Sujet: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Dim 17 Juin - 2:18
FEAT. Coco Rocha
Pandore Johan TAIEB
22 ans → Né(e) à Jérusalem le 17/04/1990 → Etudiante en médécine, travaille à l'hôpital dans le cadre de ses études et comme mécano dans un garage pour payer ses fins de mois. célibataire → Bisexuelle → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques?
→Pandore à plusieurs cicatrices : une dans la nuque, une sur la paume de sa main droite, une sur le poignet et une relativement grande au niveau de la moelle épinière dans le dos. Elle sourit peu mais lorsqu'elle le fait ses pommettes sont mises en avant ce qui lui donne un air enfantin qu'elle abhorre. Lorsqu'elle fréquente le "grand monde", Pandore est irréprochable. Elle se maquille avec soin, se vêtit d'habits chics dont le patriarche lui à fait cadeau en gaspillant les derniers copecs de son ancienne illustre fortune, symbole de puissance de cette grande famille aujourd'hui au bord du gouffre. Pandore malgré son détachement certain pour ces soirées mondaines ne peut se résoudre à être cet enfant qui ferait "déshonneur à son rang" car l'honneur dans son monde, pour son père peut ne se résumer qu'à une simple paire de chaussettes dépareillées, ou une mèche de cheveux trop "aventureuse". En réalité, c'est une fille simple, presque négligée qui traine dans son appartement vêtue de vêtement simple, voir de long jogging, voir d'une simple petite culotte car les révisions lui prennent la majorité de son temps. De plus, travaillant entre l'hôpital et le garage, le style n'est pas la grande priorité de la jeune femme. En vérité, ce goût féminin de l'habillement la rend malade, ayant été intoxiquée toute sa vie par ses femmes avides de luxe et de "fashion". On la voit rarement trainer dans les grandes allées chics, "fashion". Pandore fréquente les petits bars, les petites ruelles ou la foule inconnue s’entremêle dans une cacophonie débordante qui la rend vivante. Dans cette foule, elle n'est personne. Pandore porte le même parfum depuis ses 15 ans ce qui la trahit parfois et elle change régulièrement de couleur de cheveux, seule fantaisie qu'elle aime à s'accorder. C'est plutôt une belle femme mais elle n'y prête pas tellement attention.
★Quel est le caractère de ton personnage? → En apparence, Pandore est une jeune femme rangée et distinguée. Rien ne la trahit jamais, on ne lui reproche jamais rien sur son apparence et c'est une enfant souriante, aimable, polie, très bien élevée. On lui reproche souvent sa froideur, car elle cultive le mystère autour de son mode de vie et aux yeux de la grande aristocratie, elle est une jeune femme qui aime à s'eclipser, parfois pendant plusieurs mois mais qui revient toujours aimable et acceuillante, tirer à quatre épingles. En réalité, Pandore est vulgaire, franche, colérique, spontanée, arrogante, narquoise, je m'en foutiste totale et bordélique. Elle se fiche complétement de ce que l'on peut imaginer d'elle. C'est un garçon manqué qui aime à se goinfrer de pizza devant les films d'horreurs qu'elle adore, flâner dans les cinémas, lire nue dans son lit, peindre, la glace, la bouffe en général en fait, se déchainer sur de la musique et surtout, ses études. Pandore est brillante. Brillante car passionnée, elle peut passer des heures sur un cas clinique et prend beaucoup de plaisir à s'occuper des gens de passages, ses inconnus qu'elle ne verra sûrement plus jamais. Pandore est une solitaire, elle enchaîne les coups d'un soir, est totalement irresponsable (en fait, elle déteste les responsabilités) donc elle est incapable de cultiver une amitié car elle n'en à juste rien à faire. Pandore est aimante sur le court terme, d'ou ses relations privilégiées avec ses patients. Elle fume beaucoup et fréquente les bars ou elle aime boire des verres et rires avec des inconnus. C'est une impulsive qui se retrouve parfois à se battre en pleine soirée malgré son apparence frêle. Elle est très douée en mécanique pour lequel elle a pris beaucoup de gout et à plutot un bon coup de pinceau. Elle est aussi cultivée et bien qu'elle se protège de l'amour qu'elle voit comme une tarre, Pandore, au fond d'elle est bien plus capable d'aimer qu'elle ne s'en doute elle-même. Pour l'instant, cela ne l'intéresse juste pas. Elle peut se montrer très génereuse mais aussi très egoiste. Elle nage souvent entre deux eaux. Bref, elle est peu fréquentable et ses rares amis ne connaissent pas sa double vie qu'elle dissimule avec force
Dernière édition par Pandore J. Taieb le Dim 17 Juin - 2:25, édité 1 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Dim 17 Juin - 2:19
Well... It's my story...
