Sujet: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 0:19
FEAT. MARLOES HOST
Camelia Alessia LORIS
21 ans → Né(e) à Rome (Italie) le 07/01/1991 → A la recherche d'un emploi célibataire → hétérosexuelle → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Je n'ai aucun tatouage ni piercing, enfin en dehors des deux trous que j'ai aux oreilles. Je n'ai jamais été vraiment fan des tatouages, même si on m'a parfois incité à en faire parce que soit disant ça rajoutait un petit plus et ça m'irait bien. De toute façon je n'aime pas les piqûres en règles général et je serai capable de m'évanouir si un jour il me prenait la lubie d'en faire un. En espérant que ça ne me prenne pas un jour après une soirée d'excès. En dehors de cela, on me dit souvent que je possède tout un tas de manies, tout d'abord, j'ai tendance à mettre beaucoup de gestuelle lorsque je parle, en gros je parle avec les mains en plus de ma bouche, peut-être que mes origines italiennes ne sont pas pour rien là-dedans. J'ai également tendance à me mordiller la lèvre inférieure lorsqu'un garçon me plaît ou à me tripoter une mèche de cheveux. J'ai aussi la fâcheuse tendance à abuser un peu trop de mon charme envers la gente masculine, que mon interlocuteur soit casé ou non, ce qui, ça ne vous étonnera pas m'a causé bon nombre d'ennuis. Pourtant, c'est presque inné et je ne peux absolument rien y faire, je pense aussi qu'au fond c'est une manière de me rassurer en me disant que je plais. En dehors de cela, la chose la plus frappante lorsque l'on me rend visite est mon côté bordélique, même si j'essaye de prendre sur moi, le simple fait de me trouver une tenue pour la journée provoque un ouragan dans ma chambre. La seule chose qui m'incite à ranger est la suite d'une soirée faite d'excès en tout genre, c'est à dire drogue et alcool à gogo. Dans ce cas, le lendemain matin j'ai tellement honte que j'ai tendance à tout ranger et désinfecter de fond en comble, ce qui m'évite également de me faire prendre par des personnes qui ne sont pas au courant de la vie que je mène réellement.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Peu de personnes me connaissent réellement, en fait je pense être une énigme à moi toute seule et je comprends que certains n'aient pas vraiment envie de percer la carapace. Je suis bipolaire en quelque sorte, en gros, tantôt je suis douce, souriante et appréciable et tantôt je peux me transformer en une véritable garce et envoyer promener tout le monde sur mon passage. Au fond, personne ne peut vraiment comprendre pourquoi je suis devenue ainsi, progressivement depuis mes quinze ans, je garde le secret de mon mal-être depuis toutes ses années et j'espère que cela pourra changer un jour. Etant enfant, j'étais relativement adorable, une petite fille modèle qui ne faisait que très rarement des caprices, toujours souriante et parfois même un brin timide. J'aurais pu rester comme cela, appréciée par tout le monde mais la vie en avait voulu qu'il en soit autrement. Quelques privilégiés connaissent mon côté gentille, prête à tout pour ses amis proches mais les autres voient en moi une garce qui se croit au dessus de tout le monde, irrésistible et avec cette mauvaise habitude de passer ses nuits à faire la fête et à coucher à gauche et à droite. Cette fénéante qui garde rarement un emploi plus de quelques mois étant donné qu'après une nuit à faire la bringue, il est difficile d'être en forme à 7h du mat', clean, sans gueule de bois pour se rendre comme une bonne petite femme qui se respecte à son emploi minable de serveuse et adresser des sourires à des alcooliques toute la journée en ne laissant rien paraître. Avant j'étais une tête à l'école, j'avais d'énormes facilités et j'aurais pu être promise à une brillante carrière, médecin, avocate peut-être ? Toujours est-il que j'ai fini par tout laisser tomber et lorsque vous stoppez vos études à peine majeure, il est difficile de trouver un emploi stable et qui vous plaise réellement. Tout ceci ne vient pas d'une quelconque flemme ou d'une immaturité sans fin comme certains le croient mais juste de mauvaises habitudes qui n'ont fait que s'accentuer avec le temps. En dehors de ce caractère si complexe, mi-ange, mi-démon, impossible à cerner, je peux parfois me montrer adorable (si si, je vous le jure) mais je préfère rester caché derrière ma carapace pour éviter les questions piège du genre "Qu'est-ce qu'il ne va pas ?" "Tu devrais sortir moins souvent et te poser un peu, ça ne peut qu'être bon pour toi" Je n'ai pas besoin qu'on se fasse du soucis pour moi, je n'ai pas envie qu'on me fasse la morale, je sais que j'ai gâché, qu'IL a gâché ma vie et je n'ai pas besoin que mes amis me le disent, je suis assez grande pour le savoir. L'une des rares personnes à qui je laisse encore l'opportunité de me faire la morale et même de me prendre la tête reste mon frère Lorenzo simplement parce que je sais qu'il veut mon bien, parce que j'y suis habituée et parce que je l'aime plus que tout, simplement. En fait finalement à la longue, ce côté fille facile, garce et manipulatrice m’excède encore plus que les autres et je commence à me lasser sérieusement de me réveiller tous les matins à côté d'un inconnu.
