Sujet: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 7:30
FEAT. CHAD WHITE
JAFFAR MEDHI GUSTAFSSON
23 ans → Né à Helsinki le 03/10/1989 → Étudiant en 2ème année de photographie et stripteaser à temps partiel célibataire → hétérosexuel à tendance bi → membre des Playboys.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Beau brun d’un mètre quatre-vingt six et au physique athlétique, Jaffar tient beaucoup à son image. Il y investit d’ailleurs beaucoup, que ce soit dans les fringues ou encore en soins esthétiques. Ceci n’explique toutefois qu’en partie ses tendances nudistes. Pour lui il n’y a pas de tabous; il a toujours été à l’aise avec sa nudité. Éternel insatisfait, il use et abuse de son regard ténébreux , de sa belle musculature et de son sourire chaleureux pour multiplier les conquêtes. Il aime sinon garder ses cheveux courts ,voir ras, ce qui le sauve de la fustigation qu’est d’entretenir et de coiffer ses cheveux. Ce grand sportif vous le dira aussi, combien c’est agaçant d’avoir des mèches de cheveux dans les yeux durant une partie de hockey ou de foot. On le reconnait à sa démarche féline et à sa voix basse avec un léger accent , difficile à qualifier pour les amateurs , entre persan et finnois. Pour ce qui est de son style vestimentaire, Jaffar opte pour les tenues griffés dernière tendance mais sobre. Il a un côté sportif aussi et affectionne les marques commas Channel et Lacoste. Il n’aime pas les vêtements et les accessoires ostentatoires,mais aiment les jeunes femmes qui les portent. Il porte toujours ses jeans tailles basse et aime être confortable, mais séduisant. Le moulant fait donc partie intégrante de son habillement.Toujours un peu secret, personne ne sait que signifie le « A&D » que Jaffar s’est fait tatoué à 17 ans sur l’avant bras droit. Ces initiales signifient « Apollon & Daphné » ,comme dans la mythologie grecque. Il se l’est fait tatoué en l’honneur de son ex Daphné, à qui il songe toujours beaucoup aujourd’hui. Il s’est aussi fait tatoué le chiffre 3 sur le poignet gauche, soit le chiffre chanceux de sa défunte mère, puis une chouette blanche frappé au coeur par un flèche sur l’omoplate gauche qui représente sa soeur Olli,atteinte d’une insuffisance cardiaque. Finalement, ses mystérieux tatouages montre un côté sensible de sa personne, qu’il ne montre à personne, sauf à elles, ces trois femmes qui ont marqué sa vie.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Veuillez décrire ici le caractère de votre personnage. 15 Lignes minimum. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Lily & 18 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Grâce au Top 50 ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non ★Présence sur le forum → 2\7 environ, plus si libre, moins si j’ai beaucoup de travail. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé ★Crédit images → Arya's World Creations, chadwhite.com,tumblr;
Mon exemple de RolePlay:
→ Mardi matin, six heures du matin Je venais à peine de quitter le centre-ville dans ma Porsche après une fête endiablée. Je m’y étais amusée comme une folle, j’ai dansé, j’ai dragué des mecs, on m’a dragué…etc. Ça l’a été une belle soirée. Je n’avais pas trop abusée de l’alcool cette fois, puisque je savais pertinemment que j’allais avoir besoin de force dans les heures qui allaient suivre. Je partais à Vegas avec Achille pendant une semaine entière. Une semaine? Je sais, c’est beaucoup. Pourtant, je dirais que vu la proximité entre nous, une journée, une semaine ou un mois, ça revient au même. On s’est rencontré quand je suis arrivée à Berkeley. J’étais la petite nouvelle à ce moment. Il a été comme un genre de guide pour moi dans la confrérie(il m’a aidé à m’intégrer et tout), puis avec le temps un très bon ami, quasiment autant que Jasmine, voire encore plus qu’elle parfois… Pour être honnête, nous étions quasiment tout le temps fourrés ensemble .Puis, depuis quelques temps, ça m’inquiétais parce que d’après mon avis, je n’appréciais pas seulement passer du temps avec lui, j’adorais ça, ce qui n’était pas normale en tant qu’amie. De plus, je remarquai aussi de temps à autre une hésitation à mon égard venant de lui. Sinon, j’avais peur qu’une fois que je commence à ressentir cette sensation, que mon cas ne s’aggrave encore plus, voire pire : que je ne tombe amoureuse de lui. Je ne veux pas m’attacher à lui, ni à personne d’autre. Plus jamais! Peut-être que je suis parano en même temps. Peut-être aussi que je m’en fais trop. Qui sait? Sûrement pas moi, mais cette petite escapade à deux à Las Vegas allait pouvoir me permettre de tirer les choses au clair afin qu’à mon retour je puisse faire une meilleure introspection. En parlant de notre voyage, j’étais déjà en retard pour le départ. Le tableau de bord affichait six heures dix et voilà que je me retrouvais prise dans les embouteillages. Fais chier! Je jurais de mécontentement pendant un bon moment, tout en klaxonnant comme une déchaînée du volant, dans l’espoir que la circulation revienne à la normale. Comme si ça allais m’aider. Puis je décidai de me calmer pour réfléchir à une solution. Je restais plusieurs minutes dans le noir, jusqu’à ce qu’une idée me frappa à l’esprit, quand je vis la ruelle qui se trouvait un peu derrière moi à ma gauche. Seulement, j’allais devoir traverser les deux voies qui allaient en sens inverse, soit faire un « U turn » vers mon raccourci. Ensuite je n’aurais qu’à continuer tout droit pendant quelque minute avant d’arriver à l’intersection entre la ruelle et le parc du bahut. J’allais ensuite stationner ma voiture devant le parc et continuer ma course contre la montre à pied, jusqu’à la confrérie. Aussitôt pensé aussitôt fait, je tournais à gauche dans un crissement de pneus sonores avant de m’embarquer dans la ruelle, sans problème. Mon plan s’exécuta