La rencontre entre cet architecte de trente-six ans et cette belle journaliste de vingt-huit ans a eu lieu dans une soirée mondaine, un genre de soirée qu’ils avaient tous les deux l’habitude de fréquenter. Chacun est apprécié et très renommé dans son domaine. Jack a acquis de l’expérience en acceptant de gros chantiers, en s’associant avec les bonnes personnes et en faisant des merveilles des dossiers qui lui sont confiés, c’est comme cela qu’il s’est fait une place dans ce monde en devenant une personne avec un niveau de vie assez élevé. Rose de son côté s’est intégrée dans ce monde grâce à sa curiosité, une curiosité pour aller sur le terrain là où personne ne veut aller. Au journal dans lequel elle travaille, un journal lu par des millions de new yorkais chaque jour, elle est en effet la seule attirée par le milieu mondain, ses longues soirées où tout le monde semble s’embêter. Ce n’est pour Rose qu’une apparence oui puisqu’au final tout le monde aime se rendre à ce genre d’invitation, cela permet de faire parler de soi, de se mettre au courant des dernières nouvelles et de faire des rencontres qu’on ne peut pas faire ailleurs. Les rencontres ne sont d’habitude pas amoureuses mais personne ne peut contrôler le destin. Lorsque Rose est arrivée dans cette salle pour la première fois l’air un peu perdue, son regard a de suite croisé celui de Jack qui est venu vers elle pour l’accueillir et ne pas la laisser seule au milieu de ce monde de goujat. C’est surement cette première soirée magique qui a permis à la jeune femme de tant aimer ce milieu, une soirée qu’elle n’a pas vu passer et qui s’est terminée en tout bien tout honneur puisque Jack n’a fait que raccompagner son coup de cœur chez elle lui laissant simplement son numéro de téléphone dans sa veste de costume qu’elle portait sur les épaules car il lui avait prêté pour ne pas qu’elle ait froid. Plusieurs mois plus tard, après de nombreux rendez-vous, les deux amoureux annonçaient leur mariage, un mariage qui n’étonna personne et dont tout le monde se réjouit. Un an jour pour jour après leur rencontre, Rose et Jack se passaient donc la bague aux doigts pour le meilleur et pour le pire, après un oui franc et massif du beau blond, se fut au tour de la journaliste de s’exprimer. « Et vous Mademoiselle Rose Douglas, souhaitez-vous prendre Monsieur Jack Hamilton pour époux ? » Il n’y avait aucune hésitation à avoir. « Oui je le veux ! » Les maries s’embrassèrent ensuite devant tous leurs invités et continuèrent la journée en compagnie de leurs familles respectives et de leurs amis. Une belle journée suivit d’une belle nuit qui leur apporta un beau cadeau à tous les deux.

