→ Je marche dans la rue, cherchant un abri. Le pluie, tellement violente qu'elle ressemble à de la grêle, me fouette dans le dos. Je pleure, car je suis morte de froid, je n'ai aucun parapluie et je suis perdue. En effet, je ne voit pas plus loin que mes pieds. Le pluie m'aveugle, et je vois seulement des personnes qui me regardent comme si j'était folle, bonne pour l'hôpital psychiatrique. Aucune d'elles ne viendrait me demander si j'allait bien, si je voulait m'abriter. Ah la pluie se calme. Ouf. Je peux enfin voir les enseigne des commerces. Un café. Je vais sûrement pouvoir m'y réchauffer. Je rentre, il y a une foule immense. Je m’assoit à une des seules tables libres, qui n'était même pas nettoyées. Je sortit mon miroir de poche de ma poche, et me regarda dedans. Oh mon dieu, je faisait peur. Je comprenait enfin pourquoi personne n'osait m'approcher dans la rue. J'essuya le mascara qui avait coulé, je me recoiffa à l'aide de mes mains, et attendit que quelqu'un vienne prendre ma commande. J'attendit 5 minutes, toujours personne. 10, toujours rien. 15, je commençait à m'impatienter. 20, j'attendit encore une petite minute, mais toujours rien. Alors, je me leva, mais à ce moment là, une jeune femme vint.
"Je peux prendre votre commande ?". Je me rassit, et lui commanda un grand chocolat chaud. Elle me le porta, 5 minutes plus tard. Je lui sourit, elle parti, et je but mon chocolat. Tout à coup, quelqu'un vint s'asseoir à côté de moi. "Cette place est libre ?" me demanda t'elle après s'être assise. C'était une jeune blonde, d'environ une vingtaine d'années.
Oui, cette place est libre. lui dit je en souriant.
Je continua à boire mon chocolat chaud, qui me réchauffais les mains. Je ne faisait même pas attention à ce que faisait la jeune femme, préoccupée à reprendre des forces et retrouver une température corporelle normale. Je comptais rester ici longtemps. Jusqu'à ce que l'averse s'arrête s'il le fallait. Je resta longtemps à siroter tout doucement cette boisson chaude, sucrée et chocolatée. Mais malheureusement, au bout de 20 minutes, une serveuse vint et me dit qu'ils avaient besoin de ma table. Je n'avait pas fait attention, mais la blonde était déjà partie. Je n'avait pas envie de partir, au contraire. Mais je n'eu pas le temps de répliquer que je dût sortir, bousculée par les clients et les serveuses débordées. Et voilà, je ressortais, sous la pluie toujours aussi puissante, voire plus puissante. Je me réfugia sous un porche de ... d'une maison de riches. Une résidence immense. Je sonna, et une petite fille me répondit "C'est quiiii ?" me dit elle. Je lui répondit que j'était une fille toute seule qui avait froid. Elle me dit "J'ai pas le droit d'ouvrir aux étrangers !". Mince, mince, et re mince. Je décida de changer de technique. "Je suis pas une étrangère, regarde, si tu veux, je te dirait comment je m'appelle et tout, si tu m'ouvre. Il y eu un silence. Puis, j'entendit le portillon s'ouvrir. Je rentra discrètement. Il y avait un grand jardin et une allée, pour aller vers la porte d'entrée. Je suivis donc ce chemin. Je frappa à la porte, et je vit la petite fille m'ouvrir. Elle sourit et me fit rentrer. Je rentrais dans une demeure chaude, bien aménagée, claire et familiale. Je vit une télévision allumée, le volume bas. Je reconnut le dessin animé "Dora L'Exploratrice", ce qui me fit sourire. Je m'assit sur le canapé en cuir noir où la petite fille brune venait de s'affaler. Je lui expliqua dans un langage adapté à une enfant de 8 ans ce qui venait de m'arriver, pourquoi j'était chez elle. Elle m'emmena dans la chambre de sa maman et me prêta de ses vêtements. C'était bizarre comme cette petite m’accueillait, mais ce qui m'importait le plus était de me réchauffer. Une heure plus tard, il était 19 heures, une femme rousse avec des cheveux blancs arriva. Elle fût plus que surprise de me voir. Ohoh, j'était mal, et la petite aussi.

→ okey by dy'