FEAT. ANDREJ PEJIC

Soren Kristensen

25 ans → Né à Copenhague le 13/10/1987 → Mannequin chez "Beauties&Beasts"
Divorcé → Indécis → membre des Outsiders.

And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
→ Soren a un physique délicat, androgyne. Entre l'homme et la femme, tout en délicatesse, il mesure un mètre soixante-dix-neuf pour soixante-six kilos, mince sans être trop maigre. Il a une allure particulière, un visage expressif aux yeux bleus foncés, presque noirs, étirés en amande, ouvrant sur un nez droit surmontant une bouche rosée, légèrement lippue. Son visage à l'ovale plus doux des femmes et des courbes moins rudes que ce que qu'on s'attend à voir chez un homme, sa peau d'une blancheur laiteuse renforçant l'impression de féminité qui s'en dégage. Des cheveux longs jusqu'au milieu du dos, d'un blond cendré tirant sur le doré en pleine lumière tombent en mèches droites de part et d'autre d'un front altier.


Soren a un charme curieux, un peu décalé, très personnel. Il n'est pas extraordinairement beau mais son apparence atypique en fait quelqu'un de magnétique. Ses membres sont déliés, assez fins, sa taille légèrement trop étroite pour un homme et il a de longues mains de pianiste.

Il s'habille souvent de manière neutre, généralement un ensemble pantalon-chemise mais porte tout ce que les photographes lui demandent sans faire la fine bouche, même les tenues les plus excentriques. Ses goûts hors de son travail sont néanmoins sans grande originalité.
La voix de Soren, plutôt agréable, est posée, assez grave malgré son physique androgyne.

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ Paradoxal... Soren cache bien son jeu, masquant ses travers derrière l'enrobage de douceur. Il est un peu lointain, dans la lune pourrait-on dire. D'un caractère plutôt placide, voir docile - trop - il est de ces gens que l'on a souvent envie de secouer pour voir s'il vont se réveiller et agir. Mais cet agaçant escogriffe se perds bien souvent dans ses pensées, au détriment du réel, cachant une sérieuse tendance à la misanthropie. Il affectionne le virtuel, pouvant passer des heures collé derrière un écran - qu'il soit sa télévision ou son ordinateur - à errer entre sitcoms débilitantes, pubs pour les régimes miracles et sites de rencontres.

Soren cache son manque de sujets de discussions derrière une fausse assurance un peu rogue de mannequin éteint depuis longtemps, comme un soleil noir. Il compense son mal être par un savant mélange d'anti-dépresseurs et d'un peu de poudre blanche qui l'envoient direct sur les étoiles. Un aller simple pour la lune, c'est finalement très peu de choses. Cela a le mérite de lui rendre un semblant de jovialité perdue depuis longtemps entre son divorce et l'échec de sa carrière. Soren est un raté, un looser. Il a brillé, très fort, et le filament a finit par péter. Comme une ampoule usagée et inutile, il cherche un sens à sa vie, incapable d'envisager autre chose que d'être mannequin. S'éloigner des scories du showbiz' c'est un peu abandonner sa nature même : il est de ces hommes qui ne brillent que dans les yeux des autres et jamais incapable de se contenter des choses les plus simples. Alors il fait semblant, sans plus convaincre grand monde. Il tourne simplement en rond dans son bocal comme un poisson rouge sous acides.


Les femmes l'agacent mais il cache cela pour faire comme tout le monde. Etre homo, c'est devenu à la mode. Lui-même ne sait pas vraiment ce qu'il préfère, finalement. Son divorce l'a aigri vis à vis de la gente féminine sans vraiment oser sauter la barrière. Comme pour tout, il a finalement toujours le derrière entre deux chaises.

Well... It's my story...

"Dis maman, elles sont accrochées comment les étoiles dans le ciel ?"
"Ce sont les rêves des gens qui les font tenir. Alors il faut toujours croire très fort en ses rêves."