Well... It's my story...
CHAPITRE UN : Une vie prometteuse. L’insouciance, l'impression d'être en sécurité dans une bulle familiale plus que rassurante. Je ne connaissais encore rien des duretés de la vie, pour moi tout serait toujours tout rose et jamais je n'aurais aucun soucis. J'aimais ma famille plus qu'il n'était permis et j'étais particulièrement proche de ma mère, qui avait été ravie d'avoir une petite princesse après ses deux fils qu'elle chérissait également depuis leur naissance. Mon frère Lorenzo avait également très vite été indispensable à ma vie, malgré son côté bien trop protecteur qui me faisait parfois râler, au final même si je ne voulais pas l'avouer, il me rassurait et pour rien au monde je n'aurais voulu qu'il agisse différemment avec moi. J'avais peut-être cinq ans à l'époque, six tout au plus et habituellement j'étais l'une des premières levée, sauf ce matin-là où j'avais eu un mal fou à sortir des bras de Morphée. « Ma chérie, lève toi il est l'heure du petit déjeuner... » Ma mère était venue me réveiller, s'asseyant sur le bord de mon lit tout en caressant doucement ma chevelure blonde. J'ouvrais légèrement les yeux, m'étirais et me redressais dans mon lit dans un état second tout un adressant un sourire à ma mère qui me sourit à son tour et sortit de la chambre pour rejoindre mes frères et mon père. Je me levais aussitôt, enfilais mes chaussons puis descendais en pyjama, les cheveux ébouriffés tout en serrant mon doudou en forme d'ourson dans les bras. Je descendais les escaliers puis me dirigeais vers la cuisine où se tenait déjà ma famille au grand complet. Les petits déjeuner en famille étaient un moment privilégié que je n'aurais raté pour rien au monde, d'ailleurs, il n'avait fallu que quelques secondes face à eux, immobile à côté de la table pour retrouver mon habituel entrain. Mon sourire s’agrandit tout en lançant un joyeux : « Bonjour tout le monde ! » J'allais ensuite embrasser mon père, puis ma mère, puis Armando et pour finir Lorenzo qui eut même droit à une étreinte de mes petits bras avant que j'aille m'asseoir à côté de lui et que je commence à manger mon bol de céréales déjà prêt sur la table. Une famille unie, une vie de rêve, un avenir prometteur, voilà tout ce qui avait rythmé mon enfance. Finalement, j'aurais voulu que tout reste comme ceci, que personne ne change, surtout moi, et que l'on reste unis jusqu'à la fin de notre vie. J'aurais aimé que cette entente reste ainsi à jamais, j'aurais aimé que rien ne se complique, j'aurais aimé que la vie ne joue pas de moi, j'aurais aimé un avenir meilleur et pourtant nous n'étions que des pions sur un grand échiquier et rien ni personne ne pouvait aller contre son destin. Au fait, la personne qui s'amusait à tout contrôler, à déplacer les pions comme il en avait envie, cette personne s'était bien foutue de ma gueule, point barre.
