Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖
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Sujet: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 29 Juin - 17:38
FEAT. WILLA HOLLAND
Effie Haru Lola Breslin-Comeau
19 ans → Né(e) à Newcastle le 23/05/1993 → Elle a envie d'arrêter les études, mais puisqu'on la menace de la repatrier en australie, si elle fait ça, elle continue ses études en arts, mais soyons franc, ça prend pas des cours pour devenir écrivain ou pour jouer de la musique. célibataire → bisexuelle → membre des rebels.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → La demoiselle a longtemps cru qu'à ses onze ans, elle recevrait une lettre provenant de Poudlard, lui indiquant gentiment qu'elle était une sorcière ❥Elle peut facilement lire un livre de 500 pages par jour ❥Elle ne se sépare jamais de son carnet, tout comme de son sac en bandoulière brun, qui semble aussi vieux que le monde, c'est sa vie entière qui se trouve là-dedans ❥ Elle a un tatouage sur le poignet où il est écrit « Alyss » qui était le prénom de sa mère, un en arrière du genou, où il est écrit « Mickael » qui est celui de son père et un sur la nuque que c'est le chiffre 23 ❥ Elle croit en l'astrologie, au tarot et à la numérologie ❥ Elle adore l'eau, elle pourrait y passer sa vie ❥ Elle a tendance à utiliser de manière abusive « je m'en fous » ❥ Effie semble avoir beaucoup de difficulté avec le principe de garder un job, apparemment ne pas avoir un bon relationnel n'aide pas ❥ Elle déteste les souris, les hamsters, encore plus les rats, elle pourrait s'acheter un serpent, que pour donner ces foutues bestioles à manger ❥ Elle a eut deux peines d'amour dans sa vie ❥ Semble collectionner les erreurs, à l'entendre ❥ N'apprécie pas les connards qui friment ❥ Lorsqu'on lui demande elle a quel âge, elle doit toujours rajouté qu'elle a dix milles années extra-terrestre ❥ Elle aime se marrer des gens, que pour les faire chier, c'est un de ses passe-temps préférés, surtout lorsqu'il s'agit de sa tante ❥ Elle fume comme une cheminée et elle se fout légèrement du fait que « ça va nuire à ma santé », elle a essayé d'arrêter, mais elle a tendance à se trouver toujours une raison pour recommencer ❥ Elle a l'habitude de sécher tous ses cours et le fait de lui répété que l'Université ça coûte cher ne lui donne pas plus envie d'entrer dans une salle de classe ❥ Elle peut passer sa nuit sur les sims 3 à s'inventer une vie ❥Elle sait parfaitement français, anglais.
★Quel est le caractère de ton personnage? → « On m'a souvent décrit comme étant une personne qui semblait avoir deux personnalités bien distinctes, à croire qu'on a littéralement cru que j'étais sans doute victime de bipolarité. Non, à vrai dire, c'est tout simplement parce que je ne suis pas simple. Et j'ai un constat de psychologue pour sans doute le prouver ; apparemment, c'est dur être une demoiselle dans les temps morderne, vous ne pouvez pas croire plus vrai lorsque l'on parle de moi. Je sais ce que je veux et je suis plutôt du genre déterminée, apparemment le danger, c'est au-dessus de moi ; j'ai toujours été et je resterai comme ça. Lorsque je me fixe un objectif, je ne suis pas disons arrêtable, tout comme je suis hyperactive. J'ai l'impression désagréable parfois que mon corps est trop petit pour moi, parfois je me sens claustrophobe dans mon propre corps. C'est le mal de vivre, ça ? Plutôt moche, si vous voulez tout savoir. Je me jette à travers des personnages, des livres, corps et âmes, j'ai l'impression qu'ils m'habitent, tout simplement pour avoir l'impression d'oublier ma vie. Pathétique. Oui, c'est ça ; je suis pathétique. Je suis du genre à parler, haut et fort, et à utiliser du cynisme et du sarcasme dans toutes mes phrases, je me fous de l'opinion publique, tout comme je me fous de l'autorité. Faire une manifestation pour un oui ou pour un non, c'est tout à fait moi, utiliser des lois contre des personnes qui me disent dans le tort aussi. J'ai un élan de justice ? Pfft. C'est que pour agacer les gens. Pour qu'ils roulent les yeux bien comme il faut et qu'ils se croient tout à coup bien meilleur que moi. Les pauvres. Je les plains. Je crois que je suis plutôt introvertie, j'ai beau parlé beaucoup, les vraies choses je les dis rarement. Pour ça je crois que l'on peut dire introvertie ? Je n'aime pas les émotions, les sentiments. Encore moins chez moi.
