Sujet: Olympe # Don't judge a book by its cover # Dim 27 Mai - 22:11
FEAT. SUSAN cute COFFEY
Olympe Carter McBeth
21 ans → Née à New-York le 02/07/1990 → Journalisme célibataire → hétérosexuelle → membre des Populars.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Belle et brune, Olympe a les cheveux longs et ondulés, qui lui frôle le bas du dos. Un visage d'ange, plutôt blanche de peau, ses yeux sont sombres et brillants d'intelligence. Mince et athlétique, la jolie brune pratique souvent le sport, un footing par-ci un tennis par-là. Disons que cela dépend essentiellement de ses amis de l'instant. Plutôt grande, dans les 1m70, Olympe porte souvent des vêtements de marques, même si elle n'aime pas franchement que cela se remarque. La jeune fille porte souvent des vêtements de couleurs, ce qui sied plutôt bien avec son humeur vive et joyeuse habituelle. Olympe est une jeune femme expressive, qui sautille quand elle est heureuse mais peut être également terriblement terrifiante lorsqu'elle est en colère. Elle ne possède ni tatouages, ni piercings, choses qu'elle a toujours eu en horreur. Elle a tout juste accepté à contrecœur de se faire percer les oreilles quelques années plus tôt, et encore !
★Quel est le caractère de ton personnage? → Notre Olympe n'est pas une fille dépourvue de tout tempérament. Au contraire. Comme le dit l'adage (à peu près en tous cas), les Blondes sont belles, les Brunes ça pique. Eh oui. S'il y a bien une chose qu'il ne faut pas faire, c'est lui marcher sur les pieds. Têtue, bornée, un peu colérique, notre jolie brune a toujours son mot à dire, ou tout du moins elle s'arrange pour. Une attitude désarmante qui irrite plus d'une personne, à commencer par ses propres connaissances. Jalouse et possessive, le côté sombre d'Olympe se révèle uniquement lorsqu'elle est véritablement attachée à quelqu'un. Si elle devient obsessionnelle, c'est qu'elle vous aime ! (a). Rassurez-vous, Olympe est pleine de qualités. Elle a juste quelques petits défauts, comme tout le monde !
Olympe est une jeune fille déterminée, ambitieuse juste ce qu'il faut, et très intelligente. Malgré tout, elle ne passe pas son temps à le montrer : avec elle, c'est plutôt l'inverse. Attachante, elle aime bien se faire passer pour plus stupide qu'elle n'est, ce qui lui permet bien souvent de savoir des choses, l'air de rien, qui plus tard lui servent. En réalité, toutes ces facettes dissimulent une crainte d'être humiliée et rejetée, une crainte d'être laissée pour compte. La crainte de devenir invisible. Cette crainte, qu'elle a enfermé au plus profond d'elle-même à défaut de pouvoir l'effacer complètement, est pourtant bel et bien noyée sous une assurance et un tact qui ont fait d'elle l'étoffe des jeunes filles populaires.
Quand bien même les gens s'intéressent à elle, Olympe a perdu la naïveté de l'enfance, et rembarre volontiers ceux ou celles qui pourraient se montrer très intéressés par... je ne sais pas moi... sa fortune personnelle ? Et oui, Olympe est issue du haut du panier, de la classe supérieure. Quand bien même, elle se contente de profiter sans s'en vanter systématiquement. Exhubérante de nature, Olympe est, curieusement, muette sur ce sujet... La jolie brune est très attirée par la gente masculine, une attirance plus que réciproque. Sans être un Dom Juan au féminin, Olympe se contente de donner un peu d'elle à ceux auxquels elle accorde le titre de "petit ami". Qu'on se le dise : Olympe n'est jamais véritablement amoureuse. C'est terrible, et elle préférerait mourir plutôt que de l'avouer, à elle ou à quelqu'un d'autre. Mais le fait est que depuis quelques années, le coeur d'Olympe n'a guère ressentit plus que de minuscules battements, bien loin de ce que l'on peut appeler un grand amour.