16 janvier 1988|| « L’enfant qui voulait manger son père »
« J’ai envie de te faire un autre enfant » murmure mon père. C’est un écho dans le vent, sans importance. Ma mère sourit. Elle doit sentir la vanille a ce moment-là, je crois, je ne sais pas. C’est l’odeur qui me vient lorsque je pense à elle. Mon père était un israélite, issu d’une famille aristocratique qui avait dilapidé son argent au fil du temps dans l’alcool et le vice. Il vivait réfugié depuis son enfance dans la grande maison familiale, barricadé car le nom de mon père avait encore un certain prestige et même sans toucher un seul centime il restait potentiellement un homme à abattre. Ah oui, le prestige. Ce fut le socle de ma vie, le socle de cette famille déchirée. Mon père n’avait plus que son nom pour exister et quelques revenus bien loin de la vie faste qu’il désirait mener même sans en avoir les moyens. Il était un jeune homme violent, très orgueilleux et profondément frustré de cette vie qu’il menait, en compagnie des familles les plus riches de son pays qui se moquaient à demi-mot du tragique destin de la grande famille des Taieb. Puis il y eut ma mère. D’un simple regard, elle balaya la poussière qui retenait emprisonné depuis si longtemps l’âme de mon père, cette poussière sur les meubles, sur cette fortune, cette maison. Il en tomba fou amoureux, dingue, en un seul instant. Elle était française, elle était belle, elle était douce et malade, elle n’avait besoin que de lui. Pour la première fois de sa vie, mon père avait une responsabilité sur les épaules. Il renonça à l’alcool, se maria, lui fit un premier garçon sain, mon frère Marceau et repoussa sa maladie. Il reprit le business, refleurissant pour un temps. Tout les 3 coulèrent des jours heureux, quelques fois ternit par la maladie de ma mère, par la guerre aussi qui faisait rage dans les environs et qui poussèrent un jour mon père ainsi qu’une foule d’aristocrates à quitter le pays qu’il était le sien. J’imagine que seuls moi et Marceau pouvons imaginer à quel point ce geste signifiait l’amour incroyable qu’il ressentait pour ma mère. Mon père était un homme du sud, accroché à ses racines. Il avait couru enfant dans le sable, baigné dans la mer chaude des étés brulants, sentit le parfum des épices et de la fleur d’orangers qui règne dans ces contrées. Il avait gouté au sang aussi, à la dureté de l’histoire de son pays, à ces frontières que l’on s’arrachait, à ses villes bombardées. Mon père était israélien et le resterait jusqu’à la mort mais ce jour-là c’est pour les beaux yeux de sa belle qu’il quittait ce pays ou il était né. Et sans le savoir, il venait de condamner ma mère.