Certains psychologues s'accorderaient sans doute pour dire que j'ai une énorme colère. Dirigée vers qui ? Sur les sept milliards d'habitant de la Terre, sur la vie en générale. Je suis comme ça, la vie me fait littéralement chier, je l'emmerde à mon tour. Parfois, j'ai envie de la prendre de court et de tout faire pour qu'elle se fasse avoir par une « stupide humaine dans mon genre », comment ? Je sais pas, mais un jour je vais trouver. Je suis loin d'être réellement facile à vivre, certaines personnes sont noires ou blanches ; moi j'aime le gris et ses teintes. Les gens naturellement m'évite et lorsqu'ils ne sont pas assez brillants pour le faire et qu'ils commencent à trouver que je suis une fille bien, ils sont plutôt déçu, en général. Orgueilleuse, rancunnière... Non, je n'ai pas tous les défauts. J'ai plusieurs qualités. Même si ça ne paraît pas sous mon équipement que je porte contre la vie, histoire de ne pas me faire mal. Je suis plutôt patiente et plutôt tolérante, allez jouer du piano devant une foule remplis de connards aux comptes bancaires remplis, me dérange. Mais devant des handicapés, je crois que ça ferait plus mon bonheur que le leur. Peut-être encore un élan de justice venant de ma part ? Aucune idée. Je suis peut-être seulement généreuse, non ? Trop simple ? Les gens ont de la difficulté avec moi parce que je ne suis pas simple et que je ne plis pas, têtue, quoi. Sauf que je suppose que lorsque je me fais connaître, je dois être sans doute attachante, même si parfois j'en doute. Mais ne vous faites pas des histoires à la guimauve, c'est plutôt difficile d'être dans ma peau et d'être dans la peau des gens qui m'entourent.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Naomie & dix-huit ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par le train. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Yep, miss. ★Présence sur le forum → Disons un gros, 7jours/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
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Elle n'avait pas besoin de pouvoirs comme Lucas pour savoir que son père voyait rouge. Si elle avait voulue le faire frustrée à maintes reprises, elle sentait qu'aujourd'hui, c'était la bonne. Apparemment, ça l'était. Mais, Claudio n'avait pas reçue sa tête de cochon du voisin, le pourquoi qu'elle resta plantée devant lui, à le regarder en arquant un sourcil. S'il avait dans l'intention de provoquer chez elle, un certain sentiment de respect ou de peur, c'était raté. Ça elle le savait plus que personne définitivement. Mais de toute évidence, à priori ce trouillard de Jérémie n'avait pas coulé dans la même eau chaude qu'elle parce qu'elle le sentait tremblée. Elle claqua la langue, complètement dégoûtée par le fait qu'elle puisse avoir embrassé pareil crétin. Et apparemment, le fait de prendre la main du roux devant son père l'avait un brin pris au dépourvu ou quelque chose comme ça, puisque son paternel s'empressa d'aller défaire les mains, la regardant. Elle ne broncha pas. « Oses-tu vraiment demander ce qui se passe, Claudio de Rubis? » Oui, il était en colère. Néanmoins, la blondine restait complètement sourde au fait que son père avait sûrement une fureur (normale, après tout) mais que ça l'empêcherait certainement pas de faire sa vie ! Ou encore moins de trouver que la question était réellement d'un crétinerie enfantine. Mais elle eu quand même un petit tressaillement à entendre " Claudio de Rubis ". Jamais ses parents n'avaient pris la peine de l'appelée par son nom complet, juste quand elle déraillait ou quand elle se mettait les deux pieds dans les plats, quand elle envoyait promener les servantes ou encore quand elle se rebellait, comme présentement, quoi. « Je croyais pourtant que tu étais plus perspicace, jeune fille. Tu sais... » Elle se mordit férocement la lèvre. Non, elle n'allait quand même pas se mettre à s'écrier que de toute évidence, elle en avait rien à faire de ce qu'il croyait ou pas. Et c'était juste. Elle en avait complètement et strictemment rien à faire. Ce qui n'était pas relativement une réelle tristesse, mais plutôt un simple fait. Claudio croisa les bras, l'air tout simplement impassible. De toute évidence, il s'attaquait déjà au rouquin. « Tu nous excuseras, j'essaie présentement d'avoir une discussion avec ma fille, tu sais, la princesse héritière d'un des plus grands royaumes d'Enkidiev et dont je suis le roi? »
