→ L'Irlande, ce pays majestueux plein de fierté et de dignité où règne les cultures celtiques et ancestrales, c'est dans ce pays que j'ai vu le jour, c'était par un matin de mai 1987, il était à peine 8h00 que déjà la capitale irlandaise était vivante, les commerçants avaient déjà ouverts, ceux qui avaient un travail étaient en route, il n'y avait pas à dire Dublin était loin d'être une ville sans vie où seul le silence s'impose. Mes premiers cris sont apparus aux alentours de 8h30 dans l'hôpital central de la ville, ma mère me tenait dans ses bras, c'était une femme belle enfin bien entretenue pour son âge, mon père était à ses côtés, il n'exprimait qu'un sourire, si j'avais été plus grand j'aurais pu penser que ma venu dans ce monde n'était pas d'une train grande gaité pour eux, c'était le contraire, j'étais leur fils, ils ne pouvaient pas ne pas m'aimer enfin pas maintenant, j'avais cette petite tête de nourrisson qui attirait les sourires et les compliments alors même le pire mec de la terre ne pouvait que m'aimer. Je commençais déjà à jouer mes emmerdeurs, à peine né que je me met déjà au boulot, j’entends "jouer mes emmerdeurs" par mes cris plus que tonique et d'un fort volume, même si mes parents étaient heureux que je sois là, leur tête tiraient des grimaces légères après avoir subis pendant 24h non stop mes fabuleux cris irlandais, ils avaient des mots de têtes, un début de migraine ou un truc dans le genre, je leur avais souhaité mon remerciement de m'avoir mis au monde... à ma façon. Après la maternité j'allais connaitre un nouveau foyer, la fabuleuse demeure des O'Donnell, enfin fabuleuse est un bien grand mot, si vivre dans un quartier peu riche de Dublin dans un appartement avec un espace vivable minimale, et bien je n'imagine pas une maison dans un quartier moyen, ça doit être le rêve... façon de parler. On roulaient pas sur l'or, ça non, ma mère était femme au foyer et mon père était docker dans un des ports de Dublin, c'était pas non plus le rêve pour lui, il faisait souvent grève avec les autres donc le salaire manquait pour certains mois mais quand il bossait du lever jusqu'au coucher du soleil, il ramenait assez d'argent pour vivre, payer le loyer et les factures mais pas assez pour des plaisirs personnels, je n'allais pas me plaindre, j'avais un toit, de la bouffe, des vêtements et deux parents qui s'occupaient de moi comme ils le pouvaient enfin plus pour bien longtemps. 2 ans après ma naissance, ce fut un autre retour à hôpital, ma mère accoucha d'un autre bébé, une fille, Kathleen Maureen O'Donnell venait rejoindre la famille, tout de suite j'ai été jaloux, je n'avais plus l’attention que je désirais, ils me donnaient le strict minimum après leur temps libre était pour Kathleen, elle devenait leur centre d’intérêt, mon père bossa deux fois plus pour avoir deux fois plus d'argent, on arrivaient enfin à ce faire plaisir, pourquoi ne l'a t-il pas fait pour moi mais pour elle ? Je ne comprenais plus rien, enfin à 5 ans j'avais du mal. « Cathan... laisse-moi, je dois m'occuper de Kath.. va jouer dans ta chambre » c'était désormais la phrase que j'entendais le plus, avant mes parents portaient de l'attention vis-à-vis de moi mais maintenant Kathleen occupe tout leur temps, j'en avais marre, j'avais maintenant 8 ans alors tout était bon pour avoir un peu d'attention, je m'en souviendrais toujours, j'avais pris un ballon de foot dans ma chambre puis après quelques minutes à jouer dans les couloirs, le coup partit et le ballon vint tout droit dans cette télé achetée par les économies qu'on offert le salaire de mon père. Dès l'entente du bruit de l'impact, ma mère posa Kathleen par terre et une fois près de moi, je sentis la force de sa main s’exercer sur ma joue, elle me donna une gifle et pas une petite, voilà j'avais son attention mais pas de la meilleure façon « EAMON CATHAN O'DONNELL ! VA DANS TA CHAMBRE IMMÉDIATEMENT » l’intonation de sa voix avait fait pleurée Kath et moi j'avais juste sursauté, le moment le plus présent dans ma tête c'est quand mon père rentra du boulot et venait dans ma chambre m'en décollé également une mais avec deux fois plus de puissance, cette fois je n'avais pas tremblé, ni sursauté, je pleurais, la première fois qu'on osait me frapper, aussi la première fois où je m'excusais d'une de mes conneries, c'est à ce moment que j'allais commencer les nombreuses conneries, que je n'allais plus prendre la peine de m'excuser, pendant 8 ans il ce sont occupés de moi, maintenant j'ai compris, le ballon dans la télé n'était que l'amuse-bouche.