Ils s’installèrent à New-York et vécurent une vie sans fioriture dans un bel appartement que mon père avait encore une fois reçu d’un héritage ancien mais qu’il avait des difficultés à décorer, vu le budget réel. Marceau avait dix ans lorsqu’ils ont envisagé de me faire. Ma mère était sur la corde raide, il était difficile d’envisager une guérison et son état empirait. Dans son aveuglement, dans son désespoir, mon père voulait d’elle une fille, façonnée à son image afin de perpétrer le souvenir d’elle dans une enfant. C’était malsain, sadique, étrange, et je porterais ce fardeau, ce poids immense sur mes épaules toute ma vie. Devenant pressant et tyrannique, ma mère finit par céder, épuisée et elle tomba rapidement enceinte. Malgré sa maladie, ma mère avait toujours été une femme très féconde. Petite mon père me disait « Il suffisait presque seulement que je la regarde dans les yeux et BOUM ». Bien sûr ce fut une fille, ce que mon père pressentit comme un signe du divin et comble de l’ironie je fus la réplique quasiment exacte de ma mère. Du moins physiquement. Bien sûr épuisée par 7 mois de grossesse tumultueuse qui lui ruinèrent la santé, ma mère accoucha de moi prématurément et mourra en couche se vidant de son sang dans une pièce froide et aseptisée, dans la peur et la douleur. Ouais. Mon père, pris dans son aliénation, me veilla jour et nuit, n’assistant pas à l’enterrement de ma mère. Je crois qu’une partie de lui est morte avec ma mère et que cette partie-là, il ne la retrouvera plus jamais. Mon frère Marceau fut abandonné à lui-même, passant de nourrice en nourrice durant toute son adolescence. Je ne le voyais peu et cultivait pour lui une adoration basée sur une l’imagination d’une relation fraternelle. En vérité, à l’âge de 10 ans il me porta comme responsable de la morte de sa mère et de l’abandon de son père. A 10 ans, on comprend les concepts, on sait plus ou moins ce qui se passe, qu’est-ce que la mort. Il est néanmoins difficile à expliquer à un enfant de cet âge le tangible, le pourquoi du comment. Qu’effectivement sa mère était morte en accouchant mais que non ce n’était pas vraiment la faute de sa sœur, sœur qu’il n’avait à peine pu qu’entrevoir tant son père la couvait. Bien sur le reste de son parcours fut chaotique et il disparut dans la nature à l’âge de 16 ans. Peut-être est-il mort, peut-être a-t-il été recueillit. Mon père ne s’en souciait pas, personne ne s’en soucia donc.
En attendant je fus élevée dans la richesse. J’étais une petite princesse du moins en apparence. En vérité, nous croulions sous les dettes et mon père avait des difficultés à faire face. Il avait repris l’alcool et dans ces grandes soirées d’ébriété, il me serait contre lui en tachant mes robes de ses larmes pour ma mère. J’allais dans les meilleures écoles, fréquentait les milieux mondains dès le plus jeune âge. J’étais toujours la plus sage, la plus mignonne. Je crois que si je n’avais pas été une enfant introvertie et réfléchie, j’aurais sûrement finie psychopathe tant je hurlais de rage dans ma tête et tant sur mon visage mon masque ne se fissurait jamais. Ce sourire figé, il sera ma défense toute ma vie. Ces dents blanches, ces cheveux parfaitement peignés, ce seront mon rôle contre l’adversité et contre la douleur. J’aurais pu affronter toutes les peines, toutes les horreurs tant j’avais appris à me réfugier derrière cette image d’enfant parfaite. Mais au lieu de pêter littéralement un plomb, me mettre a torturer des animaux en dansant sur du feu pour faire plaisir a satan, il sembla que mon destin fut autre.