Elle comprit qu'il était réellement furieux, sûrement. Pour l'avoir mis à la porte avec autant de brusquerie et en hurlant autant. Mais la jeune fille n'en avait rien à faire du rouquin. Malheureusement ou heureusement pour lui, elle en savait que trop. Il s'était juste avéré un très bon complice et surtout un très bon professeur en ce qui concerne le fait de s'évadé de quelque part. Au moins, il ne s'était pas mis en tête de hurler sur la façon qu'elle était habillée, c'était déjà ça. Quand il revint devant elle, son visage n'avait pas changé d'un poil. Elle n'allait pas se mettre à dire pardon, Didi ne savait pas s'il la connaissait au point de savoir que sa fille aînée avait un grand orgueil ou pas, mais en tout cas, il allait l'apprendre très vite, ne pu-t-elle s'empêcher de penser.« Ça suffit, tes conneries, tu m'entends? J'en ai assez vu. Qu'est-ce que t'espères, Clau? » Ce qu'elle espérait ? Avoir une autre vie, peut-être ? Ne pas... Juste être totalement différente ? Savoir être capable d'arrêter peut-être un instant puis de se dire que... Oui, bon. Ça la révoltait et elle trouvait ça complètement dégueulasse. Qui était Parandar -et quel moine allait oser lui dire en pleine face surtout- pour pouvoir être aussi cruel et lui enlever sa mère ? Elle était autant révoltée contre son père que contre les dieux, aussi débile que ça pouvait être. Claudio sursauta néanmoins, son père venait de lancer une lampe par terre, avec un tel fracas que sûrement tout le château entier était sûrement au courrant. Enfin, que au moins il y avait une pièce de moins dans le mobilier du château de Rubis. Pour savoir quelle était la raison, apart avoir des yeux bioniques ou entendre le rugissement de son père, on en avait aucune idée. Quoi que de toute manière, tout le monde savait que la princesse, révoltée de nature, l'était encore plus depuis que sa mère était morte. Alors, on en avait pas réellement à se demander le pourquoi au fond. Elle ne tenta pas de rester sans bouger, ça ne marcherait pas, elle le savait bien. Clau était pas folle, il faut dire. Mais son regard ne changea pas. « Écoute, je sais que c'est difficile, et que je ne suis pas.. Elle. Mais Claudio, je t'en prie, arrête ton cirque. C'est n'importe quoi. » NON !
Là. LÀ ! Il l'avait mise à boutte de nerfs ! Si lui avait retrouvé sa face impassible de toujours, elle, elle s'obligea à la gardée elle aussi, la sienne. Se mordant encore une fois plus que férocement la lèvre inférieure, si bien qu'elle se mit à saigner. Mais d'une main, elle enleva les gouttes de sang qui dégoulinaient sur son menton. « Je ne veux pas que tu le revoies si c'est pour faire tes stupidités, suis-je bien clair? » HA ! TU CROIS ÇA ? La seule chose qu'elle avait envie de faire en ce moment c'était tout simplement de lui lancer un " VA CHIER CRÉTIN DE CON ! " à son père, mais elle se tue. Deux gouttes de sang, un peu plus grosses réaparrurent. S'en fichant totalement. Elle resta à regarder Dustin de son air complètement impassible. Elle voyait du coin de l'oeil la tonne de feuilles devant lui. Elle s'en fichait. Qu'est-ce qu'elle c'était déjà dit ? Il ose, j'explose ? Il allait voir ! IL ALLAIT VOIR ! « BIEN SÛUUUUUUUR ! Comment pourrais-je ne pas obéir à l'ordre du roi ? » D'un ton complètement sarcastique. Il faut dire qu'elle le voyait si peu, qu'elle se dit qu'au fond, ça revenait au même. C'était comme si en même temps de perdre sa mère, elle avait perdu son père. Ce qu'au fond d'elle, elle en était complètement incapable de supporter. Mais encore une fois, elle fit taire l'émotion qui allait se mettre à embarquer ; sa tristesse. Non. Elle n'allait pas pleurer. Oh que non. « Je vais faire ce que JE veux, c'est MA vie ! Pas la tienne. Toi tu veux passer ta vie dans des papiers complètement... CRÉTINS ! Qui serve À RIEN ! C'est TOOOIII ! Moi, personne j'vais jamais d'venir reine, OKAY ? J'VEUX PAS ÊTRE REINE ! POUR QU'UNE BANDE D'IMBÉCILES VEUILLENT ME... VEUILLENT ME TUER À TOUT MOMENT DANS MA VIE ? NOOON ! » Sans qu'elle s'en rende compte, les larmes coulaient en abondance sur ses joues, incapable de se retenir. Elle avait tout fait. Ne pas parler d'elle, ne jamais évoquer le passé, se dire que c'était normal, elle était partie en vacances... Ou n'importe quoi d'autres. Elle avait aussi fait en sorte d'éviter de passer dans tous les couloirs où il y avait un portrait d'elle... Une statue d'elle... Claudio en pouvait juste plus, et elle venait d'éclatée.