« Aller Ea, ça va être marrant... s'te plait » suppliait Daniel, il voulait que je vole un commerçant d'électronique, ce genre de gars qui vent des ordis, des portables et tout le bordel, j'avoue que ça pouvait être marrant, enfin de compte je trouvais tout marrant maintenant, j'avais 14 ans et je commençais à fréquenter des gars de mon âge aussi bornés que moi, mes parents s'étaient désintéressé de moi et bien je me débrouillais seul, j'avais rencontré des gars, on venaient tous du même quartier, on été une bande de 6 jeunes qui jouaient les rebelles et les délinquants amateurs. « Laisse-le Danny, Eamon a pas les couilles même si il trouve ça marrant... il a peur encore de se prendre une baffe par son paternel... t'as chialé la dernière fois non ? » lui c'était Connor, on avaient le même âge, on étaient les plus grands de la bande et une sorte de rivalité entre lui et moi pour le titre de "chef" c'était crée, je finissais ma clope et je me levais, je le saisissais par le col jusqu'à le plaqué contre le mur, mon regard était plongé dans ses yeux, ce regard sombre, froid, sans sentiments qui pourrait vous faire tremblé « Redis-ça encore une fois Connor... dis encore une seule fois que j'ai chialé et je te jure que c'est moi qui va te faire chialer » il y avait une certaine tension entre lui et moi, même une très grosse, on sera toujours là l'un pour l'autre, je l'aime comme une frère aime son frère, c'est pareil pour lui mais on a toujours eu cette relation froide et provocante, il me cherche comme je le cherche, on s'aiment à notre sauce en fait « J'ai hâte de voir ça O'Donnell... t'es comique dans ton genre et si tu nous montrait que t'as assez de couilles pour aller nous ramener de quoi se faire de la thune ? » voler pour refourguer, un petit trafic qu'on à entamés depuis quelques mois, un trafic qui nous rapporte plus ou moins gros selon la marchandise, c'est illégal bien-sûr mais à cet âge l'illégal m'attirait, j'aimais enfreindre les règles, j'avais ce dicton "je fais ce que je veux, où je veux, quand je veux et avec qui je veux" les gars aussi avaient ce dicton, c'était notre règle après tout, agir en liberté en se fichant de tout, faire ce qui nous plaisait. C'est à cet âge également que je me tournais vers l'alcool et les clopes, à cet âge que je répondais à mes parents, que je montrais que j'existais, que je leur faisais payer le manque d'attention envers moi alors qu'il se tournaient vers ma sœur, j'étais devenus un sale petit gars qui agissait selon ses envies. Deux ans plus tard, on continuaient le trafic d'objets volés refourgués mais on en commençaient un bien plus dangereux, pas le trafic d'armes, on étaient pas fou à ce point mais la drogue était à notre portée, on en étaient les consommateurs et les vendeurs, chaque jour on en avaient dans le nez, c'était devenu notre consommation matinal avant de commencer la journée, même avant d'aller au lycée, on étaient toujours les caïds du lycée, on fumaient dans les chiottes même prendre une autre dose de coke, quand je dis qu'on étaient de mauvais garçon, c'était un rôle qu'on tenaient jusqu’au bout, on se fichaient des cours, c'était juste pour "faire plaisir aux parents", on étaient genre les derniers de la classe et ça nous plaisaient comme ça. Je crois que jamais je n'aurais voulu que tout déraille, c'était pour un gros coup, un braquage de banque, Connor avait pété les plombs, il visait trop haut, on avaient que 17 ans, on étaient pas assez expérimentés mais le pactole comprenait une somme qui pourrait nous foutre des vacances au soleil pour un très long moment, c'est vrai que ça valait le coup mais même si je faisais des choses pas très glorieuse, je ne voulais pas être de la partie, comme aucun de nous d'ailleurs, on voulaient en rester à nos petits trafics c’est tout. Il avait chopé des flingues, en avait donné à chacun de nous, je n'avais pas peur de tiré mais tuer des civils parce qu'ils ne nous écoutaient pas, j'étais pas trop pour. « Aller les gars, c'est un putain de gros coup après on peut tout arrêter on sera posés... » il parlait, il parlait mais étais-ce aussi simple ? Prenait-il conscience qu'on pouvaient se faire gaulés par les flics, une chose est sur jamais de la vie j'irais en taule, quitte à tuer « Je crois que les gars sont ok avec moi, tu déraille Connor, c'est un trop gros coup... je sais qu'on aime joués les caïds et faire ce qu'on veut sans que personne vienne nous casser les couilles mais là mon gars tu délire... » pour une fois j'étais lucide et je me rendais compte des choses avant, c'était rare mais les conséquences pouvaient êtres lourdes, très lourdes, je ne voulais pas avoir sur le dos la mort des gars « Bande de pédales... vous oubliez ça "Quand un se lance, les autres se lancent" c'est notre dicton bordel, on est frères jusqu'au bout non ? » il marquait un point cet enfoiré, on été frères jusqu'au bout, quoiqu'il arrive on suivaient, après une hésitation, on se jetaient dans le feu de l'action. Le plan était simple, on entraient, la moitié des gars surveillaient le hall et l'autre moitié entraient dans le coffre et prenaient la thune, on sortaient sans blesser personne et tout était parfait mais tout ne tourne pas rose, il faut des complications, ce qui complique toujours tout. Au début, tout était parfait, on étaient entrés cagoulés, 3 des gars surveillaient le hall avec les otages et moi, Connor et Danny on allaient dans la salle des coffres, on s'étaient assurer avant que tous les portables soit jeter au fond de la salle, personne ne pouvait prévenir les flics, on pouvaient braquer tranquille enfin j'avais parlé trop tôt. On avaient la sommes convenue, Danny sortait de la salle rejoindre les autres pour se répartir le blé mais Connor resta, il avait l'air changé « Ea... je sais pas ce qui va arriver, on va peut être se faire prendre ou sortir libre avec tout le blé mais je voulais te le dire... » je ne comprenais plus rien, que voulait-il me dire ? Les gars étaient prêt à foutre le camp mais je restais pour savoir « T'as fais quoi encore comme connerie Connor ? Qu'est-ce que je vais être obligé de réparer pour te sauver ? » il rigolait, pourquoi ? Il me regardait yeux dans les yeux et ce que j'allais entendre allait me mettre hors de moi, j'allais devenir quelqu'un d'autre. « C'était la semaine dernière, je vous avais dit que j'étais avec une meuf donc que j'allais avoir un peu de retard... et bien cette meuf c'était Kathleen » Ce fils de pute avait osé baiser Kath, bordel ce n'est qu'une gamine de 15 ans, comment avait-il pu me faire ça ? « Écoute, je regrette mais elle c'est plus une pucelle maintenant » sans savoir pourquoi je lâchais le flingue et je me ruais sur lui, le pauvre ne m'avait même pas vu venir, on tombaient à terre et j'enchainais les coups, droite, gauche, droite, gauche, je ne m'arrêtais pas, le pire dans tout c'est que j'exprimais un sourire, comme si j'aimais lui faire ça alors que j'étais hors de moi, il avait oser baiser ma sœur, il allait le payer. Ce n'est qu'après que je réalisais l’atrocité de la chose, je l'avais tellement tabassé qu'il nageait dans son sang, mes mains en étaient recouverte, je les regardais, qu'est-ce que j'avais fait, étais-je un monstre ? Je pense, il m'avait fait dérailler, son visage n'était même plus reconnaissable, il était en sang, j'avais été devenu ma colère même, je quittais la banque sans penser aux gars, je ne cessais de courir, j'avais peur, peur de ce que j'avais fait, je les abandonnais et une fois chez moi, je m'enfermais dans ma chambre et je me regardais dans la glace, réalisant de quoi j'étais capable énervé... capable de tabasser quelqu’un jusqu'au sang et encore je ne sais même pas où je pourrais aller, j'avais été remplis de haine et de colère, j'avais été un autre Eamon pendant quelques minutes, un Eamon qui prenait du plaisir, qui aimait voir souffrir et se défouler, je me faisais peur, j'avais peur de ce que j'étais capable énervé et hors de moi, ma plus grande peur enfin de compte c'était moi.