17 avril 2002 || «Strange is relative»
12 ans. Je suis toujours aussi brillante à l’école, toujours aussi mignonne et mes fissures dans mon fuselage me pèsent. Mon père à séjourner deux ou trois fois à l’hôpital mais l’argent de ces amis proches à étouffé l’histoire sinon cela ferait bien longtemps qu’il aurait une assistante sociale collé aux fesses. Je suis gardée par la nounou d’un précieux ami à mon père. Elle est gentille et je me lie vite avec elle. Parfois, elle me reste regarder tard le soir la télévision pendant qu’elle fume sa petite cigarette sur son balcon. Une fois, Sancha (la nounou) m’emmène avec elle paniquée au garage d’un de ces amis ou de quelqu’un de la famille, je n’ai pas bien compris. Ca discute en espagnol, je ne comprends pas grand-chose. Je crois qu’ils se disputent et encore je ne suis pas sure. Sous le capot, j’aperçois un jeune garçon. Il doit avoir 3 ans de plus que moi et il est couvert d’huile et de crasse. Peu timide, je m’approche et l’assène de questions sur ce qu’il fait. Et sur ces simples faits, je me retrouvai toutes les semaines après les cours, la tête dans le capot pendant que Sancha retrouvait celui qui semblait être son ami ou son amant finalement. Sans le savoir, Andrea me sauva la vie. Je crois que mon cœur lui appartint pendant un temps tant il m’insufflait de l’oxygène. Je compris que je pouvais être celle que mon père voulait, conserver ce masque étouffant si je possédais une double vie, une vie de fantôme ou je pouvais être simplement moi. Et dans la chaleur des capots de voitures, entre les fils électrique, les moteurs rouillés et pots d’échappement, j’offris ma virginité à Andréa comme un présent, le présent de l’affection qui je lui avais porté toutes ces années. Et nous avons fait l’amour souvent, pendant notre adolescence respective avant qu’il ne s’envole pour Los Angeles lorsque j’entrai au lycée.
Néanmoins, je continuais de fréquenter le garage remplaçant Andréa qui fut une perte immense pour le patron. Pour moi, peut-être le fut-il aussi mais je ravala ma tristesse comme une grande fille que j’étais pour me concentrer sur ce petit boulot non-déclaré qui me rapportait un peu de sous, bien qu’illégal. Ensuite, ce fut le moment où je tombais amoureuse des sciences. La médecine fut comme une révélation en moi et j’entrepris de donner tout les moyens possibles et imaginables afin d’accomplir cette tâche. J’eus de nombreux amants durant cette période que j’amenais dans les salles de sciences pour effectuer notre douce besogne. Jamais quelqu’un de l’école, j’avais une réputation mais d’autres, des rebelles de la société que je trouvais sexy et qui n’auraient jamais l’idée d’aller cafarder quoique ce soit. Au lycée, je ne parlais pas à grand monde et personne ne me parlait vraiment. De temps, certains garçons s’aventuraient à ma rencontre pour coucher avec moi mais ils abandonnaient souvent face à mon mutisme et se mirent à me considérer comme une frustrée, frigide incapable de s’amuser. Je découvris ma bisexualité avec une jeune fille de l’école, que j’avais toujours eu envie d’avoir dans mon lit et que je finis par avoir. Tellement honteuse de ce qu’elle s’était laissé aller à faire, elle n’en parla jamais, ce qui fut pour moi une véritable aubaine car j’avais poussé les frontières du danger, tout en sachant bien que je risquais gros.
La suite n’est pas réellement passionnante. A l’âge de 18 ans je commençai brillamment mes études de médecine et déménagea un l’appartement seule après avoir vendu celui de mon père. Il s’est d’ailleurs suicidé lorsque j’avais 18 ans libérant le carcan dans lequel il m’avait enfermée et me laissant un vaste héritage de dettes et un nom, celui de TAIEB. En tant que seule représentante, je fais maintenant office de figuration aux grands diners tandis que je galère derrière avec bourse, boulot et études. En général, je me sers de ces diners pour me nourrir relativement correctement car le reste de l’année je suis sous-alimentée, beaucoup par manque de moyen mais aussi par flemme.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Hylee, 19 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par pur hasard ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope ! ★Présence sur le forum → 4/7 voir plus quand j'ai le temps. ★Personnage inventé ou scénario ? → Perso inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ Est-ce qu'il fallait mourir ? La réponse, cachée derrière les mondanités éphémères d'un monde ou nous nous noyons, est manipulée. Oui pour le fond et non pour la forme. Joli jeu qu'est celui de notre passion. Plaque tournante autour du point central qu'est la fin de ma vie. Et le monde qui tourne en cadence autour de notre orbite. Terribles engeances nous enfermant un peu plus dans notre folie. Mederick.