Sauf qu'elle éclatait un peu étrangement. Complètement dépassée, elle était incapable de ne pas se mettre à crier comme une débile sur son père, comme si elle était incapable de ne pas réussir à enlever cette boule qui bouchait sa gorge, lui faisait atrocement mal. Elle était plus capable. Claudio renifla bruyamment. « Je veux pas... Je veux pas... Prends... Prends une des autres, mais j'veux pas. C'est trop dur. J'suis la plus nulle pour être une reine, jamais j'serais une reine comme elle... Je veux pas qu'tu meurs comme elle... J'veux pas ! » Le seul mot qui ressortait dans son esprit, était simplement " j'veux pas ". Juste aux souvenirs qu'elle avait eu quand elle s'était mise en tête de fuguer, lui revinrent, puis elle se remit de plus belle à pleurer, incapable de s'arrêter. Trop dur. Elle s'avança, trébuchant, les yeux complètement masqués par ses larmes, mais arriva devant son père à qui elle ne pu s'empêcher de faire un câlin. « Reviens... Reviens comme avant... J'sais c'est dur... Mais... Mais au dirait que j'ai perdu mes deux parents... J'veux pas être... J'veux pas être comme les autres orphelines qui sont toutes froides puis qu'ils ont des parents complètements débiles... J'veux mes vrais parents ! MES vrais parents ! » Se fouttant de ce qu'elle avait l'air, elle accota sa tête contre le torse de son père, pleurant, au dirait incapable de s'arrêter. C'était tellement compliqué dans sa tête. Comment se dire quoi dire, quoi faire ? Elle renifla, entre deux larmes. « Pis... pis lui... Bien... C'est juste lui qui m'a ai-aidée quand j'ai voulue fuguer... J'me fous de lui... » Elle commençait à se calmer, pleurant toujours quelques larmes. Mais Clau ne pouvait s'empêcher de se dire que de toute évidence, c'était pas sa faute si Érika était morte. Elle releva son petit minois vers le visage de son père. «... Désolée... Pour la fugue... » Elle eu une nouvelle crise à l'intérieure, incapable de gérer. « J'voulais m'sauver... J'voulais... J'voulais... J'étais incapable de me dire que le monde vivait sans qu'elle... Elle soit plus là. J'ai juste décidée de... De partir. Faire le calme... Mais ça pas fonctionner... J'voulais être forte. Me montrer forte pour les autres... Mais ça pas fonctionné... » Elle cacha son visage en se recrovillant, toujours accoté contre son père. Reniflant.
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→ Lets go knicks
Dernière édition par Effie H.L. Breslin-Comeau le Sam 7 Juil - 17:25, édité 7 fois
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 29 Juin - 17:38
Well... It's my story...
Effie Haru Lola Breslin-Comeau
I.