parfaitement et c’est essoufflée que j’arrivais à la maison. Heureusement pour moi, ma course à pied du parc jusque là s’était bien déroulée, car dieu soit loué, je n’avais pas mis de talons hauts la veille, mais des ballerines. Étant dingue, mais juste assez, j’avais eu la brillante idée de faire mes valises avant de partir. Je n’avais plus qu’à prendre une douche et me changer. Je fis donc un arrêt à ma chambre pour prendre des vêtements propres, mon gel de douche, mon shampoing et ma brosse à dents que j’avais laissé sur ma table de chevet. Évidemment, je tombai sur le mot qu’Ach m’avait laissé sur ma porte. Toujours aussi délicat et soigné celui-là fis-je en souriant, lorsque je déposai le mot sur mon bureau en entrant. Je m’activais ensuite vers ma garde-robe pour choisir ma tenue. Je décidai de me la jouer un peu femme fatale en attrapant ma mini robe décolleté moulante vert-bleu qui s’agençait parfaitement avec mes yeux, ma petite veste de cuir noire à doublure en simili-léopard et ma paire de cuissardes à talons plats. Je pris le tout dans mes bras, y rajoutai mon gel de douche et tout le reste par-dessus plus une paire de points en vrai diamants , puis je filais dans la douche. Une quinzaine de minutes plus tard, j’étais vêtue et maquillée. Je m’étais cependant habillée en quatrième vitesse, sans me sécher et mes cheveux étaient encore humide. J’avais un peu froid, mais je tenais le coup. J’espérais seulement que je n’allais pas attraper le rhume. En tout cas… Je fourrai tout le reste de mes affaires dans l’une de mes quatre valises qui se trouvait au pas de la porte, pris mon sac à main, puis je m’en allais. Quatre valises pour une semaine, vous me direz que c’est excessif, mais dans celles-ci il ya tout ce dont j’ai besoin au quotidien pour vivre sans me sentir dépayser. J’y ai évidemment mis beaucoup de paires de chaussures et de vêtements, mais il ya aussi mon portable, quelques bouteilles d’alcool et Paco le panda en peluche de ma sœur. C’est plutôt enfantin, mais je ne peux pas dormir sans lui. En tout cas, mon kit survie sur la planète Terre ne facilitait pas le déplacement, ça je vous le dit. C’est avec beaucoup de difficulté que je réussis à trainer mes valises dehors. Je perdis d’ailleurs patience à un moment, et jetai littéralement une des valises au sol. «Tiens salopard!» m’exclamai-je avec frustration. Je me penchai un instant pour la relever. Je me relevai toujours aussi énervée, me demandant où pouvait bien être le jeune homme. Je regardais à gauche puis à droite sur le parking, avant de l’apercevoir un peu plus loin en face de moi. Je ne pu m’empêcher de sourire. J’allai a sa rencontre aussi habilement que je le pu,mais mes valises me menaient toujours la vie dure. Je crois bien qu’il le remarqua-évidemment, ça se voyait bien dans sa tronche qu’il trouvait cette scène assez drôle merci-car il vint par la suite à mon « secours ».
Sa réplique m’amusa, je ris d’ailleurs avant d’exécuter une grande révérence, avant d’éclater de rire de plus belle. Je lui confiai ensuite mes valises, dont il se chargea. Je me moquais un peu par la suite :
« Depuis quand t’es cocher?... Je pense que tu t’es trompé de fille. Je suis Blanche-Neige, pas Cendrillon. » fis-je en en ouvrant la portière du fameux carrosse. C’en était un tout joli d’ailleurs. Ce n’était pas un modèle de luxe, mais elle se démarquait assez bien du lot. J’aimais bien les anciennes voitures, autant que les modernes. D’ailleurs, si je devais changer ma Porsche pour une, je choisirais une réplique de la voiture de James Dean. Au même moment où cette pensée me traversait l’esprit, je levais les yeux vers Achille et nos regards se croisèrent. J’arrêtais de respirer durant l’espace d’une seconde et restais figé sur place. Puis il me demanda si j’étais prête à partir. Un sourire se dessina sur mes lèvres puis j’acquiesçai d’un signe de tête. « Je sens que ça va être dément! » déclarai-je avant de me retourner pour prendre place sur le siège du côté passager.
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Dernière édition par Jaffar M. Gustafsson le Mar 4 Sep - 9:41, édité 7 fois
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Sujet: Re: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 7:30
Well... It's my story...
Part I
« Tu sais, il n’était pas nécessaire de venir…une fois c’était bien suffisant! », s’est exclamée ma mère d’un ton moqueur à mon père, alors qu’elle me berçait, le jour où il a daigné se pointer chez elle, six mois après ma naissance. En avril. Avant ça, il avait disparu dans la nature, après que ma mère lui a annoncé qu’elle était enceinte. L’enfoiré! Le jour où ce dernier est revenu, il n’est pas resté bien longtemps. Trente-minutes. Ce fut un long moment de silence. Ma mère n’avait rien à lui dire. En fait, elle le boudait, car il l’avait laissé tombé au moment où elle avait eu le plus besoin de lui. Toutefois, ça allait lui passé. Ça lui a passé, car elle était plus qu’habituée aux départs subits de mon père. Dès qu’ils se disputaient, en fait. Ils se disputaient constamment. Seulement, ils s’aimaient aussi comme des fous. Sinon, en une demi-heure, mon géniteur m’a longuement observée, alors que je reposais dans les bras de maman, recherchant ses traits dans les miens. Celui-ci a finalement conclut après son analyse qu’en cherchant bien, on trouvait des caractéristiques semblables. Puis Il s’est levé. «Comment as-tu prénommé notre fils…? », a-t-il demandé soudainement, alors qu’il s’apprêtait à franchir le seuil de la porte d’entrée. Elle a rit. «C’est le mien, Raheem, et il se prénomme Jaffar Gustafsson. »Il est resté figé pendant un moment, à la fois fier et outré. Elle m’avait prénommé ainsi en son honneur, toutefois je portais son nom de famille à elle. Alors, blessé dans son orgueil, mon père est parti.