Dieu que j'ai mal. Douleur assourdissante aux remparts escarpées. Mes veines s'y accrochent et le sang rouge s'écoule dans la douceur de cette musique dans laquelle je m'évade. Lacerez-moi, étouffez-moi entre ses draps dont avide d'odeur je me plonge en pensant a nos deux corps, criant du désir qui les achèvent. Avaler ces doses de passions comme des sucreries empoisonnées. Donnez-le moi encore. Juste un peu. Musique de mes pas dans ce grand couloir. Il me semble entrevoir, dans ces murs de papier, la princesse qui danse. Nouvelle ode à la joie. Larmes dorées qui s'écrasent sur mes joues. Petites gouttes de douceur dans cet amphithéâtre de la peine. Notre monstrueuse rencontre providentielle, au détour d'une université, devenue refuge d'un esprit en berne, n'a mené qu'au chaos. Celui qui résonne comme un tambour fataliste, annonçant la sanction prochaine. Effondré d'une déconvenue imprimée au nom de ma génitrice. Cette reine déchue aux envies perverses. Celle qui haïssait la princesse de s'être appropriée son enfant et qui accapare aujourd'hui le véritable roi de ses murs. Mien. Conte aux dorures effacées. Les enfants s'endorment ignorant du trouble affable. Le prince gagnera toujours. C'est ainsi qu'il doit en être. La reine mourra, abattue des mêmes armes qui l'ont un jour construite. Le silence recouvre pourtant la vérité. Le prince se meurt dans ses murs de cartons. Il rejoint peu à peu les spectres qu'il abhorre. Et la pluie lavera son existence une fois l'impensable achevé. Et le petit prince, emprisonné à jamais dans son amour incommensurable, hantera de son ombre, la lumière qui a autrefois fait de lui un être vivant.
Tout se passe en un instant. Le contact de nos deux peaux et ses cris. Autrefois ignorant du système, il semble qu'il en ait découvert la condition sine qua non. Ce n'est pas une sinécure et le prix à payer est redoutable. Donnez-le moi encore. Juste un peu. S'il faut que j'en crève ensuite. Peu importe putain. Je le regarde. Corps transis de douleur devant ces cris inutiles. J'aimerais. J'aimerais abandonner. Je suis trop fier tu entends ? Rien ne peut me détruire, je suis un enfant et je vole au gré du vent. Celui qui caresse mes cheveux lorsque tes bras sont occupés a d'autres courbes transpirantes aux anciennes saveurs exquises auquel je me refuse. Je cours dans des champs ou je te vois au loin. Ou mes yeux rivés sur toi suivent le chemin que tu traces. Caressant ce blé blond de mes doigts, je revis un instant. Ma respiration est reposée, constante. Je n'ai plus cette impression constante de perdre pied, de me noyer dans les marécages ou j'hurle des heures, aspirant de mes poumons l'eau puante de ces lacs où je te perds.
Mais la fierté est trop envoutante. Ces charmes m'obsèdent, elle me tient debout devant ces affres passionnelles qui me lient corps et âme au moindre de tes souffle. L'envie soudaine d'un pêché caresse mes lèvres endolories des baisers trop murs, inlassablement échangé. Mais j'étouffe cette doucereuse quintessence pour cette vacuité laide qui me sourit avidement. Va te faire foutre putain.
«Et c'est repartit. Petit prétentieux de merde. Ce que tu peux me casser les rouleaux bordel avec tes conseils a deux balles ! Tu crois pas que j'ai assez de casse-couilles autour pour que tu viennes te rajouter ?! Sérieusement Mederick. Arrête. »
Sourit enfantillage. Les mots pleuvent comme des denrées inutiles, essayant d'abreuver ce peuple transi de douleur. Il n'y a aucune vérité. La mort est masquée. Non. Non.
