fut le grand amour. « Roh ta mère, mais qu'est ce qu'elle était magnifique. Je ne dis pas que ne l'est plus aujourd'hui, bien au contraire, mais là, je ne voyais que par elle. Des dizaines d'autre femmes jolies nous encerclaient, mais non, c'était elle. C'était pour elle que mon coeur s'était emballé, et quand nos regards se sont croisés, j'ai tout de suite su que c'était la bonne! » Il l'avait aimé ma maman. Oui, ça se voyait bien à la manière qu'il l'avait regardé durant des années, mais faut croire que la magie ne dure qu'un temps. Je n'avais que neuf ans que mes parents ont divorcé. J'en ai beaucoup souffert avec ma soeur. Ils se disputaient sans cesse, se faisait des reproches. Ornella et moi, on n'avait jamais vraiment compris pourquoi ils en étaient venus à se parler ainsi du jour au lendemain. On s'était posé beaucoup de question, jusqu'à en croire qu'on était responsable, qu'on avait fait quelques chose de mal, mais non rien à voir. « Votre mère et moi, on va se séparer mes chéries. On ne s'entend plus... » Comment pouvoir dire à une fillette de 10 et un autre de 12 ans que leurs parents allaient se quitter, et en plus de ça, en mauvais terme. « Mais pourquoi papounet ? Vous vous aimez plus tous les deux ? » Mon père avait eu du mal à me dire pourquoi. On aurait dit qu'il ne trouvait pas les mots pour tenter de nous l'expliquer sans nous brusquer. Tout de suite on a sentit que la raison lui faisait beaucoup de mal. Sa voix tremblait, on voyait ses yeux brillés, comme si dans quelques secondes, des vagues de larmes allaient en sortir. « Votre maman ne m'aime plus non... Elle aime quelqu'un d'autre. Ce sont des choses qui arrivent quand on est adulte... » Une réponse floue, tout simplement pour leur dire qu'elle l'avait trompé, et que ça durait depuis des années et des années. Ma mère avait un amant, et elle osait encore rentrer à la maison, embrasser son "mari", sans avoir honte, comme si de rien était, comme si tout était parfait. Elle nous avait mentit, à nous, à mon père et à sois même. Je ne l'ai réalisé que trois ans après, où là les choses deviennent plus clair dans ma tête, et je peux vous dire que dés ce jour-là, je l'ai haï du plus profond de moi-même. Non pas seulement parce qu'elle avait trompé mon père, mais parce qu'après le divorce, elle était partie s'installer en France, avec son amant, devenu aussi vite son époux, et qu'elle avait décidé de fonder une nouvelle famille. On existait plus pour elle. C’est comme si on avait jamais existé pour elle. Ce n'était pas seulement mon père qu'elle avait quitté, c'était aussi ses deux filles. Plus de nouvelles, plus rien. Elle avait juste laissé derrière elle, une famille détruite par sa faute. Elle n'avait en fait profiter que de la fortune de mon père, et son nouveau mari là, devait surement avoir quelque chose en plus qu'elle voulait. Mais pourquoi avoir fait deux enfants alors, pourquoi avoir construit une famille si c'est pour l'abandonner après ? Je la déteste. Plus jamais je ne veux qu'elle revienne dans ma vie au risque que je l'étripe. Mon père a eu du mal pour reconstruire une vie sentimentale. Mais il a cherché, il a creuser. Il lui a fallut tout de même du temps pour redonner sa confiance à l'une d'entre elles, mais il faut croire qu'il l'a trouver. Ma belle-mère ? Je ne sais pas si je peux déjà l’appelée ainsi, ça ne fait à peine qu'un an qu'ils ont officialisé leur couple. Je m'entends bien avec elle, mais sans plus, étant donné que je suis très vite partie. Heureusement à trois, on est resté fort et on a surmonter ça ensemble. Mon père, Ornella et moi, on est unis plus que jamais et les avoir tous deux quitté pour venir à New-York a été une épreuve très difficile.

« Zoheylla, c'est encore toi qui a pris mon t-shirt rose ? » Ma soeur était rentrée dans ma chambre sans même avoir pris la peine de frapper avant d'entrer, et en plus de ça, c'était encore pour m'accuser de quelque chose que je n'avais pas fait! « Non Ornella, ce n'est pas moi qui t'ai pris ton fichu t-shirt rose! La dernière fois que je l'ai mis, ça remonte à la semaine dernière, donc je suppose qu'entre temps maman l'a mis à la machine! » Sur ces paroles, elle avait tourné les talons d'un coup sec, et était revenu sur ses pas, en prenant bien soin de fermer ma porte. A chaque fois, Ornella arrivait toujours à mettre les choses sur son dos, sans même prendre la peine d'ouvrir les yeux correctement. Voilà un des inconvénients de se prêter ses vêtements entre soeurs. Mais je l'adore quand même ma soeur. On est inséparables. Parfois, pour ne pas dire souvent, on se crêpe le chignon, mais au final, on se prend dans les bras de l'une de l'autre. On se partage tout. a deux on ne forme plus qu'un. Je suis plus jeune qu'elle, et c'est ça que je trouve cool pour moi. Elle m'a toujours pris sous son aile, m'a toujours défendu devant tout le monde. On s'aime et on s'entend bien. C'est ça le principal, non ? C'est quand même génial d'avoir une soeur. Je pense que sans elle, je me serai bien ennuyée. On se ressemble en plus, et vu qu'elle est jolie, je suppose que moi aussi. Non mais plus sérieusement, je ne m'ennuie jamais avec elle. On se complète, on ne forme plus qu'une, on a le même humour complètement naze, et c'est ça qui est bien. Si vous êtes enfant unique, je vous conseille de prier vos parents -s'ils ne sont pas trop vieux- de vous faire une petite soeur!

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