L'amitié est, pour Olympe, une chose extrêmement précieuse. Elle aime être entourée de ceux qu'elle aime. Attentive aux autres, notre brunette à en elle une véritable envie de se lier d'amitié avec les autres, d'aider les gens, de s'investir envers ses copains et copines. En dehors de quelques amis mâles qu'elle connaît depuis l'enfance, Olympe ne croit guère en l'amitié entre sexes. Côté familial, notre jolie brune a perdu sa mère dans son enfance ; sa première grande blessure. Son père, un homme d'affaire, est toujours débordé et, même s'il aime sa fille, il est souvent dur et cassant avec elle, tout simplement parce qu'il est maladroit.
Well... It's my story...
14 Novembre 2008, 15h48 « Olympe ! Olympe, sérieusement, tu vas continuer encore longtemps ? » Olympe ne se retourna même pas. Elle se contentait d’avancer à grands pas, ses bottes à talons martelant le trottoir et ses cheveux rebondissant sur ses épaules. On saisit son poignet, ce qui la força à se retourner. Les yeux furieux d’Olympe firent face à ceux, bleus et implorant, d’un jeune homme d’une vingtaine d’années. Ses cheveux bruns, ébouriffés comme un ado, et son blouson en cuir noir trop grand lui paraissaient soudain ridicules. « C’est n’importe quoi Alex, tu ne vas pas me poursuivre jusqu’au fin fond de l’Iowa ! », s’insurgea-t-elle en tentant de lui arracher son bras. Mais la poigne dudit Alex continuait de lui serrer fermement le poignet. Olympe eut la brève idée de hurler au viol, mais se dit que ce n’était peut-être pas le meilleur moyen de se débarrasser de lui. « Je le ferais. Je ferais n’importe quoi, te suivrais n’importe où jusqu’à temps que tu ne m’auras pas expliqué ! » Olympe se sentit lasse. « Expliqué quoi ? C’est finis entre nous, je ne vois pas ce qu’il y a de plus à ajouter ! Ca arrive à des milliers de gens toutes les semaines, je ne vois pas en quoi nous serions différents des autres ! ». Puis, dès que le dernier mot franchit ses lèvres, elle arracha son poignet des mains de son ex-petit ami. Olympe tourna les talons et s’éloigna, du moins le crût-elle, de cet envahissant jeune homme. Mais Alex n’en avait pas fini. Il accéléra le pas pour la rattraper. « Alors c’est tout ? C’est comme ça que tu traites notre histoire ? Tu te comportes comme une garce ! Tu n’es pas comme ça, Olympe, je le sais, nous le savons tous ! Ou alors tu es simplement trop lâche pour t’excuser ». L’amertume teintait la voix d’Alex. Olympe fit volte-face, folle de rage, et pointa un doigt menaçant dans sa direction. « Lâche ? LACHE ? Tu veux que je te dise, Alex ? Tu es pathétique ! Tu t’accroches désespérément à une histoire qui est déjà terminée. Nous avons passé quatre mois formidables, mais maintenant c’est fini ! Ne me force pas à le dire encore une fois ! Je pars à la Fac à l’autre bout du pays. Et je n’ai pas l’intention de me retrouver enchaînée à toi pour le restant de mes études ! », cracha-t-elle, plus méchamment qu’elle l’aurait voulu. L’amertume éclata dans les prunelles bleues du jeune homme. « Je me demande vraiment si tu es aussi garce que tu veux me le faire croire. Mais en attendant, tu es juste lâche et égoïste.» Sa voix se brisa sur les derniers mots, et Alex tourna les talons pour se fondre dans la masse du métro. Une étrange sensation envahit la jeune fille. L’abattement l’emplit entièrement et elle se sentit seule et coupable. Lâche… Oui, peut-être l’était-elle, en fin de compte. Anéantie, Olympe s’engouffra dans le premier Starbucks venu. Tandis qu’elle commandait un capuccino, elle repensa à des yeux bleus, à des cheveux bruns en pétard et à un blouson de cuir noir. Mais qui n’étaient pas ceux d’Alex. Elle trouva un stylo dans son sac à main et se mit à griffonner tristement sur une serviette.
James...
James… Ce qu’il pouvait lui manquer, son James, en cet instant précis…
8 Mars 1996
« Olympe ! OLYMPE ! Nom de Dieu, mais où est passée cette fichue gamine ? Olympe !! » Cachée sous la table et sa longue nappe blanche, la gamine regardait le majordome et la bonne s’agiter en tous sens pour la retrouver. Elle échangea un regard brillant d’excitation et de fou-rire contenus avec son meilleur ami, Samuel. Il était obligé de la pincer de temps à autre pour ne pas qu’elle explose de rire. Cela ne lui faisait pas mal, il le faisait juste pour ne pas qu’on les remarque. Une fois que le majordome, marmonnant toute sorte de jurons dans sa barbe inexistante, eut quitté le vaste salon, les deux gamins échangèrent un regard et éclatèrent de rire en essayant de ne pas trop faire de bruit. Puis, en se mordant la lèvre, Olympe sortit doucement de sous la table et se dirigea vers la porte du salon, suivie de Samuel. Ils se ruèrent vers l'escalier en marbre d'Italie pour rejoindre la chambre d’Olympe mais, lorsqu’Olympe passa discrètement devant la porte, entrouverte, du bureau de son père, la gamine ne put poursuivre sa route. Attirée par la conversation qui s’y déroulait, la petite tendit l’oreille. «…mais ferme-là, un peu ! Tu t’imagines franchement que je vais lui dire maintenant ? Je vais la voir et je lui dis, ma chérie, ta mère vient de se tuer en bagnole mais je t’ai apporté un ours en peluche ?! » « Mais bon sang, elle a six ans ! Elle va comprendre toute seule, même si tu ne lui dis pas maintenant ! ». Un poing frappa lourdement contre une table. « Michaela, rends-moi service, va voir ailleurs ». Une chaise qui recule en grinçant. « Thomas, ne la rend pas coupable de tes erreurs. Si tu ne l’avais pas poussée à bout, Ariane ne serait jamais partie à l’autre bout du pays, et à l’heure qu’il est elle serait auprès de sa fille ! », explosa la jeune femme. Les talons raisonnaient sur le sol. La porte s’ouvrit brutalement, et Olympe, qui n’avait pas bougé d’un cil depuis le début de la conversation, se retrouva face à sa tante. Une lueur de frayeur passa dans les yeux de Michaela. « Olympe… Ma chérie, il…il ne faut pas écouter aux portes ! », murmura-t-elle, sans la moindre conviction. Les yeux sombres de la gamine fixaient le vide, incrédules. « Maman… », dit-elle dans un souffle. La petite fille se rua vers sa chambre. « Olympe ! Olympe, ma chérie ! », hurla Michaela en tentant de la rattraper. La porte claqua. Michaela, tremblante de douleur d’avoir vu sa nièce dans un état pareil, entra dans une rage qu’on ne lui soupçonnait pas contre son beau-frère. « Je t’avais dis ! Je t’avais dis de lui dire quand elle est morte ! Je t’avais dis ! », hurla-t-elle en pleurant, rouant son beau-frère de coup de poings vains. Stoïque, Thomas la laissa marteler son torse sans bouger, trop assommé par la colère de la jeune femme pour parvenir à bouger.
Durant une semaine, Olympe refusa de parler et pratiquement de s’alimenter. Un psychologue, dépêché en urgence auprès de la petite, confirma le choc mental dans lequel elle se trouvait plongée. Attendre. Que pouvait-on faire de plus ? Durant une semaine donc, la petite fille demeura prostrée dans sa chambre, roulée en boule sur son lit, à regarder par la fenêtre dans un mouvement unique, sans bouger plus, sans bouger moins.
21 Août 2006
Et pourtant, il fallut continuer à vivre. Non que la petite fille en ait la moindre envie. Mais il le fallait. Pourquoi ? Elle n’en avait aucune idée. C’est à cette époque qu’elle apprit le sens du mot « fatalité ». Et les années s’étirèrent. Longues, pâles, sans saveurs. Toutes semblables. L’année de ses seize ans, elle commençait à tanguer dangereusement vers le gouffre sans fond des junkies sans avenir. Olympe visitait parfois trois boîtes de nuits par soir, entourée de la même bande d’énergumènes pathétiques et immatures, plus âgés pour certains, qui s’amusaient de la voir ainsi faire partie de leur cercle. Sur les conseils avisés de sa tante, bien que son père en ait sincèrement ras-le-bol qu’elle se mêle de leur vie, Olympe et Thomas déménagèrent à Los Angeles ; une opportunité de carrière en affaire s’était offerte au bon moment, du moins c’est que son père prétexta. Rageuse, Olympe lutta jusqu’au dernier jour, la dernière minute mais pour la première fois, Thomas fut inflexible.
Bien décidée à ne rien –ou presque- changer à sa vie, Olympe entreprit de se tailler une place dans l’élite jet-setteuse californienne. Elle se fit proprement jeter. Déçue et humiliée, Olympe passa une énième nuit en soirée, sur la plage. C’était un avantage typiquement californien : faire la fête sur la plage, sous le soleil de fin de journée, en bikini. En avalant Margaritas sur Tekila, elle arrivait à passer une bonne soirée. Elle voyait un peu flou. Les jeunes autour d’elle paraissaient n’être que des ombres s’agitant au gré d’une musique qui lui transperçait les tympans. Submergée par une brutale envie de rejeter tout le liquide alcoolisé qu’elle avait avalé ces dernières heures, Olympe se fraya un passage parmi les fêtards. Un peu plus loin, elle heurta un jeune homme brun, qui la fixa étonné. « Hé, ça va Miss ? » Pour toute réponse, Olympe émit un vague gargouillement. Il eut un sourire en coin, comme s’il avait déjà vu des milliers de filles dans cet état de soir-là. Ce n’était peut-être pas faux, à vrai dire… « Allez viens, je vais t’aid… ». Il ne finit pas sa phrase : Olympe venait de lui vomir copieusement dessus.
Honteuse et gênée, Olympe frottait désespérément son propre tee-shirt en tentant vainement de faire disparaître une giclure disgracieuse. A ses côtés, le beau brun observait la mer, tranquillement assis dans le sable, sa chemise tâchée roulée en boule. Comme la moitié des types participants à la soirée étaient torse-nu, il ne détonnait pas dans l’ambiance, au contraire. Ses cheveux, bruns et ébouriffés, comme ceux d’un gamin, tombaient de temps à autres devant ses yeux azur. Renonçant à frotter, Olympe alla jeter le paquet de serviettes barbouillées et revint s’assoir à côté de l’inconnu, un peu hésitante. « Alors, on a reprit ses esprits ? », se moqua-t-il gentiment avec son sourire en coin. Olympe rougit et fit la moue. « Oui, merci. Désolée pour ta chemise. Je t’en paierai une autre, si ça te chante ». Il haussa les épaules. « Ca m’est égal. C’était un cadeau de mon ex ». Olympe eut un sourire. Plaisantait-il vraiment ? Il lui tendit une main dont il avait préalablement retiré le sable. « James. Mais mes potes m’appellent James ». La jeune fille la serra en souriant. « Olympe. Juste Olympe ». Un frisson la parcourut. Son cœur s’affolait à ce simple contact. A son grand dam, James rompit l’instant magique en regardant son portable. « Il est tard. Je te ramène ? », proposa-t-il gentiment. Déçue, Olympe déclina l’invitation. James se leva, épousseta son bermuda et s’éloigna vers le parking en lui disant au revoir, la nuit se refermant sur lui.