Bien décidés à faire comme ils le souhaitaient et uniquement ainsi, Rose et Jack tentaient d’avoir un enfant issu de leur union depuis plusieurs mois, même si le côté religion de chacune de leur famille, leur dictait de se marier avant. Cependant une embuche tomba rapidement dans la vie du couple. « Je suis désolée Monsieur Hamilton mais vous êtes stérile, seul un miracle vous permettrez de concevoir un enfant à ce stade avancé de stérilité…» Cette annonce avait résonné pendant de longues heures, de longs jours, de longues semaines et même de longs mois dans la tête du couple qui n’avait pourtant pas baissé les bras. Tellement amoureux l’un de l’autre, les deux membres du couple se persuadaient que le miracle se produirait. Après plusieurs mois sans résultat, plusieurs mois de déception, l’annonce arriva finalement. Rose n’avait pas eu ses règles depuis plus de deux semaines lorsqu’elle fit un test de grossesse, elle ne voulait pas s’affoler trop vite, pas y croire trop vite, mais c’était bien la première fois que la jeune femme avait un aussi grand retard dans ses petites choses de fille. « Jack ? Jack ! Je suis enceinte ! » La nouvelle fut bien sûr accueillit dans une grande joie, d’autant plus que plus tard, le médecin évalua à peu près la date de conception de leur bébé à la nuit de leur mariage. Un beau clin d’œil pour le couple. Un couple heureux qui profita de chaque instant de la grossesse, une grossesse qui fila à toute allure en se passant de la meilleure des façons possibles. Rose n’eut pas de nausée matinale, elle ne ressentit pas de fatigue et pu continuer de travailler jusqu’à la fin de sa grossesse, bien sur son travail fut aménagé pour ne plus qu’elle ait à faire de déplacement. Au final, la grossesse fila à toute allure et c’est au bureau que Rose perdit les eaux. Elle dut alors appeler son mari qui vint rapidement la chercher, heureusement il travaillait à côté pour une fois, et à peine une heure plus tard, ils se retrouvaient à l’hôpital tous les deux en compagnie de leur fille. L’accouchement c’était passé comme une lettre à la poste, aussi bien que la grossesse et en plus de cela il avait eu pour délivrance de leur offrir une fille. Même si le couple n’avait pas voulu savoir le sexe du bébé, ils avaient une légère préférence pour le sexe féminin, Rose et Jack furent donc comblés par l’arrivée de leur petite qu’ils prénommèrent Olivia, puis, en second prénom, Sutton en souvenir de la grand-mère de Rose. Tout se passant tellement bien, la petite étant très calme et le couple gérant bien leur enfant, tout le petit monde fut autorisé à rentrer à la maison quelques jours après l’accouchement. Une nouvelle vie commençait pour eux. Une vie à trois. Le couple très amoureux et très heureux par l’arrivée de la petite restait cependant très pris par le travail. Après trois mois de congés maternité, Rose et Jack décidèrent donc d’embaucher une nurse à domicile ce qui leur permettrait de voir leur fille et d’en profiter autant qu’ils le souhaitaient. Même si la petite Olivia passait donc la plupart de sa journée avec sa nourrice c’était quand même bien ses parents que la petite blonde voyait en premier le matin et c’était aussi eux qu’elle voyait en dernier le soir. Au fil du temps, ils allégèrent leurs emplois du temps pour passer plus de temps avec elle mais sans pour autant mettre entre parenthèses leurs carrières. Ce bébé serait le seul et unique qu’ils auraient, tous les deux comptaient bien en profiter et louper le moins de moment possible auprès d’elle.

Les mois passèrent et la petite Olivia grandit. Tout d’abord elle commença à suivre du regard et faire des sourires, puis à manger autres choses que du lait c’est-à-dire des bons petits pots fait par sa nourrice. Ensuite vint le moment des premiers mots, mam mam pour manger fut la première chose qui sortit de la bouche de la petite très rapidement suivi par maman, papa ou encore nany pour la nurse. Et c’est finalement pour son premier anniversaire qu’Olivia se décida à se lâcher pour marcher toute seule comme une grande. Toute la famille était réunie pour voir la petite tant espérée et tout le monde s’émerveillait dès qu’elle faisait un progrès. Cependant, plus elle faisait de progrès et plus Rose se rendait compte que sa petite puce grandissait et qu’elle ne repasserait plus ses moments-là dans sa vie. Lorsqu’Olivia fut propre et qu’elle entra à l’école alors qu’elle avait un peu plus de deux ans, le couple Hamilton prit un léger coup de vieux mais rien ne changea vraiment à leur vie. En effet, ils ne voyaient pas leur fille la plupart de la journée et n’en profitaient que le matin ou le soir alors rien ne changerait… Sauf en grandissant… Avec le temps la petite se mit à avoir des devoirs et autant dire que le soir lorsqu’elle rentrait ce n’était pas un moment de plaisir pour elle. Papa à droite, maman à gauche et nany en cuisine pour préparer à manger, Olivia n’allait pas jouer tant qu’elle n’avait pas compris à la perfection ses leçons ou tant qu’elle n’avait pas réalisé parfaitement ses exercices. Pour la petite blonde c’était assez contraignant surtout qu’elle passait alors moins de bon temps avec ses parents. Mais leur méthode fut payante puisqu’elle passa toutes les années de la petite école à la perfection et fit même quelque chose que ses parents n’avaient même pas imaginés. « Madame, Monsieur Hamilton, Olivia a de grandes facilités et s’ennuie à son niveau c’est pourquoi j’ai pris à mon compte de la mettre avec le niveau supérieur depuis deux semaines pour essayer et elle se débrouille très bien ! C’est pourquoi si vous êtes d’accord bien sûr, nous aimerions la faire sauter une classe. » A la faire travailler ainsi, ils avaient fait de leur fille une demoiselle ambitieuse et déterminée, deux belles qualités. Une acharnée du travail oui mais qui ressentit tout de même très vite le besoin de se défouler. C’est pour cela qu’elle leur demanda à ses douze ans de l’inscrire dans un club de danse où elle avait plusieurs de ses copines d’école. Olivia n’avait jamais fait de danse auparavant, la seule chose qu’elle savait faire jusque-là c’était chanter, juste il faut le préciser, sous la douche, elle subit donc quelques moqueries au début mais très vite elle se révéla très douée et pris un bon niveau ce qui fit fermer la bouche à pas mal de petites demoiselles partageants le même cours. La danse fut donc un moyen de se défouler mais aussi un moyen de faire des rencontres notamment celle avec Maya et d’agrandir son cercle d’amis déjà important car la jolie blonde se révélait très sociable. Olivia passa de plus en plus de temps à la danse mais son niveau scolaire et la relation avec ses parents ne se dégrada pas, nany, elle n’était plus là depuis longtemps.

