non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎
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Sujet: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:00
FEAT. Pixie Lott
Raleigh Alix Zohey Schmidt
22 ans → Né(e) à Berlin le 15/03/1990 → Elle a fait des études en communication et en création d’évènements, parallèlement. Elle travaille comme chargée de communications, pour le moment. célibataire → hétérosexuel(le) → membre des ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Elle est absolument myope et porte la plupart du temps des lunettes, quoi qu'elle a aussi des verres de contact •• Elle a le réflexe de toujours épeller son nom et son prénom lorsqu'on le lui demande, étant donné qu'elle a fait ça toute sa vie •• La demoiselle est bilingue, elle sait parfaitement parler allemand et anglais, quoi qu'elle est incapable de perdre son accent allemand •• Lorsqu'elle est anxieuse elle se met du vernis à ongle •• Elle fait souvent de l'insomnie, elle a passé la fac à faire presque tous ses travaux de nuit ce qui l'a aidée considérablement, bien qu'elle doit ensuite dormir plus longtemps les week-ends •• Raleigh est incapable de supporter le café, bien que les cafés glacés elle est capable de supporter, elle prend souvent que des tisanes ou des thés •• Elle est végétarienne •• Elle déteste demander de l'argent et préfère prendre deux emplois plutôt que de le faire, elle tient à arriver par ses propres moyens •• Elle a une fille de cinq ans qui est son petit rayon de soleil et qui est aussi la personne qui fait qu'elle a autant eut de difficulté à joindre les deux bouts •• Sa mère est décédée lorsqu'elle avait dix-huit ans de la chorée d'Huntington, elle a du subir les tests des généticiens pour connaître si elle l'avait, elle aussi et malheureusement, il semblerait que oui, même si les symptômes ne sont pas encore arrivés •• Elle a le vertige •• Raleigh a cette caractéristique que lorsqu'elle sourit, tout son visage s'illumine •• La jeune femme adore les robes, particulièrement les robes d'été fleuries et elle s'entête à en mettre, même pendant l'hiver •• La demoiselle adore le pop-corn, surtout caramélisé •• C'est le genre de fille qui va louer des jeux vidéos et qui se sert de sa kinect pour se défouler, sans être une crack des jeux, elle est plutôt douée •• Elle a un chaton, un mi-persan qu'elle a appelé Gouffie, il est sourd et elle le considère comme son autre bébé.
→ Raleigh, en un simple qualificatif, se serait quelqu'un d'incroyablement bonne. Et le tout pourrait se résumé à ça. Bien que se soit beaucoup plus complexe que ce simple petit mot, il s'y rattache tout de même beaucoup et ce, de manière significative. Pour être plus précise, la jeune femme est quelqu'un d'assez naïf, qui voit dans les autres des qualités là où tout le monde voit des défauts. Non pas qu'elle ne croit que le monde soit construit comme un conte de fée, mais la jeune femme pense tout de même qu'en tout le monde, il doit bien y avoir une once de bienveillance. Cette manière de percevoir la vie lui a valu de se faire briser le coeur souvent, sauf qu'il en reste qu'elle a été capable de se relever et de démontrer qu'elle n'était pas aussi fragile que ce que les gens croient. Parce que oui, certains ont tendance à croire que la jeune femme est quelqu'un de très fragile, qui pourrait se briser dans le vent. Sauf que Raleigh est avant tout quelqu'un de courageuse, de forte, mais surtout extrêmement persévérante. Lorsqu'elle a une idée en tête, elle ne l'a pas dans les pieds et elle est prête à surmonter des montagnes pour arriver à ce qu'elle désire. Elle n'a pas peur de sacrifier les choses auxquelles qu'elle tient pour arriver à ses objectifs. Sauf que malheureusement, chez elle c'est une bonne et une mauvaise chose. Étant donné que sa générosité fait en sorte qu'elle s'oublie rapidement et prend en charge toutes ces petites choses qui clochent dans la vie des autres. Sauf qu'il en reste que malgré tous ces aspects, elle est aussi cette jeune femme qui a un humour plutôt ridicule et qui rit toujours de ces blagues carrément nulles, c'est aussi une bosseuse extrêmement perfectionniste. Sauf que lorsqu'elle a passé le cadre de la porte, son travail est derrière elle. C'est ce qui est bien chez elle, elle est capable de catégoriser ses soucis et faire en sorte qu'ils ne débordent pas et qu'elle se sente prisonnière de sa vie.