Ma mère ne l’a pas revu pendant un bon moment. Un an. Elle ne s’est pas plainte toutefois, car à chaque mois, un somme faramineuse était déposé sur son compte. C’était la façon pour mon père de dire qu’il la soutenait et qu’il était présent pour moi. Mon père était ainsi. Dans le genre courant d’air, mais attentionné. Elle lui en était reconnaissante, bien qu’elle n’en ait pas vraiment eu besoin de cet argent. Elle l’a donc mis de côté pour moi.
Durant mon enfance, je n’ai jamais manqué de rien, sauf peut-être de la présence de mon père et de ce sentiment d’appartenance propre à la famille. Je n’ai jamais connu mes grands-parents maternels, car ils avaient coupé les ponts avec ma mère, n’acceptant pas qu’elle fréquente mon père. J’ai toutefois connu mon oncle Ruuben, qui a été très présent dans ma vie. Aussi, j’ai été une fois en Iran rencontrer ma famille paternel. J’ai détesté leur attitude face à moi et surtout l’attitude de mes grands-parents face à ma mère. Ils m’ont traité comme un étranger et ma maman comme une moins que rien. Je me suis remis de tout ça par contre, car j’avais ma maman, puis à quatre ans, Olli, ma petite sœur. Les deux femmes de ma vie. À nous trois, nous formions un trio uni et parfois un quartette, lorsque papa venait nous rendre visite. Un semblant de famille, dans laquelle j’ai vécu heureux.Mes parents étaient à l’opposé l’un de l’autre. Ma mère était une jeune finlandaise, sérieuse et responsable, secrétaire à temps plein et issu de la petite bourgeoisie, tandis que mon père était un finno-iranien, plus âgé, irresponsable et libertin, successeur de l’entreprise familiale et issu de la noblesse.Évidemment, c’est maman qui a fait la majorité de notre éducation. Elle n’était pas du genre strict, mais ferme. Un main de fer dans un gant de velours. Elle nous a inculqué beaucoup de valeurs, voulant faire de nous plus tard des adultes travaillant, responsable et indépendant…pas comme notre papa! Une chance pour elle, OlliOil' et moi n’avions hérité que de ses gènes physiques…Toutefois, il y avait quelques ressemblances de caractère entre ma sœur et lui. De ce côté là, moi j’avais pris de ma mère, sa tendresse et son humour moqueur, puis tout le reste de mon grand-père maternel; timide, introverti et calme, doué dans tous les sports et bon élève. Ma soeur, outre l’humour et le côté sportif était tout mon contraire. Puis malgré nos six ans d’écart, c’était elle la plus mature et la moins vulnérable de nous deux.
Part II (1/2)
« Comment as-tu pu le savoir et ne jamais rien me dire, maman? » m’écriai-je. Je n’arrivais pas à le croire. C’en était trop pour moi. « Baisse d’un ton tu veux… », a –t-elle répliqué nerveusement. Tous les regards étaient posés sur nous dans la salle d’attente et elle en était consciente. Elle détestait les scandales. J’ai baissé les yeux au sol pour ne pas qu’elle me voit sangloter. Elle s’approcha de moi et prit mon visage dans ses mains. « Hey…chéri, si je te l’avais dit, vous vous seriez inquiété sans cesse pour moi. » Son ton s’était fait plus doux. « Est-ce que tu vas mourir? Et Oil’? », demandais-je d’une voix à peine audible. Elle a rit puis posa un bec sur mon front. « Je ne vivrais pas jusqu’à cent-vingt ans comme je t’avais promis lorsque tu avais sept ans, mais je ne mourrai pas demain non plus. Alors ne t’inquiète pas pour moi. Pour Olli, par contre, je ne peux rien dire, puisque le médecin n’a pas encore posé le diagnostic. Cependant, si elle souffre du même genre d’insuffisance cardiaque que moi, elle a des chances de survivre, si elle est forte comme moi… »
Le malheur s’était abattu sur moi. Ce jour-là, nous étions venus chercher Olli à l’hôpital, où elle avait été admise, suite à un malaise survenu une semaine plus tôt durant un entraînement de foot. Ma mère et moi avions cru que tout ceci était causé par la fatigue, jusqu’à ce que les médecins nous annonce la nouvelle : Olli souffrait d’une insuffisance cardiaque. Puis une chose en entraînant une autre, le médecin qui s’occupait de ma sœur a demandé à ma mère s’il y avait eu des antécédents familiaux de maladies cardiaques. Elle a du évidemment avoué devant moi au médecin en question qu’elle-même était atteinte, d’où la crise. Cela fut l’une des premières expériences difficiles de mon adolescence. J’avais quatorze ans à ce moment et pour être honnête, ça m’a traumatisé, mais je ne l’ai jamais montré. J’ai alors vécu chaque jour dans la peur de perdre l’une des deux ou toutes les deux femmes de ma vie, mais ait appris à lâcher prise et à vivre dans le moment présent.