Alors qu’elle n’a que quatorze ans et que la plupart des filles de quatorze ans ne sont intéressées que par les copines, où l’on se bat pour savoir qui est la plus populaire, Olivia reste une jeune femme simple. Au lycée, on l’aime bien, tout le monde l’aime bien, elle est aussi toujours une très bonne élève, studieuse, intelligente et qui ne bavarde pas en classe. En clair, elle est la bonne camarade chouchoute des professeurs. D’ailleurs ses derniers voient d’un très mauvais œil son rapprochement avec un garçon populaire à cette époque-là. Se rapprocher de Jude n’est pas mauvais dans le fond, cependant les professeurs croient qu’en commençant à courir les garçons, Olivia va se laisser déconcentrer et ses notes baisseront. Pour leur plus grand plaisir, les jeunes gens passent finalement de plus en plus de temps ensemble et les notes de la jolie blonde n’en souffrent pas. Au contraire, ils font partis des rares élèves réussissant à se maintenir à leur niveau initial alors que leurs camarades, les uns après les auprès voient leurs notes chuter ceci s’expliquant surement par leur découverte récente des sorties, de la fête, et de l’alcool et la drogue à profusion. De leur côté, les deux jeunes tourtereaux qui officialisent leur relation en se mettant réellement en couple rapidement sont sur la même longueur d’onde. Même si ils sortent parfois, ils ne touchent pas à la drogue et très peu à l’alcool, un verre par ci, un verre par-là, rien de plus. Olivia reste une enfant modèle, n’abusant pas de la confiance de ses parents. Jude est très bien accepté par la famille Hamilton pour le plus grand plaisir de la jolie blonde et même si tous ceux à qui ils disent qu’ils se marieront un jour rigolent, eux, ils y croient, on croit toujours en son premier amour et on fait toujours de nombreux plans avec celui-ci. Petit à petit, Olivia et Jude se retrouvent un peu esseulés au lycée, leur mentalité ne correspondant plus vraiment à la mentalité de leur petit groupe respectif, des groupes auxquels ils appartenaient avant de se mettre en couple. C’est très rapidement, après quelques semaines de couple et plusieurs rencontres avec ses parents, qu’Olivia pourtant pudique, une jeune femme qui ne révèle pas ses sentiments facilement, avoue ses sentiments à son beau brun. « Je t’aime Jude ! »