Plutôt franche, parfois trop, elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, que se soit gentil ou non. Elle n'a aucun problème de locutions ou bien de comment s'exprimer, ce qui fait qu'elle ne connaît pas vraiment le terme « gêne ». Malheureusement, cette caractéristique est quelque chose qui peut amener des situations plutôt drôles, voir des situations qui sont loin d'être marrantes d'autres fois, sauf qu'elle semble être une spécialiste pour se foutre dans ce genre de situation. La demoiselle semble bien user de sarcasme et d'ironie, sauf que ça fait souvent parti de son sens de l'humour, certaines personnes n'étant pas sûr si elle fout carrément d'eux ou si c'est absolument vrai. La jeune femme est aussi quelqu'un de plutôt têtu, d'un peu trop têtu même. Plutôt bordélique et détestant la routine, elle hait aussi tout ce qui est « stabilité ». Bien que depuis qu'elle a sa fille, elle semble plus aimer ce mode de vie, recherchant ce qui a de mieux pour elle. La jeune femme n'a jamais été ce genre de personne froide, ni ce genre de personne qu'on oublie en dix secondes, soit parce qu'elle reste inoubliable parce qu'elle vous à lâcher un truc digne d'être repris dans le livre des records guiness, comme réplique étant la plus imbécile ou bien tout simplement parce qu'elle semble tellement utopique, qu'on ne peut s'empêcher de la comparer parfois à un petit enfant. Bien que personne ne veut pas être dans son chemin lorsqu'elle est en colère contre quelqu'un... En fait, c'est sans doute son plus grand défaut ; elle accorde facilement sa confiance, sauf que lorsqu'on la brise, il faut ramer dur pour la retrouver. La demoiselle peut parfois sembler difficile à saisir, sembler être dans un autre monde où tout est rose ou tout simplement à faire continuellement des gaffes, parce qu'elle n'a aucun équilibre et à se demander si elle va rester en vie longtemps, à tenter de vouloir aider tout le monde et à refuser continuellement de ne pas se faire aider.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Nana, majeure et vaccinée. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'avais manqué le train. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Ouaiep. ★Présence sur le forum → Je ne viens jamais ici moi. Ouais, je le jure. ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé. ★Crédit images → riddle ; avatar, rose delight ; icon + tumblr pour les gifs.
Mon exemple de RolePlay:
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J’avais la gorge serrée, je reniflais un peu pour ne pas me mettre à pleurer stupidement devant Kayla et lui donner cette fois-ci une bonne raison pour s’inquiéter pour moi, pour ne pas me lâcher d’une semelle ; pour que je fasse ce que je faisais le mieux. Tomber stupidement amoureuse. À la seule idée de me retrouver encore dans cet état, j’avais envie de lui crier un gros, un immense « ARRIÈRE ! NE M’APPROCHE PAS ! ». J’avais une telle phobie de souffrir, mais à la fois j’avais tellement envie de balancer toutes mes bonnes idées, ma conscience et surtout cette table qui nous séparait définitivement, tout comme nos deux mondes. J’avais envie de me raconter tous les piètres mensonges qu’on serait capable de raccorder nos vies ensemble, qu’on allait être heureuse, que seulement de l’embrasser pourrait tout effacer. Toute la douleur que j’avais, toutes les larmes qui étaient tombées sur mes joues en pensant à elle, cette douleur horrible du désespoir lorsqu’on a l’impression qu’on vient de toucher le bas, parce que la personne qu’on aimait, la seule qui nous restait, on l’a fait fuir. Non, j’avais envie de tout simplement m’engouffrer dans ses bras, sentir son odeur sucrée, m’imprégner d’elle et cesser de penser à demain. Comment ça sera, lorsque je me réveillerai et que je l’aurai réellement mis hors de ma vie. Avec la promesse, encore futile, de que je ne retomberai pas dans le panneau. Que je n’entretiendrai plus jamais d’espoir sur nous. Sur nos souvenirs, sur nos sentiments, sur nos mains et nos cœurs entrelacés. Sauf qu’au milieu de mon désert profond, j’avais l’impression que même si elle semblait être en colère au fil des paroles que je lui lançais, elle pouvait encore être mon coup de souffle, celle qui me faisait sourire. L’unique personne pour qui j’aurais fait n’importe quoi. Le simple fait de constater à quel point, Kayla Worthington, me faisait de l’effet, j’avais envie de m’enfuir. À quel point, mes pensées s’embrouillaient. À quel point, je constatais que je n’étais absolument pas guérie d’elle, à quel point j’avais l’impression qu’elle faisait tomber sans rien dire toutes mes barrières et qu’elle me rendait vulnérable d’un seul coup. Et ça me faisait horriblement chier. Plus je réalisais toutes ces choses, plus l’envie de fuir tout simplement devenait pressante, voire carrément urgente. Je n’avais pas envie de lui montrer à quel point, quelque part, je tenais encore à elle. Désespérément.
Je jouai nerveusement avec ma tasse, n’ayant pas envie de reprendre ma phrase laissée en plan qui pouvait lui laisser imaginer n’importe quoi. Je ne voulais pas voir son regard qui pouvait me juger, qui pouvait me déstabiliser au point d’en perdre tous mes moyens. Je n’avais pas envie de voir des faux espoirs dans ses yeux que j’aimais tant, de les voir encore souffrir par ma faute ; ça me tuait. Juste y penser, ça me tuait, tout simplement. Ce « Et… » était laissé en suspens, il voulait tout dire et en même temps très peu ; même moi je ne savais plus réellement ce que je voulais réellement dire par ce petit conjonctif. « Tu me connais mieux que ça, non ? Tu sais bien que je suis têtue comme une mule, je ne lâcherais pas l’affaire comme ça ! » Je relevais la tête, rencontrant ses yeux, j’hochais péniblement ma tête. Oui, je savais. Oui, je la connaissais. Comme la paume de ma main ; je savais reconnaître son sourire sincère et celui anxieux, je savais la différencier que par la façon qu’elle atchoumait, Kayla Worthington, je la connaissais par cœur. Je ne savais même pas si je pourrais autant aimer quelqu’un, être aussi heureuse avec une autre personne qu’elle. Je souffrais à cause d’elle, à cause de moi et c’était tout à fait le même cas pour elle. Alors non, je ne m’attendais pas au fait qu’elle lâche l’affaire aussi facilement, je m’attendais même à ce qu’elle me poursuive chez moi et qu’elle me menace de faire la grève de la faim planté sur mon lit. Je la connaissais terriblement obstiné et si elle avait déjà abandonné j’aurais cru avoir affaire à une piètre réplique de mon ex-copine. Je l’observais sans rien dire, manger son cupcake. Je me souvenais lorsque je lui demandais en faisant les beaux yeux si je pouvais passer mon doigt sur le glaçage pour goûter. Je prenais dix milles ans à tenter de savoir quelle était la saveur, me fichant de la couleur. Seulement pour rire. Je n’aurais jamais cru possible qu’un jour autant de précision dans mes souvenirs d’avant pourraient refaire surface un jour. En fait, je n’aurais jamais imaginé la revoir tout court. Peut-être lui reparler, parce que nous étions deux obstinées ; mais jamais la voir en chair et en os. Jamais aussi près de moi. Jamais à même pas un mètre, que je pourrais seulement m’avancer un peu, pour enfouir mes mains dans ses cheveux d’ébènes et poser mes lèvres sur les siennes.
Et seulement pour cette raison, j’avais envie de regarder ailleurs. « Tu sais, Effie, si je suis là, c’est pour toi. Tu auras beau me rejeter, je ne lâcherais pas l’affaire. Parce que c’est toi, parce que tu comptes trop, parce que je refuse de t’oublier et de te laisser comme ça. Je suis peut-être un peu trop optimiste, peut-être un peu trop idéaliste. Mais voilà, je refuse de lâcher l’affaire, je l’ai déjà fait une fois et c’est suffisant. » Je me mordis la lèvre furieusement, j’avais envie de pleurer. De lui accorder l’idée qu’elle pourrait m’aider. Mais à la seule idée qu’elle me verrait dans tous mes travers, dans ma course vers l’oubli au plus rapide, dans l’idée seule qu’elle pourrait un jour replonger dans ce monde-là, par ma faute, me donnait seulement envie de continuer à la repousser. Encore et encore. C’était peut-être loin d’être bon pour ma personne et encore plus parce que j’avais l’idée bien précise que Kayla était capable de faire des petits miracles sur ma personne, encore aujourd’hui. Je tentais de reprendre sur moi, tentant de ravaler cette énorme boule qui entravait ma gorge, mes cordes vocales et j’avais l’impression mon système respiratoire. J’avais l’impression que si elle continuait à grossir, j’allais mourir sur place ; par un trop-plein d’émotions. Ça ferait plutôt original comme cause de mort, si vous voulez tout savoir. Elle eut un petit sourire en attendant la sonnerie de téléphone de Kayla et la vit prendre son cellulaire. Comme si cette pause avait un effet directement sur tout mon corps, mes nerfs se relâchèrent et j’eus l’idée suprême de boire une gorgée de café. Je savais qu’elle me dirait qui c’était ; parce que je savais comment était mademoiselle Worthington, lorsqu’elle recevait un sms… Et en fait, je savais trop de choses sur elle dans diverses actions pour avoir un regard objectif sur sa personne. « Ma mère. Je crois qu’elle n’a pas digéré que j’ai décidé de venir à New-York et de les quitter... En fait, je crois qu’elle ne m’a d’ailleurs toujours pas pardonnée de les avoir quittés quand j’avais dix-huit ans. » J’hochai la tête. Le passé de Kayla était loin d’être aussi rose que ce à quoi on pouvait l’imaginer lorsqu’on la voyait, fantasmer sur des cupcakes et sur des pingouins.
D’un mouvement totalement irréfléchi, je pris son portable des mains, me mordant la lèvre inférieure et pianota sur son clavier, puis envoya le sms. Deux secondes plus tard, j’entrai un numéro de portable que je connaissais par cœur, écrivant un petit bonjour, prenant un des nombreux surnoms qu’elle m’avait donné lorsqu’on était ensemble. Puis, je le fis glisser devant elle avec un sourire en coin. Comme si de rien n’était, comme si c’était la chose la plus normale au monde. « J’ai dit bonjour à ta mère, juste au cas où ça pourrait la rassurer que ton ex-petite amie que t’as rencontré dans un centre de désintox te fasses compagnie dans New-York. Et je me suis envoyée un message sur mon portable, histoire que t’aies mon numéro. Et comme ça, si je vois ton numéro de téléphone apparaître sur le mien, je me demanderais pas qui est cette inconnue qui m’appelle son pingouin, tu comprends. » J’avais dit ça sur un ton normal, comme si c’était tout à fait normal qu’elle puisse avoir l’idée complètement tordue de vouloir encore user de ce surnom sur moi. Comme si ça ne faisait pas cinq mois qu’on ne se parlait plus et que j’étais supposée lui en vouloir ; tout comme elle. « J’te connais Kayla. Et considère que le fait que je me suis mise dans tes contacts sans tenter de m’obstiner est une façon de te dire, je te connais par cœur. Ça va juste éviter une conversation, peut-être une engueulade. » Je pris mon café, le vida d’un seul trait. Je posai mes mains sur la table, l’observant avec un énorme sérieux. Je me demandais c’était quand j’avais posé un tel regard sur une personne, ça devait faire un sérieux bout de temps en tout cas. « Je veux pas que tu replonges à cause de moi, je ne veux pas que tu me voies comme je suis, maintenant. Ça va me faire mal et ça va te faire mal. Je suis bien comme ça, sérieusement, je suis très bien. » J’avais un besoin de le répéter en moi, comme si me convaincre moi-même de ce que je disais. Je n’avais pas besoin d’elle, je n’avais besoin de personne. Et encore moins de quelqu’un qui me connaissait réellement. Qui savait comment j’étais brillante, comment j’écrivais, qui avait lu des phrases avant que je les brûle, qui avait assisté à de nombreuses fois à mes crises de défoulement en peinturant ma chambre. À une personne qui me connaissait avant et qui savait comment elle était, la Effie qui se cachait derrière cette tonne de barbelés. Lui faire croire que je ne tenais pas encore à elle, ce serait un gros affront. Chacune, chaque parcelle de ma peau me criait, me hurlait, de m’accrocher à elle. De toutes mes forces. Sauf que je la repoussais ; encore et toujours.
Le code règlement:
→ okey by dy'
Dernière édition par Raleigh A.Z. Schmidt le Sam 1 Déc - 18:42, édité 12 fois
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:01
« il était une fois, en Allemagne »
J’ai beaucoup lu d’histoire et je serais bien incapable de pouvoir raconter celle-ci dans tous les moindres détails avec une objectivité bien précise. Pour la simple et bonne raison que lorsque cette histoire est la vôtre l’ouvrage est un peu plus difficile à faire. Ma mère une anglaise et mon père un allemand se sont rencontré en 1980, alors que ma mère avait vingt-cinq ans et mon père en avait vingt-six. Ma mère est venue à Berlin (Ouest, bien sûr, parce que les socialistes prenaient Berlin Est) comme professeure de langue seconde en anglais, alors que mon père enseignait dans la même école, mais en sciences. C’est ainsi qu’ils se sont rencontrés, loin d’être des gens passionnés et impulsifs, mon père l’a invité et ainsi de suite et se sont finalement mariés deux ans plus tard. Puis, deux années plus tard naquit ma grand sœur, Sofie. Puis, je vins six ans plus tard. Ma mère avait déjà commencé à avoir des symptômes de la chorée d’Huntington quand je vins au monde, sauf qu’ils n’étaient pas rendus très extrêmes, elle ne devait tout simplement plus prendre de café, ou d’alcool, puisque les symptômes étaient beaucoup plus visibles. Mon père a toujours eut de la difficulté à assumer que ma mère souffrait de cette maladie, cependant il l’accompagnait toujours à l'hôpital et prenait consciencieusement soin d’elle. Ma sœur prit naturellement, sans que personne ne lui demande, la lourde responsabilité de s’occuper de moi. Une des raisons du pourquoi, Sofie est encore aujourd’hui la personne que j’admire le plus au monde, sans doute. Mon enfance fut sans bruit et passa comme une brume le matin. Il n’y avait rien de bien alarmant. Peu de difficulté à l’école et un cercle d’amis qui ne menait aucune mauvaise influence. Une certaine passion pour les poissons comme le témoignait mon aquarium qui à mes yeux de petite fille était gigantesque remplis de poissons de différentes couleurs. C’était en quelque sorte mon « trésor ». Ma mère, le samedi m’amenait souvent à l’aquarium de Berlin, me montrer les poissons où je pouvais m’émerveiller pendant des heures et où je donnais des noms à tous les poissons. Puis, lorsqu’elle commença à aller mal, Sofie prit le relais sur ce détail là aussi. Lorsque j’atteignis quinze ans, les docteurs décidèrent d’envoyer ma mère dans un centre américain plus spécialisé dans cette maladie dégénérative où ils pourraient mieux prendre soin d’elle et l’équipe nécessaire serait là, tout comme pour nous soutenir.