J'ai arrêter de voir les gars pendant quelques mois puis finalement je me rendais compte qu'ils étaient plus important que ce que je ne pensais, même Connor qui se remettait encore de ses lourdes séquelles physiques, je lui en voulais toujours, même si je m'étais expliqué avec ma sœur, elle c'était prit une baffe de ma part et depuis entre nous c'est tendue, tout ça à cause de lui. Je me souviendrais toujours de ce soir, les gars et moi ont été dans un bar, une bière chacun ou peut être plus, Connor arrêta de rire quand son regard se porta sur l'extérieur, je fus le premier à le remarquer je tournais également la tête et pour la première fois de ma vie, j'eus des frissons à cause d'une fille, elle était là marchant sur les trottoirs de Dublin seulement éclairés par des lampadaires, la nuit survolant le tout, elle semblait désorientée et perdue, Connor ne prena même pas la peine de finir sa bière et sortit du bar pour la rencontrer, sa manière était très virile et assez non-ordonnée, je disais aux gars d'attendre là et je rejoignais Connor et la belle inconnue. Je disais à Connor de la lâcher, il s'y prenait très mal, elle semblait apeurée par sa personne, il m'insultait me disant qu'il l'avait vu en premier mais la façon dont je le regardais lui faisait comprendre qu'il n'avait pas son mot à dire, le pauvre retournait déçu et vexé dans le bar et partit avec les gars, nous étions plus que nous deux, cette fille et moi, « Excuse-le Connor ne s'est pas très bien s'y prendre avec les belles demoiselles... je suis Eamon mais appelle moi Ea » elle me faisait également par de son nom, Gabriella, elle était italienne, elle avait accompagnée son père ici pour quelques jours et jamais je n'aurais pensé passé ces quelques jours rien qu'avec elle, ignorant complètement les gars. On allaient dans les parcs, dans les bars, même à la fête foraine, on passaient du bon temps, c'était la seule fille pour qui j'avais obtenus l'amitié en seulement quelques jours voir quelques heures, on s'appréciaient puis il a fallut un baiser, c'est moi le premier, voulant voir si elle allait le refuser ou non, elle fut surprise sur le coup, ne s'y attendant pas mais le suivant c'est elle qui me le donnait et la suite se termina chez moi dans ma chambre, sous la couette, j'avais été sa première fois tout comme elle fut la mienne. Ce n'est que le dernier jour qu'on se dévoila nos sentiments, elle m'aimait, je l'aimais, j'aurais pensé qu'une relation entre nous aurait été possible mais impossible « Eamon, Ti amo come un matto » elle et son italien, j'adorais mais je ne comprenais pas, elle me traduisait, moi aussi je l'aimais comme un fou mais je n'aimais pas du tout la suite « Je repars pour l'Italie... je ne reviendrais pas d'ici longtemps Ea, tu crois qu'on peut toujours s'aimer ? » Quelle question ! L'amour surpasse tout comme on dit, je lui disais que oui on pouvaient toujours s'aimer mais en se promettant de s'écrire et de garder contact, je lui écrivais, je lui téléphonais mais malheureusement j'avais été berné, l'amour rend stupide, j'étais tombé amoureux d'elle mais plus aucune nouvelle de son côté, j'avais juste été un amour de passage et bien elle pouvait maintenant aller se faire foutre. Ma sœur me consola malgré tout, c'était la seule sur qui je pouvais compter « Ne tombe jamais amoureuse Kath... l'amour c'est illogique.. ne tombe jamais dans les filets d'un mec.. » elle riait avant de me donner un baiser sur le front « T'inquiète frangin... j'ai vu ce qu'elle t'a fait, je ferais pas la même connerie ptit con... » je souriais, au moins on se frittaient de temps en temps mais je l'aimais plus que tout, c'était ma petite sœur mais aussi ma protégée, confidente, je ne voulais pas qu'elle souffre à cause de l'amour alors si elle devait baiser avec un mec, qu'elle le fasse mais sans sentiments car le premier qui arrive nous consume et notre cœur nous joue des tours, on commence à s'attacher et aimer.