« La coke ne … la coke m'amuse plus. C'est juste pour m'éclater okay ? »
Cherchez la justification là ou elle n'existe plus. Mederick je te mens autant que je me mens. Pourtant, je la connais la vérité tu sais, je la connais bien cette salope. La coke ne me fait plus rien. Mon sang n'en reçoit plus les ondes. Et dans cette maladie futile qui me ronge, je me rattache au niveau supérieur. Celui qui me paraissait autrefois inaccessible, celui que je reniais d'un coup de tête prétentieux, m'apparait aujourd'hui comme le seul remède a mon mal-être. Nos regards se croisent. Le mien est emprunt d'une douleur que je refuse de concevoir. Il se mut donc en colère dérisoire. Notre engagement comme une mésalliance que je préfère m'imaginer a ton avantage plutôt qu'au mien. Et vient la stupidité. Celle qui auparavant source de mon désir, deviens cette entité gênante que l'on voudrait voir emmurée à jamais dans sa triste complaisance. Comme toutes les femmes de cette maison, elle est horriblement jolie. Nos regards se croisent et nos pensées s'échappent. Le mien retourne sur Mederick. Je tremble de colère. J'ai envie de l'attacher a moi violemment, liant a jamais son corps au mien pour ne pas qu'il puisse s'enfuir encore. Comme par réflexe, mes mains attrapent ses épaules et je l'attire vers moi un instant pour le repousser la seconde d'après. Je m'approche de nouveau, la respiration saccadée, témoignant d'un désir que je ne peux refouler. Mes lèvres contre son oreille. Un murmure.
« Qu'est-ce que tu attends connard ? ! »
Et je le plante là, donnant un violent coup d'épaule à j'ai-un-beau-cul-mais-pas-de-cervelle en passant. Elle étouffe un grognement, elle est docile. Peut-être me connait-elle mieux que je ne le crois et derrière ces grands cils de pétasse, se dégage la fleur rare de la gentillesse. Elle sera à l'effigie parfaite de celle que Mederick aime briser. Pauvre âme. Cette pensée arrache tout de même l'ombre d'un sourire derrière la jalousie qui se profile.
Je ne sais pas ou je vais. La fierté mène mes pas, m'empêchant de faire demi-tour. J'erre ainsi sans but, au milieu de ces femmes et de ces hommes qui ne soucient que de luxure et de vanité. Des visages inconnus m'apparaissent par centaine, ici, dans une maison dont chaque recoins m'échappent. L'alcool coule à flot et soudainement, une musique puissante remplie l'atmosphère. Les corps comme attirés par cette sonorité, rentrent en contact. Ils se frôlent, se touchent et se murmurent les promesses d'une nuit de pure jouissance auquel j'aurais maintes fois le regret d'assister. Et je regarde. Ce film navrant qui passe en boucle. Encore et encore. C'est une danse sans fin. Les jolis sourires m'apparaissent comme des masques tragiques et grimaçant. Mes propres larmes s'écrasent au sol. Celles qu'il m'est impossible de laisser couler par simple fierté. Mes poings se serrent de nouveau. Je dois rester fort, putain, tu comprends ? Toi, toi qui m'est si essentiel. Revenir a ce point de vue nihiliste qui a influencer chacune de mes décisions et qui les influence encore. Plus douloureusement à chaque fois. J'erre sans but un instant, les mains sur mon front, essayant d'arracher ces vils pensées qui s'échappent. Enrouler autour de mes doigts ces fils d'or empoisonnés. Ceux qui emplit de mes sentiments, irradie mon cerveau. Ce traitre de cœur voit comme il pique, me laissant sur le carreau. Et le trèfle de la chance a vu sa quatrième feuille tombée au son des gémissements insolents qui coloraient la nuit.