« Il était une fois ... » toutes les bonnes vieilles histoires commencent ainsi. Et les mauvaises, celles qui ne connaissent par leur happy ending, est-ce que vous savez comment elles commencent ? J'en ai aucune idée, la preuve, lorsqu'elle a débuté, j'étais même pas encore là. Je suis née en Australie, à Newcastle, pour être précise. Lorsque j'éclairci ce point, apparemment les gens me trouvent chanceuses, puisque c'est là où vit les kangourous, les koalas, bref les bestioles plus ou moins intéressantes. En fait, je n'ai aucune racine australienne, donc je ne sais même pas si je pourrais me qualifier de la sorte : mon père vient d'un coin perdu de la rive-sud de Montréal en plein Québec, alors que ma charmante maman est une exportée de New-York. Mon père un océanographe rêvant de l'Australie depuis ses années d'adolescence et ma mère, une zoologiste spécialisé en ornythorinque. Franchement, je ne sais pas si c'est leur amour l'un pour l'autre qui a réussi à me concevoir, moi, leur fille unique, ou bien leur amour pour la nature. Contrairement à toutes les jeunes filles de ce nom, je ne jouais pas avec des barbies lorsque j'étais petite ; ma mère ayant fait des études en sociologie à l'Université comme cours d'options, à compris que ces poupées étaient une forme d'éducation puérile aux jeunes filles et elle m'interdisait de jouer avec ces poupées. Tout comme je n'ai jamais écouté un film de Disney, au moins ça fait de moi que je ne rêvais pas d'aller à Disneyland. Non, ma mère me racontait des histoires de chat aveugle qui savait piloter un avion, ou bien de grandes espionnes-chasseuses de dragons, bref des histoires tirées complètement de son imagination. Elle me lisait aussi les Harry Potter. C'est peut-être déjà à cette époque, que elle, détestant les livres pour mourrir, m'a donné tout de suite donner cette piqûre. Je n'en sais rien. Mais je sais seulement que si un jour, je deviens une écrivaine, je le vaudrai à ma charmante mère et à ses histoires complètement étranges, lorsqu'on y repense. Mes parents étaient, comme pour la plupart des enfants de mon âge à l'époque, mes idoles. Mais j'avais une bonne raison de plus qu'eux ; j'avais un cadre photo de moi avec un bébé kangourou dans le salon, que parce que ma mère avait délaissé les ornythorinques pour sa fille qui trouvait légèrement plus mignon un kangourou qu'une de ces affreuses bestioles. Je sais, je parle plus de ma mère que de mon père. Mais ça n'empêche pas que ce grand homme, connaisseur des océans, n'était pas plus important. Il m'amenait à la pêche, me baigner... Bref, tout ce qui concernait l'eau, au final, quoi.
II.
Enfant, nos parents sont nos idoles. Adolescent, nos parents sont nos ennemis. Le métier ou l'amour que je portai pour eux, ne changea pas ce concept, malheureusement pour eux. J'avais une si grande soif de liberté, que je voulais qu'en faire à ma tête. Et honnêtement, ça n'a pas réellement changé, ce qui « va causer à ma perte » à entendre Grace, ma tante. Bref, c'est vrai que je n'étais pas un ange, mais fallait bien s'attendre à quelque chose du genre, non ? Ouhou, période d'adolescence évoquait peut-être période de tranquilité, voguons sur les vagues ? Non. Bien sûr que non. Si on enlève les problèmes qui vont avec une poussée non désiré d'acné, et bien il y a aussi les problèmes amoureux, ainsi que ceux à l'école. Oh, pour ces derniers j'avais plutôt une difficulté à être présente pendant les cours, parce que j'avais mieux à faire que d'écouter des personnes rasantes parlées éternellement (une heure et demie) sur une matière non-intéressante. Problème qui fut rapidement transmi à mes parents qui ne surent pas réellement quoi faire. J'eus le privilège d'avoir plusieurs menaces qu'ils ne mirent jamais, mais oh grand jamais à exécution. Par exemple, l'idée stupide de me faire l'école à la maison. Franchement, on aura mieux vu comme punition. Mes problèmes amoureux devinrent plus graves, lorsqu'après être tombé complètement amoureuse de Alexis, un musicien, sans réelle ambition qui m'avait complètement écrasé, après avoir eut l'idée miraculeuse de vouloir qu'on se drogue ensemble (et dont j'avais inévitablement dit oui, parce que c'était LE gars) et avait fait de ma vie une merde lamentable, et bien je tombai amoureuse d'une fille. Ce n'est déjà pas très clair de savoir lorsque l'on est amoureux, surtout lorsque l'on a une vie qui est loin d'être aussi jolie que la mienne, il faut dire que rendue à cette étape de ma vie, j'étais tout sauf un ange. Les journées où je n'avais pas une once de drogue dans le corps était très peu nombreux et mes parents commençaient réellement à s'inquiéter et à regarder les centre de désintoxication. J'acceptai d'aller dans un, sans réchigner. Je devais avoir encore un instinct de vie. C'est dans cet établissement que je tombai amoureuse une seconde fois ; Kayla.
III.