CHAPITRE DEUX : Le premier jour du reste de ma vie. J'avais prévu cette sortie depuis des mois, à tout juste quinze ans, il était rare que je quitte le cocon familial mais nous avions décidé de sortir au fast food avec toute une bande d'amis puis d'aller au cinéma. Mes parents me faisaient confiance et n'avaient pas mis longtemps à me donner l'autorisation, pour une fois que je leur demandais une telle faveur. Je l'avais promis, je serai prudente et puis de toute façon le fast food se trouvait à cinq minutes à pieds de chez moi, rien d'insurmontable. C'était avec le sourire jusqu'aux oreilles que j'avais passé la porte d'entrée de chez moi en tentant de rassurer mes parents que tout se passerait bien, de toute façon que pouvait-il m'arriver ? Une soirée remplie de fous rire, un film prenant puis vint l'heure des au revoir, de toute façon on se retrouvait tous en cours deux jours après celui-ci. J'étais fatiguée et j'avais décidé de ne pas empreinter la rue principale mais une petite ruelle qui menait directement chez moi. Je branchais des écouteurs à mon téléphone portable puis je les glissais dans mes oreilles avant de mettre une musique entrainante histoire de me donner un peu de motivation pour me rendre jusqu'à la maison familiale. Malgré le fait que la ruelle n'étais pas bien éclairée et n'avait rien de rassurante, je n'avais pas peur et ne pressais pas le pas, de toute façon il ne pouvait rien m'arriver. J'étais encore dans mes rêves de petite fille et je ne pouvais chasser cette impression de me sentir en sécurité de tout, tant j'étais entourée par une famille particulièrement présente. Tout à coup, je sentais un homme m'attraper puis me plaquer violemment contre le mur sans que j'ai le temps de faire quoique se soit. Je criais à l'aide, je le suppliais de me laisser partir, je pleurais toute les larmes de mon corps. A cet instant-là je vis quelque chose briller sous la faible lueur qu'un lointain lampadaire laissait percevoir. Cette chose brillante me rendit tout à coup muette, incapable de résister à ce cauchemar que j'étais en train de vivre. L'homme m'avait menacé d'une arme blanche et me jurait de me tuer si je montrais de la résistance. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Je ne voulais pas mourir et je n'avais aucun moyen de pouvoir prendre la fuite, il avait beaucoup plus de force que moi. Il commença à me déshabiller alors que moi, totalement sous le choc, je restais plantée là sans bouger, laissant de nombreuses larmes mouiller mes joues rosées. Dans un sursaut je me réveillais, en sueur, j'étais dans mon lit, ma couette était tombée à même le sol à force de me débattre. Je me redressais puis je m’effondrais en larme. C'était plus qu'un simple rêve, ce salaud m'avait violée sans aucun scrupule, quelques jours auparavant et depuis cette fameuse nuit, je ne dormais que très peu, me réveillant sans cesse par le cauchemar que j'avais vécu cette nuit-là qui me hantait. Je ramenais mes genoux contre ma poitrine, inconsolable. J'avais été souillée, salie, il avait gâché ma vie à tout jamais en laissant une trace indélébile qui m'avait littéralement changée. J'étais triste, traumatisée, en colère mais surtout j'étais incapable de parler de tout cela à qui que se soit. J'avais honte, l'impression que tout ceci était de ma faute. Je n'aurais pas du sortir ce soir-là, je n'aurais pas du passer par cette ruelle et j'aurais du résister. En l'espace de quelques minutes, j'étais passé de l'adolescente encore pleine de rêves d'enfants, insouciante au rang de vulgaire objet sexuel, incomprise et mal dans sa peau. Je me levais, essuyais mes larmes d'un revers de main puis descendais les marches en direction de la cuisine en prenant bien soin d'allumer toutes les lumières. Depuis ce jour j'avais eu une phobie de me retrouver seule dans le noir, comme s'il pouvait m'arriver n'importe quoi si je ne prenais pas soin d'allumer chaque lumière que je pouvais sur mon passage. Je me servais un verre d'eau puis le buvais cul sec, à l’affût du moindre bruit suspect. Je retournais vérifier que la porte d'entrée était bien fermée à double tour puis je retournais dans mon lit. Cette nuit-là je n'avais pas pu refermer l'oeil, je n'avais cessé de pleurer encore et encore en essayant de chasser les images que j'avais en tête, en vain bien sûr... Et pourtant j'aurais rêvé pouvoir me réveiller le lendemain matin et me dire que tout ceci n'était qu'un terrible cauchemar...