J'ai longtemps cru que pour devenir une étoile, il me suffirait de croire très fort en mes rêves. Que l'on pourrait décrocher la lune en s'en donnant la peine. Tout avait si bien commencé. Comme si le monde me souriait. Mais c'était un sourire plein de dents pour m'y broyer...

Je suis né à Copenhague, dans une famille modeste. Ma mère était vendeuse et mon père pigiste dans un quotidien local, tentant de vendre quelques romans sans grande envergure, ni talent. Je suis enfant unique, il était déjà assez difficile comme ça de joindre les deux bouts. Je n'ai jamais été spécialement gâté, ni affamé, nous évoluons dans une classe moyenne basse, en nous en sortant comme nous pouvions. Je n'ai jamais manqué d'amour, ni eu a subir la faim et le froid. J'ai eu une enfance ordinaire, comme beaucoup d'enfants. Les films me fascinaient, je rêvais d'une carrière d'acteur, de briller au plus haut. Ma mère était un peu réticente : elle savait que ce genre de rêve finit bien souvent en fumée, crucifié sur l'autel de la conjecture économique et du chômage. Mon père, rêveur devant l'éternel, me suggéra de suivre mon choix si cela était ma passion.

Je passais l'année de mes seize ans en cours et mes soirées à des auditions, en plus du théâtre que je faisais depuis mes huit ans. Je frappais à toutes sortes de portes, beaucoup me claquant simplement au nez. Puis, un jour, je fus retenu. Le rêve de ma vie. Je n'oublierais jamais ce jour où, après l'audition, l'on me dit que j'étais finalement pris pour jouer le héros d'une série populaire dont le tournage débuterait deux mois plus tard. Comme le ciel m'avait semblé bleu, comme la ville m'avait semblé hospitalière et j'offrais à chaque passant un sourire rayonnant. Je nageais dans le bonheur, des illusions plein la tête. Je n'étais encore qu'un adolescent, pourtant il me semblait que je pourrais tout réussir.

La série eut son petit succès à la télévision, diffusée au Danemark mais jamais exportée, pas assez d'audience. Assez pour nous attirer notre petit succès. Le monde dans lequel j'étais entré me donnait le vertige, même à mon échelle modeste. L'on me demandait de signer des autographes. Les flashs. Les interviews. Je vivais à cent à l'heure par moment.
Mais je Vivais, pleinement, savourant mon rêve sans me rendre compte de combien est-ce qu'il était éphémère.

La série dura deux saisons. J'avais presque dix-huit ans lorsque j'ai commencé à m'intéresser à la fille qui me partageait la tête d'affiche. Kristine était une jolie blonde aux yeux bleus. Belle comme un petit ange. A force de jouer notre relation à l'écran, notre complicité se noua de plus en plus jusqu'à nous lier dans l'intimité. Nous sommes devenus amis. Puis confidents. Puis amants.
Les journalistes utilisèrent notre relation pour quelques gros titres mais la série essoufflait. L'audience, le nerf de la guerre, finit par chuter sur la fin de la seconde saison, incitant le producteur à tout arrêter, la chaîne refusant de continuer à diffuser les épisodes.

Kristine et moi avions fini par prendre un petit appartement à l'autre bout de la ville, et nous vivions déjà ensemble lorsque le chômage nous tomba dessus. A l'époque j'avais encore des étoiles plein les yeux, des rêves plein la tête. Je pensais encore que tout était possible. La course aux auditions recommença un an après mon mariage avec Kristine. Nous ne fîmes pas la une, nous étions déjà des étoiles en fin de course dans leurs yeux à tous mais nous n'avions pas perdu courage : nous pourrions retrouver des rôles et remonter la pente. Nous n'avions que vingt ans.
La galère dura cinq ans. Cinq ans à courir après le succès, à nous désillusionner à chaque échec. A chaque porte fermée. Kristine trouva quelques rôles de figurants. Je me retrouvais à travailler à la plonge d'un restaurant de quartier pour arrondir nos fins de mois.