Cette histoire entre les deux jeunes gens à laquelle personne ne croyait au début prend finalement de l’âge. Les mois passent, les années passent et c’est toujours ensemble, envers et contre tous, qu’Olivia et Jude passent les épreuves de la vie. Une des plus marquantes épreuves que la jolie blonde a dû traverser est surement l’arrestation de son oncle, de qui elle était très proche, pour vol à mains armées. Tout l’accuse, tout prouve qu’il est l’auteur du crime mais Olivia n’y croit pas. Pourtant, il est jugé et condamné à trois ans de prison ce qui révolte profondément l’adolescente. Sa révolte ne se dirige pas seulement contre le système judiciaire mais aussi contre sa mère, la sœur de son oncle, qui doute de son frère. Elle ne comprend pas et persuadée de son innocence elle prend alors une grande décision. « Vous ne croyez pas en l’innocence de tonton ? Et bien soit ! Moi j’y crois et je trouve ça dégueulasse qu’il soit enfermé alors qu’il n’a rien fait ! Vous vouliez que je sois médecin ? Et bien c’est raté, je serais avocate et je défendrais toutes ses personnes innocentes qui sont enfermées à la place de dangereux criminels qui restent dans la nature tranquillement ! » Ça c’était dit. Même si elle se voyait depuis plusieurs années comme une future grande chirurgienne, elle avait eu un déclic et avait changé complètement d’avis. C’était une manière de s’affirmer face à ses parents qui l’avaient toujours poussé dans sa vie, qui avaient toujours guidés ses choix. Elle s’affirmait et leur disait clairement que maintenant elle était assez grande pour savoir ce qu’elle voulait que cela leur plaise ou non. Cette épreuve fut difficile pour la jolie blonde car elle fut privée de son oncle de qui elle était très proche. De plus, ses parents n’étant pas convaincu de l’innocence de l’homme, ils interdirent à leur fille d’aller le voir en prison ce qu’elle prit très mal. Le temps passa et la colère qu’elle éprouvait pour ses parents aussi mais le manque de son oncle ne se dissipa pas, ce fut heureusement Jude qui fut là pour la soutenir. Le soutien du jeune homme s’avéra très utile pour la blondinette car grâce à lui, elle continua à passer de bons moments et son travail scolaire n’en pâtit pas. Elle réussit finalement brillamment, comme toujours, son diplôme de fin de lycée, lui donnant accès aux plus grandes écoles, aux plus grandes universités.