28 Août 2006
Ce n’est que la semaine suivante que la jeune fille le recroisa. Toujours aussi beau, les cheveux toujours aussi ébouriffés, les yeux toujours aussi bleu. Un blouson de cuir noir sur un jean impeccable lui donnait des airs de top model. En rougissant, Olympe le suivit des yeux. Elle se trouvait sur la plage, assise sur une serviette, plongée dans un magazine, incognito parmi les quelques profiteurs disséminés sur le sable. Le soleil se levait à peine. Armé d’un appareil photo professionnel, il mitraillait l’horizon et le ciel irradiés par les couleurs de l’aube. Olympe se mordit la lèvre puis, sur un coup de tête, se leva et s’approcha silencieusement. « Salut ». James se retourna, interloqué et la dévisagea quelques secondes avant de se souvenir d’elle. Son regard s’illumina et son éternel sourire en coin envahit son visage – et le cœur de la jeune fille. « Hé, salut toi ! Qu’est-ce que tu fabriques à cette heure-ci ? ». Olympe haussa les épaules. « Je prends un peu le soleil avant les cours. Mais je te retourne la question ! ». James prit une série de clichés en rafale. « Je photographie l’« immensité insoucieuse de l’océan paisible ». Enfin, c’est comme ça que je vais la légender », sourit-il. « Alors comme ça, tu es photographe ? », demanda Olympe. Il acquiesça. « Hé oui, c’est comme ça que s’appelle cet art… Je bosse pour la rubrique découvertes et nature d’un magazine ». Olympe acquiesça. Puis il éteignit son appareil et le laissa pendre autour de son cou. Ensemble, ils firent quelques pas sur la plage en discutant de leurs vies respectives. Il avait dix-neuf ans, avait arrêté ses études après son diplôme pour se consacrer à sa passion. Ce bout de chemin, qu’ils firent en commun, dura deux ans et deux mois. Et puis il y eut ce jour de novembre…
14 Novembre 2008, 9h48
La jeune fille passa un pull par-dessus son débardeur de pyjama et entendit un déclic au moment où elle quittait la salle de bain attenante à sa chambre et en franchissait le seuil. « James… » Ce-dernier eut un sourire innocent et pointa son appareil en direction d’Olympe. En souriant, elle attrapa un coussin et lui jeta droit dessus. James l’évita et la bombarda de clichés en rafale puis lâcha son appareil quand sa petite amie se jeta sur lui. Ils retombèrent mollement sur le lit et, alors que James entreprit de l’embrasser dans le cou, Olympe se dégagea. Etonné, il la fixa pendant qu’elle rassemblait ses genoux sous son menton. « James, il faut qu’on discute… ». « Promis, plus de photo », soupira-t-il en levant les mains en signe de défaite. La jeune fille eut un bref sourire puis secoua la tête. « Non, je ne parle pas de ça. Nous deux, ça marche plutôt bien, ‘fin je pense, non ? », murmura-t-elle. Effectivement, on pouvait voir les choses sous cet angle. Son père ne vivant que très rarement sous le même toit que sa fille pour des raisons professionnelles, les deux amoureux habitaient quasiment ensemble depuis près de huit mois. James hocha donc la tête. « Il se trouve que… que peut-être prochainement nous risquons de ne plus être…seuls ». Le photographe haussa les sourcils, sous le choc. Il se passa une main sur le visage. « Olympe, sérieusement…Ne me dit pas que… ». « Je ne suis pas sûre !, l’interrompit-elle. Mais c’est envisageable… » « Non ce n’est pas envisageable ! », hurla James. « Putain, tu as dix-huit ans, Olympe ! Dix-huit ans ! Et même si j’en ai vingt et un, ça ne change rien ! ». Submergée par la colère, Olympe se hérissa. « Tu dis ça pour moi ou… parce que tu es lâche ? ». James se fâcha. « Je ne suis pas lâche, je tiens à ma liberté ! Ce n’est pas un crime, bordel ! J’ai le droit de vouloir autre chose que d’être père à vingt et un ans ! ». « Et moi ? Tu y penses ? Tu penses vraiment que j’ai envie de sacrifier ma vie ? Je n’ai pas choisis James, je n’y suis pour rien ! Tenir à sa liberté et être lâche sont deux choses totalement opposées ! », s’étrangla Olympe. James ramassa son blouson de cuir, son appareil photo. « Alors peut-être bien qu’on a rien à faire ensemble ». Il claqua la porte, et cette dernière phrase vint se ficher dans le cœur de la jeune fille comme un poignard. Quelques secondes plus tard, le moteur vrombissant de la moto rutilante résonna et s’éloigna en écho dans le quartier.
14 Novembre 2008, 15h48
La jeune fille demeura blottie dans son lit. Seule, abattue. Quelques heures plus tôt, elle avait eut la certitude qu’elle n’était pas enceinte, et avait voulu en informer James. Mais son portable ne répondait pas. Elle avait saturé sa boîte vocale, lui avait envoyé quatre mails. Quand, enfin, son propre téléphone sonna, elle se rua dessus et décrocha avec un « Allô ?! » enthousiaste. Une voix masculine et inconnue lui répondit. « Agent de police Lerman. Suis-je bien au numéro d’Olympe McBeth ? ». Etonnée, la jeune fille approuva. « J’aimerai vous entretenir d’un sujet important… »
14 Novembre 2008, 16h15
Olympe se présenta au poste de police indiqué par l’agent Lerman, et réclama à le voir. « C’est au sujet de votre ami, James Harringhton. », lui avait-il dit. Un homme d’une cinquantaine d’années, au sommet du crâne un peu dégarni et le reste couvert de cheveux blonds, ne tarda pas à se présenter sous ce nom. Sa voix était identique à l’appel, et Olympe demanda, le cœur au bord des lèvres ce qu’il s’était passé. Lerman évita son regard. « Je suis désolé, mademoiselle. Le conducteur du poids-lourd a perdu le contrôle du véhicule. Il n’a pas pu l’éviter… »
Septembre 2010
Olympe, prétextant un cursus spécial à son père, lui demanda si elle pouvait partir à la fac de New-York. Thomas, dubitatif, demanda conseil auprès de sa belle-sœur, qui lui assura de veiller sur sa nièce, et finit par accepter. C’est donc avec tambours et trompette que notre jolie brune, après un passé si chaotique, fit son entrée à la faculté de New York. Son cursus ? Journalisme et photographie. Et ce n’était pas un hasard…
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Cam, 15 ans etpresque toutes mes dents ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Heuuu... partenariats ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop. ★Présence sur le forum → Semi-active. 5 à 6j/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → 100 % inventé
Mon exemple de RolePlay:
→ Le Théâtre ! Pour les Français, c’était un art comme les autres, simplement appréciable. Pour les Italiens, c’était une façon de vivre. La jeune Pénélope en était convaincue : pas un seul de ses compatriotes ne détestait le théâtre. Alors lorsqu’elle sut que l’on allait donner une pièce à peine quelques jours après son arrivée, Pénélope se mit à trépigner d’impatience. Le Théâtre… Depuis combien d’années au juste n’avait-elle pas passée les portes de l’un d’eux ? Dix, quinze ans ? La jeune fille avait perdu toute notion du temps dans l’espace clos et résolument feutré du couvent. Elle en était venue à confondre les mois et les semaines. Combien de fois avait-elle faillit tomber folle ? Elle avait cessé de les compter, tout comme les jours, tout comme les années.
Elle s’était pourtant décidée, en y arrivant, à les compter. Même les heures. Enfin, dès qu’elle aurait appris cet « art ». Elle avait appris, mais avait cessé quand même. La résignation de la petite fille aurait inquiété son entourage. Mais elle n’avait plus personne auprès d’elle pendant cette dizaine d’années. La seule personne qu’elle avait tenté, avec succès, de ne pas oublier, était sa sœur Euphémia. Elles n’avaient échangé que quelques lettres fort courtes chaque année. Mais ces quelques courriers étaient pour Pénélope garantes de sa santé mentale. Si l’on était venu à les lui retirer, nul ne savait jusqu’où elle aurait pu aller. Pour quelqu’un qui n’avait jamais connu pareille faiblesse, tout ceci paraissait peu digne d’attention, presque risible.
Un sourire d’ange plaqué sur le visage, la jeune fille déambulait dans les corridors, se retenant fermement pour ne pas virevolter, simplement, au beau milieu des courtisans. Qu’ils étaient drôles, farcis de dentelles et de rubans, comme de misérables volailles, caquetant à l’unisson dans une cacophonie de basse-cour ! En rencontrant des regards réprobateurs, la belle italienne dut ralentir sa cadence, et avancer lentement à une allure digne d’une vieille bigote gênée par les ans. Elle leva les yeux au Ciel et fit la moue. N’avait-on le droit de s’amuser nulle part ? Déjà, au couvent, on avait proscrit les pas de danses en-dehors des cours prévus à cet effet. Et il n’y en avait qu’un seul par semaine ! Pour la jolie jeune fille, ces cours constituaient un rayon de soleil, toutefois bien maigre, suffisant à peine à la sortir de son apathie l’espace de deux heures. Ensuite, semblable à une rose fanée, elle se recroquevillait sur elle-même.