J'étais réellement amoureuse et je ne comprennais pas réellement ce qui m'arrivais. J'avais des amies, au lycée, et je ne regardais pas les filles de cet oeil. À croire que je devais reviser mon avis sur les coups de foudre. Elle aussi, elle était en centre de désoxication, elle semblait un peu plus faible que moi, par contre. On prit soin de m'amener mes études afin que je ne prenne une once de devoir et entre les faire ou bien fantasmer sur une fille, je n'avais pas grand chose à faire, sauf ces petites réunions. Il s'avéra qu'étrangement mon amour que je portais à Kayla fut réciproque, je le sus une journée où on s'embrassa. Commença alors ma deuxième histoire d'amour, un peu moins disons, destructrice. J'étais vraiment heureuse avec elle, parfois je trouvais un peu étrange de croire que moi, Effie Breslin-Comeau j'avais réellement le béguin pour une nana. Mais en même temps, il n'y avait pas réellement grand chose de très étonnant là-dedans. Lorsque je sortis du centre, on garda contact, assurément. On se voyait les fins de semaines, pour mes parents c'était ma nouvelle meilleure amie. Je n'avais pas réellement envie de leur dire tous les détails ; ça allait pas un peu les anéantir, si ? Il y avait pleins d'émissions sur le cannal qui en parlait, si vous voulez tout savoir et je n'avais personnellement, pas trop envie d'y goûter. À mes dix-huit ans, alors que je m'étais préparer à leur en parler, parce que j'en avais assez de toutes ces foutues cachoteries, mes parents eurent une grave accident de voiture. Ils décédèrent sur le choc ; un violent face-à-face. Trop sur le choc pour pleurer ce qui devait être l'équivalent de ma vie entière, j'écoutais débiter les autres. Pour une fois, ce n'est pas moi qui remplissait le vide. J'avais envie de leur arracher à tous la langue, lorsqu'ils me demandaient : « comment ça va ? » ou bien « oh mes sympathies » et « tu sais, ils étaient tellement gentils » j'en voulais pas de ces foutues excuses. Je voulais mes parents, point. La lecture du testament arriva en même temps que ma lettre d'université ; j'avais rêvé, je l'avais envoyé à Columbia, à New-York. À l'autre bout du monde. Étrangement, je fus acceptée. Un miracle, quoi. Mes parents, même si j'avais dix-huit ans et donc, techniquement considérée comme un adulte, avait préparé le « au cas où » que je sois acceptée. Ils avaient fait en sorte de garder de l'argent de côté que seule ma tante Grace, qui vivait évidemment à New-York, sur le côté de ma mère, puisse y toucher. Apparemment, ils avaient peur que je fasse une grosse gaffe avec. Ils me priaient même de partager un appartemment, un bout avec elle, de la connaître. Pfft. Pour qu'elle me fasse la morale ? Jamais. Je dus quitté l'Australie, tout de même assez vite. Je prit la sortie facile et je rompis douloureusement avec Kayla, ce qui m'arracha le coeur et je pleurai, disons tout le voyage. Ce qui compensait vachement l'absence de larmes aux funérailles. Je débarquai à l'aéroport JFK, une grande blonde avec un écriteau écrit Effie devant moi ; Grace, sans doute. J'allais quand même pas m'arranger pour que mes parents en haut du paradis, aille envie de soupirer en me regarder, hen. De toute façon, j'étais perdue, en deuil et je ne connaissais absolument pas New-York, sauf ce que l'on en disais, alors.
Dernière édition par Effie H.L. Breslin-Comeau le Mar 17 Juil - 6:28, édité 13 fois
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 29 Juin - 17:47
WILLA HOLLAAAAAAAAND Réserve moi un méga bon lien quoi Bienvenue!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 29 Juin - 17:47
Re-Bienvenue Excellent choix d'avatar
Bon courage pour ta fiche
Katerina M. Lehtonen
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 29 Juin - 18:04
re bienvenue t'as que des bons choix d'avatars toi ;p
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 29 Juin - 23:17
Excellent choix d'avatar je dois dire! Je veux un lien avec toi aussi (avec Oksana qui est australienne )
Re-bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 29 Juin - 23:59
rebienvenue à toi & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Sam 30 Juin - 15:48
Bienvenuuuuuuuuuuue x)
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Sam 30 Juin - 18:52
mercii, merciii !
Blaise : quand tu veux (a) Zach : entre autraliennes, faut des liens voyons donc !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Sam 30 Juin - 19:19
WILLA Re-bienvenue & bonne chance pour ta fiche Excellent second choix d'avatar, même si Lea reste la plus belle
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Mar 3 Juil - 12:51
Bienvenue
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Mar 3 Juil - 14:31
Willa Bienvenue
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Mar 3 Juil - 16:54
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Mar 3 Juil - 20:16
Rebienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Jeu 5 Juil - 16:08
bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 6 Juil - 12:00
Re-Bienvenue & Willa
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Ven 6 Juil - 19:03
Merci de ne pas poster hors de ta fiche, tant que tu n'es pas validée.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖ Sam 7 Juil - 21:21
Validée !