Notre couple, né au fait de notre célébrité, commençait à battre de l'aile au fur et à mesure que nous chutions lentement dans une agonie qui me semblait interminable. Je sombrais lentement dans la dépression, la drogue, le mal de vivre. Je savais que même ma mort ne ferait désormais plus qu'une ligne à la rubrique des chiens écrasés.

J'essayais même de me proposer comme modèle photo. Mais mon physique particulier, entre l'homme et la femme, fit que l'on ne fit pas grand cas de moi. Et j'étais déjà vieux pour le milieu. J'avais vingt-quatre ans et j'étais déjà un cheval en fin de course.
Kristine en eut marre un matin de mai, marre de ma déprime, marre de mes fixs. Marre de cette vie minable dans un appartement de banlieue cradingue. Le divorce fut signé dans le mois. Je cumulais des petits jobs, finissant de m'éteindre comme une cigarette allumée depuis trop longtemps. J'avais l'impression de n'avoir de place nulle part. D'avoir eu mon lot de bonheur, d'avoir goûté un instant au firmament avant d'en être écarté.

C'est dans un bar que je l'ai rencontré. Lui et ses yeux verts et ses cheveux blonds. Cet homme, je le connaissais déjà depuis longtemps. Je me souviens de son rire grave lorsque je le lui ais confié qu'il était un modèle pour moi. Il souriait très gentiment en m'écoutant, sans jamais me couper. Lui, Lanaru Minouska, l'un des mannequins mondiaux les plus célèbres de sa génération, égérie de Dior qui avait, disait-on, quitté le milieu depuis deux ans. Il avait quarante-cinq ans. Et il me semblait atemporel. Je me suis souvenu, entre deux verres, qu'il avait longtemps vécu au Danemark, pays qui avait lancé sa carrière avant qu'il ne parte au Japon. C'était ce qui se disait dans les magasines.

Il m'a ramené chez moi en taxi et, complètement défoncé, je crois me souvenir que je l'ai plaqué au mur pour lui voler un baiser désespéré.
Lorsque je me suis réveillé le lendemain matin, les draps portaient encore son parfum discret. Et sur la table de chevet, il y avait un mot posé à mon attention.

"Ne brûle pas tes rêves. Va à New York, demande l'agence Beauties&Beasts. Je t'ai déjà recommandé à eux.
L."

C'est ainsi que j'ai débarqué à New York, avec comme seules affaires deux gros sacs de sport, une carte de séjour provisoire et l'adresse de l'agence en poche.
Mes regrets, eux, ne m'encombreront pas.

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Livia, 25 ans.
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Pour les réclamations sur la marchandise, voyez avec Meredith L. Rosenberg, c'est de sa faute.
★Ce personnage est-il un double compte ? → Non.
★Présence sur le forum → Régulière mais j'ai une vie et d'autres forums =).
★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
★Crédit images → Andrej Pejic, google, créations graphiques by Me.

Mon exemple de RolePlay:

Le code règlement:

Bienvenue!

Bienvenue parmi nous

Cependant, je voudrais signaler que ton pseudo est le même que celui pour mon scénario avec Tom Hardy. Je te demanderais donc de changer s'il te plait Si tu as besoin d'aide pour changer, n'hésites pas à demander

Bienvenue à toi & bon courage pour ta fiche

Bienvenue parmi nous
N'hésite pas si tu as besoin

Merci de l’accueil =)

Zechariah : Dois-je changer le nom de famille ou tout le pseudo complet ? J'avoue que j'aurais aimé garder au moins le prénom, si cela ne gêne personne =)

Pour le prénom, cela ne me dérange pas.

Voilà qui est édité =) J'espère que ce n'est pas le nom de quelqu'un d'autre

Bienvenue parmi nous

Bienvenue parmi nous

bienvenue sur NYCL, bon courage pour ta fiche

Bienvenue

bienvenuuue
bon courage pour le reste de ta fiche

Bienvenue.

bienvenue parmi nous

Bienvenue

Merci de votre accueil

Fiche terminée

Mon coloc !!! Bienvenue

Bienvenue !
Bonne chance pour ta fiche

Merciii =D Même si la fiche est terminée et validée XD !