CHAPITRE TROIS : La descente aux enfers. « Camelia, range ta chambre, c'est un vrai foutoir ! » Je levais les yeux au ciel et poussais un léger soupire. « Oh c'est bon tais toi, ne me prends pas la tête une fois de plus. » Mon père restait scotché sur place alors que je venais de sortir cette réplique d'une voix plutôt faible. Il s'approchait de moi, l'air particulièrement sérieux. « Pardon ? » Préalablement assise sur mon lit, je me levais et me postais juste en face de lui, un sourire sarcastique sur les lèvres. « Je disais que tu ferais mieux de te taire de temps en temps, ça t'éviterait de gâcher ta salive pour raconter des conneries. Et aussi au passage, si t'as pas envie de voir que c'est le bordel dans ma chambre, tu n'as qu'à pas venir, de toute façon à la base tu n'as pas à y mettre les pieds. » Tout à coup, sans que je n'ai le temps de m'apercevoir de quoi que se soit, je sentais ma joue chauffer et mon oreille droite siffler ce qui me donna de bons indices sur ce qui venait de se produire. Mon père venait de me gifler, pour la première fois de ma vie mais bizarrement je ne trouvais pas cela injuste, il avait même plutôt raison, après tout si un jour j'avais un enfant et qu'il me parlait de la sorte j'aurais sans doute la même réaction. Je sortais de ma chambre en colère et me dirigeais vers la salle de bain, ne pouvant contenir quelques larmes qui coulaient sur mes joues. J'étais devenu un monstre et mes parents étaient totalement désemparés face à mes réactions. Au début, ils pensaient à une simple crise d'adolescence, même si mon changement de comportement avait été brutal, après tout j'étais en plein dans le fameux âge de rébellion. Puis finalement, ils avaient fini par se poser tout un tas de questions, de toute évidence cela était bien plus grave que ce qui ne le pensaient. Moi même je ne me comprenais pas, je n'aimais pas la nouvelle Camelia que j'étais devenue mais je ne pouvais me contrôler. J'avais besoin de mettre un mur entre les autres personnes et moi, je ne voulais pas que l'on cherche à me comprendre, à savoir ce qui n'allait pas chez moi, je voulais juste qu'on me foute la paix et que l'on me laisse me morfondre dans mon coin, qu'on me laisse vivre ma nouvelle vie de petite dépravée de service sans chercher à savoir qu'est-ce qui avait pu me changer à ce point. Une heure plus tard je m'étais dirigée vers la porte d'entrée, bien trop maquillée pour mon âge, vêtue d'une petite robe bien trop courte, décidée à me changer les idées coûte que coûte. « Où est-ce que tu vas ? » Je me retournais l'air blasé. « Je vais faire un tour, il me faut une autorisation de sortie peut-être ? » Sans même que je ne leur laisse le temps de répondre, j'avais claqué la porte, évitant à tout prix de croiser le regard inquiet de ma mère. Tout était allé très vite, cette vie nocturne n'avait fait que s’amplifier avec le temps. Forcément, quand on n'est même pas encore majeure et qu'on passe son temps dehors, cela engendre de mauvaises réputations puis on commence par une clope, deux, trois, on tente de cannabis puis sans que vous n'ayez le temps de dire stop on passe à l'héroïne et à la cocaïne. C'était courant que je ne rentre même pas chez moi de la nuit après une soirée de ce genre, mes parents me tueraient probablement s'ils me voyaient dans un tel état, mélangé en plus à une forte dose d'alcool. Non, je dormais à gauche à droite, je me réveillais parfois dans un lieu inconnu avec un jeune homme dont j'ignorais l'existence quelques heures auparavant. De toute façon pourquoi est-ce que je devais me cacher de coucher avec n'importe qui ? On m'avait prit pour un objet sexuel, une vulgaire prostituée une fois, comment est-ce que je pouvais avoir une image différente de moi à présent ?