Je te zappe tout le blabla, tu connais déjà la maison Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur le petit cupcake (a)
Have Fun !
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Sujet: Re: Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖
Je fume du whisky, je me drogue au kiwi, je nique des lamas au pays des macfleurry. Connaissance ? ✖
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« Il était une fois ... » toutes les bonnes vieilles histoires commencent ainsi. Et les mauvaises, celles qui ne connaissent par leur happy ending, est-ce que vous savez comment elles commencent ? J'en ai aucune idée, la preuve, lorsqu'elle a débuté, j'étais même pas encore là. Je suis née en Australie, à Newcastle, pour être précise. Lorsque j'éclairci ce point, apparemment les gens me trouvent chanceuses, puisque c'est là où vit les kangourous, les koalas, bref les bestioles plus ou moins intéressantes. En fait, je n'ai aucune racine australienne, donc je ne sais même pas si je pourrais me qualifier de la sorte : mon père vient d'un coin perdu de la rive-sud de Montréal en plein Québec, alors que ma charmante maman est une exportée de New-York. Mon père un océanographe rêvant de l'Australie depuis ses années d'adolescence et ma mère, une zoologiste spécialisé en ornythorinque. Franchement, je ne sais pas si c'est leur amour l'un pour l'autre qui a réussi à me concevoir, moi, leur fille unique, ou bien leur amour pour la nature. Contrairement à toutes les jeunes filles de ce nom, je ne jouais pas avec des barbies lorsque j'étais petite ; ma mère ayant fait des études en sociologie à l'Université comme cours d'options, à compris que ces poupées étaient une forme d'éducation puérile aux jeunes filles et elle m'interdisait de jouer avec ces poupées. Tout comme je n'ai jamais écouté un film de Disney, au moins ça fait de moi que je ne rêvais pas d'aller à Disneyland. Non, ma mère me racontait des histoires de chat aveugle qui savait piloter un avion, ou bien de grandes espionnes-chasseuses de dragons, bref des histoires tirées complètement de son imagination. Elle me lisait aussi les Harry Potter. C'est peut-être déjà à cette époque, que elle, détestant les livres pour mourrir, m'a donné tout de suite donner cette piqûre. Je n'en sais rien. Mais je sais seulement que si un jour, je deviens une écrivaine, je le vaudrai à ma charmante mère et à ses histoires complètement étranges, lorsqu'on y repense. Mes parents étaient, comme pour la plupart des enfants de mon âge à l'époque, mes idoles. Mais j'avais une bonne raison de plus qu'eux ; j'avais un cadre photo de moi avec un bébé kangourou dans le salon, que parce que ma mère avait délaissé les ornythorinques pour sa fille qui trouvait légèrement plus mignon un kangourou qu'une de ces affreuses bestioles. Je sais, je parle plus de ma mère que de mon père. Mais ça n'empêche pas que ce grand homme, connaisseur des océans, n'était pas plus important. Il m'amenait à la pêche, me baigner... Bref, tout ce qui concernait l'eau, au final, quoi. 
Enfant, nos parents sont nos idoles. Adolescent, nos parents sont nos ennemis. Le métier ou l'amour que je portai pour eux, ne changea pas ce concept, malheureusement pour eux. J'avais une si grande soif de liberté, que je voulais qu'en faire à ma tête. Et honnêtement, ça n'a pas réellement changé, ce qui « va causer à ma perte » à entendre Grace, ma tante. Bref, c'est vrai que je n'étais pas un ange, mais fallait bien s'attendre à quelque chose du genre, non ? Ouhou, période d'adolescence évoquait peut-être période de tranquilité, voguons sur les vagues ? Non. Bien sûr que non. Si on enlève les problèmes qui vont avec une poussée non désiré d'acné, et bien il y a aussi les problèmes amoureux, ainsi que ceux à l'école. Oh, pour ces derniers j'avais plutôt une difficulté à être présente pendant les cours, parce que j'avais mieux à faire que d'écouter des personnes rasantes parlées éternellement (une heure et demie) sur une matière non-intéressante. Problème qui fut rapidement transmi à mes parents qui ne surent pas réellement quoi faire. J'eus le privilège d'avoir plusieurs menaces qu'ils ne mirent jamais, mais oh grand jamais à exécution. Par exemple, l'idée stupide de me faire l'école à la maison. Franchement, on aura mieux vu comme punition. Mes problèmes amoureux devinrent plus graves, lorsqu'après être tombé complètement amoureuse de Alexis, un musicien, sans réelle ambition qui m'avait complètement écrasé, après avoir eut l'idée miraculeuse de vouloir qu'on se drogue ensemble (et dont j'avais inévitablement dit oui, parce que c'était LE gars) et avait fait de ma vie une merde lamentable, et bien je tombai amoureuse d'une fille. Ce n'est déjà pas très clair de savoir lorsque l'on est amoureux, surtout lorsque l'on a une vie qui est loin d'être aussi jolie que la mienne, il faut dire que rendue à cette étape de ma vie, j'étais tout sauf un ange. Les journées où je n'avais pas une once de drogue dans le corps était très peu nombreux et mes parents commençaient réellement à s'inquiéter et à regarder les centre de désintoxication. J'acceptai d'aller dans un, sans réchigner. Je devais avoir encore un instinct de vie. C'est dans cet établissement que je tombai amoureuse une seconde fois ; Kayla. 