Ce n'est pas que je n'avais plus rien en Irlande mais j'en avais marre, je voulais du nouveau, avoir de meilleures opportunités qu'ici, je réfléchissais quelques mois avant de prendre ma décision, j'allais quitter l'Irlande pour l'Amérique, pourquoi ce pays ? Tout simplement car j'ai toujours voulu y aller, et on dit là-bas que c'est le pays des opportunités alors autant tenter sa chance. Je n'y allais pas totalement que pour découvrir le pays et ses opportunités, j'y vais aussi car Gabriella est là-bas, je l'ai su par un pote qui habite en Italie et qui s'est renseigné et tout le bordel, bref, assez compliqué mais je sais qu'elle est là-bas, ouais l'amour rend compte et on s'accroche, je suis toujours amoureux d'elle, je crois que c'est pour elle en fait que je quitte mon pays natal. « Ea putain tu déconne ! J'ai besoin de toi moi, part pas je veux pas que tu parte » Kathleen avait beau insister, mon choix était fait, c'était ma décision, j'avais bien réfléchis et c'était non contestable « C'est pas toi qui me fera changer d'avis Kath... je pars c'est tout, j'ai besoin de renouveau, je me fais chier ici, tout me fait chier ici, nos parents, les gars... » avant que je puisse continuer, elle prenait un visage triste « Et moi c'est ça ? Tu sais quoi va y casse toi, je te déteste pti con » elle claqua la porte de sa chambre et je l'entendais pleurée, non c'était la seule qui ne me faisait pas chier mais j'avais beau frapper à sa porte, elle ne voulait pas ouvrir, je l'avais blesser, elle ne pouvait pas supporter que je parte mais même la personne que j'aimais le plus au monde, ne pouvait me faire changer d'avis. Je passais voir les gars, leur dire adieu, ils ne comprenaient pas pourquoi mais ils ne pouvaient rien y faire, je quittais dès lors cette bande que j'avais aimé pendant 4 ans, j'avais 18 ans et ça me faisait drôle de partir, j'aimais mes parents mais depuis longtemps ils ne s'étaient plus occupés de moi, je les comptais comme le couple qui nous hébergent et nous nourrit, je leur disais aussi que je partais, ils ne comprenaient pas non plus mais après avoir réconforté ma mère, mon père me souhaitait bonne chance, ma sœur sortait de sa chambre pour sauter dans mes bras et me dire qu'un jour elle me retrouvera, je souriais puis après les derniers adieux, je quittais Dublin aux guidons de ma moto, de nombreux souvenirs défilaient alors que Dublin se faisait de plus en plus petit, nostalgique un moment avant d'arriver à l'aéroport et d'essayer d'oublier ma vie passée pour me concentrer sur ma vie future. Ça va faire maintenant 3 ans que je suis ici, je garde toujours contact avec ma sœur donc également avec mes parents par son biais, j'ai galéré comme un fou la première année, dès que je suis arriver j'ai acheté un appart et j'ai essayé de trouver un boulot, que voulez vous avoir comme boulot quand votre dossier scolaire est pitoyable ? Beaucoup de poste mon été refuser, je ne faisais que chercher, je me levais le matin puis j'allais chercher pour rentrer le soir et me coucher, ça pendant quelques semaines, j'en avais marre mais je gardais l'espoir, j'avais peut être ma chance quelque part qui sait. Après 1 mois de recherche, j'avais enfin trouver, un poste à mi-temps en tant que barman, bon c'était pas le top du top mais ça avait l'air cool, le salaire me permettait de payer les factures, le loyer et de m’octroyer quelques plaisirs personnels alors pourquoi pas ? "Qui ne tente pas n'a rien" c'était ce cas pour moi, je postulais, j'étais plutôt doué finalement avec un plateau et un torchon. Et maintenant les deux années qui ont suivi son beaucoup plus cool, j'enchaine les bars et les boites de nuit, même les filles, je ne compte même plus mes ex, au bout de quelques mois je change de filles, à croire que j'en veux toujours plus. J'étais là pour retrouver Gabriella mais l'oublier finalement c'est pas plus mal, je l'évite à Harvard, car oui en arrivant ici, j'ai été accepté à l'école des grands, mon dossier bien que pitoyable en général restait excellent dans le domaine sportif, alors j'ai aussi foncé et j'étudie là-bas, j'ai ma réputation, tout le monde me connait et sait de quoi je suis capable, ma popularité, je me suis très bien intégré et depuis le premier jour je montre qui je suis. Cette italienne ma juste fait comprendre que l'amour c'est à chier, j'ai compris le message et je suis pas près de retomber amoureux mais tout peut arriver même borné comme je suis, je le sais.

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