« Hey Jaff’, tu viens toujours à la soirée d’Eerika ce soir? On est en route. Faut qu’on passe te prendre?» demandait Eljas, d’un ton enjoué. C’était l’un de mes meilleurs copains. J’ai soupiré en songeant à ce qui allait m’attendre si je me pointais à cette fête ce soir. « Je ne peu pas… Eumm… je risque de gâcher la soirée si je viens. Puis de toute façon, je n’aimais pas trop l’entourage de cette fille…tu sais. », tentai-je de lui expliquer. Toutefois ce n’était que des prétextes, bien qu’en réalité je n’aimais pas traîner avec l’élite de l’école, alors que je m’en rapprochais bien. J’étais un sportif, mais ça ne m’empêchait pas de bien choisir mes amis. D’ailleurs, je ne traînais avec n’importe qui. « Oh, fais pas ton rabajoie Jaffar! Puis, pas besoin de me faire de cachoterie mec. Eemil m’a tout raconté. », s’indignait-il. Je restais silencieux. Pas besoin de lui faire un discours sur mes sentiments. Il a tout compris. « Écoute, ça fait deux mois que Jenni et toi avez rompu, donc je crois pas que ça lui causera un problème si tu te pointes avec Riina ce soir. Je suis sûr qu’elle s’en est remis.» j’ai ris en entendant le brouhaha à l’autre bout du fil. Mes copains qui étaient restés silencieux depuis le début s’exprimaient enfin. « Tu sais combien elle peut être mélodramatique Elji’. Je n’ai pas envie de me prendre la tête ce soir avec personne, déjà que j’ai eu une journée de merde aujourd’hui. » Il a acquiescé par un soupir. « Olli va mieux? Sinon, on pourra tous se voir à la fête d’Haari samedi avec le reste de la bande… » Il y a eu un moment de silence, le temps que je reprenne le contrôle de mes émotions. « Humm… Oui. Elle se repose encore, mais t’inquiète, je l’ai confié à ma mère, lorsqu’elle est rentrée de boulot…En fait, je ne voulais pas, mais… » Je ne finissais mes phrases qu’à moitié lorsqu’il m’était trop dur d’exprimer mes émotions. « Han han, je vois… alors tu viens? Niko va faire un détour proche de chez toi bientôt à cause du trafic. » J’ai réfléchi pendant un instant, puis j’ai poussé un long soupir. « Bon ok, mais c’est moi qui fournit pour l’essence cette fois…encore! » On a tous ri. « A+.» J’ai raccroché, puis je suis allé me préparer. J’étais d’humeur à la fête, après cet appel. Comme quoi je pouvais toujours compter sur mes potes pour me remonter le moral. Ces quatre mecs, je les connaissais depuis des années déjà. Niko, le plus mature. Eljas, le plus fou et extraverti. Eemil le plus créatif et le plus drôle. Haari, le plus sportif et le plus décontracté. Parmi eux, Niko et Eljas étaient ceux que je connaissais depuis le primaire. Tous, nous étions inséparables.
« Jaffar? Dis, on fait quoi maintenant? Qu’est-ce qu’on va devenir? » Je regardais la lune dans le ciel étoilé, cherchant les réponses aux questions de ma sœur. Comme si j’allais les trouver là... J’ai poussé un long soupir avant de reprendre une gorgée de ma bière. J’étais complètement paumé. Nous l’étions tous les deux, Olli et moi encore ce soir, assis sur le porche de chez tonton Ruuben. Notre chez-soi maintenant, depuis quelques mois. Depuis le décès de notre mère, un soir d’hiver, dans un accident d’auto. « J’en sais rien... Et... » c’était l’une où de ses nombreuses fois où je n’arrivais pas à finir ma phrase. Depuis le début de la conversation, j’évitais de croiser son regard, car j’allais évidemment me mettre à chialer...Je ne voulais pas pleurer, ce que j’avais réussi à faire depuis les funérailles. Je me suis alors mis à fixer le sol. « Jaff’, tu sais que tu peux tout me dire, tu sais. Il n’y a plus que toi et moi, et comme maman disait... » commença-t-elle. Oil’ s’inquiétait pour moi. Je le savais déjà, à sa façon de me prendre dans ses bras pour me réconforter. Je n’ai pas pu le supporter. J’ai rebondi sur mes pieds comme si j’avais eu des ressorts sous les fesses. Puis j’ai dit froidement : « Je n’ai rien à te dire, alors arrête de me casser les noix, veux-tu?» Je suis resté le dos tourné, sous le choc. Jamais je n’avais parlé à ma sœur ainsi. Elle n’a rien, étant t comme moi surprise, mais surtout blessée. J’ai alors jeté un dernier regard derrière moi, puis je suis rentré dans la maison.
Je n’avais jamais été du genre agressif auparavant. Seulement, la mort de ma mère m’avait tellement bouleversé. Je n’étais qu’un adolescent de dix-sept ans, à peine fixé dans la vie, incertain pour tout. L’amour, la vie, mes aspirations, mes désirs, mon avenir, etc. Je me cherchais encore. Et ma mère était un peu comme un repère pour moi. Après sa mort, ma vie est devenu un brouillard, dans lequel j’avançais à l’aveuglette. Et ça me faisait peur. Alors, que ma sœur ramène mes craintes à la surface, je ne l’ai pas supporté. Après ce mauvais épisode, je n’ai plus voulu parler de ce que je ressentais vraiment, et de ce fait ne plus ressentir de douleur, voir rien du tout. Je me suis endurcie et me suis créer un masque. J’ai changé pour toujours. Olli et moi nous sommes éloignés l’un de l’autre. Toutefois, je veillais toujours sur elle, mais de loin, car je l’aimais malgré tout. Seulement, je refusais d’être vulnérable devant elle. C’était moi le grand frère, et je me devais d’être fort. Pour nous deux. Mon oncle ne comprenait pas mon changement de comportement, qu’il associait fort bien à « une crise d’adolescence ». Peut-être était-ce vrai... Chez lui, j’étais souvent à part, isolé du reste du clan, dans ma chambre, à l’école, à l’entraînement, au boulot ou sorti avec mes copains. Ces derniers me trouvaient d’ailleurs différent, mais acceptable, car avec eux j’étais assez confortable pour ne pas être obligé de jouer les méchants loups. Sinon, Olli trouvait souvent de la compagnie et du réconfort auprès de tonton et de sa copine Eerin ou de ses copines du quartier. Ce n’était pas comme avoir son grand frère par contre. Elle a quand même eux des hauts et des bats, mais elle s’en est remise. Sinon son cœur ne se portait pas si mal. Mon oncle payait une partie des frais médicaux, moi une autre et le gouvernement se chargeait du reste. Pour l’école, c’était encore mieux : C’était gratuit jusqu’à la fac. Voilà pourquoi tonton Ruub’ n’avait pas hésité à nous prendre sous son aile, quand mon père s’est absenté une fois de plus. Puis selon lui, nous aurions une meilleure vie avec lui qu’avec « cet adulescent inconstant, qui pour il ne sait quel raison avait trouvé grâce aux yeux de notre mère ». Sympathique.
