Lorqu'Eden Julia Cahnagan rencontre Bradley Cage Clinton se fut le coup de foudre immédiat. Alors que leur mode de vie était totalement différent, que leurs caractères étaient opposés, leur amour était sincère et indescriptible. Toutes ces petites choses qui les éloignés, les rapprochés au contraire. Les plus romantiques d'entre nous les qualifieraient d'âme sœur. Eden était une hippie aux convictions écologiques quant à lui, il était un sportif, l'un de ses jeunes hommes populaires qui roulent en quatre quatre , ce genre de véhicule qui dégage plus de C02 que 10 000 personnes réunit dans une même pièce. Enfin bref, par amour chacun s'accommodait du style de vie de l'autre et apprenait à faire des concessions même sur ce qui leur était le plus chère. Cette Dolce Vita ne semblait avoir de fin et c'est pourquoi 5 ans après, ils se marièrent dans une petite chapelle en France entourait seulement de leur témoins. Ce jour-là, Eden était plus ravissante que jamais , ses longs cheveux châtains clair semblaient jouer avec le vent, les quelques fleurs blanches qui courraient le long de ses cheveux semblaient sourire au soleil et ses yeux verts eux, respiraient le bonheur, quant à lui, on aurait dit une gravure de mode, tout droit sorti d'un film aux côtés de Marlon Brando. Ils étaient fait l'un pour l'autre et ça personne n'en avait jamais douté. Un an plus tard, Eden fut enceinte, c'était la logique des choses après tout et donna naissance neuf mois plus tard au plus adorable des garçons, Jules Roman Alix Clinton
Pourtant leur petite vie faite d'amour et d'eau fraîche s'embua quelque peu avec la venu du nourrisson et de leur projet de vie respectives. Quatre années plus tard, Bradley devint un jeune entrepreneur dont l'entreprise commencé à prendre une ampleur international et quant à Eden, elle vivait de sa peinture, de son art ayant ouvert une petite galerie dans l'une des rues les plus huppé de Boston et pourtant cette vie faite de paillette, de champagne ne lui ressemblait pas, ce qu'elle aimait elle s'était la nature, la simplicité .... Elle n'était pas de ce monde et pourtant l'amour qu'elle avait pour Brad la retenait. Prenant peu à peu ses distances avec son métier la jeune femme décida de rester au foyer pour s'occuper de son petit garçon qui était sa première préoccupation : sujet principal de dispute dans le couple.
A l'âge de 6 ans, Jules fut qualifié d'enfant surdoué, il savait déjà lire, écrire correctement et dévorer les livres à vitesse grand V, pourtant son père ne lui montra aucun intérêt. Sautant plusieurs classes, il fut le sujet de beaucoup de moqueries, il était le plus petit, il portait des lunettes autant dire qu'il était le vilain petit canard, surtout que sa mère avait la fâcheuse habitude de venir le chercher à chaque sortie de classe, plus expressive et câline tu meurs. Bref, l'enfance de Jules ne fut pas facile, ingrate pas à ce point là mais tout de même.

A l'adolescence, tout changea. Jules était devenu beau, grand, ténébreux. Autant dire que toutes les filles lui courraient après. Sa relation avec son père, ne s'arrangea pas au contraire, elle se dégradait. Sa mère était malheureuse et pourtant elle restait avec son père, pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle voulait que son fils ait une structure familiale normale. Elle avait tellement souffert de la séparation de ses parents, qu'elle ne voulait pas faire vivre la même épreuve à son propre fils. Bradley n'était pas souvent chez lui, il parcourait le monde pour les affaires apparemment, même si Jules lui imaginait une femme et des enfants aux quatre coins du globe c'est pourquoi il se plaça en tant que chef de famille prenant soin de sa mère. Continuant ses études en parallèle, ses fréquentations devinrent de plus en plus douteuse, de plus on lui avait diagnostiqué une bipolarité.Il enchaînait les conneries et remettait ça sur le compte de sa ''maladie" à vrai dire il ne prenait plus ses médicaments à quoi bon, il aimait cet état dans lequel il était, faire n'importe quoi, ne se soucier de rien, c'était ça la vie. Après les cours, il enchaînait , les courses de moto, plus dangereuse les unes que les autres, il avait même son petit surnom " H " surement à cause d'une certaine drogue douce qu'il aimait consommer. Autant dire qu'il n'était plus ce petit garçon chétif avec des lunettes rondes qu'on prenait pour souffre douleur.
Sa mère ne se rendait plus compte de rien, entre les antidépresseurs, les anxiolytiques ... Cependant, cette vie de débauche ne rimait à rien, toute sa vie était en train de s'effondrer et pourtant se fut son père qui mit un frein à tout ceci, qui l'aurait cru. Voyant sa famille se décomposer, il décida donc de prendre soin de sa femme et de prendre sous son aile son fils même si une certaine rancoeur s'était accumulé contre lui. Premièrement, il le fit interner dans un centre de remise en forme autant dire un hôpital pour fou. Les premiers jours furent d'autant plus dure qu'il refusait toujours de prendre ses médicaments. Il n'était pas fou, il n'avait rien à faire dans cet endroit ... Il n'y avait pas sa place et chaque jour il tentait de s'y évader. Cependant, quelques jours plus tard il fit une rencontre, une très belle rencontre qui avait pour prénom Maya. Elle était comme lui, elle n'avait rien à faire dans cet endroit. Tous ce monde autour d'eux qui n'avaient de cesse de crier, de se cogner contre les murs, de parler de choses étrange comme la venues des extra terrestre ... s'en était perturbant et c'est pourquoi ils s'enfermèrent dans leur propre bulle. Jules tomba amoureux de cette jeune femme à la fragilité débordante, il lui faisait confiance, elle lui faisait confiance. C'était pur , c'était simple et c'était beau tout simplement. Jules sortie de l'hôpital le 15 avril 2011, il s'était promis d'attendre la belle espagnole et pourtant cette dernière lui fit promettre qu'il ne se reverrait plus, comme si leur histoire n'avait été qu'une parenthèse. Acceptant sa requête, Jules retourna à sa propre vie, cette vie ordinaire qui lui semblait vide de sens. Son traitement, il le prenait maintenant, il avait un emploi stable d'agent immobilier dans l'entreprise de son père et pourtant il n'était pas heureux, voyageant de continent en continent, de fille en fille, de drogue en drogue, d'alcool en alcool, cette étincelle qu'elle provoquait dans ses yeux avaient disparu et la chose à laquelle il aspirait c'était de la retrouver. C'est pourquoi il engagea un détective privée pour la retrouver. Il y'a deux mois de ça, ce dernier lui indiqua la ville ou elle habitait. NEW YORK autant chercher une aiguille dans une botte de foin et pourtant il ne perdait pas espoir, le lendemain le jeune américain était dans un avion direction la grosse pomme.