c'était le plus beau
Cependant, ma sœur qui avait fini ses études ne nous suivit pas préférant Londres plutôt que les États-Unis. En 2005, nous déménagions donc aux États-Unis, s’installant dans une maison que pour bien paraître, il me semblait, puisque mon père et ma mère vivait perpétuellement dans ce centre, alors que moi je vaguais entre la maison, le centre, mon travail à temps partiel dans un Wal-Mart et le lycée. Rien de bien réjouissant. Bien sûr, je m’étais fait des amis qui s’appliquaient à me changer les idées. Et une, en particulier décida de me changer les idées en appliquant son grand frère dans l’équation. À seize ans, complètement perdue, on peut tomber rapidement amoureuse d’un jeune homme, surtout dans le type d’Elliott. Il en avait vingt, j’en avais seize, j’étais perdue alors que lui savait très bien où il s’en allait. Il visait l’espace et il m’en parlait avec une telle passion que j’en étais charmée, il voulait travailler à la NASA, il voulait… Il voulait beaucoup de choses en fait. Et miraculeusement, je faisais partie de toutes ces choses dont il voulait. Il me soutenait et malgré que mon père ne le voyait absolument pas d’un bon œil et le faisait savoir, il m’accompagnait toujours lorsque c’était nécessaire. On avait une relation pour le moins fusionnelle et il me guida, ce fut d’ailleurs lui qui me donna l’idée de m’en aller en communications. En fait, cette année-là je ne fus jamais aussi reconnaissante à mon amie de m’avoir présenté son grand frère. C’était mon premier véritable amour, pour lui, j’étais sa première histoire vraiment histoire. On bâtissait sur des bonnes bases. Premier amour rime souvent avec première fois. Et je tombai enceinte après huit mois de fréquentations avec lui. Il faut dire qu’au début, j’étais loin de croire à tout ça, lorsqu’une de mes amies alla m’acheter un test de grossesse et que je vus le signe : « positif ». Je n’étais absolument pas à l’aise de parler de ça avec lui, je connaissais la réponse. Va te faire avorter. J’en étais certaine. Le problème, c’est que j’en étais incapable. À la limite, le donner en adoption. Mais encore, là… Je me sentais vraiment absurde. Mais surtout complètement imbécile de croire quand même qu’il pourrait bien accepter la nouvelle. À ma grande surprise, ça débalança notre couple, évidemment, sauf qu’il accepta ma décision. Je le savais que ça le retarderait dans son cheminement professionnel, je ne savais même plus à quoi m’attendre et j’avais la certitude qu’il ficherait le camps n’importe quand.
lorsque tu casses la gueule en retombant
Mais non, il me soutenu, même qu’il me convainquit de venir habiter chez lui, ou il pourrait plus m’aider. Puis, j’accouchai, d’une petite fille. Même si j’avais voulu la mettre en adoption, j’en aurais été incapable. Je tombai amoureuse sur le champ de ce petit bébé que j’avais porté pendant neuf mois. Romy Fiorie Schmidt-Temple. À dix-sept ans, c’est tôt tomber enceinte, mais je comprenais les difficultés. Et Elliott continua de m’aider, alors que mon père avait presque envie de me renier. En fait, ce n’était que la logique encore présente de ma mère qui faisait qu’il ne faisait pas un tel geste ; elle, elle était heureuse d’avoir réussi à être grand-mère avant d’avoir pu mourir, malgré le fait qu’elle était incapable de la prendre dans ses bras et encore moins de pouvoir lui chanter une berceuse, comme elle en avait rêver. C’était surtout une épreuve pour elle de me voir arriver avec mon petit cœur, plutôt qu’une joie. Sofie fit sa connaissance sur skype et je payai même l’interurbain à l’accouchement pour lui annoncer que c’était elle, la marraine. À dix-huit ans, ma mère mourra et on décida de faire les funérailles en Allemagne. Je retrouvais ma sœur depuis la naissance de Romy et Elliott, m’accompagna. Puis, lorsque les funérailles se terminèrent, ce fut à ce moment-là qu’il m’annonça qu’il me quittait. Il avait enfin trouvé un stage important à la NASA, il ne pouvait pas se permettre d’être distrait parce qu’il pourrait peut-être s’en aller dans l’espace. Je l’avais toujours su, qu’il finirait par partir, sauf que j’avais cru à notre histoire. Mais non, on avait failli. Je lui fis simplement la réponse qu’il ne verrait plus jamais Romy, ou qu’enfin il n’aurait jamais la garde partielle ou complète d’elle. C’était mon trésor, c’était tout ce qui me restait d’intact de mon premier amour, je n’allais pas l’abandonner, moi. Il le prit mal et tous les deux, on en sortit pas réellement indemne de cette confrontation. Ce fut la dernière fois que je le vis, j’effaçai son numéro de toutes mes listes de contact, je voulais l’effacer de ma vie, complètement. Lorsque Sofie me vit revenir en larmes, elle m’annonça qu’elle avait eu une offre d’emploi à New-York et me demanda si je voulais rester avec elle et avec Romy. J’acceptai sans aucune hésitation, évitant le plus possible les grands sermons de mon père. Ce fut la journée la plus éprouvante de ma vie.
