the chapters of my life are writen with the blood of an angel.

First chapter.
« I'm in love with a stranger. »

Il était environs huit-heure lorsqu’il rentra dans la jeune femme. Le soleil était haut dans le ciel et dispersait une lumière dont la clarté devenait presque aveuglante et la chaleur étouffante. On était en été, en pleine canicule à New York. Elle portait une magnifique robe blanche qui enserrait son corps parfaitement modelé et il portait une tenue d’été, il était venu en vacances et elle, elle était une New-Yorkaise pure souche. Elle s’excusa pour sa maladresse, elle venait de lui renverser son café dessus, il parait que ça lui arrivait très souvent et qu’elle avait l’habitude de faire ce genre de bêtises. Bientôt, elle le menait jusqu’au café le plus proche, elle semblait connaitre la ville comme sa poche alors il lui demanda de lui faire visiter. Ils passèrent la journée ensembles, elle lui fit découvrir les plus beaux recoins de la ville, lui racontant quelques anecdotes et ils dinèrent dans un petit restaurant qui ne payait pas de mine mais qui servait des mets délicieux. Ce soir-là, il la raccompagna jusqu’à chez elle et l’embrassa. Ils finirent la nuit tous les deux et le lendemain il était partit comme un voleur, seul un mot restait posé sur la table de nuit : « Merci pour cette journée, sûrement la plus belle de ma vie. Appelle-moi dés que possible, je te laisse mon numéro. ». Elle composa le numéro, l’invectiva de tous les noms possibles et imaginables et plusieurs mois après, ils se retrouvaient à vivre ensembles chez lui, à San Francisco. Ils mirent quelques années avant qu’elle ne tombe enfin enceinte d’une petite fille. Elle était cultivée et avait décidé de l’appelée Aphrodite, parce qu’elle savait d’avance qu’elle serait belle, un ange. Bientôt, des complications arrivèrent et la jeune maman du rester dans son lit jusqu’au terme de la grossesse, l’empêchant de continuer à vivre. La grossesse fut douloureuse et fatigante et lorsqu’elle commença à avoir des contractions, elle sentit que dieu avait réellement pitié d’elle pour lui offrir cette échappatoire. Elle accoucha dans la douleur et le sang, perdant la vie en offrant celle de sa petite fille. Cette perte fut sûrement le déclenchement des crises d’Aphrodite, les psychologues qui en parlaient avec elles sentaient un réel traumatisme sans pour autant qu’elle n’explicite ses propos, tous s’accordaient à croire que la jeune femme qu’ils avaient en face d’eux était malade, malade d’avoir tué sa propre mère. Son père fut bouleversé par la nouvelle, mit son poing dans plus d’un mur, s’y brisa des os et enterra sa femme dans les pleures et la douleur. Son cœur était brisé mais pourtant il ne cessa jamais d’aimer sa fille, l’aimant pour deux, lui et sa mère… Il ne comprenait pas pourquoi elle était devenue « folle », il avait toujours été présent dans sa vie, toujours à son écoute, lui répétant à chaque fois que ses craintes se manifestaient, qu’elle n’était pas une tueuse, mais une simple enfant innocente. Aphrodite répétait qu’elle était maudite… Et ce depuis le jour de sa naissance.

Elle grandit donc, au sein d’une famille avec un seul parent, un seul être protecteur capable de lui offrir de l’amour pour deux, pour combler ce manque cruel d’une mère. Il l’inscrivit à la danse, ce fut son défouloir, son endroit de prédilection, celui où elle pourrait se libérer de toute cette douleur qui venait empoisonner son existence. Elle restait pourtant une enfant souriante, drôle et parfois même loquace et le si peu qu’elle parlait, elle rendait le monde plus beau par sa clairvoyance. Elle était futée comme gamine, ramenait des bons bulletins à la maison et faisait même sourire son père lorsqu’elle trouvait de bonnes réponses aux jeux télévisés. C’était malheureusement la nuit qu’elle changeait. On entendait des pas dans sa chambre, on entendait des pas qui allaient sur toute la longueur de la chambre jusqu’à la porte, puis revenaient à la même cadence jusqu’à la fenêtre à l’autre bout de la pièce. Elle marchait, et parlait aussi. Et la seule et unique fois où son père s’était levé et avait été ouvrir la porte, elle était allongée dans son lit et dormait profondément, tout du moins, en apparences. En réalité, la petite fille s’était recouchée dés qu’elle avait entendu le grincement du parquet non loin de la porte de sa chambre, elle ne voulait pas que son père sache qu’elle était en partie insomniaque et que ses pensées étaient bourrées de mauvaises images, d’horribles images, comme des flashbacks de sa naissance, le sang, la douleur, les cris des infirmières et le diagnostic violent comme une claque en plein visage. Elle était morte à 14h12. Son père n’en avait pas conscience mais le processus s’enclenchait petit à petit, prenait de plus en plus son corps, rongeait de plus en plus son cerveau. Elle n’avait que dix ans et déjà, elle se voyait comme le pire monstre vivant sur cette terre. Parfois, aujourd’hui encore, il regrettait. Regrettait surtout de n’avoir pas vu les signes avant coureurs qui étaient en face de lui. Il ne voulait pas l’admettre, sa fille était perturbée.