J'étais réellement amoureuse et je ne comprennais pas réellement ce qui m'arrivais. J'avais des amies, au lycée, et je ne regardais pas les filles de cet oeil. À croire que je devais reviser mon avis sur les coups de foudre. Elle aussi, elle était en centre de désoxication, elle semblait un peu plus faible que moi, par contre. On prit soin de m'amener mes études afin que je ne prenne une once de devoir et entre les faire ou bien fantasmer sur une fille, je n'avais pas grand chose à faire, sauf ces petites réunions. Il s'avéra qu'étrangement mon amour que je portais à Kayla fut réciproque, je le sus une journée où on s'embrassa. Commença alors ma deuxième histoire d'amour, un peu moins disons, destructrice. J'étais vraiment heureuse avec elle, parfois je trouvais un peu étrange de croire que moi, Effie Breslin-Comeau j'avais réellement le béguin pour une nana. Mais en même temps, il n'y avait pas réellement grand chose de très étonnant là-dedans. Lorsque je sortis du centre, on garda contact, assurément. On se voyait les fins de semaines, pour mes parents c'était ma nouvelle meilleure amie. Je n'avais pas réellement envie de leur dire tous les détails ; ça allait pas un peu les anéantir, si ? Il y avait pleins d'émissions sur le cannal qui en parlait, si vous voulez tout savoir et je n'avais personnellement, pas trop envie d'y goûter. À mes dix-huit ans, alors que je m'étais préparer à leur en parler, parce que j'en avais assez de toutes ces foutues cachoteries, mes parents eurent une grave accident de voiture. Ils décédèrent sur le choc ; un violent face-à-face. Trop sur le choc pour pleurer ce qui devait être l'équivalent de ma vie entière, j'écoutais débiter les autres. Pour une fois, ce n'est pas moi qui remplissait le vide. J'avais envie de leur arracher à tous la langue, lorsqu'ils me demandaient : « comment ça va ? » ou bien « oh mes sympathies » et « tu sais, ils étaient tellement gentils » j'en voulais pas de ces foutues excuses. Je voulais mes parents, point. La lecture du testament arriva en même temps que ma lettre d'université ; j'avais rêvé, je l'avais envoyé à Columbia, à New-York. À l'autre bout du monde. Étrangement, je fus acceptée. Un miracle, quoi. Mes parents, même si j'avais dix-huit ans et donc, techniquement considérée comme un adulte, avait préparé le « au cas où » que je sois acceptée. Ils avaient fait en sorte de garder de l'argent de côté que seule ma tante Grace, qui vivait évidemment à New-York, sur le côté de ma mère, puisse y toucher. Apparemment, ils avaient peur que je fasse une grosse gaffe avec. Ils me priaient même de partager un appartemment, un bout avec elle, de la connaître. Pfft. Pour qu'elle me fasse la morale ? Jamais. Je dus quitté l'Australie, tout de même assez vite. Je prit la sortie facile et je rompis douloureusement avec Kayla, ce qui m'arracha le coeur et je pleurai, disons tout le voyage. Ce qui compensait vachement l'absence de larmes aux funérailles. Je débarquai à l'aéroport JFK, une grande blonde avec un écriteau écrit Effie devant moi ; Grace, sans doute. J'allais quand même pas m'arranger pour que mes parents en haut du paradis, aille envie de soupirer en me regarder, hen. De toute façon, j'étais perdue, en deuil et je ne connaissais absolument pas New-York, sauf ce que l'on en disais, alors. 
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