Romy Fiorie Schmidt-Temple
J’entrais à l’Université de New-York en communications sans de réels problèmes. Je fis des cours à part en événements, comme pour me dire que je ne faisais pas tout ça parce qu’Elliott ne m’avait mis ça dans ma tête. Évidemment, j’ai eu beaucoup de difficultés à mener de front mes études et mon rôle de mère, sauf que je fis tous les efforts et j’en sortis indemne. Sofie m’aida continuellement, elle était un peu la seconde mère de Romy et de toute façon, ce n’était pas une si grande tâche pour elle, compte tenu qu’elle en était complètement folle. À tous les ans, elle ne me posait pas de questions lorsque je prenais les deux enveloppes qui arrivaient par la malle, le jour pile de l’anniversaire de ma fille et que je les mettais dans un classeur sans les regarder, sans les ouvrir. Je ne voulais pas cacher à ma fille l’existence de son père, sauf qu’elle n’en avait pas besoin pour le moment. Après la mort de ma mère, Sofie et moi dûmes aller faire des tests pour connaître si nous avions le gène qui menait à la chorée d’Huntington ; Sofie ne l’avait pas. Alors que moi, si. Il y avait quelque chose de triste à savoir que je finirais pareille comme ma mère, mais je décidai de ne pas me décourager, de toute façon les symptômes n’étaient pas arrivés et pour me rassurer le généticien m’avait dit qu’ils arrivaient aux alentours de trente ans… Rassurant ? Non. J’eus quelques relations amoureuses pas très sérieuses, ils savaient tous l’existence de Romy, sauf que je ne leur présentai pas, je voulais la protéger. Mon père joua tout de même son rôle de grand-père, de l’Allemagne, décidant de finir sa vie dans sa patrie, détestant les États-Unis. Mais il vint quand même, lorsque je finis par obtenir mon diplôme universitaire, un sourire fier aux lèvres. Comme quoi, malgré toutes les embûches j’avais réussis un tantinet ma vie. Je poursuivis la tradition avec Romy, la poussant dans sa poussette le samedi jusqu’à l’aquarium de New-York, puis ensuite la tenant par la main lorsqu’elle sut marcher. J’avais le cœur, qui me resserrait lorsque je l’observais et que je me souvenais lorsque je l’avais tenue dans mes bras et qu’elle était bébé. Aujourd’hui, Romy entre à la maternelle. Moi, j’entre dans la vie professionnelle, j’ai déménager, voulant faire ma vie par mes propres moyens. Je veux avancer, je veux réussir et je n’ai besoin de personne… Enfin, presque.
Dernière édition par Raleigh A.Z. Schmidt le Sam 13 Oct - 22:07, édité 11 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:02
Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:09
aw Pixie Et Berlinoise en plus! Joli prénom, ça se prononce comment du coup avec la prononciation allemande? Rebienvenue sur NYCL, bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:22
HUNTER •• merciii
OWEN •• je dirais, bien un peu comme Riley du coup, sauf qu'enfin c'est ce que moi je crois. mais mercii
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:24
RIP ma Jona il nous refaudra un lien obligé du coup
re-bienvenue chez nous darling
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:25
Rebienvenue courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:38
PIXIE LOTT. Elle est tellement adorable je trouve. Excellent choix. Rebienvenue parmi nous.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:53
Re-bienvenue parmi nous Excellent choix d'avatar
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 21:58
Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 22:36
Re-bienvenue
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Mer 26 Sep - 23:27
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Jeu 27 Sep - 0:33
Bienvenue
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Jeu 27 Sep - 1:42
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Jeu 27 Sep - 10:45
Pixie Re-bienvenue parmi nous & courage pour ta fiche :brigitte:
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Jeu 27 Sep - 11:07
Bienvenue ♥
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Jeu 27 Sep - 20:48
Welcome,
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Ven 28 Sep - 20:58
PIXIE. :brigitte:
Bienvenue sur le forum.
Invité
Empire State of Mind
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Sam 29 Sep - 12:45
Bienvenue sur le forum
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Sam 29 Sep - 15:38
PIXIE oh god quel bon choix re-bienvenue (j'adore le pseudo )
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Sam 29 Sep - 21:12
mercii tout le monde
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎ Dim 30 Sep - 0:39
Validée !
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Sujet: Re: non ça n'a pas fait mal quand je suis tombé du ciel ✎
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