CHAPITRE QUATRE : Une envie d'ailleurs. Voilà j'ai tout juste 21 ans et j'avoue ne pas avoir beaucoup mûrit ni avoir changé de façon de vivre. Pire, je cherche souvent à me faire détester encore une fois pour éviter que l'on s'attache à moi et que l'on veuille m'aider. L'amour ? J'ai toujours ignoré et j’ignore encore ce que c'est aujourd'hui... J'ai une très mauvaise image de l'homme et j'ai mes raisons bien sûr, pour moi tout ce qu'il veut c'est se taper une nouvelle greluche tous les soirs. Je fais partie de ces filles superficielles qui rentrent dans leur jeu et qu'il arrivent à avoir facile dans leur lit et malheureusement je n'ai pu rompre avec mes vieux démons depuis mes quinze ans, même si je sais que c'est loin d'être la bonne solution et que cette façon d'agir fait tout sauf m'aider. J'ai arrêté mes études à ma majorité et j'ai enchaîné des petits boulots minables : serveuse, gogo danseuse, j'ai un peu près fais tous les métiers qui n'exigent pas d'avoir fait de quelconques études. Je me suis disputé bon nombre de fois avec Lorenzo lorsque j'ai commencé à faire mes conneries, il avait la fâcheuse tendance à être trop sur mon dos et malgré cela, j'avais bien plus de mal à l'envoyer promener que le reste des membres de ma famille. Lorsqu'il a déménagé, cela a causé un énorme vide chez moi et j'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre, au fait je crois qu'au fond, c'est à ce moment-là que je me suis dis que s'il y avait une personne à qui je trouverais la force de parler de ce terrible épisode de ma vie, ça serait à lui, sans aucune hésitation. J'avais quitté mon emploi, une nouvelle fois et j'avais fini par me dire que si je décidais de quitter mon Italie natale pour reprendre ma vie à zéro, même si je savais très bien que cela ne se ferait pas du jour au lendemain, le meilleur endroit où je pouvais me retrouver c'était auprès de Lorenzo. Quelques jours plus tard j'avais fais mes valises en route pour une nouvelle vie. Est-ce que j'allais réussir à tout lui avouer ? Est-ce qu'il comprendrait les effets qu'avaient eu ce viol sur ma vie toute entière ? Est-ce que j'arriverais un jour à redevenir la jeune fille que j'étais avant ? Personne ne pouvait le savoir, pas même moi. Nous ne sommes que des pions sur un jeu d'échec et à présent et de toute évidence, le salop qui nous contrôle avait une dent contre moi.
my little secret
★Prénom/pseudo et âge → Elodie & encore loin de la retraite. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'ai vu de la lumière et je suis entrée... Par Bazzart si je me souviens bien =) ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop ! ★Présence sur le forum → Tous les jours sauf exception. ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario !
Mon exemple de RolePlay:
→ On ne dégome pas un zombies en lui jettant des cailloux... ou sinon il faut vraiment bien viser.
La meilleure façon pour espérer survivre le plus longtemps possible lors des missions était sans nul doute la préparation mentale mais aussi la préparation physique et en particulier les entraînements dans le maniement des armes. Lana n'avait jamais été violente pour un sou avant que cette guerre contre les zombies ne commence, elle n'aurait jamais fait de mal à une mouche, incontestablement. Seulement, elle avait du se rendre à l'évidence, si elle ne changeait pas ses habitudes, elle finirait tuée sans qu'elle n'est le temps de faire quoique se soit. Cet electrochoc, elle l'avait eu à la mort de son frère, lorsqu'elle était restée à le regarder se faire dévorer sans pouvoir faire quoique se soit, impuissante face à la mort de l'être qui lui était le plus cher, elle avait puisé sa force dans ce sombre passage de sa vie pour avoir l'esprit combatif lorsqu'elle devait partir en mission, une façon pour elle de venger son frère. Par la suite, elle avait récolté deux armes : un simple poignard pour les combats en corps à corps mais aussi un arc et des flèches. Elle avait du fournir des heures et des heures de préparation pour réussir à maîtriser ce dernier et était plutôt fière de sa réussite, même si elle savait très bien que le plus efficace aurait été une arme à feu, dont un bon nombre de survivants en avaient déjà fait l'acquisition. L'idée d'avoir une arme aussi destructrice et l'image qu'elle renvoyait était loin d'enjouer la jeune fille qui n'avait même jamais cherché à en prendre une dans ses mains une seule fois dans sa vie. A l'écart de la ville, au beau milieu des champs, Lana s'était entraînée à tirer avec son arc des heures durant, s'entraînant à viser dans une cible, sur un tronc d'arbre, avant de poser celui-ci à même le sol et de s'allonger dans l'herbe, le regard rivé vers le ciel. Elle aimait beaucoup venir à cet endroit, souvent elle pouvait s'y retrouver seule pour réfléchir et c'était sans aucun doute le seul endroit qui n'avait pas changé à la suite des récents évènements. Lorsqu'elle était ainsi allongée sur le sol tout en fixant la clareté du