Et maintenant, à la Cour réputée la plus dansante et la plus belle d’Europe, on lui interdisait encore de s’amuser. C’était à n’y rien comprendre. Lorsqu’enfin, Pénélope se retrouva à peu-près seule dans un salon, la jeune fille reprit sa démarche sautillante, ses yeux noirs brillants du feu de l’excitation contenue. Elle avait tellement hâte de pouvoir assister à cette pièce, quand bien même elle se fut juré d’être intransigeante ! Une boucle de ses cheveux bruns lui chatouilla le cou, et la jeune fille la plaça derrière son oreille. Il ne manquait que la présence d’Euphémia pour qu’enfin elle puisse être pleinement heureuse. Des éclats de voix, un peu plus loin, attirèrent son attention. Interloquée, Pénélope se fraya un passage parmi les courtisans massés autour de ce qui semblait être un duel verbal entre deux hommes. L’un d’entre eux, grand, d’une gracieuse figure, semblait briller, savourant le plaisir de la mise à mort face à son interlocuteur dépité. Ses yeux luisaient de satisfaction et d’une certaine cruauté. Pénélope leva les yeux au Ciel. Qui pouvait-il bien être, pour se permettre une telle esclandre ! La jeune fille fronça les sourcils. Il avait dû assurer ses arrières, évidemment. A la Cour de France, on n’était protégé par les plus forts, mais si on avait le malheur de leur faire de l’ombre, voilà qu’ils vous fondaient dessus, impitoyables et cruels, sans aucune pitié. Lorsqu’il s’agissait de mise à mort, tout le monde était ami. C’était un principe que Pénélope avait appris sur le tard, et n’était pas mécontente de connaître. Il suffisait de se placer sous la protection des plus forts, et attendre sagement son heure de gloire, tout en ayant manœuvré dans l’ombre pour assurer ses arrières. Mais ça, c’était déjà un travail fastidieux, et certains n’avaient pas assez d’une vie pour le réaliser.
Perdue dans ses réflexions courtisanes, Pénélope n’avait pas vu que la foule, à présent, avait les yeux braqués sur elle. Et que, d’une voix suave et élégante, le bel homme frondeur s’était adressée à elle.
- Madame…
Etonnée, Pénélope plongea son regard dans le sien. Un sourire merveilleux naquit sur son visage, tandis qu’elle plongeait dans une voluptueuse révérence. Elle se releva, d’une grâce virginale, et accorda à l’inconnu un regard enjôleur.
- Monsieur... Vous nous avez offert-là un drôle de spectacle. N’êtes-vous point un peu acteur, à vos heures perdues ?, ironisa-t-elle.
Le code règlement:
→ Code validé par O.
Dernière édition par Olympe C. McBeth le Lun 28 Mai - 21:32, édité 5 fois
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Dim 27 Mai - 22:17
Bienvenue à toi si tu as des questions n'hésite surtout pas & bon courage pour ta fiche par contre je vais te demander de changer de prénom puisque nous évitons les doublons des pseudos du staff désolée
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Dim 27 Mai - 22:25
Bienvenue parmi nous N'hésite pas si tu as besoin
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Dim 27 Mai - 22:28
Merci à toutes les deux
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Dim 27 Mai - 23:26
Bienvenue & bon courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 0:22
Bienvenue!
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 1:07
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 7:48
Bienvenue
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 9:03
Bienvenuuuuuuuuuue
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 11:29
Merci à toutes Lea Amber
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 12:43
Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 13:28
Welcome,
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 14:14
Bienvenue à toi et bon courage
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 20:59
Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Lun 28 Mai - 21:10
Oh, Thanks
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Mar 29 Mai - 9:27
Bienvenue
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Mar 29 Mai - 11:40
Bienvenue sur NYCL
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Mar 29 Mai - 14:10
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Mar 29 Mai - 18:22
Sérieusement, ton histoire est superbemement écrite. J'ai dévoré du début à la fin
Je valide le code du règlement qui est bon Et je te pré-valide avec plaisir. Un administrateur passera dans ta fiche pour valider officiellement bientôt
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Mar 29 Mai - 19:25
Merci beaucoup
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover # Mar 29 Mai - 20:56
Validée !
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Sujet: Re: Olympe # Don't judge a book by its cover #
Olympe # Don't judge a book by its cover #
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