21 juin 1987, Canterbury :

En ce premier jour d'été, le soleil avait finit par pointé le bout de son nez. Les quelques rayons de soleils qui réussissaient à traverser les rayons de soleils étaient la seule chose qui pouvait redonner le sourire à Kaya Landers, en boule de son lit. Et pour cause, son mari, Jason, ce lâche, l'avait laissé seule depuis quelques jours. Un peu plus d'une semaine avant la naissance de leur fille. La petite Rue devait naître le 23 juin. Rue... quel prénom affreux ! Kaya le détestait. Elle avait toujours voulut l’appeler Alicia mais son mari, lui, préférait Rue. Alors, pour lui faire plaisir Kaya accepta de nommer leur fille ainsi. Mais bon, maintenant que Jason l'avait lâchement abandonné pour sa nouvelle conquête, à quoi bon nommer la petite ainsi ? Il ne donnait plus aucune nouvelle, c'était comme si il en avait rien à faire.

Trop occupée à se lamenter sur son lamentable sort, Kaya ne remarqua même pas que l'on frappait à la porte. Puis on frappait plus fort. C'était sa mère qui était venue prendre des nouvelles, comme chaque jour depuis que l'autre lâche avait foutu le camp. La cinquantenaire s'égosillait derrière la porte pour que sa fille daigne venir lui ouvrir. Kaya se releva lentement, la main posé sur son ventre. Elle essuya les larmes qui coulaient sur son visage et avança mollement vers la porte d'entrée. Aussitôt que la porte était déverrouillée, sa mère poussait la porte et entrait dans l'appartement.

« Et ben ! C'est pas trop tôt ! Kaya, regardes-toi, ca fait trois jours que tu ne t'es pas habillé ! Tu as prit un douche au moins ? »
« C'est bon, j'y vais »
« Dépêches-toi ! »

Kaya obéit. Pas la peine de tenir tête à sa mère, elle aurait de tout façon le dernier mot. Pendant ce temps sa mère partait faire l'était des lieux. Aucun volet n'était ouvert, la vaisselle traînait dans le lavabo de la cuisine, le lit était défait. Bref, la mère de Kaya s'empressa de tout mettre au lave-vaisselle, d'ouvrir les volets et de faire le lit. Mais alors qu'elle allait, par curiosité, s'aventurer dans la chambre de sa futur petite-fille, elle fut alertée par les appels de sa fille. Kaya, en s'habillant avait sentit une drôle de sensation. Son pantalon était trempé. Pas besoin de lui faire un dessin pour comprendre que le travail avait commencer.

Quelques heures plus tard, à l’Hôpital de Canterbury :

« Et la voilà votre petite fille ! »

Une sage femme était venu apporter l'enfant de Kaya. La petite avait peu de cheveux sur la tête, mais on pouvait déjà voir que c'était une petite blonde. Ses yeux était entre la bleus et le vert. Elle était encore toute rouge et un peu enflée, mais peu importe. Pour Kaya, sa fille était magnifique. Sa mère aussi s'extasiait en regardant la petite qui venait tout juste de s'endormir. Elles avaient essayé de prévenir le père, mais ils ne répondaient pas à leurs appels.

« Alors, comment vas-t-elle s’appeler cette petite ? »
« Alicia. »


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