ciel, elle avait l'impression de revenir à une bonne année en arrière alors que son seul soucis était de prendre soin de sa famille et rien d'autre. Elle avait toujours considéré ne pas avoir eu une enfance heureuse mais finalement, lorsqu'elle se replongeait dans ses souvenirs, elle ne pouvait être que nostalgique... Au final, malgré le manque affectif de ses parents, elle avait été traitée comme une princesse et n'avait pas vraiment eu à se plaindre... Et son frère... Elle fermait les yeux, se remémorant le sourire de ce dernier, les longues soirées qu'ils avaient passés devant des films, la jeune fille blottie dans les bras de son aîné, les cauchemars qu'elle avait fait et qu'Adam arrivait immédiatement à sortir de sa tête. Elle se souvenait encore que, enfant, il lui arrivait souvent d'entrer dans la chambre de son frère, pieds nus, les cheveux ébourrifés, il ouvrait les yeux, lui souriait et lui laissait une place dans son lit, sachant très bien qu'elle avait du faire un mauvais rêve. Si seulement elle aurait pu revenir en arrière, revivre ses instants auprès de son frangin qui avait laissé un tel vide dans sa vie... Heureusement pour elle, elle avait rencontré des gens formidables depuis un an, des gens qui étaient devenus comme une famille pour elle et avait réussi à combler quelque peu le manque que Adam avait laissé dans la vie de Lana. D'ailleurs, alors que le visage de son frère commençait peu à peu à s'estomper dans les pensées de la jeune fille, c'est celui d'Evander qui faisait son apparition. Evander était sans aucun doute l'une des personne de qui elle était le plus proches et qui lui avait permis de tenir le coup dans les moments les plus difficiles. Lana se redressa, ramassa son arc et se leva, décidée à rejoindre le village. Elle traversa les champs, puis se dirigea vers les habitations où elle retrouva celui qu'elle cherchait, occupé à nettoyer ses armes. Lana s'approcha d'Evander puis lui adressa un sourire, l'air determiné.
« Evan... Comment tu vas ? »
Elle baissa son regard l'espace d'un instant sur l'amre que tenait le jeune homme puis sembla hésitante avant de relever la tête d'un air un peu plus sûr d'elle.
« Je pensais que tu pourrais... M'apprendre à me battre, avec une vraie arme... Je ne m'y connais absolument rien, je n'ai même jamais eu une arme à feu dans les mains de toute ma vie mais je pensais que ça pourrait m'être utile... Sauf si ça te dérange bien sûr, mais si tu as du temps, j'aimerais beaucoup que se soit toi et puis ça nous permettrait de passer un peu de temps ensemble aussi... »
Elle espérait vraiment qu'il accepte, c'était une évidence pour elle qu'elle demande cela à Evander et personne d'autre, d'ailleurs s'il refuserait, elle abandonnerait certainement complètement l'idée.
Le code règlement:
→ HELL YEAH BY J.
Dernière édition par Camelia A. Loris. le Sam 26 Mai - 0:42, édité 30 fois
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 0:19
Dernière édition par Camelia A. Loris. le Sam 26 Mai - 0:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 0:21
Bienvenue parmi nous N'hésite pas si tu as besoin
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 0:24
Michelle ! Merci beaucoup
Cheyenne L. Pearson
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if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 3:13
Bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 7:35
Bienvenue à toi bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 11:00
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 12:15
Bienvenue sur le forum le plus bandant que j'ai jamais connue Merci encore d'avoir prit mon scénario, ça me fait vraiment plaisir Si tu as des questions, ma boite à mp est ouverte
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 12:35
Bienvenuue ! Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 14:15
Merci à tous ! Bon je suis face à un dilemme, ne trouvant pas assez de gifs sur Anne-Marie, je suis à la recherche d'un nouvel avatar et j'aurais besoin de votre avis sur quelqu'un qui collerait bien avec le perso ( http://www.new-york-city-life.com/t17015-f-anne-marie-v-dijk-soeur-libre ) Si vous m'aider à trouver je vous bâtirait un temple à votre honneur et je vous serez reconnaissante pour toujours
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 15:56
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 16:36
Merci Oksana ! Finalement j'ai opté pour Marloes Horst =)
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 19:38
Welcome, Marloes il nous faudra un lien
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 19:55
Palvin ! Avec plaisir pour le lien ! Et merci !
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 20:45
Bienvenue parmi nous & Bon courage pour la suite
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 20:51
MARLOOOOOOES Bienvenuuuuuuuuuue x)
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Sujet: Re: Camelia ♦ La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. Jeu 24 Mai - 21:28