Sa vie continua presque normalement. Aphrodite allait à l’école comme la plupart des enfants de ce monde, continuait de ramener de bons bulletins et avait même choisit sa voie avant tous les autres enfants. Elle avait quinze ans aujourd’hui et rien ne prédisait une tentative de suicide et pourtant ce jour de Décembre, alors qu’un vent fort soufflait sur la ville. La jeune fille était assise sur le rebord de la fenêtre, elle observait pensivement le vide, se demandant à quoi servait sa vie si elle n’avait pas de sens à ses yeux. Elle était une enfant normale, elle avait un père qui l’aimait, mais en elle, elle sentait que quelque chose n’était pas normal, elle était différente. Elle avait un démon dans son corps qui contrôlait ses membres et lui faisait faire des choses horribles. Il avait prit vie dés qu’elle avait pu naitre, elle était mauvaise dés le début. Plus le bal de promo approchait et plus elle sentait une pression monstre se placer sur ses frêles épaules, elle ne pouvait pas, elle ne tiendrait pas le choc d’une entrée solitaire, des regards haineux de ces enfants qui la prenaient pour un monstre, qui avaient même réussit à la convaincre qu’elle en était bel et bien un. Alors elle se leva, les professeurs alertés accoururent peut de temps après, tentèrent de la raisonner, pendant qu’ils appelaient son père. Certains enfants derrière pleuraient, et d’autres la disaient folle, bonne à enfermer, mais Aphrodite ne les écoutaient pas, elle observait silencieusement le vide, elle avait vu son père courir en bas et bizarrement, quelque chose en elle avait bloqué ses membres. Lorsqu’il arriva et qu’elle entendit sa voix, elle laissa des larmes rouler sur ses joues et se mit à pleurer de toutes ses forces, elle se retrouvait bientôt les pieds sur la terre ferme. L’épisode avait marqué la vie de l’école et celle de la petite Walsh qui du aller chez le psychologue, il lui diagnostiqua une bipolarité à tendance suicidaire, elle était ainsi toujours sujette aux envies de se suicider à cause des remords qui bousillaient son estime d’elle depuis qu’elle avait su qu’elle était née en causant la mort de sa propre mère. Son père se sentait responsable, il était son protecteur et il n’avait pas été capable de s’occuper d’elle, pas capable non plus de prendre soin d’elle, elle était une enfant et ne méritait pas cela, elle était pourtant plus forte encore que lui ne l’avait jamais été et il ne comprenait pas pourquoi elle avait été aussi fragile en l’espace de quelques heures. Lorsqu’elle était partie pour l’école, elle semblait aller parfaitement bien, elle était souriante, drôle et joviale, et en l’espace de deux heures, elle avait décidé de que la vie ne valait plus le coup d’être vécue et qu’il était cent fois mieux pour elle de se donner la mort. Une partie de lui était même déçu, déçu de savoir que même en pensant à lui, elle n’avait même pas fait machine arrière, il avait fallu qu’il vienne la chercher…

Chaque semaine, elle allait chez le psychologue et prenait des pilules chaque soir. Elle passait son temps dans les nuages, elle observait le monde autour d’elle comme s’il était fait d’arc-en-ciel et d’étoiles filantes. Aphrodite voyait la vie différemment, elle souriait, elle appréciait chaque cadeau que la nature lui offrait dans l’espoir de voir naitre la vie, une vie qui grâce à elle, perdurerait jusqu’à la fin des temps. Elle planta un arbre dans le jardin sous les ordres de son psychologue et pu l’entretenir, prendre soin de lui méticuleusement afin d’accomplir ce geste de vie. Enfin, c’était ce qu’ils disaient. Aujourd’hui, la jeune femme à beaucoup grandit et à 22 ans. L’épisode suicidaire de sa vie est pour elle une épreuve qu’elle a réussit à surmonter grâce à son père qu’elle aime encore plus depuis ce jour-là. Elle est toujours sous médication et surveillée par son médecin qui prend soin d’elle et qui lui prescrit ses médicaments qu’elle prend avec application de peur de perdre la vie bêtement. Elle a fait un travail sur elle-même et a mit de côté ces horribles pensées afin de vivre sa vie correctement sans remords et sans douleur. Elle a décidé de partir à New York pour étendre son business d’évènementiel et ainsi voir comme les New-Yorkais dépensent sans compter pour leurs mariages grandioses…

Bar Rafaeli, l'ex de Di Caprio

Rooooh les plus belles sont venues me souhaiter la re-bienvenuuuuue

Ooooooh faut qu'on se trouve un lien du tonnerre entre nouvelles cousines :brigitte:
En plus j'adore Savannah elle a l'air tellement choupette
Merci Mayanounette

Merci

Spoiler:

Merci Rubby