Dernière édition par Jaffar M. Gustafsson le Mar 4 Sep - 9:16, édité 2 fois
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Sujet: Re: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 7:30
Well... It's my story...
Part II (2/2)
« Regarde, je vous aime toutes, un point c’est tout. Tu ne peux pas à m’obliger à choisir.» m’enflammai-je. Encore une fois, je me retrouvais dans la merde. Je me suis engagée avec B., puis j’ai rencontré M. et S., C., L. etc. En fait, la dernière fois, je m’étais arrêté à deux filles, soit une copine et une « amante ». Je crois.... « Aimer? Quatre filles à la fois? Aimer?! Ce n’est pas possible Jaffar...T’es pas possible. » Daaria se laissa tomber sur le sofa de son salon, découragé. Je me suis mis à rire. « Je t’assure ma belle que c’est possible... À chaque fois, c’est comme si c’était la première... Sinon, je t’aurais largué dès le début...Pour Maaria. Tu voulais que je te dise toute la vérité. » Son regard se fit assassin. « J’aurais du m’en douter. Et en plus, tu m’as juré que ce n’était qu’une amie. Moi qui pensais que tu étais un mec honnête...En fait, t’es rien qu’un enfoiré! » s’écria-t-elle. Je ris de plus belle. « T’as fini de rigoler pauvre con?! » Elle m’envoya son verre d’eau en pleine figure. « Non, mais ça va pas! Pétasse! Si tu me connaissais un temps soit peu, tu saurais qu’on ne peut pas gagner mon amour sans gagner mon amitié, chose que tu n’as pas su faire. Tu n’as jamais vraiment gagné mon cœur Daaria. Tu n’étais bonne qu’à coucher au début, c’est pourquoi je suis resté... Et maintenant que j’ai trouvé mieux, je me casse. » Je ramassais ma veste et tournais les talons. Elle me lança un vase, mais me manqua de peu. J’avais déjà claqué la porte de son appartement. « Mais qu’est-ce que t’en sais de l’amour? Dégage! Sort de chez moi pauvre con! ... » Elle était hystérique.
Cet épisode ne m’a pas troublé du tout. J’étais habitué, immunisé depuis un moment déjà contre les insultes, les giffles, les crises et les larmes. Ce n’était pas la première fois que je brisais le cœur d’une fille et non la dernière. On m’avait brisé le cœur, une fois, plus jeune, quand on ne me considérait pas comme étant bon qu’à être le « meilleur ami » de service. Je me suis très vite adapté, j’ai changé physiquement, psychologiquement et l’attitude des filles à mon égard a fait pareille. Je multipliai alors les conquêtes et les copines. Par contre, au fond, je rêvais de trouver la fille parfaite. Mission impossible. Alors, je n’ai plus vraiment accordé de réelles importances à mes relations amoureuses.
« Tu sais, Jaffar, j’ai des contacts qui sont dans le milieu de la mode. Je pourrais leur parler et ils s’arrangeraient pour te faire passer un casting....mais c’est toi qui vois! » C’est ce que j’aimais chez Daphné. Elle ne cherchait pas à me contrôler. J’étais libre. Elle n’attendait pas grand-chose de moi, sauf que je lui accorde cette même liberté. « Je sais pas... J’ai besoin d’argent pour payer l’opération d’Olli, comme je t’avais dis. Mon oncle a sacrifié toutes ses économies pour sa nouvelle, moi pour la fac. Mon père a fourni le reste, malgré ses nombreux problèmes dans son entreprise et ses dettes au casino...On ne pourra plus payer pour ses médicaments après.... » Je soupirais, découragé. La situation était critique. L’état de santé de ma petite sœur s’était détérioré depuis un moment, au point où elle devait absolument se faire opérer. Daphné resta silencieuse, malgré sa volubilité. Elle ne voulait pas dire quoique ce soit, au risque de me contrarier. Nous étions sur son lit. Elle assise, moi allongé. Ma tête reposait sur sa cuisse. Elle joua dans mes cheveux. Je tournai la tête, pour la regarder. Elle m’embrassa le front. « Olli compte sur toi...Puis comme je te connais, tu vas vouloir absolument te charger de tout, rembourser ton oncle, etc. » Je lui souris. Elle avait raison. « Allez, viens! On va te faire un portfolio. » fit-elle en me poussant, pour m’obliger à me lever. Je ne me fis pas prier. Elle se leva aussi puis quitta rapidement la chambre. « Je crois que j’ai encore l’appareil photo de Pauli dans mon bureau....Il faut que je le lui rende la semaine prochaine, je crois... » J’entendis sa voix au loin, puis le bruit d’une porte qu’on ouvrait et tiroirs qui se refermait à mesure qu’elle les ouvrait. Puis un cri de victoire. Daphné est ensuite revenu en courant, un appareil photo à la main. « Allez prends la pose, une pose, n’importe qu’elle pose, mais prends-en une! » fit-elle enthousiaste. Son excitation m’amusa. J’essayais de rester sérieux quand même, pour les photos et je pris la pose. Elle prit, une photo, et une autre, et une autre, etc. Je m’améliorai à chaque prise, innovait à chaque « click ». Soudainement, j’ai eu l’envie de prendre des photos aussi. Je lui ai donc pris l’appareil photo et j’ai improvisé. J’ai adoré.
Je n’ai jamais su ce que je voulais faire plus tard. Médecin, avocat, psychologue, etc. Pour moi ça revenait au même. Je n’étais pas vraiment un artiste- oui je jouais de la guitare acoustique, mais ce n’était qu’un hobbies-, j’aimais toutefois beaucoup observer, la nature, la peinture, les images. Ça n’avait jamais cliqué pour moi, si je peux m’exprimer ainsi, que j’aurais pu être photographe. Pourtant, il n’a suffit que d’un « click » cette journée –là pour que je comprenne. J’ai eu comme le coup de foudre. La photographie est ensuite devenue une vraie passion, je voulais en faire mon métier. Cependant, j’ai du régler plusieurs problèmes avant de pouvoir tenter d’atteindre mon rêve.
Part III (1/2)
«Ouais... C’est ça Maya ! ...Non, attends! Penche-toi un peu plus à droite Jaffar. Samuel lève le menton ... » nous dicta le photographe. Bordel que j’en avais marre! Ça faisait trois heures d’affilé qu’on posait tous les trois. S’il me disait de me pencher encore, il allait se prendre mon poing. Faire des photos parfaites, ça prenait de la patience et du travail acharné –j’en savais quelque chose-, mais faillais pas abuser nom plus. « C’est bon ... On prend une pause! » Je remerciai le ciel dans ma tête. « Oh mon Dieu... encore deux minutes de plus et mes jambes lâchaient ... » Maya se leva péniblement. Je l’attrapai le bras, au cas où. Samuel la prit par la taille. « Gracias. » Nous nous rendîmes en coulisse à côté pour se faire démaquiller. Puis on est allé déjeuner.
***
«Tu ne manges pas ton hamburger J. ? » Je jetai un regard dédaigneux au ‘Filet-O-Fish’ en face de moi puis j’eus un petit rire moqueur. « Cette merde? C’est un hamburger? Je ne savais pas ... En tout cas, c’est infect. Alors Sam’ si tu le veux, sers-toi. Ce sera gentil de ta part de l’ôter de ma vue. » À peine eu-je prononcé ces paroles que Samuel s’était emparé de mon infect dîner. Je tournai mon regard vers Maya qui jouait avec sa salade. Nos regards se croisèrent et elle pouffa de rire. «Tu aurais du voir ton visage tout à l’heure Jaffar. T’étais tout excité à l’idée que nous te fassions découvrir le fast-food américain…Content?» Elle se moquait bien de moi. «C’est affreux.Heureusement… J’aurais pas à m’entraîner comme un fou pour évacuer cette merde de mon corps… Mais toi ,t’as pas l’air d’aimer non plus. Je sais bien qu’il faut rester en forme pour le boulot,par contre, c’est un peu abusé . Tu n’as même pas mis de vinaigrette, puis c’est à peine si tu mange quelques croutons.»Je la regardai avec préoccupation. Je m’inquètais un peu trop pour cette fille que je ne connaissait que depuis quelques mois. «Qu’est-ce que t’en sais de la mise en forme et du régime d’un mannequin? tu traînes presque toujours avec Sam le goinfre! ..Lo siento Sammy’ …. Puis,tu n’es qu’un novice chico! » Elle me faisait encore sa crise de la faim ,ça y’est! Samuel émit un son de protestation, ayant la bouche trop pleine de frites pour répondre,contrairement à moi…«Peut-être suis-je qu’un novice ma grande,peut-être que je triche souvent en me gavant de sushis à trois heures du mat…Avec des copains ,dont Samuel, mais par contre ,je m’aime assez et suis assez intelligent pour savoir qu’ à force de vouloir satisfaire des cons , je risque d’y laisser ma peau. » Je me levai, furieux et prêt à partir,mais elle m’en empêcha. Maya posa sa main sur la mienne. «Hey , prends le pas personnel papi chulo! Je ne fais que te dire la vérité. Le monde de la mode ,c’est dur…par contre ,c’est gratifiant et de bien des manières mon chou…» Je me calmai et me rasseyait. Elle piquait ma curiosité. «Comment ?» Elle rit. «J’en connais un peu sur le sujet…mais c’est pas pareil …Sammy ,donne lui un avant goût por favor.» Je jetai un regard à Samuel qui finissait sa boisson. « Bien, Jaffar, je n’ai pas besoin de te parler d’argent, tu connais déjà le topo ,vieux. Par contre, tu n’as pas encore fait de défilés,mais sa viendra…On pourrait toutefois te donner un avant goût de ce à quoi ressemble les soirées d’après-défilés…C’est comme aller en boîte,mais en mieux. Du champagne à volonté, des filles, et des belles en plus ,paaartout,etc. Puis quand t’auras acquis assez d’expériences et fait connaître ton nom dans le milieu, t’auras droits à pleins de privilèges. Tu seras un roi!» J’étais en extase. J’avais la tête qui tournait ,tellement tout ceci avait l’air beau. «For real ?» Ils acquiescèrent. « Il faut surveiller ses arrières toutefois, si tu veux y arriver. Il y a des requins. Tu dois les évincer bonito.»
Au début ,blessé dans mon égo de gamin de dix-huit ans, je n’ai pas voulu y croire. Cependant, j’ai fini par me rendre compte que Maya n’avait pas eu tord ,concernant le métier de mannequin. C’était difficile. On m’en demandait beaucoup ,alors que je connaissait pas grand chose. La compétition était forte. Ça prenait de l’endurance et beaucoup de self-control. Je n’avais pas le choix de me conformer, afin de rester dans le métier,pour la vie de ma petite soeur.