Appuyé contre la porte, comme un fantôme indésirable, je l'observe au milieu de la foule. Objet désuets que sont les gens, ils ornent cette pauvre maison aux odeurs délétères. Nos regards se croisent un instant, de nouveau et je disparais, laissant derrière moi les remords d'un autre jour. J'erre de nouveau jusqu'à une nouvelle porte. Terrible labyrinthe ou mon fil d'Ariane possède des cheveux blonds, une peau bleuté par la mort et des longs ongles. Elle m'entraine là ou elle m'a toujours connue, là ou elle pourra s'emparer à nouveau de moi. Elle insiste cette salope. Elle veut me retrouver. Et alors que j'ouvre la porte, les traces de mon passé me surgissent soudainement. Bienvenu dans la danse.
« Putaaaaain Ismael. On t'as chercher partout. T'étais ou mec ? »
Et devant ces rejets de la société, un sourire passe la barrière de mes lèvres. Tout est caché et tout est révélé. Nous sommes les monstres. Achevé par ces substances illicites qui trainent sur la table. Pendant que les grands s'enracinent dans leurs indicibles péchés, nous fêtons les nôtres aux grands jours. Papa, maman baise avec d'autres et fifille a le nez remplis de coke. Nos deux mondes ne se frolent pas. Nous n'écartons pas les cuisses pour des mots bien emballés de belles fioritures. Elles ont toujours été offertes, aux inconnus qui penauds, titubants n'ont qu'à faire un geste pour qu'elle dévoile leurs terribles secrets. Jeunes sybarites aux envies dérisoires. Je souris de nouveau.
« Paraît que tu fais plus dans la coke. On a des aiguilles et de la dope a faire grimper ta mère au plafond. Quoiqu'elle a pas trop besoin de ça avec ton pote qu'est là ! » « Crois-moi t'as pas besoin non plus que je te défigure. Alors ferme-la. Elles ont trainées ou tes aiguilles ? » « Tu fais la fine bouche maintenant ? T'as changé Ismael. »
Cette phrase me transperce. Opréa ricane doucement. Tu vois ? J'avais raison Ismael. Et puis merde, quelle importance est-ce que tout cela à maintenant ? Monde féerique. Je suis debout sur la table, retirant mon t-shirt en me déhanchant doucement. Une fille m'accompagne ainsi qu'un type. La musique transperce chaque pore de ma peau tandis que je procède au déshabillage. La fille glisse doucement sa main sur ma peau, descendant doucement jusqu'aux boutons qu'elle m'aide a retirer. Sa main s'introduit doucement là ou aucunes entités féminines ne s'étaient aventurées depuis quelques temps. Mais la nausée me vient. Elle apparaît soudainement et avec je me sens de plus en plus somnolent. Je descend de la table renversant tout sur mon passage. La fille est déjà occupée avec l'autre, personne ne me regarde. Ma respiration est soudainement plus faible, je me traine jusqu'à ma chambre rampant a moitié. Ma peau est exsangue et mes lèvres légèrement bleuté. Je passe du chaud au froid soudainement. Accroché a mon lit, je respire difficilement. Les fesses par terre et les mains solidement accroché au drap pour ne pas flancher, les pas dont le son m'est familier ne m'atteignent même pas. La porte s'ouvre et je le vois. Ange salvateur. Toute la peine m'innonde et je renonce au peu de fierté qui me reste. Je m'avoue vaincu
Le code règlement:
→ Let's go Knicks
Dernière édition par Pandore J. Taieb le Lun 18 Juin - 15:09, édité 2 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Dim 17 Juin - 9:30
bienvenue à toi & bon courage pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Dim 17 Juin - 10:01
Welcouuuuuume
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Dim 17 Juin - 10:13
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Dim 17 Juin - 11:26
Bienvenue!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Dim 17 Juin - 12:15
Merci x4
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Lun 18 Juin - 20:45
Bienvenue chez nous !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong » Lun 18 Juin - 21:53
Validée !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur le petit cupcake (a)
Have Fun !
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: Pandore ☂ «Take me somewhere I belong »
Pandore ☂ «Take me somewhere I belong »
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum