Sujet: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:16
FEAT. LILY COLLINS
Kaelie Ridley DUCHANNES
21 ans → Né(e) à Londres le 23/07/1991 → Etudiante en première année en audiovisuel / production cinématographique. célibataire → hétérosexuel(le) → membre des POPULARS.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? La lettre L, est tatouée en calligraphie juste derrière son oreille ; tatouage dont elle ne parle jamais. • Maniaque et perpétuellement à la chasse aux microbes, puisqu'elle ne supporte pas d’être malade -et clame ne jamais l'avoir été à qui veut bien l'entendre - elle garde continuellement un gel antibactérien dans ses affaires, -au citron, s'il vous plait - et se lave les mains jusqu'à cinq fois...par heure. • Déteste les animaux, quels qu'ils soient. Pas qu'elle en soit allergique, ni rien...simplement, elle en écraserait quelques uns si elle en avait l'occasion. Sauf les koalas; elle adore les koalas...mais personne ne sait pourquoi elle en fait une exception. • A déjà volé une voiture..avant de l'abandonner dans un fossé. Faut-il préciser qu'elle n'avait pas le permis ? • Ses ongles ne sont jamais nus, elle porte sans cesse du vernis, qu'il soit rose ou violet • Elle a tendance à se gratter le haut de l'oreille gauche lorsqu'elle est nerveuse. Pourquoi celle-ci particulièrement ? Parce qu'elle est formée d'une minuscule pointe, telle les oreilles d'une elfe. Osez cependant lui faire la remarque, elle vous fusillera sur place. • Elle a été élue déléguée de sa classe au lycée • Adore sortir, sort beaucoup trop. La soirée n'est, selon elle, pas une bonne soirée tant qu'elle n'est pas sur la liste des invités. • Grande résistante à l'alcool, ce qui a tendance à impressionner beaucoup de personnes - et emmerder beaucoup d'hommes qui essayent de la rendre vulnérable afin de profiter d'elle • Ne boit jamais de café, elle déteste ça • Elle fume, mais occasionnellement lors de soirées, cela peut aller de la cigarette normale jusqu'aux substances plus ou moins illicites • N'a peur de rien, un peu casse-cou, elle est capable de relever tous les défis par simple fierté • Adore les chaussures, elle en fait même une obsession, et possède plus de deux-cent paires • Elle porte souvent des talons, peu importe la situation ou le lieu où elle se trouve • Est claustrophobe, mais personne n'est au courant, l'avouer serait une faiblesse • N'est jamais tombée amoureuse, mais a connu beaucoup de relations plus ou moins chaotiques • C'est une terrible cuisinière, elle est incapable de faire quoi que ce soit derrière les fourneaux • Son accent anglais, elle l'adore • A plus de 400 numéros dans son répertoire, beaucoup trop d'amis sur Facebook, tout le monde craque pour son accent anglais et ses idées farfelues. Mais très peu de personnes ont l'occasion de la connaître réellement, puisqu'elle reste très mystérieuse. • Elle est relativement petite, frôlant avec les 1m63 ; cependant elle comble ce complexe en portant sans cesse des talons. • Certains la trouveraient trop maigre, personnellement, elle assume avoir les formes qu'il faut, là où il faut. Elle est très peu complexée de son corps • Elle est obsédée par ses cheveux, personne ne doit les toucher hormis son coiffeur attitré, de peur qu'ils ne gâchent toute sa coupe • Elle porte des lentilles de contact...mais personne ne le sait • Elle adore la mode et tâche de s'habiller toujours avec une attention particulière, elle porte très rarement de simples jeans, préférant dévoiler ses jambes, jupes, shorts, collants et leggings sont ses meilleurs amis. • L'argent n'étant pas un problème, elle fait du shopping dans les grandes boutiques de marque. • Cependant, il lui arrive bien souvent d'aller dans des petites friperies et magasins de vêtements assez originaux pour trouver des vêtements hors du commun, colorés et aux tissus et motifs étranges. Elle peut porter une robe Diana Von Furstenberg un jour, et le lendemain des leggins aux motifs de l'Angleterre avec un haut en dentelle. Son style est complètement imprévisible...comme le reste de sa personnalité, d'ailleurs.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Imprévisible, voilà en un mot le résumé de la personnalité de la jeune anglaise. Le trait le plus marquant serait sans doute sa détermination, sa volonté infaillible, parfois même effrayante. En effet, Kaelie est loin d'être de celles qui se mêlent dans la foule, se perdent et se font oublier, au contraire, il faut qu'elle fasse entendre sa voix, ses idées souvent farfelues et étranges...et il faut qu'on lui donne raison. Elle ne supporte pas d'avoir tort, et, étant d'un naturel malheureusement très rancunier, elle ne manquera pas de vous marquer sur sa liste noire si vous osez la contredire. Prête à tout, dans le genre casse-cou, on ne fait pas mieux : la jeune femme n'hésite pas une seconde avant de relever un défi qui lui est lancé, peu importe la difficulté, peu importe le danger, peu importe le risque de se retrouver à passer la nuit au trou, elle est capable de tout, de grimper à un arbre à voler une voiture pour l'abandonner quelques mètres plus tard, alors que les flics rôdent dans le coin. Se donner en spectacle est loin d'être un problème pour elle, puisqu'elle n'a jamais été de ce genre de fille qui se cache derrière une immense paire de lunettes de soleil afin de ne pas se faire remarquer. Extravertie, parfois trop bruyante, elle attire l'attention souvent sans même en avoir l'intention. Très impulsive, ses décisions en viennent parfois à être des regrets, qu'elle range cependant bien vite dans un tiroir afin de les laisser prendre la poussière. La vie est trop courte pour avoir des regrets...comme pour perdre son temps. Elle ne supporte pas de rester immobile, c'est une véritable pile électrique, sans cesse en mouvement, à la recherche d'action et d'amusement. S'il y a une chose qu'elle ne laisse pas percevoir sur son visage de porcelaine, ce sont bien ses sentiments. Personne n'est capable de déterminer si, derrière ce sourire, elle vous apprécie réellement ou vous méprise. Rien ne transparaît, même les mots qu'elle laisse échapper, hors de contrôle, ne sont pas forcément emplis de vérité. Menteuse hors pair, elle est capable de vous faire croire n'importe quoi, comme elle peut donc vous laisser vous méprendre complètement sur le genre de personne qu'elle est en réalité. Car oui, qui est-elle, personne ne le sait réellement. Derrière ce regard, ce sourire et cette bouille angélique, peut se cacher un véritable démon. Manipulatrice lorsque cela l'arrange, méchante et cynique lorsque vous ne lui convenez pas, elle peut également entrer dans une colère noire lorsque quelque chose l'énerve, ou simplement lorsqu'elle a l'impression que les évènements ne sont pas sous contrôle. D'ailleurs, il ne vaut mieux pas l'énerver, ou être aux alentours lorsqu'elle s'énerve, ce n'est pas beau à voir...Et cela vous éviterait de vous faire planter un crayon dans la main. Oui, oui, cela est arrivé. Certes, elle avait 12 ans, mais cette pré-adolescente incapable de contrôler ces soudains accès de violence peut surgir à tout instant...Et tout dévaster, telle une tornade. D'ailleurs, il est possible qu'elle s'amuse avec vous d'une bonne blague et, la seconde d'après, entre dans une colère noire et vous insulte avec son accent oh, so british!...la jeune femme est parfois lunatique, sans raison aucune. Elle vous sourit, elle vous apprécie, vous donne l'impression de vous accorder toute sa confiance..mais en réalité c'est une chose dont elle est incapable. Personne, enfin, presque, n'a toute sa confiance, ainsi elle ne dévoile que très peu des pans de son existence aux personnes qui l'entourent. Cependant, on apprécie beaucoup sa compagnie : c'est une jeune femme bourrée d'humour, d'une touche de folie qui fait que l'on adore participer à l'une de ses grandes blagues, comme elle vous donne l'envie de vous confier et de vous laisser consoler entre ses bras. Si vous êtes proches d'elle, elle fera preuve d'une belle affection et présence, oui, incroyable mais vrai, elle sera là pour vous sans hésiter...mais cela n'est valable que pour un nombre restreint de personnes. Malgré son apparence de fêtarde invétérée, toujours aux plus belles soirées et toujours au rendez-vous pour s'éclater jusqu'au bout de la nuit, c'est aussi une étudiante assidue et très intelligente..même si personne n'a avoué l'avoir vu étudier.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Marie, la majorité. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Une célébrité m'a montré le chemin ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non. ★Présence sur le forum → 5-6j/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé. ★Crédit images → avatar @ Lady Fame (bazzart) , icon @ glass skin (bazzart), images de l'histoire @ adoringlilycollins (tumblr) .
Mon exemple de RolePlay:
Oh, comme les choses auraient été différentes s’il ne l’avait pas renvoyée si froidement ce jour-là. Il avait foiré, il y a huit ans, alors comment osait-il désormais lui dire tout ce qu’elle espérait entendre il y a si longtemps, comment était-il capable de lui faire ressentir cette même douleur, cette plaie impossible à panser qui s’était brusquement ouverte dans son cœur alors qu’ils s’effondraient sur le sable bouillant de l’une de ces plages éternelles de la méditerranée ? Les critiques fusaient, ses mots, elle les lançait comme des lames de rasoir sur cette cible vivante qu’il constituait désormais, prête à le faire souffrir comme il avait pu la faire souffrir, il y a des années de cela. Elle le détestait, de tout son cœur, chacun de ses pores débordait d’une rancœur impossible à calmer ; elle lui en voulait pour tout ce qu’il avait fait, pour tout ce qu’ils s’était passé et tout ce qu’il disait à présent, mais surtout, pour tout ce qui les avait amenés à ce moment, celui qu’elle avait attendu, espéré, et qui arrivait alors qu’autour d’elle, tout s’effondrait déjà. bad timing, worst timing ever. A croire qu’il était impossible qu’ils trouvent le bon moment, impossible qu’ils finissent par réaliser ce vieux rêve, cette vieille histoire qui restait coincée en eux depuis l’enfance, et qui refuserait sans doute de les quitter. Amants maudits, même s’ils s’enflammaient sans doute trop violemment, l’un comme l’autre, il leur semblait impossible de se consumer ensemble. Doomed, right from the start. Peut-être n’étaient-ils simplement pas faits l’un pour l’autre ; et tout ce qu’ils avaient pu éventuellement imaginer ensemble n’était qu’un beau fantasme d’adolescent qu’il était temps d’abandonner. Ou peut-être était-ce tout le contraire, simplement la vie ne souhaitait pas leur faire de cadeaux. Bitch. L’imaginer épouser cette fille, cette pimbêche de première, lui arracha une légère grimace, qu’elle tenta tant bien que mal de masquer. Heureusement, la pénombre jouait en sa faveur, cachant son désarroi et le léger pincement de lèvres qui l’empêchait de hurler, de parler de cette impossible douleur, jalousie qui grandissait en elle tel un monstre lui dévorant les entrailles, contrôlant le léger tremblement de son corps, la faisant enfoncer ses ongles dans la paume de sa main presque jusqu’au sang alors qu’il continuait à parler, et que les souvenirs l’envahissaient, la consumaient, la tuaient. « Tu as plus le profil de ma future femme que de ma maîtresse ». Ces mots, il les avait prononcés à peine quelques minutes avant qu’elle ne les détruise. Ces mots revenaient la hanter désormais, alors que sa première question tournait en boucle dans son esprit. Pourquoi, oui, pourquoi. Parce que, connard, c’est une pauvre conne, que tu ne veux pas l’épouser, que tu détestes la simple idée de te marier, c’est pas toi, Gaulthier, merde, parce que, parce que, parce que, elle pouvait penser à une centaine de raisons toutes plus valables les unes que les autres ; mais aucune ne franchit ses lèvres. De toute manière, aucune des raisons qu’elle pouvait énoncer ne serait suffisante. Mis à part une, une putain de raison qui pourrait tout arranger. Une putain de raison qu’elle ne pouvait pas prononcer. Timing really is a bitch.
You’re the one that i want. Elle cherchait son regard, ne trouvait que cette étincelle brillant au creux de ses pupilles azur, alors que le reste de son visage restait dans la pénombre. Il aurait pu approcher une allumette enflammée près de sa peau jusqu’à ce qu’elle ressente les picotements, puis la brûlure; ç’aurait été du pareil au même. Délicieuse sensation d’adrénaline avant l’instant fatal, choc, douleur. Ne restait que le sentiment insupportable d’avoir agi trop tard. Ses lèvres proches, si proches de sa peau, dans son cou, ce simple contact, presque innocent, lui arracha un frisson. Comme à chaque fois qu’il la touchait, ou simplement posait ces pupilles azur sur elles, la regardant d’une étincelle qu’elle n’avait pu oublier. She wasn’t over him, and she probablyy never will be. Il affirmait avoir grandi, évidemment, il n’était plus celui qui l’avait lâchement renvoyée comme s’ils n’étaient rien, comme si toutes ces années d’une amitié qui semblait indestructible ne signifiaient rien. Un soupir franchit ses lèvres, presque malgré elle, devant tant de déni. Ils n’étaient peut-être plus ces adolescents, couchés sur cette couverture, à contempler les étoiles depuis le toit de la maison des Levy-Carcenac tout en se disputant le fond d’une vieille bouteille de vin. Mais les jeux subsistaient, plus vicieux, plus violents. Ils resteraient éternellement Autumn&Gaulthier, comme Joey&Dawson seraient toujours…Joey&Dawson. Certaines choses ne changeraient jamais, qu’ils essayent d’y faire quelque chose ou non. Dis moi, non, elle ne pouvait l’affirmer, même si, parmi ces suppositions qu’il formulait, souffle chaud dans son cou, il y avait une part de vérité. Plus d’une dizaine de fois, lorsque ses sentiments avaient soudainement évolué, elle s’était surprise à les imaginer ensemble, des années plus tard. Maintenant, cet idéal semblait inatteignable, un rêve qu’elle parvenait à frôler des doigts sans pour autant l’attraper, le sentir entre ses mains. Lorsqu’il la força à tourner la tête, elle sut qu’à nouveau, il allait l’embrasser. A nouveau, la colère explosa en elle, mais les seuls mots qui sortirent d’entre ses lèvres furent un murmure, presque un avertissement, auquel elle-même ne croyait plus. « Don’t you dare, LC…» Trop tard, comme à chaque fois. Automatiquement, ses mains se glissèrent dans sa nuque, dans ses cheveux, cinéma qu’ils avaient répété tant de fois dans leur tête, scène qu’ils jouaient et rejouaient sans cesse sans pour autant comprendre que cela ne pourrait rien changer. Etreinte brûlante, presque insupportable, qui sembla durer des heures et qui, pourtant, lorsqu’ils se séparèrent enfin à bout de souffle, s’évapora en un éclair. Le cœur au bord des lèvres, la colère la rongeant jusqu’aux os, elle leva les yeux vers lui, une fraction de seconde de trop. Elle l’aimait, depuis ce moment où ils s’étaient effondrés dans le sable humide d’eau salée. Forever had, forever will.
Il la connaissait parfois mieux qu’elle ne se connaissait elle-même, capable de mettre des mots sur ce qu’elle ressentait ; il se jouait de cette capacité à percevoir ses sentiments avant même qu’elle n’arrive à les affronter de face. Totale perte de contrôle, insupportable, cette sensation que tout lui échappait lorsqu’ils se trouvaient ensemble, que le monde autour d’eux pouvait bien s’écrouler sans qu’elle ne puisse lever le petit doigt, la rendait dingue. Il lui demandait d’être sienne, lui disait les mots qu’elle rêvait d’entendre depuis le premier jour, les mots qu’il avait été incapable de prononcer, choisissant le regard glacial et le renvoi à l’affrontement terrible. Aujourd’hui, la situation semblait inversée ; il mettait les cartes sur la table, et elle fermait les yeux. Aujourd’hui, tout avait changé, ils n’étaient plus des enfants. Mariage, engagements, et tant d’autres secrets demeuraient entre eux, barrières impossible à franchir. Son front contre le sien, cette proximité, elle savait qu’ils ne l’auraient plus jamais qu’en cet instant. Il était tout ce qu’elle avait toujours désiré, et tout ce qu’elle ne pourrait jamais avoir. Lui briser le cœur, c’était la seule solution désormais ; c’était mieux que de lui avouer ces doutes sur ce qui restait peut-être, en elle. Ses pupilles azur se levèrent vers les siennes, alors qu’elle s’écartait doucement, à regret, brisant tout lien physique entre eux. Trois secondes. Il avait suffit de trois secondes pour que tout s’effondre ; et, encore une fois, elle attendit le timing fatal avant d’ouvrir la bouche. « Gaulthier…je suis désolée. Rien que ces trois mots devaient le surprendre, Autumn était loin d’être le genre de personne à s’excuser, tout comme lui d’ailleurs. Elle tenta de s’expliquer, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Elle ne pouvait pas, lui dire que le timing n’était pas bon, lui dire ce qu’elle croyait, ce qui les séparaient, c’était trop. Il flipperait, il la blâmerait, et, encore une fois, ils se retrouveraient dans une impasse. Elle n’en pouvait plus, cela ne pouvait plus continuer ainsi. C’était trop. Elle ne lui demandait pas de comprendre, puisqu’elle-même ne comprenait pas, comment cela avait pu arriver. Comment ils avaient pu s’effondrer. Les mots sortirent enfin alors que ses pupilles croisèrent les siennes, brûlantes d’une étincelle de ce qu’il aurait pu advenir d’eux. Peut-être. Elle secoua légèrement ses boucles blondes. Trop de choses nous séparent, désormais. Si tu savais, LC, si seulement…Les reproches sortirent automatiquement d’entre ses lèvres, les excuses, c’en était trop, ce n’était pas son genre, il le savait tout comme elle. Si seulement tu avais osé parler, huit ans plus tôt. Il faut croire qu’on est condamnés à attendre l’autre, lâcha-t-elle un peu sèchement, sous-entendant que, s’il la voulait, peut-être se profilait devant lui huit années d’attente. A son tour. Même quelques mois plus tôt, auraient suffit. La jeune femme laissa échapper un soupir, baissa les yeux, et sa voix vibrante de colère se transforma en un murmure, souffle emporté par le vent. Je ne peux pas continuer. C’est terminé, LC. Tout est terminé. » lâcha-t-elle, relevant les yeux vers lui aux trois derniers mots, appuyant cette décision qui la tuait. La colère avait laissé place à la résignation, alors que, suivant une dernière pulsion, elle s’approcha de lui pour déposer ses lèvres sur les siennes une dernière fois, alors qu’elle sentait les mots qu’elle ne pouvait pas prononcer prêts à lui exploser à la figure, bombe à retardement. Trop tard. Elle recula d’un pas, puis deux dans l’herbe humide, ne le quittant pas des yeux. Scared. You’re scared to have everything you’ve always dreamed of. Et ils se sépareraient, pour ne plus jamais se revoir, hormis des années après, tous deux mariés, avec enfants ou sans, et une brillante carrière toute tracée pour eux … mais toujours ce trou dans leur cœurs, où aurait pu se loger ce qu’ils auraient pu, éventuellement, devenir. Cette idée ne serait désormais qu’un rêve dont elle ne se remettrait pas, un désir brûlant qu’elle masquerait à jamais, comme elle l’avait si bien fait pendant toutes ces années. Huit ans de plus, qu’est-ce que c’était, après tout. Rien. Et, peut-être, juste peut-être, se retrouveraient-ils ensemble, un jour. Ou dans une autre vie. Elle avait fait le troisième pas en arrière, et, là, juste là, ses lèvres esquissèrent trois mots, sans pour autant les prononcer, à une vitesse presque incompréhensible. Three whole words, and eight letters late. Ils n’avaient pas leur chance, dans ce monde ; pas maintenant, en tout cas. Autumn passa sa langue sur ses lèvres une dernière fois, avant de lui tourner le dos, laissant ses talons la guider à une vitesse incroyable jusqu’au parking. Laissant la fin de tout derrière elle, ressentant encore, sur ses lèvres, le goût des siennes, le goût salé des adieux. The end of everything.
Le code règlement:
→ Let's go Knicks.
Dernière édition par Kaelie R. Duchannes le Ven 28 Sep - 12:38, édité 15 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:17
Well... It's my story...
(August, 16th, 2005. 2.16 pm. Victoria Station, London. )
Quand les enfants se réfugiaient dans les jupes de leur mère au premier jour d'école, leurs prunelles étincelant de cette peur de l'inconnu, Kaelie, elle, s'en allait sans un dernier signe de main à cette nourrice qui l'avait tant de fois gardée, et qu'elle connaissait mieux que sa propre mère. Ah, la bourgeoisie anglaise. Personne n'était venu l'accompagner à la gare ce jour-là. Les yeux dans le vague, les fesses posées à moitié sur d'un des bancs très inconfortables, son regard se perdait sur l'immense panneau d'affichage défilant, guettant l'arrivée de son train à quai. Elle avait quatorze ans à peine, et déjà, elle se voyait en citoyenne du monde, prête à prendre le prochain train direction nowhere, peu importe, tout sauf entrer dans ce train de malheur l'emmenant dans cette petite bourgade anglaise où, un mois durant, elle rattraperait les cours qu'elle avait manqué durant cette année scolaire, et essayerait d'avoir un niveau acceptable pour ne pas redoubler d'une classe à la rentrée. Dix minutes avant le départ. Ses doigts se perdirent dans sa nuque, frôlant un pansement derrière lequel se trouvait la marque qu'elle avait osé se faire sans la moindre autorisation, une simple petit baragouinage dans ce petit shop coincé près de Camden, et quelques uns de ses atouts physiques développés bien tôt mis en avant, avaient suffit pour sceller le deal. Un L. Une lettre calligraphiée dont elle jura de ne parler à personne, une lettre qui la tuait jour après jour, une lettre dont personne, ni même ses parents, ne pouvaient découvrir la signification. D'où le pansement. Cependant, désormais seule parmi la foule de voyageurs impatients de découvrir d'autres univers, elle retira doucement le pansement, dévoilant au monde le crime qu'elle ne révélera jamais avoir commis. L, une lettre, un prénom, un drame, qui lui collerait désormais à la peau. Lui rappelant qu'on ne vit qu'une fois. Cela était arrivé dix-huit mois plus tôt. 13 ans. Des éclats de rire au bord d'un lac, vacances scolaires, colonie. Ils étaient au sommet, surmontant les immenses falaises des Iles d'Aran. Paysage, à couper le souffle, lieu de paix grouillant de touristes en cette saison. Derrière le brouhaha ambiant résonnait une voix, plus forte que les autres, celle de Kaelie évidemment, plongée dans une histoire sordide dont elle seule avait le secret. Une vingtaine d'adolescents, installés en rond sur l'herbe autour des restes de leur pique-nique, étaient pendus à chacun de ses mots. « ...et la marque est toujours sur ce miroir, trace sanguinolente qui lui rappelle ce qu'il a osé faire. » acheva-t-elle d'un ton dramatique. Devant les regards hébétés, elle laissa échapper un sourire. Peu à peu, le groupe se dissout à la fin des festivités, se préparant à redescendre jusqu'au village. Emballant ses affaires, le regard de Kaelie fut attiré par l'une des rares personnes étant restée, adolescente faisant partie de son groupe, relativement invisible. S'approchant d'un pas rapide, elle lui tapa sur l'épaule, la faisant sursauter. « A moins que tu veuilles dormir ici, vaudrait mieux se mettre en route, gros yeux. » Surnom peu flatteur, que tout le monde lui servait derrière son dos. Une, deux, trois secondes elle patienta, mais l'adolescente lui tourna le dos, faisant face à l'immensité de l'océan, et la brume qui commençait à le couvrir. « Never mind. Bonne chance, parait que les insectes sont dégueulasses, ici. » lâcha-t-elle, exaspérée, avant de faire demi-tour en sifflotant légèrement. Elle ne fit pas quelques pas avant de se tourner à nouveau, intriguée par ce bref regard que Lacey lui avait servi. Brillant d'une lueur incompréhensible. Ses pupilles embrasèrent l'horizon. L'endroit était désert, les touristes s'étaient soudainement évaporés...et l'adolescente également. En deux enjambées, Kaelie se retrouva au bord de la falaise où elle était installée, regard perdu dans l'océan. Autour d'elle, rien. Après quelques secondes, coeur explosant dans ses tympans, elle osa baisser la tête. En contrebas, des vagues venaient frapper contre les rochers. L'océan semblait s'agiter, avalant une forme sombre doucement entre ses tentacules. La brunette agita ses paupières quelques instants, scrutant au plus bas possible sans perdre l'équilibre. Mais il n'y avait rien, plus rien, l'océan dévastait tout, les vagues dévoraient ce qu'elles pouvaient, engloutissant ce qui sembla être un vêtement de couleur rouge. L'adolescente recula d'un pas sur les rochers, trébucha en arrière fort heureusement, s'écroulant sur les coudes sur le gazon légèrement humide. Son regard tomba rapidement sur la cause de sa chute. Un sac à dos ouvert, laissant entrevoir son contenu : une bouteille d'eau non entamée, un sandwich à moitié mangé, une pomme intacte, et un petit cahier à la reliure de cuir noire. Sans réfléchir, elle attrapa le petit cahier, le glissa dans son sac, se releva et descendit jusqu'au village en courant, en un temps record. La nouvelle de la disparition de Lacey Wimbleton ne tarda pas. Les moniteurs fouillèrent toute l'île à sa recherche, deux jours durant, sans succès. Des affiches étaient encore installées dans l'île et dans le petit village du Connemara où la colonie eut lieu. Disparue. Dix huit mois après, assise sur ce banc inconfortable, ses prunelles jaugeant l'interminable queue pour aller aux toilettes, Kalie connaissait la vérité. Rien n'avait été retrouvé, encore, mais ses yeux ne l'avaient pas trompée. Serrant contre son coeur le petit cahier à la reliure noire, elle poussa un soupir. Maltraitée, incapable de faire entendre sa voix, enfermée dans son propre monde, incapable de vivre, simplement. Elle n'en avait pas été capable, Kaelie allait vivre pour deux. Pour elle. You only live twice.
(September 2nd, 2008. 2.30 a.m, Lansdowne Crescent, Notting Hill, London.)
« Kae, qu'est ce que tu fous ? » « C'est plutôt à toi qu'on devrait poser cette question. Tais toi et suis-moi, tu vas encore tout faire foirer. » Deux heures trente du matin, Lansdowne Crescent, Notting Hill, Londres. Entre ses doigts glacés, la jeune femme serrait les barreaux de l'échelle qu'elle venait d'installer contre la fenêtre du dernier étage de l'une de ces typiques maisons blanches bourgeoises de Londres. Après un dernier regard agacé à son copilote, accessoirement meilleur ami depuis qu'il avait osé la rembarrer un beau soir de juin, Kaelie prit une impulsion sur ses pieds chaussés de tongs roses, -très inadapté pour ce genre d'activité, je vous l'accorde- et se hissa sur l'échelle. Un, deux, trois, en quelques mouvements lestes elle se retrouva perchée sur le dernier barreau, dominant cet alignement ridicule de petites maisons blanches endormies. En face d'elle, une fenêtre, juste assez entrouverte pour qu'elle y glisse ses doigts et, d'une pression, l'ouvre entièrement. Le vent glacial s'engouffra dans la pièce et lui fit perdre l'équilibre, si bien qu'elle s'écroula sur la moquette dans un bruit sourd. Une vive lumière s'alluma, l'aveuglant momentanément, alors qu'une voix familière teintée d'énervement se faufila jusqu'à elle. « C'est quoi ce- Kaelie ? » Une, deux, trois secondes, cette dernière laissa ses yeux s'habituer à la lumière avant de retirer ses mains vernies de devant ses yeux pour dévisager l'un des habitants de cette maison chic. Ses cheveux châtains semblaient dorés à la lueur de sa petite lampe de chevet, et ses yeux aussi clairs que l'océan sur l'une de ces cartes postales de Guadeloupe la regardaient d'un air hagard. Il dormait torse-nu malgré la fraîcheur ambiante, le reste de son corps disparaissant sous des draps bleus froissés et repliés sur eux-mêmes. Lorsqu'il reprit la parole, sa voix avait reprit une certaine contenance, la première surprise passée ; elle laissait même percevoir une teinte d'amusement. « Petite brune. Que me vaut l'honneur de cette visite surprise ? Deux heures et demi, une échelle, tes tongs roses et ton large sourire me dit que nous sommes partis pour une aventure que je n'oublierais pas de sitôt. » Kaelie laissa échapper un rire, avant de s'installer sur le lit du jeune homme. Sa main se posa sur son avant-bras nu, qu'elle gratifia d'une petite tape. « Wakey wakey, Jake. It's crime-time. »
Encore l'une de ces nuits typiques à parcourir Londres pour ces chevaliers de la nuit, adolescents invincibles se glissant dans les bars, fermant les ruelles les plus sombres de leurs montages de bouteilles d'alcool descendues piquées aux errants à coup de blagues vaseuses -jake-, de persuasion qui en devenait presque ridicule -matthias- et de séduction -kaelie, qui d'autre-. Les fesses sur le macadam glacé, leurs éclats de rire était le seul bruit à des kilomètres à la ronde. La rue était déserte, hormis le passage de quelques taxis noirs typiques se glissant tels des fantômes sur le macadam humide de la fine pluie qui s'écroulait des nuages noirs. Ils finissaient toujours la nuit au même endroit, sur le macadam, bouteille à la main, à se raconter leur dernière réussite, la dernière blague, le regard pathétique de leur victime, les exploits qu'ils accompliraient dès lors que les vacances s'achèveraient et que le pensionnat reviendrait les happer dans sa sphère maudite. En face d'eux se trouvaient encore de ces typiques maisons londoniennes, cette-fois cependant beaucoup plus imposantes que celles du quartier de notting hill. Silencieuses, monstres de béton blanc tapies dans la nuit. Celle au centre, la plus belle de toutes, la plus effrayante également, était celle où Kaelie avait grandi. Gosse de riche, ses parents n'étaient jamais là, aussi se demander pourquoi la fenêtre du dernier étage, combles qu'elle avait transformé en palais sur lequel elle régnait lorsqu'elle ne faisait pas la loi au dehors, était ouverte, et le lit vide et froid toute la nuit durant. Trop occupés, peu désireux de s'occuper de cette enfant. Son père le lui avait dit, lors de l'une de ces soirées où l'alcool avait coulé à flot, autour de cette table de poker, entourés d'une dizaine de ses amis courtiers en bourse. Costards débraillés, chemises ouvertes sur ces torses velus et écoeurants, cartes étalées devant eux, et éclats de rire tonitruants qui faisaient trembler toutes les fenêtres de la maison. L'haleine chargée d'alcool, il l'avait regardé au fond de ses yeux noisettes, lui avait pratiquement craché à la figure qu'elle n'avait été qu'un regrettable accident. Tout comme cette rencontre avec sa mère l'avait été, selon lui. Le souvenir de cette soirée la faisait encore frissonner. Croyant à un soudain accès de froid, Jake retira l'une de ses trop nombreuses couches de vêtements, lui posant sa veste de cuir sur les épaules. Sans un regard, sans un remerciement, les yeux rivés sur cette fenêtre où sa mère dormait seule, éreintée après une journée à hurler après tous ces rédacteurs qui ne « savent pas ce que c'est, d'écrire des putain d'articles corrects », elle poussa un long soupir. Son père ? Dehors, avec d'autres de son espèce, ces géants de la bourse aux costards et poches emplies d'argent liquide remporté par dieu sait quel moyen. « Je n'ai qu'une hâte, vous savez....» dit-elle soudain d'une voix forte, faisant sursauter son meilleur ami qui, allongé sur le macadam glacé, s'était presque endormi. Assis à ses côtés, Jake leva les yeux au ciel. « Sentir mon corps contre le tien, je sais. » La brunette tourna brusquement la tête, laissa échapper un rire, avant de le pousser légèrement, épaule contre épaule. « You wish, O'Donnell. Vivement mes 18 ans, que je puisse me tirer d'ici. »
Le jour qu'elle avait tant attendu se dessina soudain, plein de promesses, à l'horizon. Elle s'en approchait, elle pouvait presque le caresser du bout des doigts. L'échappatoire, l'ailleurs, l'inconnu, les nouvelles rencontres, la fin de la vie anglaise pour le modèle américain. Elle aurait pu très bien rester sur le sol londonien jusqu'à la fin de ses jours, les écoles de cinéma ne manquaient pas dans le coin, toutes aussi réputées les unes que les autres. Mais elle ne pouvait pas rester, elle s'était fait une promesse, à laquelle elle ne pouvait pas déroger. Aéroport de Heathrow, quatre heures et demi du matin. Eveillée comme jamais elle ne l'avait été, ses pieds trépignaient, posées sur le siège devant elle, alors qu'elle attendait que sonne l'heure de l'embarquement. A ses côtés, deux personnes familières, celles qu'elle avait connues toute sa vie, avec lesquelles elle avait joué au football là où il était expréssement précisé que les jeux de ballon étaient interdis. Avec lesquelles elle avait descendu sa première bouteille d'alcool. Ceux qui l'avaient vu dans tous ses états, énervée, heureuse, hystérique, allumée, en larmes. Ceux qu'elle avait traînés lors de ses meilleures blagues au lycée, là où, présidente des étudiants, elle régnait sans le vouloir sur une cour de paysans qui, malgré les années s'écoulant, ne parvenaient pas à comprendre quand, où, comment la prochaine blague allait frapper, et l'impact que cela aurait sur toute l'école pendant des semaines. Vingt années tout rond au compteur, les années lycée étaient désormais du passé. De job en job malgré son excellent niveau et son aptitude à entrer dans n'importe quelle école privée de la ville, la jeune femme avait sagement planifié le reste de son existence, comme elle le faisait toujours, sourire aux lèvres, bloc notes en main, caméra dans l'autre, immortalisant les instants de toute une vie. Guide touristique pour la ville, elle en avait charmé plus d'un. Serveuse, elle avait renversé plus d'un café sur les genoux des plus déplaisants. Gardienne d'enfants, elle avait manqué de tuer plus d'un gosse également. -des enfants, mon dieu, plus jamais-. Indépendante, émancipée depuis ses 18 ans et la sortie du lycée, elle n'avait pas manqué de cambrioler le compte de son père avant de partir, embarquant ce qu'elle estimait lui être dû depuis qu'elle l'avait croisé dans une position plus que compromettante dans une voiture, juste devant la maison. Elle avait gardé le secret de son infidélité, il lui avait accordé l'émancipation et une somme bien confortable pour s'acheter un appartement sur l'une des plus belles avenues de la grosse pomme, payer toutes ses années d'études et juste lui foutre la paix pour de bon. Cette enfant qu'il n'avait jamais désirée disparaissait, pour son plus grand plaisir..sous les yeux d'une mère portant bien trop de litres d'alcool dans le sang pour remarquer encore sa présence. La main de Jake se posa sur la sienne, alors que l'appel d'embarquement résonnait dans les hauts parleurs. Kaelie se leva d'un bond, le coeur soudainement prêt à exploser sous l'excitation, ou l'appréhension. Prenant son sac sur l'épaule, elle s'approcha d'abord du premier qui avait été son meilleur ami, le froussard en bas de l'échelle, Matthias. « Bon, je pense avoir fait du bon boulot, dit-elle, le regardant de haut en bas. Comme il avait grandi, comme elle n'allait jamais le revoir. Tu vas me manquer, froussard. » Elle tendit la main, et le jeune homme la frappa deux fois, leur petit signal, depuis toujours. « Bye, Kae. Essaye de ne pas les rendre trop fous. » Le jeune homme sortit son portable d'une poche et s'éclipsa rapidement. Elle savait qu'il ne souhaitait pas s'éterniser dans les adieux. Elle savait qu'ils ne se reverraient sans doute jamais. Elle allait à New York, il allait passer deux années en Australie rejoindre sa petite amie, qu'il avait rencontré via internet, vivait à Londres, mais était partie pour étudier les kangourous ou dieu sait quoi dans le bush australien. Une boule grossissante dans sa gorge, elle s'approcha alors de Jake, entrouvrit les lèvres, mais se retrouva pour la première fois à court de paroles. Le jeune homme n'attendit pas qu'elle trouve ses mots, il s'approcha et la serra dans ses bras de longues secondes en silence. Jake. Deuxième meilleur ami, rencontré un peu plus tard sur les bancs de l'école primaire. Il lui avait tiré les cheveux, elle l'avait détesté. Deux jours plus tard, ils étaient coincés sur les sièges au fond de la classe, punis parce que, "c'est très mal de se moquer de ses camarades". Et ils riaient encore de leurs méchancetés, sous le regard critique de la maîtresse. Jake, qui lui avait acheté sa première bouteille d'alcool en cadeau d'anniversaire. Jake, qui avait surpris l'infidélité de son père en même temps que Kaelie. Jake, qui lui avait volé sa virginité il y a trois ans, alors qu'ils rentraient d'une soirée détestable. Après quelques longues minutes, elle se détacha de son étreinte et un sourire prit place sur son visage. « Évite de mettre cette couleur, la prochaine fois, dit-elle en regardant son tee-shirt. Ça te vas pas du tout. S'épandre dans les longs adieux, très peu pour la jeune femme. Un sourire se dessina alors sur le visage de Jake. « Entendu. répondit-il en hochant la tête gravement. Tu vas me manquer, Kae. » Il se pencha vers elle et déposa ses lèvres sur les siennes, juste une fraction de seconde, avant de poser ses yeux dans les siens. « Bye. » Agrippant son sac entre ses mains tremblantes, elle se dirigea vers l’hôtesse qui attendait les derniers passagers et, sans un regard, lui montra son billet première classe pour New York, et entra dans le couloir, le claquement de ses talons ponctuant chacun de ses pas, et de ses battements de coeur.
(March, 23rd, 2012, 11.38 pm. Times Square, NYC.)
La ville bouillonnait. Times Square, peu importe l'heure de la nuit, brillait de mille feux. La brise s'engouffrait dans ses vêtements trop fins, l'odeur de nourriture chatouillait ses narines, lui donnant presque la nausée. Sac de marque sur l'épaule, caméra en main, installée dans un coin invisible où personne ne prêtait attention à elle, mais où elle pouvait faire attention à tout le monde, la jeune femme préparait son dernier chef d'oeuvre. Ou pas. Presque majeure de sa promotion pourtant, elle ne pourrait jamais assez remercier Matthias de lui avoir prêté la caméra de son frère, dix ans plus tôt. De là était née cette envie, ce désir, ce rêve de gloire. Hollywood, peut-être aurait-été un meilleur choix pour ses ambitions, mais New York était sa ville, désormais, et elle ne pouvait songer à quitter ce bouillon de culture, ce bonheur qui l'habitait lorsqu'elle restait jusqu'à des heures incongrues dans les rues, bravant les weirdos et les artistes de nuit, se faisant un nom dans la ville new yorkaise parmi les meilleurs. De soirée en soirée, rapidement elle était devenue l'une des incontournables de la ville, Kaelie, la jeune femme à l'accent délicieusement adorable, la bourgeoise de l'immense appartement donnant sur central park, l'inaccessible, incompréhensible imprévisible Kaelie dont tout le monde attendait impatiemment la prochaine blague, la prochaine nuit qu'elle organiserait, où tout le monde s'éveillerait sans comprendre quel genre d'alcool a coulé dans leurs veines la nuit pour leur permettre de se retrouver si hors d'usage trois jours durant. Une réputation de faite, un mystère de créée autour de cette étudiante anglaise que tout le monde adore et personne ne comprend.
Dernière édition par Kaelie R. Duchannes le Ven 28 Sep - 12:39, édité 14 fois
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:17
Bienvenue parmi nous N'hésite pas si tu as besoin
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:18
eeeeenfin te voilà bon courage pour la fiche et très bon choix d'ava
et on se fait un lien du tonnerre
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:19
Welcome,
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:22
La collins & Clem qui poste, donc je devine qui c'est Bienvenue à toi & si tu as des questions n'hésite surtout pas bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:26
Dylan, merci beaucoup Luka, je sais, tu m'attendais trop , merci, et évidemment pour le lien Matthias, merci Juliett, je savais pas que j'étais si célèbre , merci beaucoup
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:28
Bienvenue sur le forum et bonne fiche à toi!
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:29
Bienvenue à toi et bonne fiche !
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:30
Bienvenue parmi nous Excellent choix d'avatar!
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:33
bienvenue sur le forum collins
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Sujet: Re: ❝ you never get me. that's the whole point. ❞ Ven 21 Sep - 23:53
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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