Lors du choix des universités, Olivia alla une nouvelle fois à l’encontre de ses parents. Acceptée dans les meilleures universités du pays, c’est sans leur dire qu’elle valida l’inscription qu’elle avait faite auparavant dans la meilleure université de la ville, université ne valant cependant pas Berkeley, surement la meilleure université du pays mais se situant à San Francisco. Malgré son ambition et sa détermination à réussir au mieux sa vie professionnelle, la jolie blonde faisait le choix de rester dans le cocon familial. Ce fut l’argument qu’elle avança à ses parents, à tout juste dix-sept ans, elle ne se voyait pas partir vivre seule à l’autre bout du pays et en bons parents attentifs ils furent bien sûr attendrit par cela et ne l’obligèrent pas à emménager sur la côte ouest. La demoiselle avait donc tout gagné en embobinant ses parents, car oui la véritable raison de son inscription dans une université de la ville était en réalité pour rester près de son petit ami, elle restait donc sous leur toit, à leur frais et l’autonomie et la solitude qui lui faisaient tant peur ce n’était pas pour le moment. Heureusement pour Olivia, sa première année se passa à merveille. Le droit lui plaisait énormément et elle se révéla être la meilleure élève de sa promotion. A la fin du premier semestre de cette fameuse première année universitaire, la jeune blonde se mit à se poser des questions. Réussir dans une bonne université c’est bien mais réussir dans la meilleure université c’est mieux. Cette pensée qui lui avait traversé l’esprit en janvier ne fit que grandir au fil du temps, si bien que son ambition passa au premier rang, devant son amour pour Jude. L’université de Berkeley se manifesta alors une nouvelle fois. Le président en personne relançait son inscription et tentait de l’attirer à San Francisco. « Mademoiselle, vous n’avez malheureusement pas donné suite à votre inscription l’année passée. Ayant eu connaissance de vos excellents résultats cette année, nous vous envoyant un nouveau formulaire d’inscription, nous serons ravis d’accueillir un élément aussi bon que vous êtes au sein de notre établissement. » Olivia n’avait pas réfléchi, elle avait rempli le formulaire d’inscription avec ses parents en joignant les fonds nécessaires au paiement de l’année et elle avait renvoyé le tout à San Francisco. C’était surement un coup de tête oui, surement ce qui mettrait fin à sa relation avec Jude mais elle ne pouvait pas laisser passer cette chance. Quelques jours plus tard, le jeune homme lui donna rendez-vous sur le toit d’un hôtel qui appartenait à ses parents. Sans qu’elle ne l’ait vu arriver, alors qu’elle avait tout juste dix-huit ans, Jude se baissa et la demanda en mariage. Pendant quelques secondes, Olivia fut perdue, elle passait, à cause de son ambition, à côté surement de l’amour de sa vie. Très froide et le visage fermé, elle refusait donc sa proposition. « Jude je suis désolée, je ne peux pas. Je… Je vais justement t’annoncer que tout était terminé entre nous… Je pars à San Francisco, j’ai finalement décidé d’intégrer Berkeley l’année prochaine… Ça ne peut plus continuer. Pardonnes moi. » Après ces quelques mots d’explication, Lilly avait pris ses jambes à son cou pour s’enfuir de ce toit où elle le laissait dans sa peine et rentrer chez elle. A peine arrivée chez elle, elle s’étalait sur son lit pour pleurer toutes les larmes de son corps. Pourquoi devoir choisir entre ses études et son amour surtout qu’il lui avait fait la plus grande des preuves d’amour en lui demandant de l’épouser. Elle avait pris cette décision d’entrer à Berkeley pour son bien, pour sa réussite et elle ne reviendrait pas dessus même si c’était douloureux. Rapidement, la jolie blonde précipita son départ pour Berkeley prétextant auprès de ses parents vouloir s’installer vite là-bas pour avoir du temps avant d’aller à l’université pour se faire à la ville. Ayant beaucoup d’argent de côté, les membres du couple Hamilton lui trouvèrent donc un appartement cosy dans la ville de l’ouest qu’ils lui achetèrent et l’installèrent dedans retournant ensuite à New York. Olivia passa les deux dernières semaines du mois de juillet enfermée chez elle, en mangeant très peu à pleurer et à se demander si elle n’avait pas fait la plus grosse erreur de sa vie. Jude n’arrangea pas les choses en continuant de l’appeler sans cesse. Des tonnes d’appels, des tonnes de messages, des tonnes d’attention auxquelles elle ne voulait pas répondre pour ne pas faire demi-tour. Fin août elle se décida finalement à sortir un peu pour tenter de se repérer dans cette ville qui lui était complètement étrangère et où elle se trouvait bien seule. Quelque temps plus tard, l’université reprit et les appels de son ex petit ami cessèrent ce qui permit à Olivia de tourner la page, enfin façon de dire. La jeune femme tenta de reprendre un semblant de vie normale en sortant de temps à autres avec les étudiants de sa promotion, en ayant quelques aventures ne durant toutes pas plus de quelques mois… La jolie blonde eut même quelques aventures d’une nuit, alors qu’elle était complètement désespérée, mais pas en très grand nombre car cela ne lui ressemblait pas du tout. Tous ces hommes qu’elle embrassait ne comptaient pas pour elle tout simplement car son cœur restait rempli de sentiments pour Jude. Les mois passèrent et finalement, Olivia se plongea corps et âme dans ses études ce qui lui permis de tout réussir une nouvelle fois. C’est finalement le jour de ses vingt et un ans que la miss Hamilton reçue la plus belle des nouvelles. « Mademoiselle Hamilton, au vu de vos résultats brillants tout au long de votre cursus universitaire dans le droit, vous êtes acceptée à l’école d’avocat. » Un réel bonheur, un aboutissement pour Olivia.


Tellement heureuse, la jeune femme se précipita pour prendre un billet d’avion. Elle réserva le premier vol en direction de New York. Elle voulait annoncer la nouvelle de vive voix à ses parents et sa famille. Depuis trois ans qu’elle avait intégré Berkeley, elle n’était pas rentrée, c’était pour elle plus facile comme cela car elle se disait que si elle rentrait elle ne pourrait plus repartir. Cette fois, elle avait ce qu’elle voulait le plus au monde, son passeport pour l’école d’avocat alors elle était sûr qu’elle reprendrait l’avion pour la côte ouest, rien ne la ferait changer d’avis. Sans donner de nouvelles à ses parents, elle atterrit donc à New York le lendemain de l’annonce de ses résultats dans l’après-midi. Prenant un taxi et se débrouillant seule maintenant, ce qu’elle savait bien faire, elle provoqua la surprise en sonnant chez elle en plein milieu d’un repas de famille, famille dans laquelle il ne manquait qu’elle. Son oncle était bien sûr là et c’est vers lui qu’elle fonça en premier le prenant dans ses bras, c’était un symbole. « Je suis première de ma promotion encore cette année, et … J’intègre en septembre la meilleure école d’avocat du pays c’est-à-dire celle de San Francisco ! » Certains c’était surement imaginés que la demoiselle reviendrait dans une école d’avocat du coin mais non, elle voulait continuer en s’inscrivant dans les meilleures écoles. Après plusieurs journées à fêter avec untel ou untel, par-ci, par-là cette bonne nouvelle, la jeune femme put enfin profiter de sa ville. New York, cette grosse pomme qu’elle aimait tant et qui lui avait tant manqué. Elle ne se priva donc pas pour faire les magasins, aller au cinéma, se promener là où elle avait l’habitude de le faire auparavant ou encore aller rendre visite à ses anciens collègues de l’université. Elle arpenta donc la ville en long, en large et en travers jusqu’à tomber sur la personne à qui elle pensait le plus en étant dans cette ville, Jude. Elle savait à sa tête qu’il ne la portait pas dans son cœur tellement il était énervé contre elle, contre ce qu’elle avait fait de leur couple mais elle s’avança tout de même vers lui. Olivia ne fit pas comme avec les autres, elle ne lui annonça pas la nouvelle pour ses études, non ce n’était pas une bonne chose car c’était à cause de cela qu’ils n’étaient plus ensemble. Ils échangèrent donc simplement quelques mots, des broutilles pour être sincère et se quittèrent comme si de rien était. En le voyant tout était remonté à la surface pour Olivia. Elle se mit donc en tête de le récupérer en été. La jeune femme avait même décidé que si elle parvenait à la récupérer d’ici la fin août, elle ne repartirait pas à San Francisco et intégrerait une école d’avocate, moins bonne que celle dans laquelle elle avait déjà sa place, pour être près de lui. Malheureusement après plusieurs messages échangés et quelques verres bus ensemble, la demoiselle c’était bien vite rendu compte qu’il avait refait sa vie et qu’il était plus amoureux que jamais. Cet aveu avait été un poignard au cœur de la jolie blonde, le retour du boomerang. Elle avait mis fin à leur histoire alors qu’ils étaient très bien et très heureux ensemble, elle lui avait fait mal, maintenant c’était à elle d’avoir mal. A la fin de l’été, Olivia était donc repartie sur la côte ouest, le cœur amer mais ayant eu que ce qu’elle méritait, laissant Jude heureux dans sa nouvelle vie amoureuse alors qu’elle ne parvenait pas à construire quelque chose, le beau brun étant trop présent. Pendant deux ans, Lilly resta donc une nouvelle fois concentrée sur ses études. L’école d’avocat lui prenait la plupart de son temps mais aimant cela, elle s’en fichait. Fin avril, début mai, alors que la demoiselle venait tout juste de terminer ses cours et ses examens, elle rentra chez elle. Ses résultats arrivèrent quelques semaines plus tard. Elle était maintenant avocate.