Nombreuses ont été les fois où j’ai failli craquer. Heureusement que Maya et Samuel, comme plusieurs autres de mes amis étaient là pour me soutenir. Je travaillais comme un forcené , jusqu’à plus d’heures pour payer les factures et envoyer de l’argent à ma famille chaque quinze du mois. J’avais des responsabilités quoi,comme tous les adultes…sauf que je ne l’était pas encore. Je vivais plus que décemment décemment ,dans un joli petit appartement de Lower East Side. Je sortais souvent et me faisais souvent plaisir,car j’en avais les moyens.Mais très vite, j’ai voulu plus.Plus d’argent,plus de célébrité,plus de fêtes, plus de cul, plus de tout.
Cet ainsi qu’en trois ans max , je suis devenu l’enfoiré que vous connaissez aujourd’hui. Il ne restait quasiment plus une goûte de bonté en moi. J’étais même devenu cupide et menteur à souhait. Je multipliait les scandales, fréquentait plus de filles en une semaine qu’un autre dans sa vie entière, l’opportuniste qui n’hésite pas à coucher ou poignarder un copain dans le dos ,un goujat de première quoi. C’est comme ça qu’en deux ans ,j’ai fait mon ascension. J’ai gagné pas mal d’argent au cours du processus, mais ça m’a coûté cher: Ma réputation, mes amis de New York, ma copine du moment avec qui j’aurais pu me poser,mon intégrité,ma santé et peut-être même mon âme. À la fin, je me reconnaissais plus. J’ai évidemment fini lassé du métier de mannequin.,c’est pourquoi je n’ai pas renouveler mon contrat avec mon agence. Je ne dépendais plus de ce travail, car j’avais assez d’argent pour payer les frais médicaux de ma soeur pendant une décennie au moins. Je lui ai d’ailleurs presque tout envoyé après. Elle ne dépendais plus de moi alors. J’étais donc libre en quelque sorte… J’aurais pus vivre simplement par la suite, mais étant habituée à un certain confort , la vie ordinaire me paraissait trop fade. L’argent était devenu pour moi indispensable. Je m’en suis rapidement rendu compte ,lorsque je me suis mis à additionner les emplois. Il me fallait un emploi facile et payant. J’ai d’abord fait du deal, puis après avoir failli me faire tuer, je suis devenu stripteaser. Cela me correspondait mieux. Je gagnais beaucoup d’argent et rapidement, tout en fréquentant de jolies femmes. Ma soif de richesse alors satisfaite , j’ai voulu réaliser mon rêve d’antan : Devenir un photographe. J’ai dû tout d’abord terminé ma dernière année de lycée , ce que j’ai fait en presque un an. Ce fut difficile, car j’ai du concilier mon horaire de travail avec les études,mais j’ai réussis. Puis le mois de septembre de l’année suivante, j’étais étudiant en première année à la NYU en photographie.
Dernière édition par Jaffar M. Gustafsson le Mar 4 Sep - 9:32, édité 2 fois
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Sujet: Re: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 7:30
Well... It's my story...
Part III (2/2)
« Je ne resterais pas une seconde de plus sous le même toit que toi i! » J’attrapais le bras d’Olli alors qu’elle se dirigeait vers la porte de sortie. « Non!… Je t’emprie Oil’ … Laisse-moi tout t’expliquer! » l’implorai-je. Elle se défit violemment de mon étreinte. « Tu m’as menti Jaffar! À mooi! MOI! » s’emporta-t-elle. Son regard sur moi était dur et je lui faisais mes yeux de chien battu. « Tu dois me comprendre, Olli. Il y a moins de trois ans de cela, je vivais la belle vie. Je m’y suis habitué et maintenant,il m’est difficile de m’en passer… » Elle secoua la tête indignée. « Tu n’as pas besoin de tout ça pour être heureux Jaffar. Franchement, c’est que du matériel. Tu peux t’en passer Jaff’… » Je l’interrompis alors qu’elle me faisait la leçon. « Oui , j’en ai besoin! Ça me rend heureux. » Elle me regarda perplexe. « Je ne te reconnais plus. …» Elle était au bord des larmes. Je levais les yeux au ciel. « Si tu me connaissais vraiment,peut-être que la surprise aurait été moins grande,et… » Son regard s’assombrit. « QUOI! Ça, c’est toi ?TOUT ça? Le luxe, le faste, les grandes marques…Le métier de STRIPTEASER? Ah! Eh bien, j’aurais préféré ne jamais ne t’avoir connu… » Ces paroles me blessaient,mais jamais je n’aurais osé le lui avouer. « En effet, c’est bien moi. Cela fait partie de ma personne dorénavant. Que ça te plaise ou non ,je m’en fiche,mais que tu me juges selon mon mode de vie,ça , je ne le prends pas! Je suis strip-teaser Olli,pas gigolo , bordel! C’est pas comme si je couchais,bon!Et puis même si je le faisais? De toute manière , je dois payer mes études, ce qui coûte extrêmement cher ici. Alors c’est soit l’escort ou le prêt… » Elle poussa un soupir d’exaspération. « Jaffar, tu n’as pas besoin de te vendre pour vivre, là d’où tu viens…chez toi, chez nous à la maison. Pourquoi , tu ne veux pas retourner en Finlande? Là-bas ,tout est meilleur.Ta place n’est pas ici Jaffar… » C’en était trop. « Arrête de me juger! Je vis MA vie, ici, « where I belong » , comme je veux! Je n’irais nul part . Aussi , je suis majeur et je n’ai pas de leçons à recevoir de toi!» J’étais rouge de colère. « Je ne te juge pas Jaffar, seulement, ce n’est pas du tout comme ça que Maman nous a élevé,et… » Elle parlait sur un ton apaisant pour me calmer, mais ne faisait qu’attiser ma colère. Ma patience a atteint sa limite lorsqu’elle mentionna notre mère. « Dehors… » Elle me regardait, l’air perdu. Je ne lui laissais pas le temps de répliquer et la mit à la porte de notre appartement . Puis je lui claquais la porte au nez.
C’est ainsi que trois mois après nos retrouvailles nous nous sommes disputés. Olli attirée par le « paradis américain » et ses nombreux mirages ,mais surtout par l’envie de rapprocher de moi,avait quittée Helsinki pour New York, à l’âge de 18 ans seulement. Qui sait comment elle a fait pour convaincre oncle Ruben qu’elle serait plus heureuse en étant dans les jambes de son frérot ,dans une ville où le taux de criminalité était au sommet,mais elle est bel et bien venue habiter à New York avec moi. Pauvre enfant! Je lui ai sûrement fait croire que la vie était facile ici, quand je lui parlais de ma vie. En fait, je n’ai fait qu’omettre les détails gênants afin qu’elle ne s’inquiète pas pour moi. D’ailleurs, elle a très vite déchante la petite, après quelques semaines. Évidemment , je ne lui ai rien dit sur mon métier de strip dancer. Olli me prenait pour un étudiant négligent seulement, lorsque je lui disais que j’allais faire la fête avec des copains ,lorsque je quittais l’appartement le soir venu. Je ne voulais pas qu’elle découvre la vérité, elle qui était si vertueuse….Bien sûr ,elle l’a découvert après quelques temps. Cette histoire a généré toute une débat, qui a tourné en dispute. Puis vous connaissez la suite: je l’ai mis dehors de l’appartement.
Bien sûr,ce fut temporaire. Après quelques heures, Olli est rentrée. Moi j’étais sortie. Nous nous sommes pas reparlé pendant un mois environ et encore, après nous nous adressions la parole que lorsque c’était nécessaire. J’étais en tord, mais était incapable de l’avouer,tout en me disant qu’elle non plus n’était pas une sainte. Cela a duré quelques mois. Puis en juin, j’en ai eu marre. Un matin, très tôt, j’ai laissé l’équivalent de deux ans de loyer au propriétaire, une somme considérable à ma soeur, j’ai pris le nécessaire et je suis partie. Pour de bon… Je n’ai rien regretté sur le moment, mais aujourd’hui je me sens rongé par la culpabilité. J’avais abandonné ma soeur.
Je suis partie vivre à Las Vegas. Grâce à des contacts, je me suis trouvé un petit appart proche de la « Sin City » et un emploi en son sein d’abord comme croupier au casino, puis strip-teaseur et escort boy. Durant tout l’été, je n’ai pas fait grand chose ,sauf: faire la fête,travailler,dépenser et pécho. A la fin des vacances ,je me suis retrouvé dans la merde totale. J’avais dépensé presque toutes mes économies pour la fac…Et dire que je voulais retourner à la fac à l’automne.Apparemment, ça allait pas le faire. Puis , en même temps , je m’étais habitué à Vegas au point où je m’ennuyais maintenant. New York me manquait aussi, et ma soeur. Je ne lui avait pas reparlé depuis , et ça me rongeais de l’intérieur. Alors ,après cet été de folie , le mieux pour moi , ce serait pour moi comme la chanson de « take my broke ass home ». Seulement, rentrer ne réglait pas tout. Comment j’allais faire pour payer ma prochaine année à la NYU? Mais encore, comment j’allais faire pour les convaincre de me réintégrer , n’ayant pas renouvelé mon admission à temps ? Eh merde!
« Oui allo? Vinni’? » je reconnu instinctivement sa voix à l’autre bout du fil. « Oui! Jaffar ,comme prévue ,j’ai parlé de toi à mon paternel ,il lui a parlé,fait ce qu’il fallait…Donc te voilà réintégré à la NYU ! » Je n’en croyais pas mes oreilles. « Oh mon Dieu! Vince’, tu ne sais pas ce que ça représente pour moi….Merci beaucoup pour ton aide. Je te revaudrai cela! Promis! »m’exclamai-je . Je ne tenais plus en place dans mon appart tellement j’étais excité. « Au contraire ,mon beau…Ça me fait plaisir de te rendre heureux. Hum…Tu sais bien que je ne fais jamais rien gratuitement chéri… » Je m’y attendais, seulement ,mon coeur se serra malgré tout. J’avais un mauvais pressentiment. « Eh bien, je me disais que tu pourrais m’accompagner à la soirée dont je t’avais parlé , samedi.» déclara-t-il. « Juste ça? Bon ,bien j’accepte sur le champ! » m’exclamais-je. « Ok! Sinon, je t’envois les feuilles d’informations par fax dès ce soir . Bisous! » Je n’eus pas le temps de répondre que déjà ce dernier avait raccrochée.
C’est ainsi, grâce au paternel richissime de Vincenzo Ibanez Eckhart et à ses nombreux contacts, que j’ai pu payer ma scolarité à la NYU. J’étais chanceux, car ce dernier n’avait pas l’habitude d’être généreux ,à ce qu’on m’avait dit. En fait, j’avais surtout eu de la chance, car Vinnie était homo et qu’il avait craqué pour moi, dès notre première rencontre.C’est ce que je crois, en tout cas, car quel fou de trente ans voudrait payer les études universitaires d’un mec sur qu’il aurait craqué dans une boîte de nuit à Vegas? Pas un. Conclusion: Je comptais donc bien me servir de lui pour assouvir tous mes désirs. Il ne me reste plus qu’à prendre l’autocar pour New York demain matin...
Cheyenne L. Pearson
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▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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Sujet: Re: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 9:45
Bienvenue chez nous
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Sujet: Re: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 9:46
biiieenvenue :brigitte: haan ta fiche je l'ai survolée mais des que j'ai unpeu de temps je la lis en entier :brigitte:
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Sujet: Re: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 11:11
Bienvenue sur le forum !
chouette fiche effectivement
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Sujet: Re: JAFFAR - hey mr. studmuffin Mar 4 Sep - 11:24