De nouveau à New York pour commencer une nouvelle vie dans le monde du travail, Olivia se mit de suite en quête de trouver un emploi. Après plusieurs dépôts de lettres et de cvs, la jolie blonde passa de nombreux entretiens et se fut finalement un prestigieux cabinet du centre de la grosse pomme qui l’embaucha. Elle tombait bien, un avocat venait d’être radié et ils manquaient donc une personne dans le cabinet, au vu de sa réussite universitaire et de ses références lors de stage qu’elle avait pu faire lors des vacances, son dossier avait été pris haut la main. En août la demoiselle démarrait donc clairement sa vie d’avocate. Parallèlement à sa réussite professionnelle, du côté sociable ce ne fut pas le top. En effet, lors de son retour Maya, son amie d’enfance de danse perd son père. Olivia tente de la soutenir au mieux, mais les deux jeunes femmes ne sont pas sur la même longueur d’onde. Les différents se créent donc entre elles jusqu’à un beau jour où la belle brunette disparait du jour au lendemain. Blondie se retrouve alors souvent confrontée à Aaron, le petit ami de Maya qui souhaite savoir où elle est et elle, elle en fait de même. Au fil du temps, leur relation devient plus proche, ils se comprennent et se rapprochent pour finalement se mettre en couple. Début septembre est le point de départ de cette histoire, le moment où ils se sont considérés comme ensemble, ensemble sans l’être car même si ils étaient bien ensemble, même si ils passaient du bon temps, et Olivia, et Aaron ne pensaient pas l’un à l’autre. Effectivement dans la grosse pomme, la blonde ne pense qu’à son beau brun, son premier amour alors que le beau brun pense à Maya. Ce n’est finalement que lorsque celle-ci revient il y a peu de temps, qu’ils mettent fin à leur relation en restant en bons termes. Attachée à lui tout de même, Olivia supporte finalement très mal le fait d’être seule et ne peut se résoudre à être séparé de Jude plus longtemps. En un sms elle tente donc le tout pour le tout en lui donnant rendez-vous sur le toit où il l’a demandé en mariage. Là elle ose tout et l’embrasse aussi passionnément qu’ils pouvaient s’embrasser avant de se séparer mais, après ce baiser fougueux, Jude fuit à son tour… Une situation déjà vue mais inversée. La jeune avocate souffre de cette situation mais n’en perd pas pour autant son but premier : le récupérer. C’est pourquoi elle ose une nouvelle invitation pour un diner... Un diner qu’il accepte et qui les fera peut-être repartir sur de bonnes bases…

Maya L. Fabregas a écrit:

Je t'aime Marion Tu peux pas savoir comme je suis contente que ce soit toi qui reprenne mon Olivia, la femme de la vie de mon Jude

Re-bienvenue ici & merci encore
N'hésites pas si tu as la moindre question sur le forum ou le scénario
EDIT ; et je te la réserve, bien sur (a)

Maya L. Fabregas a écrit:

Non Marion l'ancienne Brianna qui avait volé mon Jeff

Ondine L. Casanueva a écrit:

Pas longtemps, la plupart de mes liens étaient partis et elle ne m'inspirait plus vraiment :/

c'est pas bien on floode là

Serena L. Douglas a écrit:

Bienvenue à toi & bon courage pour ta fiche
ah, ah, ah une future copine de serena tiens làlàlàlà

Zachary B. Saunders a écrit:

Bienvenue, bon courage et surtout amuse-toi bien

Alicia J. Scovell a écrit:

Bienvenue & bon courage pour ta fiche !

Joyce L. Bradfort a écrit:

Re-Bienvenue parmi nous

Blaise M. Garfield a écrit:

Re bienvenue!